Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

Canada (I) (du 31/07/2009 au 14/05/2018)

Canada


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14/05/18Négocier d’une seule voix
Les négociations avec les propriétaires qui seront affectés par le tracé de la voie de contournement à Lac-Mégantic ne vont pas tarder à s’enclencher. L’Union des producteurs agricoles de l’Estrie (UPA) et le Syndicat des producteurs forestiers du sud du Québec (SPFSQ) souhaitent s’unir pour négocier d’une seule et unique voix au nom de la quarantaine de propriétaires.
« Le gouvernement a fortement laissé entendre qu’il souhaitait négocier de gré à gré avec chacun des propriétaires et dans ces situations, ces derniers sont assez démunis, admet André Roy, président du SPFSQ. C’est la norme depuis quelques années au Québec de négocier collectivement lorsqu’un projet d’infrastructure publique touche des dizaines de propriétaires. Il y a eu des ententes au rabais et les propriétaires se sont drôlement fait avoir il y a une quinzaine d’années lors de l’installation des premières éoliennes. Les ententes sérieuses ont commencé quand les syndicats s’en sont mêlés. »
Selon le ministre des Transports Marc Garneau, les autorités fédérales s’entendront bientôt avec les 44 propriétaires qui devront céder les quelque 80 terrains visés par le tracé de voie de contournement. M. Garneau a bon espoir que les travaux seront terminés d’ici 2022.
Cette négociation commune permettrait aux propriétaires de se battre à armes égales avec le gouvernement, selon François Bourassa, président de l’UPA-Estrie.
« D’un côté, il y a le gouvernement avec des avocats bien préparés et de l’autre, il y a un producteur assis à sa table de cuisine sans avocat, déplore-t-il. Il est préférable qu’on se regroupe. Lorsque le tracé officiel sera en place, on va contacter les producteurs affectés et on va leur présenter notre service. Ils sont libres d’adhérer ou non. »
« Ce que l’on va fort probablement faire, c’est de prendre deux ou trois propriétaires et les admettre au sein du comité de négociation pour s’assurer de la transparence du processus et que la confiance va demeurer », précise André Roy.
M. Bourassa souligne que ce sont souvent les petits détails qui viennent causer des problèmes à la suite de l’entente.
« Si la voie ferrée passe au centre d’une ferme par exemple et qu’il y a des champs de chaque côté, on ne veut pas que dans un an ou deux le producteur ait à payer pour traverser comme c’est le cas depuis peu pour les motoneigistes et les véhicules tout-terrain qui doivent payer pour traverser une voie ferrée. Il y a plusieurs petites choses comme ça qui sont à vérifier. On souhaite que ça se fasse dans l’harmonie. Ça ne se fera pas sans qu’il y ait des inconvénients pour certaines municipalités et certains producteurs. On espère minimiser ces inconvénients. »
Au-delà de la valeur marchande
Pour André Roy, l’un des points essentiels des négociations est d’aller au-delà de la valeur marchande des propriétés.
« Il y a beaucoup d’autres éléments à prendre en compte dans une négociation que simplement la valeur marchande, indique-t-il. On sait que le tracé va traverser quelques érablières. La valeur marchande est d’environ 100 $ l’entaille, mais il se peut que les érables autour de la voie se dessèchent à cause des changements. Il faut tenir compte des pertes de productions futures et aussi des inconvénients subis par les propriétaires parce qu’ils vont vivre le reste de leur jour avec ces infrastructures-là. Ce n’est pas réaliste de se baser uniquement sur la valeur marchande. »
L’un de ces propriétaires, Michel Dallaire, peinait à contenir sa colère vendredi en racontant aux journalistes que la nouvelle voie couperait sa terre en deux.
« Ma terre est finie, elle ne vaut plus rien, s’est plaint M. Dallaire, qui possède le lot depuis 17 ans. Je ne suis pas gros, mais ça va prendre un bulldozer pour me faire bouger de là. »
Durant son allocution vendredi, Justin Trudeau a reconnu qu’il était impossible de trouver une solution plaisant à tout le monde.
« Lorsque l’on déplace une voie ferrée, on la déplace d’un endroit vers un autre. Il y a des terres privées partout autour de la ville et il est clair que la nouvelle voie aura un impact sur certaines personnes, a-t-il indiqué. Mais nous croyons avoir choisi le meilleur chemin pour aller de l’avant. »
Ottawa est aussi parvenu à une entente avec le promoteur du projet, Central Maine & Quebec Railway. L’entreprise ferroviaire, née des ruines de la Montreal Maine and Atlantic (MMA), exploitera la nouvelle infrastructure, dont elle sera également propriétaire, selon le cabinet du premier ministre Trudeau.
https://www.latribune.ca/actualites/negocier-dune-seule-voix-0bf5328d11df2375381ad8716e571863
14/05/18 : Rapport du Vérificateur général: éoliennes en trop
Le dernier rapport du Vérificateur général soulève des questions de politiques publiques sur le développement de la filière éolienne.
En cette ère de développement durable et de lutte contre les changements climatiques, critiquer l’énergie éolienne n’est pas de bon ton. Bien qu’elles soient mortifères pour les nuées d’oiseaux et assassines pour les paysages bucoliques, les éoliennes contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La question n’est pas là.
Dans son plus récent rapport, la vérificatrice générale, Guylaine Leclerc, constate l’effet délétère des politiques gouvernementales sans lesquelles cette filière issue du privé n’aurait jamais pris son envol. Sous le régime de Jean Charest, le gouvernement a adopté une série de décrets forçant Hydro-Québec à acheter en priorité l’électricité produite par les éoliennes avant celle du bloc patrimonial générée par les barrages du Grand Nord, et ce, même si l’hydroélectricité est trois fois moins coûteuse.
Cette politique, qui a bien plus à voir avec le développement économique des régions que le développement durable, a été reconduite par les gouvernements Marois et Couillard, si bien qu’on peut parler d’un choix assumé sur lequel les Québécois ont été peu ou pas consultés.
Le résultat est lourd de conséquences. Selon l’analyse du Vérificateur général, l’approvisionnement par de l’électricité dite « postpatrimoniale » a fait gonfler les coûts d’approvisionnement d’Hydro-Québec de 2,5 milliards de dollars entre 2009 et 2016. Dit autrement, Hydro-Québec a payé 8,9 ¢ le kilowattheure (kWh) pour de l’énergie éolienne, alors qu’elle aurait payé 2,67 ¢ le kWh si elle avait puisé dans le bloc patrimonial hydroélectrique.
Le tout, alors qu’Hydro-Québec prévoit des surplus énergétiques annuels de 9,3 à 13,3 térawattheures (TWh) dans la prochaine décennie. L’équation défie la logique économique : malgré les surplus de production, les coûts vont en augmentant.
La facture collective est assumée par l’ensemble des contribuables québécois puisqu’elle paraît dans la tarification d’Hydro-Québec. Il n’y a pas de quoi fouetter un chat, diront les sceptiques. De 2005 à 2017, les écarts de rendement favorables à Hydro-Québec ont été de 1,5 milliard. La société d’État a ainsi versé 1,1 milliard de dividendes supplémentaires à Québec. Les tarifs d’Hydro-Québec restent par ailleurs parmi les plus bas en Amérique du Nord. À titre indicatif, une consommation de 1000 kWh par mois coûte 100 $ à Montréal, comparativement à 231 $ à Toronto, 420 $ à New York et 439 $ à San Francisco. Si d’aventure des sirènes libertariennes se remettent à chanter gloire à la privatisation en haute saison électorale, il faudra leur rappeler que la nationalisation de l’électricité est un élément intouchable du modèle québécois.
Le ministre des Ressources naturelles, Pierre Moreau, a justifié les politiques de favoritisme à l’avantage des éoliennes par la nécessité de développer l’économie de certaines régions. « C’est un choix que les Québécois ont fait », a-t-il dit. Le ministre prend des largesses avec la vérité, car ce choix a plutôt été imposé aux Québécois pour soutenir notamment la Gaspésie, où sont concentrés près du tiers des 38 parcs d’éoliennes au Québec. « Le PQ et le PLQ ont fait de la petite politique pour acheter des votes », a raillé le chef caquiste, François Legault. L’Association québécoise de la production d’énergie renouvelable insiste au contraire sur « un choix judicieux » qui a facilité la création d’emploi et le développement économique des régions.
Ce n’est pas la première fois qu’Hydro-Québec est utilisée à des fins de développement économique. Le projet de la Romaine, non nécessaire dans un contexte de surproduction, visait à donner de l’ouvrage aux travailleurs de la Côte-Nord et des contrats aux firmes de génie-conseil.
Voilà donc un enjeu qui mérite d’être soulevé en campagne électorale. Les Québécois sont-ils prêts à accepter une perversion du rôle d’Hydro-Québec en moteur du développement économique en région ? Dans un contexte de surplus, cette approche n’est pas vraiment compatible avec le développement durable, car elle contrevient à l’un de ses 16 principes : la production et la consommation responsables.
L’essor et la vitalité des régions sont des enjeux de société de la plus haute importance. Les Québécois qui vivent en dehors des grands centres méritent mieux que la perfusion étatique par la construction d’éoliennes ou de barrages interposés. Une politique structurée, visant à diversifier l’économie des régions, est un meilleur gage d’espoir pour leur avenir.

11/05/18
Le prix de l'éolien à l'origine des quatre milliards de dollars payés en trop à Hydro-Québec
Après avoir été montrée du doigt par la vérificatrice générale, Hydro-Québec s'est expliquée jeudi sur les quatre milliards de dollars payés en trop par les Québécois à la société d'État. La production d'électricité au moyen d'éoliennes coûte cher, rappelle son directeur des communications.
En entrevue à RDI, Serge Abergel a expliqué le montant payé en trop par les Québécois par la différence entre l’énergie patrimoniale, cette « énergie qui provient de nos centrales hydroélectriques, et qui fournit l’essentiel des besoins des Québécois » et « les achats éoliens à des prix plus élevés ».
M. Abergel précise qu’Hydro-Québec achète à 2,9 ¢ le kilowattheure l’énergie produite par les centrales hydroélectriques, alors qu’il en coûte en moyenne 10 ¢ le kilowattheure pour l’éolien. C’est ce qui explique cette « pression à la hausse sur la facture des Québécois », dit-il.
Pourquoi fait-on le choix de l’éolien s’il coûte plus cher? C’est le choix du gouvernement qui est l’actionnaire d’Hydro-Québec, répond Serge Abergel.
Le directeur des communications rappelle qu’en 2005, le gouvernement québécois a fait le pari du développement économique régional à travers des projets éoliens et qu'Hydro-Québec s'est impliquée pour développer cette expertise.
« Cela se fait au détriment du bloc patrimonial, car le bloc patrimonial répond à nos besoins », ajoute M Abergel.
C’est un engagement du gouvernement pour faire du développement économique régional.Serge Abergel, directeur des communications d’Hydro-Québec
« On n’a pas besoin d’énergie éolienne ou toute autre source d’énergie à l’heure actuelle », poursuit-il.
Tout en affirmant qu’Hydro-Québec appuie le gouvernement dans ses décisions, le porte-parole de la société d’État rappelle qu'il y a une « situation de surplus ». Il pose également des questions sur la rentabilité du bloc éolien.
À 10¢, l’éolien n’est pas rentable sur les marchés d’exportation.Serge Abergel, directeur des communications d’Hydro-Québec
Dans son premier rapport de 2018, déposé mercredi, la vérificatrice générale Guylaine Leclerc a conclu que les Québécois paient trois fois plus cher l’électricité provenant d’autres sources d’énergie que les grands barrages hydroélectriques.
Il en a coûté plus de 2,5 milliards de dollars supplémentaires de cette électricité de 2009 à 2016, un montant « récupéré dans les tarifs d’électricité ».
À lire aussi :
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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1100403/hydro-quebec-explique-quatre-milliards-payes-en-trop-prix-eolien

