Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

lundi 29 janvier 2018

Oise : Éoliennes : Une réunion pour convaincre à Sérifontaine, en vain !

https://actu.fr/hauts-de-france/serifontaine_60616/eoliennes-une-reunion-convaincre-serifontaine-vain_15213033.html

La société RES porteuse du projet d'installation d'éoliennes sur les territoires d'Eragny-sur-Epte, Flavacourt et Sérifontaine a tenté de convaincre les opposants lors d'une réunion. Mais pour l'heure, chacun reste sur ses positions.

La société RES représentée par Delphine Robineau, responsable du projet, et de plusieurs membres de la société, était à Sérifontaine le vendredi 19 janvier pour présenter un état des lieux de ce projet à la population :
"Nous sommes en période de réflexion et de concertation. Nous sommes ici aujourd’hui pour expliquer les avantages de l’éolien et une autre réunion d’information est prévue en février à Flavacourt"


Dans la salle, une dizaine de partisans de l’installation d’éoliennes, tous venant de la commune d’Eragny-sur-Epte avec à leur tête Bernard Michalczyk adjoint au maire d’Eragny, seule commune à accepter ce projet, faisaient face aux opposants venus en nombre. Pendant que le débat s’installait entre les représentants de RES et les présents, le maire de Sérifontaine Patrick Thibaut faisait remarquer : 

"Je ne vois pas de personnes de Sérifontaine et des alentours venus soutenir RES"

« Retombées économiques »
Entre 5 et 10 éoliennes, selon la hauteur de celles-ci, sont prévues sur les communes d’Eragny-sur-Epte, Flavacourt et Sérifontaine. Dans des échanges par petits groupe, Delphine Robineau et ses collègues démontraient l’intérêt d’un parc éolien.
"Il y a actuellement une dynamique pour l’éolien, énergie verte la plus compétitive avec des retombées économiques et une mise en valeur pour les communes. Nous allons chercher les lieux les plus adaptés à la construction en respectant les contraintes comme le passage des oiseaux, l’aérodrome, les nuisances sonores…"  (😇
😠)
L’implantation d’une éolienne permet une retombée fiscale de 11 000 euros par an, répartis entre le propriétaire du terrain et la communauté de communes. Le loyer minimum est de 8 000 euros annuel pour le propriétaire du terrain. En plus les chemins ruraux sont rénovés et bénéficient d’une redevance de 1 euro par mètre linéaire.

Santé et environnement
Face aux arguments de la société RES, les opposants mettaient en évidence les effets sur la santé avec le syndrome éolien (acouphènes, dépression, migraines, perte de sommeil) développé par le Dr Bernard Vannier et les effets négatifs des infrasons par la rivière souterraine de Flavacourt sur les habitants et l’école. Quant au niveau du bruit, Xavier Hue, maire de Flavacourt faisait remarquer que les éoliennes se trouveront à 700 mètres du hameau de Saint-Sulpice et a 1 km du cœur du village alors qu’il est préconisé que la distance minimum doit être de 1,5 km de la première habitation. Alain Meyer, ingénieur chez RES, expliquait :
"Nous allons faire des études acoustiques et lorsqu’il y aura trop de bruit, nous arrêterons les éoliennes" (😇😊😡😡)

La question du démantèlement
Autre élément qui a provoqué un échange tendu était le démantèlement des éoliennes dont la durée de vie est de 20 à 25 ans. Le coût estimé est de 800 000 euros pour un démantèlement total selon une étude et il n’est prévu que 50 000 euros pour cela. Xavier Hue affirmait :
"Si on n’enlève pas le socle de béton entièrement mais seulement sur une petite épaisseur, la terre ne sera plus cultivable".
Alain Meyer n’avait pas de réponse à apporter plus précisément à ce sujet. Il faut savoir que la société RES est promoteur du projet mais que le parc éolien sera vendu et que l’acquéreur devra supporter le coût du démantèlement. L’impact sur l’immobilier est aussi à prendre en compte, comme le soulignait Patrick Thibaut :
"Un agent immobilier est venu me voir. Des personnes souhaitent acquérir un terrain ou une maison sur Sérifontaine mais si nous soutenons le projet, ils ne signeront pas"

« L’avis des gens »
Clotilde Dekoninck, présidente de l’association «Le bruit dans le vent 2017», créée au lendemain de la connaissance du projet n’était pas convaincue, a l’image du public, par les arguments de la société RES.
"Nous n’avons aucune réponse concrète sur le nombre d’éoliennes, leur implantation. On ne tient pas compte de l’avis des gens. Comment un tel projet peut-il perdurer alors qu’il y a 13 communes qui ont voté contre?

Le chemin pour voir la première éolienne sur le territoire n’est pas encore ouvert pour la société RES qui pourtant, se dépense sans compter pour convaincre une opposition largement majoritaire.

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