10/05/18 : Des observateurs de la filière éolienne dédramatisent les chiffres de la vérificatrice générale
Les Québécois ont payé trop cher leur facture d'électricité à cause, notamment, de la filière éolienne. C'est ce que constate la vérificatrice générale, qui vient de rendre public son dernier rapport. Cette conclusion n'impressionne pas les observateurs de l'industrie.
Selon la vérificatrice Guylaine Leclerc, les contrats accordés pour d'autres sources d'énergie que les barrages, telles que l'éolien, ont entraîné des coûts pour la société d’État de 2,5 milliards de dollars pour 2009-2016.
Les observateurs dédramatisent ces résultats, car pour eux ces chiffres excluent l'apport de cette filière dans l'économie.
Par exemple, il y a le directeur de Nergica, Frédéric Côté, qui explique que le développement éolien a permis de faire naître une nouvelle industrie qui crée des milliers d’emplois et qui génère des retombées économiques majeures.
"Nous, on fait le choix de la filière éolienne et c’est probablement le meilleur choix qu’on pouvait faire parce que c’est une énergie renouvelable et, aujourd’hui, c’est la solution la plus économique." Frédéric Côté, directeur de Nergica
Le député de Gaspé, Gaétan Lelièvre, indique quant à lui que l'éolien coûte beaucoup moins cher qu'auparavant.
Les données qui circulent sont d'une autre époque. Le coût de l'énergie éolienne est avantageux aujourd'hui. « Le fameux barrage de la Romaine va nous coûter entre 8 et 9 sous du kilowatt. On produit de l'énergie éolienne qui est intéressante au plan environnemental, qui est une énergie renouvelable, qui fait tourner l'économie de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent à 5 sous, 5,5 sous, autour de ça, donc la moitié de l'hydroélectricité. »
"Les mauvaises années de l'éolien, je l'espère, sont derrière nous, pis j'ai hâte qu'on arrête d'en parler." Gaétan Lelièvre, député de Gaspé
Le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles et responsable de la région, Pierre Moreau, rappelle que les tarifs en énergie sont très bas. « En même temps, on utilise une société d'État pour créer des emplois et faire du développement économique dans toutes les régions du Québec. Je pense que c'est un choix judicieux. »
D'après les renseignements de Bruno Lelièvre
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1100219/prix-eolien-verificatrice-generale-gaspesie-relativise

10/05/18Projet de parc éolien Apuiat: des retombées économiques importantes, dit le ministre Moreau
Même si les projets de parcs éoliens ne sont pas rentables pour Hydro-Québec, le ministre des Ressources naturelles du Québec, Pierre Moreau, ne remet aucunement en question le projet de construction de 57 éoliennes à Port-Cartier. Le projet Apuiat n’est toutefois pas prêt de se réaliser devant l’absence d’un contrat d’achat d’électricité par Hydro-Québec.
La société d’état, qui nage dans des surplus d’électricité, ne déborde pas d’enthousiasme devant ce projet de 200 MW.
L’approvisionnement en électricité des projets éoliens existant lui coûte 9,5 cent par kwh, soit 3 fois plus que le coût de production provenant des centrales hydroélectriques.
«Nous sommes un société à vocation commerciale. Il ne faut pas l’oublier ici. Notre objectif est de prendre des décisions rentables dans l’intérêt de notre clientèle», a expliqué le porte-parole d’Hydro-Québec, Serge Abergel.
La société d’État doit toutefois tenir compte de la volonté du gouvernement du Québec de développer la filiale éolienne et de promouvoir la réalisation du projet de parc éolien à Port-Cartier, un projet mené par Boralex et des communautés innues.
«On respecte les orientations du gouvernement, mais dans ce grand contexte, on a besoin d’une entente compétitive pour ce parc éolien là», a poursuivi M. Abergel.
Le ministre Pierre Moreau, a confirmé que des discussions se poursuivent entre Hydro-Québec et le promoteur sur les tarifs d’électricité du projet. «On souhaite que ça aboutisse, a-t-il dit. C’est un dossier de développement économique et social pour les communautés.»
Cette semaine, la vérificatrice générale affirmait que les clients d’Hydro-Québec avaient payé 2,5 milliards $ en trop entre 2009 et 2016 notamment à cause des projets de parc éolien.
«Je n’accepte pas que l’on dise qu’on a perdu 2,5 milliards $. Est-ce qu’on a payé plus cher? La réponse est oui. Est-ce qu’il y a eu des retombées pour ça? La réponse est oui. Est-ce qu’Hydro-Québec se résume à une opération comptable? Non.»
Le ministre Moreau appuie sans réserve le projet d’Apuiat puisque selon lui, l’industrie éolienne a des retombées économiques importantes pour le Québec et particulièrement ses régions.
http://www.journaldequebec.com/2018/05/10/projet-de-parc-eolien-apuiat-des-retombees-economiques-importantes-dit-le-ministre-moreau


10/05/18Nouvelle facture de 1,5 milliard $ pour de l’énergie éolienne
Québec veut imposer un parc éolien sur la Côte-Nord en plein surplus d’électricité
Les promoteurs du projet de parc éolien Apuiat tenteraient d’obtenir les mêmes prix au kilowattheure que ceux obtenus par les promoteurs des plus récents parcs éoliens inaugurés en Gaspésie, comme celui-ci, à Carleton-sur-Mer, dans la baie des Chaleurs.
Alors qu’Hydro-Québec nage dans les surplus énergétiques, le gouvernement Couillard cherche à imposer à la société d’État l’achat d’électricité issue d’un nouveau parc éolien de 200 mégawatts (MW) qui sera construit sur la Côte-Nord. La facture atteindrait 1,5 milliard $ sur 25 ans.
Le projet du parc éolien Apuiat de 200 MW, qui doit voir le jour sur le territoire de Port-Cartier, est au neutre depuis deux ans malgré une entente avec le gouvernement Couillard et la nation innue.
Comme le rappelait hier la vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, les achats d’électricité éolienne inutiles imposés par le gouvernement à Hydro-Québec ont coûté jusqu’à présent 2,5 milliards $ aux contribuables québécois entre 2009 et 2016.
Selon nos informations, d’intenses discussions auraient eu lieu entre Hydro-Québec et les promoteurs du parc éolien Apuiat (la nation innue, Boralex et la Société renouvelable Canada). Or, les discussions n’ont toujours pas abouti. Hydro-Québec tenterait de négocier un prix moins élevé.
Le gouvernement chercherait maintenant à imposer par un décret ministériel à Hydro-Québec Production l’achat de 200 MW d’électricité de ce parc éolien pendant 25 ans.
Total de 17 milliards $
Chez Hydro-Québec, on est d’avis que ces 200 MW s’ajouteront à ses surplus d’électricité estimés à plus de 169 térawatt-heures (TWh) pour une valeur totale de 17 milliards $ d’ici 2027.
« Nous sommes en situation de surplus présentement. C’est un défi pour nous d’équilibrer le développement économique régional et l’impact sur nos revenus », a fait savoir hier un porte-parole d’Hydro-Québec, Serge Abergel.
D’après nos calculs, la facture d’électricité refilée à Hydro-Québec pour acquérir les 200 MW au cours des 25 prochaines années s’élèvera à 1,5 milliard $.
Les promoteurs du projet chercheraient à obtenir sensiblement les mêmes prix que ceux obtenus par les promoteurs des plus récents parcs éoliens inaugurés en Gaspésie.
Alors qu’elle vend chaque kilowattheure un peu plus de 8 cents en moyenne à ses clients résidentiels québécois, Hydro-Québec pourrait devoir payer 11,5 cents en moyenne (en dollar courant) sur 25 ans à ces promoteurs.
Car, en plus d’une formule d’indexation annuelle prévue au contrat, Hydro-Québec devra également assumer les coûts de raccordement de ce parc éolien à son réseau électrique.
Au bureau du ministre des Ressources naturelles et responsable d’Hydro-Québec, Pierre Moreau, on soutient que les négociations se poursuivent entre les parties.
« On parle d’un projet qui aura un impact sur le développement économique régional », a fait valoir hier l’attachée de presse du ministre, Catherine Poulin.
http://www.journaldequebec.com/2018/05/10/nouvelle-facture-de-15milliard-pour-de-lenergie-eolienne

09/05/18L’énergie éolienne représente des coûts faramineux pour les Québécois
Les blocs d’énergie de sources spécifiques, comme l’éolien, ont représenté des coûts d’approvisionnement supplémentaire estimés à 2,5 milliards $ de 2009 à 2016, montant qui a été inclus dans les tarifs d’électricité de la clientèle québécoise.
C’est ce que révèle la vérificatrice générale du Québec, Guylaine Leclerc, dans son plus récent rapport «Portrait – Établissement des tarifs d’électricité d’Hydro-Québec et autres sujets d’intérêt». Elle indique que de 2003 à 2014, «le gouvernement du Québec a adopté successivement plusieurs décrets visant l’approvisionnement du distributeur par les blocs d’énergie».
La vérificatrice générale note que les besoins de la clientèle québécoise doivent être comblés en priorité par ces sources d’énergie. Autrement dit, le distributeur Hydro-Québec est contraint d’acheter cette énergie avant celle des grandes centrales hydroélectriques pourtant moins dispendieuse. Par exemple, en 2016, il en coûtait 8,96 ¢/kWh (kilowatt heure) pour l’électricité postpatrimoniale (éolien et autres sources alternatives), par rapport à 2,67 ¢/kWh pour l’électricité patrimoniale (hydroélectricité).
Cette situation devrait se poursuivre puisque dans le Plan d’approvisionnement 2017-2026 d’Hydro-Québec, on prévoit une augmentation de l’apport de l’énergie postpatrimoniale, de 15,4 TWh (térawatt-heure) en 2017 à 19,2 TWh en 2026, et ce, malgré des surplus anticipés variant entre 9,1 TWh et 13,3 TWh par année. L’approvisionnement en énergie patrimoniale devrait quant à elle rester stable à 178,9 TWh.
https://www.courrierfrontenac.qc.ca/lenergie-eolienne-represente-couts-faramineux/

09/05/18L'éolien a coûté 2,5 milliards aux contribuables en 8 ans
(Québec) Les décisions du gouvernement visant à utiliser en priorité l'électricité provenant de l'éolien et d'autres sources d'énergie alternatives ont coûté 2,5 milliards de dollars en huit ans aux contribuables, conclut la vérificatrice générale.
«L'adoption de décrets gouvernementaux» visant à faire l'achat en priorité d'énergie des parcs éoliens, de la biomasse et des mini-centrales a entraîné «un coût d'approvisionnement supplémentaire que nous avons estimé à 2,5 milliards de dollars de 2009 à 2016». On parle de 730 millions pour 2016 seulement.
Cette facture a été refilée aux contribuables. Le montant de 2,5 milliards «a été récupéré dans les tarifs d'électricité», dit la VG.
Les décrets des gouvernements Charest et Marois ont fait en sorte qu'Hydro-Québec doit acheter des blocs d'électricité provenant notamment des parcs éoliens, de la biomasse et des mini-centrales en priorité. Elle doit le faire avant d'utiliser l'électricité de ses barrages, dont le coût est plus faible.
«Il en résulte que le distributeur s'approvisionne prioritairement à un coût unitaire moyen plus élevé (8,96 cents par kWh) pour l'électricité postpatrimoniale par rapport à 2,67 cents pour l'électricité patrimoniale en 2016», explique la VG.
http://www.lapresse.ca/affaires/economie/energie-et-ressources/201805/09/01-5178954-leolien-a-coute-25-milliards-aux-contribuables-en-8-ans.php

04/05/18
Six millions de dollars pour remplacer une éolienne défectueuse
L'effondrement en janvier d'une des 70 turbines d'un parc éolien à Chatham-Kent, en Ontario, a non seulement coûté des millions de réparations, mais elle a incité la compagnie TerraForm Power à vérifier l'ensemble des éoliennes.
L’arrêt de production d’électricité à ce site a duré presque deux mois.
C’est une palle défectueuse qui est à l’origine de l’incident au site Raleigh.
Les actionnaires ont été privés de 6 M$ de profits lors du premier trimestre de TerraForm Power, l’argent ayant servi aux réparations.
L’enquête n’a pas trouvé de défauts de fabrication similaires sur les autres éoliennes.
Avec les informations de CBC
À lire aussi :
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https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1099149/palle-eolienne-chatham-kent-terraform-power-raleigh-bris

01/05/18Un projet de parc éolien se voit interdire le battage de pieux en Ontario
L'Ontario a interdit aux responsables d'un projet de parc éolien d'utiliser la technique d'installation des éoliennes par battage de pieux.
La province semble avoir entendu les appels des résidents de Chatham-Kent qui disent que leurs puits sont contaminés par l'installation d'éoliennes à proximité de leur maison.
Selon le groupe de citoyens Water Wells First, ce serait cette technique qui enverrait dans les puits des sédiments.
"C'est une victoire pour ces gens, parce que le battage de pieux risque de contaminer l'eau de la nappe phréatique".Taras Natyshak, député d'Essex pour le NPD
Le projet, appelé le Romney Wind Energy Centre, a été approuvé par le ministère de l'Environnement et du Changement climatique, sous conditions.
Dans le cadre de ce projet, 18 éoliennes seront installées sur un terrain privé près de Wheatley.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1098413/projet-parc-eolien-interdire-battage-pieux-ontario-chatham-water-wells

30/04/18Une pétition contre le bruit des éoliennes déposée à Queen's Park
Une pétition demandant au gouvernement d'être plus sévère par rapport au bruit des parcs éoliens de l'Ontario a été déposée à l'Assemblée législative de la province lundi.
Le document, qui contient plus de 3000 signatures, demande au gouvernement de revoir une clause du processus d'approbation qui permet aux compagnies derrières les projets éoliens de ne pas respecter certaines normes provinciales par rapport à l'émission de bruit.
Ce sont trois députés du Parti conservateur de la province, Jeff Yurek, qui représente Elgin-Middlesex-London, Monte MnNaughton de la circonscription de Lambton-Kent-Middlesex et Jim McDonell député de Stormont-Dundas-South Glengarry, qui ont présenté la pétition.
Des projets de parcs éoliens sont en cours dans chacune de ces circonscriptions.
« On veut que le gouvernement ajuste la façon dont le son est mesuré par les développeurs de projets éoliens près des maisons qui seront affectées », explique Bonnie Rowe, la porte-parole du groupe citoyen nommé « les opposants aux éoliennes de Dutton Dunwhich ».
Elle soutient que le groupe veut simplement que le gouvernement suive ses propres règles en matière de pollution sonore.
On ne peut pas mesurer le son que les éoliennes vont faire avant qu'elles soient construites, alors que c'est trop tard pour les gens qui vivent autour.Bonnie Rowe, porte-parole d'un groupe de citoyens contre les éoliennes
À lire aussi :
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Une éolienne cassée soulève les critiques d'un député
Le groupe de citoyens a aussi intenté une poursuite contre le ministère de l'Environnement et de l'Action en matière de changement climatique de l'Ontario à propos du même sujet en janvier.
Les procédures judiciaires suivent leur cours.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1098187/petition-contre-bruit-eoliennes-queens-park-ontario

14/04/18
Le parc éolien Mont Sainte-Marguerite est complété😠
La mise en service en Chaudière-Appalaches des 46 éoliennes d’une production de 147,2 MW a eu lieu au début du mois de mars 2018, trois mois après la date stipulée au contrat avec Hydro-Québec.
C’est ce que nous informe le Directeur de construction William Shemie de Pattern Energy Group. C’est donc depuis cette période que l’électricité produite par ces géantes de 3,2 mégawatts est transmis au réseau d’Hydro-Québec, par la nouvelle sous-station de Tring-Jonction.
À lui seul, le montage des énormes machines s’est terminé en décembre 2017, avant la date finale du contrat. Il ne restait alors qu’aux ingénieurs à procéder aux tests électriques avant la mise en service commerciale.
Même si le projet accuse un retard d’environ trois mois sur la date stipulée au contrat avec Hydro-Québec, l’entreprise enregistrée à la bourse de Toronto (TSE:PEGI) s’estime heureuse du travail accompli, d’autant plus qu’un projet de cette ampleur est typiquement fait en deux ans. «Je pense que ça s’est très bien passé, malgré les retards dans la livraison des éoliennes, dit William Shemie. Les travaux ont été complétés un peu plus d’un an après le début de la construction.»
Une grève: la cause du retard
C’est un élément hors de leur contrôle, soit la grève des ingénieurs du gouvernement du Québec à l’été 2017, qui aurait retardé la délivrance des permis de transport des éoliennes.
Le défi d’une nouvelle technologie
Pour son premier projet au Québec, Pattern considère avoir entretenu de «très bonnes relations» avec Hydro-Québec.
Cependant, comme l’explique William Shemie, ils ont dû surmonter le défi de l’introduction d’un nouveau type d’éolienne au Québec. La mécanique, qui porte le nom de Siemens Gamesa, n’avait jamais été utilisée dans la province.
Même s’il s’agit d’une technologie éprouvée dans d’autres parcs éoliens de Pattern au Canada et aux États-Unis, il restait à le démontrer à la compagnie d’État. «On connaît très bien les machines. Elles sont de qualité et possèdent un très bon rendement», explique le Directeur de construction.
En attendant d’autres projets au Québec
Pattern est devenu, grâce au projet du Mont Sainte-Marguerite, le premier producteur d’énergie éolienne au Canada avec une capacité totale de 1533 mégawatts (MW). L’entreprise s’est engagée dans la construction de deux autres parcs en Ontario. Le «North Kent Wind» d’une capacité de 100MW a été complété en avril, près de Windsor, et un autre de 300 MW va être construit à 60 kilomètres au sud de Sudbury, le projet «Henvey Inlet Wind».
«On espère développer d’autres projets au Québec, mais on sait que pour le moment Hydro-Québec n’est pas favorable», ajoute M. Shemie.
Restauration finale
La dernière étape du projet du Mont Sainte-Marguerite consiste à remettre en état les routes utilisées pour transporter les éoliennes jusqu’à leur socle de béton. Cette étape nécessitera la révision complète des chemins d’accès. C’est le même constructeur, Boréa, qui se chargera de cette partie.
Compensation toujours en discussion
La Loi sur la qualité de l’environnement requiert, après la destruction d’un milieu humide, la création d’un territoire égale à celui perturbé.
Après la première identification d’un milieu humide à Saint-Frédéric et le refus de la municipalité d’approuver cette compensation choisie par le développeur, Pattern a dû se tourner vers une alternative.
«Comme vous le savez, il y a certains milieux humides qui ont été touchés [par le projet], explique M. Shemie. Nous sommes toujours en discussion avec des propriétaires privés de la région.»
Gagner le public
L’acceptabilité sociale est devenue ces dernières années une composante sine qua non dans des projets comme celui-ci. Au-delà de l’engagement stipulé au contrat d’achat d’Hydro-Québec d’octroyer 50% des parts du projet aux municipalités touchées, dans ce cas-ci Saint-Séverin, Saint-Sylvestre et Sacré-Cœur-de-Jésus, le projet se distingue par une absence manifeste de l’opposition des populations locales.
Les derniers rapports du comité de suivi font état du désagrément habituel d’un chantier de cette ampleur, mais rien n’indique l’existence d’une réelle grogne populaire, contrairement à d’autres chantiers comme celui de Saint-Cyprien-de-Napierville dans la Montérégie.
«Nos équipes de développement ont toujours maintenu de très fortes relations avec le milieu», estime Willam Shemie.
Certains propriétaires terriens de Sain-Pierre-de-Broughton auraient bien aimé voir le parc MSM s’étendre sur leurs terres, mais le recours collectif lancé contre le parc Des Moulins, dans la MRC des Appalaches pourrait avoir inquiété le développeur.
Une inauguration officielle se tiendra cet été, lorsque les températures seront plus clémentes, précise Pattern.
Le parc en chiffres
Les retombées annuelles pour les trois municipalités s’élèvent à 775 000$ annuellement. Le contrat d’électricité de 25 ans fournira l’équivalent de la consommation de 28 000 foyers du Québec. L’investissement représente un montant de 263M$ et a fourni du travail à 350 travailleurs, au plus fort des travaux. Dix employés assureront l’entretien et le bon fonctionnement du parc depuis le bâtiment de service de Saint-Séverin. Les tours ont été fabriquées à Matane par Marmen et les moyeux par FabDelta de New Richmond en Gaspésie.
Sur le même sujet:
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L’échéancier des travaux est respecté
Mont Sainte-Marguerite: l’éolien le moins cher dans la province
Éoliennes : le recours collectif peut aller de l’avant
Une pétition en faveur de l’implantation d’éoliennes
Pour plus d’informations:
Carte des parcs d’énergie éolienne au Québec
Site internet du parc éolien Mont Sainte-Marguerite
https://www.beaucemedia.ca/projet-complete/

12/04/18
Des élus impatients de voir pousser les éoliennes au Lac-Saint-Jean😠😠😠
Les élus de la MRC Lac-Saint-Jean Est craignent de nouveaux retards dans l'implantation d'un parc éolien à Saint-Gédéon.
Le projet annoncé il y a dix ans par la coopérative Valéo n'est toujours pas réalisé. La MRC a apporté un soutien technique et financier aux promoteurs.
Les élus commencent à s'impatienter, d'autant plus que Val-Éo voudrait modifier la technologie des dix éoliennes.
Le préfet et maire de Saint-Henri-de-Taillon, André Paradis, rappelle que tous les obstacles ont été surmontés et qu'il est temps que le promoteur lance le projet.
Il craint que le changement de technologie retarde indument la concrétisation de la démarche.
« Quand on a toutes les autorisations et qu’on est prêt à construire, bien la coop dit qu’elle voudrait analyser une autre sorte de technologie pour les éoliennes. Les élus craignent qu’en changeant le projet, les ministères de l’Environnement et de l’Agriculture redemandent des études supplémentaires qui vont retarder encore le projet d’une couple d’années », a-t-il mentionné en entrevue à l'émission Y’a des matins.
André Paradis affirme qu'il n'est pas question pour la MRC de modifier les règlements et les autorisations liés au projet.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1094702/elus-impatients-pousser-eoliennes-valeo


12/04/18
Qu’arrivera-t-il aux éoliennes en fin de vie ?
Le gouvernement albertain travaille sur des lignes directrices pour mieux protéger les propriétaires terriens qui acceptent des parcs éoliens sur leur terrain. Celles-ci doivent aussi définir ce qu'il se passe une fois que ces éoliennes deviennent obsolètes ou sont abandonnées.
Un texte de Tiphanie Roquette
Cette question est devenue d’autant plus pressante que l’exploitation du pétrole et du gaz naturel a laissé à l’Alberta près de 3800 puits orphelins pour lesquels elle doit payer la facture. Une décision judiciaire qui est actuellement devant la Cour suprême du Canada a donné la priorité au paiement des créanciers plutôt qu’à la protection de l’environnement en cas de faillite d’une entreprise.
La régie de réglementation de l’énergie dit faire face à une facture de plus de 110 millions de dollars pour le nettoyage des puits orphelins.
Les propriétaires terriens de l’Alberta craignent que la même chose ne se passe avec les éoliennes, dit le directeur de la Fédération albertaine des droits de surface, Daryl Bennett. Le plan de lutte contre les changements climatiques a créé une véritable ruée dans le secteur des énergies renouvelables, 68 projets étant en attente de contrats.
« Au cours des deux dernières semaines, j’ai reçu des appels de propriétaires inquiets au sujet de cinq projets d’éolienne. La plupart de ces fermiers ont des puits orphelins sur leur terrain et, maintenant, ils se demandent ce qui se passe avec ces éoliennes », dit M. Bennett.
Les propriétaires terriens sont très inquiets pour l’avenir de ces projets éoliens. Daryl Bennett, directeur de la Fédération albertaine des droits de surface
Le porte-parole du ministère de l’Environnement, Matt Dykstra, affirme dans un courriel en réponse à CBC/Radio-Canada que le ministère répond actuellement à ces inquiétudes.
« Avec un flot d’investissements de plusieurs millions de dollars dans l’industrie des énergies renouvelables, nous savons que les Albertains ont le droit à des politiques de réclamation efficaces. C’est ce que nous avons entendu de la part de l’industrie et des propriétaires terriens. Nous travaillons dessus et nous aurons plus d’informations à ce sujet au printemps », explique M. Dykstra.
Un processus de consultations est en cours d'élaboration.
Ailleurs au Canada
Le Québec et l’Ontario, les deux autres provinces qui dominent le secteur de l’éolien, ont toutes les deux mis en place des directives concernant la fin de vie des turbines.
Au Québec, les entreprises doivent s’engager à procéder au démantèlement complet du parc éolien à la fin du contrat. Le ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques exige une preuve de financement adéquat, soit par un dépôt en fiducie, soit sous la forme de garanties fermes.
En Ontario, les compagnies doivent soumettre un plan de démantèlement avant l’approbation du projet, mais la province n’a pas de critères minimaux pour ce plan.
Un fonds pour les éoliennes orphelines
La Fédération albertaine des droits de surface espère bien pouvoir être consultée sur ces lignes directrices albertaines. Elle aimerait ainsi que les entreprises aient l’obligation d’enlever du béton pour les fondations des éoliennes à au moins deux mètres de profondeur.
Selon Daryl Bennett, les entreprises pétrolières et gazières doivent s’assurer que les terres agricoles sont remises en état pour un retour à 90 % de leur productivité, et la même chose devrait être exigée du secteur des énergies renouvelables.
Un fonds pour les éoliennes orphelines comparable à celui établi pour les puits orphelins devrait aussi être établi, croit M. Bennett, pour s’assurer que les propriétaires terriens n’aient pas à payer des millions de dollars pour le démantèlement des structures métalliques.
Une industrie favorable
L’Association canadienne d’énergie éolienne se dit aussi favorable à de telles lignes directrices. « Je pense que ce sera une bonne chose d’avoir une norme à laquelle toutes les entreprises doivent se conformer », indique le directeur régional de l’Association dans les Prairies, Evan Wilson.
M. Wilson ne s’attend toutefois pas à une révolution dans l’industrie parce que de nombreuses compagnies ont déjà un plan de démantèlement en place.
De plus, affirme-t-il, les entreprises d’énergies renouvelables ne peuvent pas imposer leur projet aux propriétaires terriens et ont donc tout à fait intérêt à établir de bonnes relations avec ces derniers.
Le vent étant une ressource inépuisable contrairement au pétrole, il s'attend également à ce que les parcs éoliens abandonnés soient rachetés et remis en service par d'autres entreprises.
C'est pourquoi l’association n’a pas l’intention de réclamer l’établissement d’un fonds pour les éoliennes orphelines.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1094527/eolien-energie-renouvelable-puit-orphelin-politique

11/04/18
PATTERN DEVELOPMENT PARACHÈVE UN PROJET ÉOLIEN D'UNE PUISSANCE DE 147,2 MW 😠

Pattern Energy Group LP (Pattern Development) a annoncé aujourd'hui le parachèvement du Parc éolien Mont Sainte-Marguerite de 147,2 mégawatts (MW). Le Parc éolien Mont Sainte‑Marguerite se trouve à environ 50 km au sud de la ville de Québec, dans la région de Chaudière-Appalaches. Tel qu'annoncé en juin 2017, le parc éolien sera acquis par Pattern Energy Group Inc. (NASDAQ et TSX: PEGI) (Pattern Energy) et Investissements PSP. La clôture de cette transaction devrait avoir lieu au cours des prochaines semaines.
« Grâce au parachèvement de notre premier projet au Québec, notre capacité opérationnelle au Canada passe maintenant à 1 533 MW, ce qui fait de Pattern le plus important producteur d'énergie éolienne au pays avec neuf parcs éoliens répartis dans quatre provinces », a déclaré Mike Garland, chef de la direction de Pattern Development. « Le Parc éolien Mont Sainte‑Marguerite a eu de fortes retombées économiques dans la région de la Beauce grâce à l'emploi de travailleurs de la construction du Québec et à l'utilisation des éoliennes de Siemens Gamesa équipées de composantes provenant de fournisseurs locaux, appuyant les fabricants de la province. Dès maintenant, le parc éolien générera des millions de dollars pour nos partenaires communautaires, soit les municipalités de Sacré-Coeur-de-Jésus, de Saint‑Sylvestre et de Saint-Séverin. »
« Nous tenons à féliciter nos partenaires de la mise en service du Parc éolien Mont Sainte‑Marguerite », a déclaré David Hickey, chef de Siemens Gamesa au Canada. « Avec des tours et des moyeux fabriqués par des travailleurs locaux en Gaspésie, ce parc éolien représente un autre bel exemple des retombées économiques positives du secteur éolien sur la région et constitue un pas en avant vers la durabilité environnementale. »
Le Parc éolien Mont Sainte-Marguerite utilise 46 éoliennes innovantes à entraînement direct de 3,2 MW conçues par Siemens Gamesa et dotées de composantes fabriquées au Canada, notamment les moyeux et les tours, qui ont été fabriqués au Québec, tirant profit de la main‑d'œuvre hautement qualifiée et des installations de fabrication de la province. Les moyeux d'éoliennes ont été fournis par Groupe FabDelta, entreprise établie au Québec. Les pales des éoliennes ont été fabriquées en Ontario et les tours ont été fabriquées par Marmen à ses installations de Matane, au Québec.
Plus de 350 travailleurs spécialisés ont été à l'œuvre sur le site lorsque les activités de construction étaient à leur apogée. De plus, le Parc éolien Mont Sainte-Marguerite compte approximativement dix employés permanents qui assurent le fonctionnement et l'entretien continus en plus de faire appel aux services d'un certain nombre d'entrepreneurs locaux.
Le Parc éolien Mont Sainte-Marguerite apporte de grandes retombées économiques localement, dont plus de 775 000 $ annuellement aux partenaires communautaires de Pattern Development, soit les municipalités de Sacré-Coeur-de-Jésus, de Saint-Sylvestre et de Saint‑Séverin, qui sont des parties prenantes au parc éolien et des participants actifs à son développement.
Le parc éolien est exploité aux termes d'un contrat d'approvisionnement en électricité (CAE) de 25 ans conclu avec Hydro-Québec Distribution. Le Parc éolien Mont Sainte-Marguerite devrait fournir suffisamment d'énergie pour alimenter environ 28 000 foyers du Québec sur une base annuelle selon les statistiques de consommation d'énergie d'Hydro-Québec. Se trouvant sur l'un des points les plus élevés du sud du Québec, le site dispose de l'une des plus importantes ressources éoliennes de la région.
Le Parc éolien Mont Sainte-Marguerite a été construit par Borea Construction, sous la supervision de l'équipe de direction de la construction de Pattern Development.
À propos de Pattern Development
Pattern Development est un chef de file du développement d'actifs liés à l'énergie renouvelable et au transport. Possédant une expérience de longue date en énergie éolienne, l'équipe hautement expérimentée de Pattern Development s'est chargée du développement, du financement et du lancement opérationnel de parcs éoliens et solaires totalisant une puissance de plus de 4 500 MW. La grande détermination de la société à promouvoir la gérance environnementale l'incite à constamment s'efforcer de collaborer avec les collectivités afin de créer des projets d'énergie renouvelable. Pattern Development compte des bureaux à San Francisco, à San Diego, à Houston, à New York, à Toronto, à Mexico, à Santiago, au Chili et à Tokyo, au Japon.

https://www.informeaffaires.com/national-et-international/actualites-nationales/pattern-development-paracheve-un-projet-eolien-dune

03/04/18
Une « pale défectueuse » a causé de l’effondrement d’une éolienne
Une « pale défectueuse » a causé l'effondrement d'une éolienne à Chatham-Kent, selon TerraForm Power, la société qui exploite le parc éolien.
L’éolienne s’est effondrée le 19 janvier dernier. Depuis, le député provincial de Lambton-Kent-Middlesex, Monte McNaughton, a interrompu les autres projets éoliens dans la région dans le but d’étudier « les problèmes de sécurité des turbines ».
Les activités au parc éolien avaient aussi été interrompus pendant quelques mois dans le but d’étudier les causes de cet effondrement. L'ensemble du parc éolien a été remis en service le 29 mars. L'entreprise affirme qu’elle continuera de surveiller ses éoliennes.
Personne n'a été blessé dans l'effondrement. « J'espère que les compagnies éoliennes surveilleront leurs projets de plus près pour s'assurer que cela ne se reproduise plus », avait alors déclaré M. McNaughton
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1092851/pale-defectueuse-effondrement-eolienne
13/03/18
Éoliennes: investissement de 25 millions aux Îles-de-la-Madeleine
Valeco Énergie Québec, filiale d'un groupe français établi à Montpellier, construira les deux éoliennes des Îles-de-la-Madeleine, un investissement estimé à environ 25 millions.
La proposition de Valeco a été choisie par Hydro-Québec au terme d'un appel d'offres auquel participaient deux autres entreprises, Tugliq Énergie et Kruger Énergie.
Il s'agit d'un premier projet éolien au Québec pour Valeco, qui a inauguré récemment la centrale de cogénération Biomont, qui récupère les biogaz du complexe environnemental Saint-Michel pour alimenter en électricité le Cirque du Soleil et la TOHU.
Aux Îles-de-la-Madeleine, les deux éoliennes d'une puissance totale de 6,4 mégawatts permettront de réduire l'utilisation de la centrale au mazout et de baisser de 13 % les émissions de gaz à effet de serre.
Hydro-Québec doit maintenant s'entendre sur les termes d'un contrat d'approvisionnement de 20 ans avec Valeco et ses partenaires, la Régie de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et Plan A.
Si tout se passe comme prévu, les travaux devraient commencer à l'automne, et les éoliennes seront en service en octobre 2019.
En parallèle, Hydro-Québec étudie la faisabilité de raccorder les Îles à son réseau avec un câble sous-marin.
http://www.lapresse.ca/affaires/economie/energie-et-ressources/201803/13/01-5157056-eoliennes-investissement-de-25-millions-aux-iles-de-la-madeleine.php

13/03/18
Un 4e parc éolien bientôt détenu par les municipalités
Hydro-Québec annonce laquelle des propositions de la Régie intermunicipale de l’énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine elle retiendra pour la construction d’un parc éolien aux Îles.
C’est Valeco Énergie Québec qui sera le partenaire de la Régie pour la construction et l’opération du parc éolien de 2 éoliennes produisant au total 6,4 mégawatts.
La soumission de Valeco, un groupe d’origine française, a été présentée conjointement avec la firme montréalaise de financement Plan A Capital. Chacun aura une part respective de 25 % dans le projet éolien de la Dune du Nord, tandis que la Régie intermunicipale de l’énergie sera majoritaire à 50 %.
L’érection des deux éoliennes est prévue en cours d’été 2019 et le début des livraisons d’électricité devrait se faire le 1er octobre suivant.
Dès 2020, le directeur de la Régie intermunicipale de l’énergie, Gilbert Scantland, estime qu’il sera en mesure de redistribuer les profits annuels représentant entre 350 000 $ et 400 000 $ aux municipalités de toute la région. Le montant s’ajoutera aux 3 millions de dollars versés chaque année grâce aux 3 autres parcs éoliens communautaires détenus en partie par la Régie.
Le parc éolien de la Dune du Nord produirait une énergie renouvelable à un coût inférieur aux 17 cents du kilowatt-heure que coûte actuellement le mazout à la centrale thermique des Îles, précise le porte-parole d’Hydro-Québec, Marc-Antoine Pouliot.
https://www.radiogaspesie.ca/nouvelles/actualite/un-4e-parc-eolien-bientot-detenu-par-les-municipalites/

13/03/18
L'Île-du-Prince-Édouard lorgne trois sites pour des éoliennes
Un projet de parc éolien va de l'avant à l'Île-du-Prince-Édouard après avoir connu des retards. Trois emplacements sont à l'étude pour ce parc de 30 mégawatts, qui serait situé dans l'est de la province.
La société provinciale de l'Énergie avait prévu aménager de 10 à 15 éoliennes à East Point. Toutefois, le conseil municipal de l'endroit a décidé, l'automne dernier, d'apporter des changements à un règlement de zonage.
En vertu du nouveau règlement, il est désormais impossible d'ériger des éoliennes à moins de deux kilomètres de la côte.
La société de l'Énergie a donc choisi d'explorer d'autres emplacements dans l'est de l'île. L'organisme public responsable des projets énergétiques à l'Île-du-Prince-Édouard a installé des tours météorologiques près d'Elmira, ainsi qu'à Rock Barra et Irishtown afin d'y mesurer le potentiel éolien.
La gestionnaire des actifs pour la société de l'Énergie, Heather MacLeod, croit que l'organisme aura amassé suffisamment de données d'ici six mois pour choisir un nouvel emplacement.
Le projet sera alors soumis à une évaluation environnementale et des consultations publiques.
Le nouveau parc éolien devrait entrer en service en 2020, soit un an plus tard que prévu. Le site devrait générer des revenus d'environ huit millions de dollars par année.
L'Île-du-Prince-Édouard tente de réduire sa dépendance énergétique envers le Nouveau-Brunswick, de qui elle achète 75 % de son électricité.

09/03/18Une firme indépendante mesurera le bruit des éoliennes
Une firme indépendante recueillera des données sur le niveau sonore du parc éolien de L’Érable qui est situé dans les municipalités de Saint-Ferdinand, Sainte-Sophie-d’Halifax et de Saint-Pierre-Baptiste.
C’est le député d’Arthabaska, Éric Lefebvre, qui a souligné en avoir reçu la confirmation du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).
Il présume que les échantillons pourraient être recueillis durant la saison estivale, une période plus propice pour bénéficier de conditions idéales pour cette collecte.
Le coordonnateur du comité des riverains et porte-parole du Regroupement pour le développement durable des Appalaches (RDDA), Claude Charron, avance qu’il s’agit d’un pas dans la bonne direction rappelant les résultats d’un sondage mené en 2015 où près de 30% des propriétaires permanents ou saisonniers résidant à moins de deux kilomètres du parc éolien de L’Érable affirmaient être fortement ou extrêmement dérangés par le bruit des éoliennes.
«Nous sommes toujours convaincus que le bruit des éoliennes dépasse les normes du Ministère. Nous croyons qu’à partir de ces données, le Ministère pourra étayer ses arguments pour faire bouger le promoteur (Éoliennes de l’Érable) afin qu’il adopte des mesures d’atténuation et de réduction du bruit», d’ajouter M. Charron.
Exaspérés par cette situation, les riverains du parc éolien de L’Érable réclament depuis plusieurs années déjà (de nombreuses plaintes ont été déposées auprès du promoteur) que des mesures concrètes et durables soient prises et implorent le Ministère d’appliquer son propre décret, adopté lors de l’autorisation du projet, pour régler la situation.
https://www.courrierfrontenac.qc.ca/firme-independante-mesurera-bruit-eoliennes/

09/03/18
Un pas de plus vers un premier parc éolien aux Îles-de-la-Madeleine
Hydro-Québec Distribution annonce qu'elle retient la soumission de Valeco Énergie Québec Inc. pour la construction du parc éolien de la Dune-du-Nord aux Îles-de-la-Madeleine.
Ce parc doit produire 6,4 mégawatts. Selon la Régie de l’énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, qui est partenaire dans ce projet, ces éoliennes permettront de fournir 15 % des besoins énergétiques dans l’archipel et diminuer ainsi les gaz à effet de serre d’environ 17 000 tonnes de CO2.
Le projet prévoit l’érection de deux éoliennes du turbinier Senvion, d’une puissance de 3,2 mégawatts chacune.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1088251/un-pas-de-plus-vers-un-premier-parc-eolien-aux-iles-de-la-madeleine


08/03/18
Un élu demande une enquête sur l'eau noire dans des puits à Chatham-Kent
Le député d'Essex, Taras Natyshak, demande au gouvernement de l'Ontario d'ouvrir une enquête publique à propos des puits dont l'eau est devenue noire dans la région de Chatham-Kent.
« Je demande encore une fois à la première ministre, Kathleen Wynne, de déclencher une enquête », a indiqué M. Natyshak jeudi matin en compagnie de résidents dont les puits ne sont plus utilisables.
Des citoyens de Chatham-Kent croient que les travaux des compagnies Samsung et Pattern Development, pour installer des éoliennes dans le secteur, ont libéré des particules de schiste noir dans près d'une vingtaine de puits.
En février, le ministère de l'Environnement et de l'Action en matière de changement climatique a blanchi les entreprises responsables des travaux après son enquête.
M. Natyshak avait alors imploré le gouvernement provincial d'être plus proactif dans le dossier.
« Nous continuerons de surveiller la situation »
Le ministre des Relations avec les Autochtones et de la Réconciliation, David Zimmer, s'est défendu, lorsqu'il a été questionné au sujet de la demande de M. Natyshak durant un point de presse vendredi.
« Nous continuerons de surveiller la situation avec le ministère de la Santé et la compagnie. S'il y a un problème avec l'eau nous le réglerons », a-t-il affirmé.
M. Zimmer a ajouté que le bureau de la santé publique local avait indiqué que l'eau des puits n'était pas dangereuse pour la santé.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1088054/enquete-puits-eau-noirs-chatham-kent

07/03/18
Exaspérés par 180 pannes d’électricité en trois ans
Des citoyens pointent du doigt un projet éolien alors qu’Hydro blâme la végétation.
Paul-Émile Nicol, Noella Goulet, Denis Nicol et Anne-Marie Lemieux n’en peuvent plus des coupures de courant incessantes qu’ils endurent depuis trois ans maintenant. Ils pointent du doigt la mise en service du parc éolien de Saint-Philémon, qui coïncide avec le début des problèmes.
Un couple de jeunes retraités de Saint-Philémon dans Chaudière-Appalaches croyait bien acheter la maison de ses rêves en 2014, mais après 180 pannes et coupures d’électricité en trois ans, le rêve tourne plutôt au cauchemar.
Anne-Marie Lemieux et Denis Nicol ont rénové de fond en comble leur charmante maison de la route 281 à Saint-Philémon pour venir y passer leur retraite.
Ils ont toutefois déchanté quand les problèmes électriques ont débuté à l’automne 2014, quelques mois après leur déménagement.
« On a commencé à les comptabiliser à partir de décembre. Trois ans plus tard, on est rendu à environ 180 coupures qu’on a pu observer », se désole le couple, qui pointe du doigt le parc éolien communautaire de Saint-Philémon. La mise en service des huit éoliennes correspond selon eux avec le début des problèmes. « Il y a des choses qui ne peuvent pas être des coïncidences », croient-ils, précisant que trois autres voisins vivent les mêmes problèmes. « On se sent comme des Gaulois. »
À bout de « se faire remplir »
Les coupures et pannes d’électricité vécues par le couple vont de quelques secondes à plusieurs heures. S’ils disent comprendre que le réseau puisse connaître des ratés par moment, ils craignent que les coupures à répétition n’en viennent qu’à endommager certains de leurs appareils.
«Hydro-Québec m’a suggéré de m’acheter un parasurtenseur pour mon panneau électrique. Mais est-ce que c’est à nous d’investir 500$ pour régler un problème avec lequel on a rien à voir», questionne Anne-Marie Lemieux qui a entrepris des démarches avec la société d’État dès janvier 2015 pour régler le problème.
À ce jour, le couple soutient que rien n’a changé, malgré deux lettres et plusieurs appels. En fait, Mme Lemieux et M. Nicol se disent exaspérés «de se faire remplir» par Hydro-Québec. «On nous a dit que ça pouvait être causé par des petites bêtes ou la végétation. C’est rire des gens. On arrive du quartier Maizerets à Québec où les écureuils sont gros comme des chats et ça n’a jamais causé de problèmes», lance la femme qui souligne à la blague qu’elle n’en peut plus de reprogrammer l’heure sur sa cuisinière et son four micro-ondes.
Travaux d’élagage
De son côté, la société d’État assure que les problèmes des résidents de Saint-Philémon n’ont rien à voir avec la mise en service du parc éolien. En fait, les coupures seraient causées par les nombreux arbres qui se trouvent dans le secteur. Hydro-Québec indique que le dernier élagage dans le secteur datait de 2010.
«C’est une zone qui est agricole et forestière et nous avons souvent des problèmes avec le contrôle de la végétation. Rapidement on a entrepris des opérations de déboisement et d’élagage dans les zones plus à risque. Ça fait déjà un an qu’une opération majeure a été entreprise», indique Geneviève Gourde, précisant que l’élagage de la ligne devrait être complété d’ici la prochaine année.
Quant au nombre de coupures et pannes causées par ces problèmes de végétation, Mme Gourde affirme qu’ils sont effectivement hors-norme. «C’est tout simplement inacceptable. Ce ne sont absolument pas des chiffres dans la normalité et on va tout faire pour régler le problème», souligne la porte-parole de l’organisme.
La direction de Capstone Infrastructure indique quant à elle que les installations de son parc éolien subissent les mêmes pannes que les résidents. La compagnie précise toutefois que les problèmes de ce type relevaient d’Hydro-Québec et de son réseau.
«Généralement, toute panne vécue par des résidents connectés à une ligne de distribution est associée à des problèmes du système d’Hydro-Québec», explique Amanda Dillon, porte-parole de l’entreprise, ajoutant que «des mécanismes prévenant les problèmes électriques en provenance du parc éolien sont en place».
DU JAMAIS-VU EN 71 ANS
Paul-Émile Nicol habite la même maison de la route 281 depuis 71 ans et assure n’avoir jamais eu autant de pannes d’électricité que depuis l’arrivée du parc éolien. «Avant on comptait les pannes sur les doigts d’une main dans une année. Aujourd’hui on a de la misère à faire une semaine sans manquer de courant», affirme le septuagénaire qui en a assez de la situation.
L’homme habite la même maison de la route 281 depuis son enfance. Il y a grandi et connaît le secteur comme le fond de sa poche. Pour lui, il est impossible que des animaux ou la végétation causent les problèmes d’électricité comme l’a prétendu Hydro-Québec. «Des écureuils il y en avait avant, des arbres aussi, pourtant on ne manquait jamais de courant avant», soupire-t-il.
Fermer le courant
Depuis qu’il a dû remplacer un réfrigérateur endommagé après une panne quelque temps après la mise en service du parc éolien, le septuagénaire prend les grands moyens pour éviter les bris. «Quand ça commence à flasher, je descends dans la cave pour aller fermer le main (l’alimentation principale) directement dans le panneau électrique pour pas que rien ne saute», explique l’homme qui ne trouve pas normal de devoir prendre toutes ces précautions.
M. Nicol ajoute qu’au final, l’installation du parc éolien de Saint-Philémon aura été pour lui et ses voisins qu’un ensemble de problèmes dont ils se seraient bien passés.
«Ils ont défait une partie de mon terrain pour réussir à tourner dans le rang avec les camions, ils ont condamné une de mes entrées et quand tout est fini, on a des problèmes d’électricité. Pour nous autres, ça va avoir été juste du trouble», laisse tomber Paul-Émile Nicol.
LES PANNES CHEZ ANNE-MARIE LEMIEUX ET DENIS NICOL
Depuis le 24 décembre 2014 :
179 pannes et coupures recensées
Moyenne de 4,7 pannes et coupures par mois
Parfois jusqu’à 10 coupures dans la même journée
De quelques secondes à plusieurs heures
Plus longue panne : 22 heures
12 coupures depuis le début de 2018
Le Parc éolien communautaire de Saint-Philémon
8 éoliennes
Capacité de 24 mégawatts
Promoteurs : Capstone Infrastructure et la MRC de Bellechasse
Projet d’environ 65 M$
http://www.journaldequebec.com/2018/03/07/exasperes-par-180-pannes-delectricite-en-trois-ans

06/03/18
Une firme indépendante mesurera le bruit des éoliennes
Une firme indépendante recueillera des données sur le niveau sonore du parc éolien de L’Érable qui est situé dans les municipalités de Saint-Ferdinand, Sainte-Sophie-d’Halifax et de Saint-Pierre-Baptiste.
C’est le député d’Arthabaska, Éric Lefebvre, qui a souligné en avoir reçu la confirmation du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).
Il présume que les échantillons pourraient être recueillis durant la saison estivale, une période plus propice pour bénéficier de conditions idéales pour cette collecte.
Le coordonnateur du comité des riverains et porte-parole du Regroupement pour le développement durable des Appalaches (RDDA), Claude Charron, avance qu’il s’agit d’un pas dans la bonne direction rappelant les résultats d’un sondage mené en 2015 où près de 30% des propriétaires permanents ou saisonniers résidant à moins de deux kilomètres du parc éolien de L’Érable affirmaient être fortement ou extrêmement dérangés par le bruit des éoliennes.
«Nous sommes toujours convaincus que le bruit des éoliennes dépasse les normes du Ministère. Nous croyons qu’à partir de ces données, le Ministère pourra étayer ses arguments pour faire bouger le promoteur (Éoliennes de l’Érable) afin qu’il adopte des mesures d’atténuation et de réduction du bruit», d’ajouter M. Charron.
Exaspérés par cette situation, les riverains du parc éolien de L’Érable réclament depuis plusieurs années déjà (de nombreuses plaintes ont été déposées auprès du promoteur) que des mesures concrètes et durables soient prises et implorent le Ministère d’appliquer son propre décret, adopté lors de l’autorisation du projet, pour régler la situation.
https://www.lanouvelle.net/firme-independante-mesurera-bruit-eoliennes/


05/03/18
Une première victoire pour les riverains du parc éolien de l'Érable
Le ministère de l'Environnement a confirmé au député d'Arthabaska, Éric Lefebvre, que des mesures indépendantes sur le climat sonore seront effectuées aux abords du parc Éoliennes de l'Érable, au Centre-du-Québec, cet été.
Des citoyens qui résident à moins de deux kilomètres de ce parc soutiennent que leur qualité de vie est minée par ces installations. Dans un sondage effectué auprès de 116 résidents, près de 30 % d'entre eux ont identifié les éoliennes comme étant la source de bruit la plus perturbante, tandis que le tiers dit être dérangé dans leur sommeil par le bruit des éoliennes.
Ils réclament depuis des années que le ministère brosse un portrait du niveau de bruit généré par les éoliennes. Ces riverains souhaitent qu'un plan concret de réduction et d'atténuation du bruit des éoliennes soit adopté le plus rapidement possible. Ils avaient notamment fait part de leurs inquiétudes à leur député en mai dernier.
Une fois que les résultats des mesures de bruit seront colligés, les résidents demandent que des actions concrètes soient posées sur le terrain. « Pour nous, c'est un pas dans la bonne direction. Ce qu'on demande c'est un plan d'atténuation du bruit des éoliennes. C'est la base de notre démarche. Peu importe le résultat des mesures, le décret est clair : à la suite des nombreuses plaintes des citoyens concernant le bruit, le promoteur doit s'engager à adopter un tel plan », rappelle le coordonnateur du comité des riverains, Claude Charron.
En décembre 2014, la Cour supérieure du Québec avait autorisé un recours collectif contre l'entreprise Éoliennes de l'Érable pour « les troubles de voisinage causés par les travaux et par la présence permanente des éoliennes ». La requête avait été déposée en cour en novembre 2012.
La construction du parc éolien a commencé en août 2011. Le parc est en exploitation depuis novembre 2013. On retrouve des éoliennes dans trois localités : Saint-Ferdinand, Sainte-Sophie-d'Halifax et Saint-Pierre-Baptiste.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1087226/une-premiere-victoire-pour-les-riverains-du-parc-eolien-de-lerable

26/02/18 : Recours collectif : les journées d’auditions reportées ultérieurement

Le recours collectif déposé par Jean Rivard de Saint-Ferdinand et Yvon Bourque de Sainte-Sophie-d’Halifax contre Éoliennes de l’Érable ne sera finalement pas entendu en mars prochain comme prévu en Cour supérieure du district d’Arthabaska.
Le nombre de journées d’auditions pour entendre le litige ne sera pas suffisant pour tenir le procès dans des conditions optimales. La Cour supérieure avait initialement alloué trois semaines, mais il lui en faudra plutôt six semaines pour entendre tous les témoins et experts qui seront appelés à la barre.
Me David Bourgoin, qui est l’avocat chargé du recours collectif déposé par MM Rivard et Bourque, conserve bon espoir que les procédures pourront avoir lieu à la fin de l’automne 2018 ou encore au printemps 2019.
Le Regroupement pour le développement durable des Appalaches par l’entremise de son porte-parole, Claude Charron, s’est dit extrêmement déçu de ce report. «Il faut continuer à faire valoir nos doléances au niveau du bruit, mais nous n’obtenons pas d’écoute, ni des municipalités, ni du Ministère, alors que tous attendent la décision du procès avant de bouger.»
https://www.courrierfrontenac.qc.ca/recours-collectif-journees-dauditions-reportees-ulterieurement/

24/02/18 : Recours collectif : les journées d’auditions reportées
Le recours collectif déposé par Jean Rivard de Saint-Ferdinand et Yvon Bourque de Sainte-Sophie-d’Halifax contre Éoliennes de l’Érable ne sera finalement pas entendu en mars prochain comme prévu en Cour supérieure du district d’Arthabaska.
Le nombre de journées d’auditions pour entendre le litige ne sera pas suffisant pour tenir le procès dans des conditions optimales. La Cour supérieure avait initialement alloué trois semaines, mais il lui en faudra plutôt six semaines pour entendre tous les témoins et experts qui seront appelés à la barre.
Me David Bourgoin, qui est l’avocat chargé du recours collectif déposé par MM Rivard et Bourque, conserve bon espoir que les procédures pourront avoir lieu à la fin de l’automne 2018 ou encore au printemps 2019.
Le Regroupement pour le développement durable des Appalaches par l’entremise de son porte-parole, Claude Charron, s’est dit extrêmement déçu de ce report. «Il faut continuer à faire valoir nos doléances au niveau du bruit, mais nous n’obtenons pas d’écoute, ni des municipalités, ni du Ministère, alors que tous attendent la décision du procès avant de bouger.»

20/02/18Le projet de parc éolien Apuiat fait du sur place
Le projet de parc éolien de 200 mégawatts au nord de Port-Cartier fait du sur place, près de 2 ans après l'entente entre la nation innue et le gouvernement du Québec. Faute de contrat d'électricité avec Hydro-Québec, la mise en service du projet prévue en 2018 doit être retardée jusqu'à une date indéterminée.
Le président du conseil d’administration de la Société en commandite Apuiat et directeur du développement économique du Conseil de la Première nation des Innus Essipit, Marc Genest, qualifie ce délai de « hors-norme ». Il souligne qu'« il y a un consensus derrière le projet, les devoirs au niveau techniques ont été faits, l'attribution du bloc d'électricité à la nation innue a déjà été confirmée ».
"On ne comprend toujours pas pourquoi ce n'est pas plus rapide que ça."
Marc Genest, directeur du développement économique du Conseil de la Première Nation des Innus Essipit
Le directeur du développement et des acquisitions chez Boralex, Rafael Bourrellis, garde bon espoir de voir le projet débloquer cette année.
"On espère que ça se conclut dans les jours ou semaines qui viennent. On est impatient d'annoncer une bonne nouvelle à la communauté."
Rafael Bourrellis, directeur du développement et des acquisitions chez Boralex
Invité à commenter, un porte-parole d'Hydro-Québec s'est limité à dire que les discussions se poursuivent et que la société d'État n'avait aucun échéancier à annoncer.
Le projet, évalué à 600 millions de dollars, créerait 400 emplois durant la phase de construction et entre 10 et 15 emplois pendant la mise en service.
À lire aussi :
La nation innue s'entend avec Boralex pour construire un parc éolien
Séance d'information sur un projet éolien perturbée à Uashat
Parc éolien : les 9 communautés innues profiteront du projet
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1084878/parc-eolien-apuiat-innu-essipit

19/02/18
Le projet de parc éolien stagne sur la Côte-Nord
Le projet de parc éolien Apuiat, le premier qui pourrait voir le jour sur la Côte-Nord, a du plomb dans l’aile.
Plus de deux ans après l’octroi d’un bloc de 200 mégawatts aux Innus par le gouvernement du Québec, le contrat d’achat d’électricité n’est pas signé avec Hydro-Québec. Les promoteurs du projet et les élus de Port-Cartier s’impatientent.
Le projet Apuiat, c’est 57 éoliennes qui pourraient être érigées au nord de Rivière-Pentecôte à Port-Cartier. Il s’agit d’un projet de 600 millions $ issu d’un partenariat entre la Nation innue, Boralex et Système d’énergie renouvelable Canada.
La construction de ce parc éolien ne pourra débuter cette année comme prévu. Les promoteurs n’ont toujours pas de contrat d’achat avec Hydro-Québec pour les 200 mégawatts que produira le projet. Boralex affirme pourtant que le projet est prêt sur le plan technique, il ne manquerait que la volonté d’Hydro-Québec.
«On est étonné du temps que ça prend», a indiqué à TVA Nouvelles, Rafaël Bourrellis, directeur développement et acquisition chez Boralex. «On a commencé les négociations avec Hydro-Québec dès décembre 2015, quand le gouvernement a annoncé un bloc de 200 mégawatts qui seraient réservés à la Nation innue. Cela fait plus de deux ans et ça n’a pas encore abouti. Je crois que c’est peut-être une question de volonté.»
À Port-Cartier, où le projet éolien Apuiat est une priorité de développement économique, le conseil municipal a adopté une résolution afin de faire pression sur le gouvernement du Québec pour la signature du contrat d’approvisionnement d’électricité. Le maire Alain Thibault craint qu’Hydro-Québec tente de profiter de ces négociations pour régler des différents historiques avec la Nation innue.
«J’ose espérer qu’Hydro-Québec ne veut pas régler le sort du monde et tous les différents qu’il y a avec Innus sur le dos du projet éolien. Si c’est dans cette avenue-là qu’Hydro-Québec négocie avec les Innus, ça va pas bien, c’est mal parti.»
Invité à commenter la situation, un porte-parole d’Hydro-Québec s’est limité à indiquer que des pourparlers se poursuivent avec la Nation innue et Boralex afin de développer le meilleur projet possible.
http://www.tvanouvelles.ca/2018/02/19/le-projet-de-parc-eolien-stagne-sur-la-cote-nord

15/02/18Les activités reprennent dans un parc éolien de Chatham-Kent
L'entreprise TerraForm Power a indiqué mercredi que 22 des 52 éoliennes du parc étaient à nouveau en opération, près d'un mois après qu'une éolienne se soit rompue et effondrée sur elle-même.
Après l'incident survenu le 19 janvier, l'entreprise avait temporairement cessé toutes les activités du parc éolien, le temps d'enquêter sur la cause du bris.
Le directeur des relations avec les investisseurs de la compagnie, Chad Reed, a indiqué que TerraForm Power poursuivait une inspection complète du site, qui sera terminée dans les prochaines semaines.
« Après un examen complet par des professionnels indépendants et par des tiers, ainsi que par notre propre équipe d'ingénieurs, 22 des 52 éoliennes ont été remises en service », a-t-il écrit dans une déclaration envoyée par courriel à CBC News.
Le directeur n'a pas précisé ce qui avait causé l'incident.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1084038/environnement-energie-ontario

05/02/18
Puits contaminés à Chatham : le ministère de l'Environnement blanchit North Kent Wind
Le ministère de l'Environnement de l'Ontario a informé les propriétaires de puits dont l'eau est devenue noire durant des travaux d'installation d'éoliennes, dans la région de Chatham-Kent, que la contamination n'était pas due à ces travaux. Une conclusion rejetée, lundi, par les résidents touchés.
Dans une lettre envoyée à 9 propriétaires des 18 puits dont l'eau est devenue noire dans la dernière année, le ministère conclut que le battage de pieux utilisé pour installer les éoliennes du projet North Kent Wind n'est pas la cause de la contamination de la seule source d'eau potable de ces résidents.
Le document explique que le ministère a demandé aux deux compagnies responsables du projet, Pattern Development et Samsung, de recueillir deux échantillons d'eau chaque jour avant, pendant et après les travaux au chantier North Kent Wind 1.
« Les résultats de ce programme d'échantillonnage ont indiqué que les activités de battage de pieux n'avaient pas eu d'effet sur la qualité de l'eau dans les puits surveillés », peut-on lire dans le rapport.
Le gouvernement soutient également que les puits de la région de Chatham-Kent, particulièrement dans les cantons de Dover et de Chatham, détiennent moins d'eau qu'ailleurs en province, en raison de la composition du sol.
La proportion de puits abandonnés serait aussi la plus élevée dans le sud-ouest de la province, selon les données du ministère.
À lire aussi :
Éoliennes : Au pays de l'eau noire
Des particules de schiste contaminent un puits, selon des analyses
Colère et désespoir des résidents
Les propriétaires de puits, qui s'étaient regroupés au sein de la coalition Water Wells First au cours de la dernière année, ont convoqué la presse lundi après-midi afin de rejeter les conclusions du ministère.
Ceux-ci demandent une enquête de la santé publique et déplorent ce qu'ils considèrent être « un dangereux précédent » pour la protection de l'eau.

Pattern Development et Samsung avaient fait installer 12 réservoirs d'eau temporaires sur les terrains des familles touchées.
Six de ces familles ont appris qu'elles perdront ces réservoirs prochainement.
Lundi, leur porte-parole Kevin Jakubec a indiqué aux médias que ces familles étaient désespérées et qu'elles ne savaient pas quoi faire pour la suite des choses.
« C'est décourageant pour les familles de notre communauté de se faire dire par le gouvernement de retourner boire de l'eau visiblement contaminée par des particules de schiste noir. »
Réactions de Pattern Development
Dans un courriel, un porte-parole de Pattern Development dit comprendre que la situation des puits peut-être inquiétante et que l'accès à l'eau potable est essentiel.
Pattern met aussi l'accent sur les vibrations causées par la circulation locale et les pompes des puits.
« Le niveau de vibrations provenant des activités de construction là où se trouvent les puits était [...] beaucoup moins élevé que les vibrations quotidiennes », ajoute le porte-parole Matt Dallas.
Plus d'un million de personnes en Ontario ont un puits comme principale source d'eau potable.

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1082240/eau-noire-chatham-ministere-environnement-north-wind


31/01/18Des retombées indirectes à prévoir pour l’éolien
Le méga-contrat d’exportation que vient tout juste de remporter Hydro-Québec – avec à la clé une entente de 20 ans et des revenus estimés à près de 10 milliards de dollars – devrait avoir des répercussions positives pour les entreprises éoliennes. Mais pas tout de suite.
À priori, le projet Northern Pass acheminera de l’énergie jusqu’au Massachusetts à l’aide d’une ligne de transport de plus de 300 kilomètres qui devrait être mise en fonction en 2020 (l’état du New Hampshire doit cependant approuver le tracé avant qu’Hydro-Québec ne puisse sabrer le champagne). Qui plus est, la proposition retenue prévoit au final un approvisionnement exclusivement hydroélectrique, bien que d’autres projets couplant hydroélectricité et éolien aient été présentés.
Contrat applaudi
Ceci dit, ce contrat est tout de même salué dans l’industrie éolienne, à tout de moins pour le directeur général du TechnoCentre éolien. « On aurait pu espérer un scénario un peu différent comme nous sommes dans la filière éolienne, mais c’est une très très bonne nouvelle que le contrat soit accordé au Québec, précise Frédéric Côté, qui ne se dit par ailleurs pas surpris outre mesure par le choix de l’hydroélectricité. À défaut de retombées directes à court terme, on risque d’en avoir d’autres indirectes à moyen terme puisque ça va venir contribuer de façon significative à réduire les surplus. »
Il n’y aura donc pas de construction de nouveau parc éolien à court terme pour subvenir à la demande, mais la réduction des surplus d’énergie sera certainement profitable dans un avenir rapproché. « Lorsque viendra le temps de fournir de la nouvelle électricité au Québec, l’énergie éolienne va faire partie des solutions qui partent bien avec la capacité de déploiement rapide et les coûts de l’éolien. »
Frédéric Côté rappelle d’ailleurs que le secteur de l’énergie est particulièrement actif par les temps qui courent, ne serait-ce que les besoins ailleurs en Nouvelle-Angleterre, dans l’état de New York ou de ce côté-ci de la frontière en direction de nos voisins de l’Ontario. « Ça bouge dans le secteur et il va manifestement avoir d’autres besoins. Il y a des opportunités qui pointent à l’horizon alors on peut un peu se dire à la prochaine fois pour la filière éolienne », conclut-il.
http://www.lepharillon.ca/retombees-indirectes-eoliennes/


31/01/18
Énergie solaire ou éolienne : les propriétaires albertains peu protégés
L'affaire paraissait bonne pour une colonie huttérite de l'Alberta : une entreprise venait d'accepter de verser un loyer en échange de l'installation d'éoliennes sur leur terrain. Ce n'est que plus tard que la colonie a compris qu'elle n'avait pas anticipé toutes les conséquences du contrat.
Les Huttérites avaient autorisé l’entreprise à supprimer les obstacles à l’installation des turbines, sans réaliser que l'autorisation concernait aussi les maisons et les bâtiments agricoles, raconte le directeur de la Fédération albertaine des droits de surface Daryl Bennett.
L’entreprise a finalement abandonné le projet, mais Daryl Bennett pense que c’est un bon exemple d’une situation qu’il aimerait changer : contrairement à ce qui se passe pour le gaz ou le pétrole, les entreprises solaires ou éoliennes ne sont pas tenues d’avoir recours à des agents des terres accrédités pour négocier avec les propriétaires.
Garantie légale
Sa fédération pense que la province devrait rendre obligatoire le recours à ces intermédiaires pour garantir les négociations avec les propriétaires terriens et leur fournir un recours légal en cas de problème.
Le besoin est d’autant plus criant que l’Alberta veut accélérer le développement des énergies renouvelables. Le gouvernement provincial veut faire passer à 30 % la part du renouvelable dans la production électrique, contre moins de 10 % selon les données les plus récentes.
Boom de l'énergie renouvelable
Les nouveaux projets, et par conséquent les négociations avec les propriétaires, devraient se multiplier.
Chaque entreprise de production d’électricité fait le choix de confier les négociations à des agents accrédités ou à d’autres employés, précise Evan Wilson, représentant de l’Association canadienne de l’énergie éolienne.
Quelle que soit la solution choisie, les entreprises ont besoin de la coopération des propriétaires sur de très longues périodes, observe-t-il. Elles ont donc intérêt à s’assurer de créer une relation de confiance.
Changement législatif?
L’Association canadienne des agents des terres dans le secteur du pétrole pense qu’il est temps de revoir la loi en ce qui concerne la production d’électricité.
La ministre albertaine de l’Environnement Shannon Phillips, ne ferme pas la porte à cette idée. Contactée par Radio-Canada, elle n’a cependant pris aucun engagement sur le dossier.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1081326/energie-electricite-renouvelable-environnement-propriete-agriculture

30/01/18
Une révision judiciaire demandée pour les projets d'éoliennes
Deux mouvements d’opposition à la construction d’éoliennes dans l’Est ontarien demandent une révision judiciaire concernant des projets approuvés par la province.
Les groupes Sauvons La Nation et Concerned Citizens de North Stormont ont déposé une révision judiciaire le 23 janvier dernier auprès du ministère de l’Environnement et de l’Action en matière de changement climatique (MEACC).
« C’est une situation inacceptable et nous croyons que le MEAMCC doit prendre ses responsabilités. C’est avec conviction que nous entreprenons ce recours légal », mentionnent les deux mouvements dans un communiqué.
La révision comprend cinq projets récemment approuvés dans la phase 1 du programme d’Approvisionnement de grands projets d’énergie renouvelable (AGER).
Les projets sont Champs de l’est à St-Bernardin ; Nation Rise Wind Farm, dans la région de Finch, Crysler et Berwick ; Otter Creek Wind Farm près de Wallaceburg ; Strong Breeze Wind Power Project à Dutton-Dunwichet et Romney Wind Energy Center à Lakeshore.
Les projets ont été approuvés en 2016 par la Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité.
Le principal point en litige concerne le bruit. « (L’objectif) est de contraindre le MEACC à appliquer ses propres règlements censés protéger la santé humaine du bruit excessif produit par les éoliennes industrielles », affirment les deux groupes opposants.
Selon les règles de la province, la distance minimale entre une éolienne industrielle et une habitation non participante, soit une personne qui ne loue pas son terrain à une éolienne, est de 550 mètres.
Aucune marge de recul n’est toutefois obligatoire pour les habitations participantes.
« Les marges de recul ont pour but de protéger les personnes qui habitent près d’éoliennes industrielles du bruit qu’elles produisent », soulignent les mouvements d’opposition.
Selon des données obtenues par l’organisme Wind Concerns Ontario en vertu de la Loi sur l’accès à l’information, pas moins de 3100 plaintes officielles concernant le bruit et les vibrations auraient été déposées à la province entre 2006 et 2014. Plusieurs plaintes sont toujours en attente de réponses.
« Malheureusement, les Ontariens vivant en milieu rural près d’éoliennes industrielles semblent être des dommages collatéraux causés par la ruée vers l’industrie non règlementée des énergies renouvelables créées par la Loi sur l’énergie verte de 2009 », déplorent les organismes Sauvons la Nation et Concerned Citizens.
https://www.ledroit.com/actualites/est-ontarien/une-revision-judiciaire-demandee-pour-les-projets-deoliennes-cbd39ce2dfab72efe159a033688d826f

27/01/18
Des opposants aux projets d'éoliennes en Ontario se tournent vers les tribunaux
Opposés à l'installation d'éoliennes dans leurs municipalités, des centaines de résidents de l'est et du sud de l'Ontario ont déposé cette semaine une demande de révision judiciaire contre le ministère de l'Environnement.
Un texte d'Agnès Chapsal
« Ça porte strictement sur le bruit », a indiqué Julie Leroux, membre fondatrice du mouvement « Sauvons La Nation ». « Le gouvernement a reconnu que le modèle n’était pas si bon que ça, c’est pour cela qu’ils avaient resserré la réglementation, et c’est là-dessus que notre action légale va porter. Sur le fait que le gouvernement autorise les compagnies à ne pas se conformer à sa propre réglementation. »
De 3000 à 5000 personnes seraient touchées par la présence potentielle de ces éoliennes, selon l'avocat des requérants, Me Eric Gillespie. Ces derniers sont inquiets des problèmes de santé publique que pose l'installation d'éoliennes à proximité de leur logement.
« Le gouvernement sait que la modélisation employée par les compagnies est erronée », a ajouté Me Gillespie, par voie de communiqué. « Toutefois, le gouvernement ne les oblige pas à se conformer maintenant au processus approprié. Il n’est pas étonnant que des gens de partout en Ontario s’unissent pour s’opposer vigoureusement à cette situation. »
Nous ne posons pas ce geste à la légère.Bonnie Rowe, porte-parole du groupe Dutton Dunwich Opponents of Wind Turbines et requérante
À écouter : l'entrevue de Julie Leroux à l'émission Les malins
La demande à l'étude
Le ministère de l’Environnement et de l’Action en matière de changement climatique de l‘Ontario (MEAMCC) a indiqué dans un courriel adressé à Radio-Canada qu'il étudiait cette demande de révision judiciaire.
« Nous prenons notre rôle de réglementation très au sérieux », ajoute le MEAMCC. « En ce qui concerne les projets d'éoliennes, les entreprises concernées doivent respecter nos normes rigoureuses en matière de bruit en faisant des contrôles du bruit et en suivant le protocole de conformité du ministère pour le bruit des éoliennes. »
Selon la réglementation de l'Ontario, les éoliennes ne peuvent être construites à moins de 550 m des habitations et le niveau de bruit qu'elles produisent doit demeurer en deçà de 40 décibels.
Retour sur les faits
Après des réunions publiques tenues par les promoteurs en juin 2015, les résidents de Saint-Isidore et de St-Bernardin, dans l'Est ontarien, sont choqués d'obtenir si peu d'informations sur les projets d'installation d'éoliennes.
« Avec nos recherches, on se rend compte qu'il y a une foule de problèmes », raconte Mme Leroux. « Il y a des communautés qui se battent contre des projets qu'ils n'en veulent pas, des communautés avec des projets qui ont été construits, qui au départ les accueillaient favorablement et maintenant qui sont aux prises avec des problèmes de bruit qui ne se règlent pas parce que les promoteurs et le ministère de l'Environnement se renvoient la balle. »
Dans d'autres secteurs de l'Ontario, la présence d'éoliennes a été une véritable nuisance pour le voisinage, selon les opposants.
Des gens attendent depuis des années que des tests soient faits chez eux pour voir ça ne dépasse pas les normes de bruit acceptables. Certains ont simplement abandonné leur maison parce qu'ils ne peuvent plus y vivre.Julie Leroux, membre fondatrice du mouvement « Sauvons La Nation »
Et c'est en prenant connaissance des problèmes sonores, environnementaux et des retombées économiques « minimes » que l'opposition s'est organisée.
« De construire des éoliennes hautes comme une tour de 65 étages, avec des fondations de béton dans le sol, avec des routes d'accès, le transport de tout ça occasionne des dommages », juge Mme Leroux. Elle estime aussi que les matériaux de construction des éoliennes provenant de Chine ne sont pas écologiques.
Des éoliennes durables? Non. Vertes? Peut-être pas.Julie Leroux, membre fondatrice du mouvement Sauvons La Nation
Quelles retombées économiques?
Les opposants aux projets estiment que les retombées économiques seraient limitées pour les municipalités concernées.
« C'est minime », souligne Mme Leroux. « Une éolienne qui va être là pour faire de l'argent à la pelletée pour une compagnie va être taxée à une valeur moindre qu'une propriété, donc quand on parle de retombées économiques pour la municipalité, c'est risible. »
En Ontario, la loi stipule qu'une éolienne est taxée par mégawatts de production.
À lire aussi :
Les municipalités n’ont pas de droit de veto sur les projets d'éoliennes, rappelle le ministre
Pas de lien entre le bruit des éoliennes et les problèmes de santé
Projets d'éoliennes dans l'Est ontarien : le camp du « non » ne relâche pas la pression
Selon Me Gillespie, les requérants attendent maintenant une réponse officielle du ministère et espèrent être en cour cette année.
Le fil des événements :
2015 : L'Independent Electricity System Operator lance un appel d'offres
23 et 24 juin 2015 : Des promoteurs présentent des projets d'éoliennes lors de réunions publiques à Saint-Isidore et à St-Bernardin
Mars 2016 : la province annonce que, dans le cadre de la phase 1, les cinq projets d'éoliennes sont retenus, dont deux sont dans l'est de l'Ontario, près d'Ottawa et trois sont dans le sud-ouest de l'Ontario, près de Windsor. Le projet de Saint-Isidore n'a pas été retenu
Septembre 2016 : la province suspend la phase 2
Mai 2016 : la province reformule les règlements sur le bruit pour les éoliennes tout en permettant aux compagnies de la phase 1 de ne pas s'y conformer
Janvier 2018 : une demande de révision judiciaire est déposée contre le ministère de l’Environnement et de l’Action en matière de changement climatique de l‘Ontario (MEAMCC)
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1080634/projets-eoliennes-ontario-opposants-revision-judiciaire-ministere-environnement-justice-sante

23/01/18AU PAYS DE L'EAU NOIRE
Des résidents en Ontario vivent un cauchemar depuis l’installation d’éoliennes proches de leur domicile.
La couleur viendrait de sédiments de schiste noir en suspension dans l’eau. Depuis cette découverte, ces résidents de la région de Chatham-Kent, en Ontario, disent vivre un véritable cauchemar.
« Nous ne pouvons rien faire. Nous utilisions l’eau pour tout. Je ne peux même pas prendre de bain. Mon monde est complètement bouleversé à cause de ça », se désole Marilyn St-Pierre qui réside à Dover Center.
« Notre eau est finie et notre vie avec. Je ne peux même pas installer un jeu de glissade pour mes enfants et petits-enfants », constate en larmes Christine Burke, qui habite tout près.
LA FAUTE AUX ÉOLIENNES
À la recherche de réponses, les yeux des résidents se tournent rapidement vers les projets de parcs éoliens en cours de construction à proximité de chez eux. Les problèmes, affirment-ils, ont commencé en même temps que les travaux à la fin de l’année 2012 et peu de temps après le début de la construction du parc éolien East St. Clair, à Dover Center.
« Nous n’avons pas à l’époque réalisé ce qui se passait. Je ne voulais pas croire que les turbines pouvaient être en cause. » - Marc St-Pierre
Ce n’est que lorsque d’autres voisins se manifestent qu’il se rend compte de l’ampleur du désastre. Tous habitent dans un rayon de 7,5 km, à proximité du parc éolien.
Douze éoliennes se dressent autour de la propriété de Marc St-Pierre, la plus proche est située à 550 m de sa maison.
Le problème ressurgit en mai 2017, quelques semaines à peine après le commencement des travaux d'un autre projet de parc éolien, North Kent One.
« Ils ne veulent pas avouer. Mais c’est bizarre : mon puits est perdu, le puits voisin est perdu, le puits sur l’autre concession est perdu. Tout est perdu depuis qu’ils ont commencé avec North Wind », explique Lucy Defraeye, une autre résidente touchée.
Une hypothèse que croit volontiers Keith Benn, un géologue professionnel qui travaille depuis plusieurs années dans l’industrie minière en Ontario. Selon lui, la relation entre l’installation d’éoliennes et la contamination des puits est évidente.
« C'est une preuve circonstancielle, d'accord. Mais quand vous avez une source d’eau [pure] pendant des années et qui [se transforme] quelques jours après la construction d’une installation industrielle. Il ne faut pas être un génie pour constater qu’il y a un lien de cause à effet », note-t-il.
« Une conviction partagée par Bill Clarke, un géoscientifique agréé en Ontario depuis 43 ans. « Nous faisons la connexion entre la construction et le parc éolien puisque c’est la seule chose d’importance qui ait changé aux alentours de Chatham-Kent », explique-t-il.

« Il y a des résidents ici depuis des générations. C’est la première fois que quelqu’un relève des problèmes de qualité de l’eau. » - Bill Clarke, géoscientifique
UNE COMPAGNIE NON RESPONSABLE
Marc St-Pierre et sept de ses voisins se tournent vers le ministère de l’Environnement de l’Ontario en 2013 pour avoir des réponses.
L’eau est déclarée propre à la consommation par des inspecteurs du gouvernement.
« Ils ont fait des tests pour vérifier la présence de bactéries, mais ils n’ont jamais fait de prélèvement de sédiments. » 
- Marc St-Pierre
Démunis et toujours aux prises avec une eau noire, ils décident simplement d’installer des filtres, sans jamais recevoir de compensation.
L’histoire est différente pour les citoyens touchés autour du parc North Kent One. Là, la présence de sédiments est telle que les puits sont complètement bouchés.

Les résidents s’adressent à la compagnie Pattern Energy, propriétaire du projet, qui soutient qu’elle n’a rien à voir avec le problème.
Selon les ingénieurs de l’entreprise, il est impossible que la construction de turbines puisse causer de tels problèmes.
Gagan Chambal est directeur de travaux chez Pattern Energy. Il affirme que les recherches effectuées avant de commencer le chantier démontrent qu’il est impossible que des particules de schiste noir, ou quoi que ce soit d'autre, puissent être transportées des chantiers de construction des turbines aux puits situés à des centaines de mètres de distance.
L’étude menée par l’agence de consultants environnementaux Golder Associates ne convainc pas Keith Benn, surtout parce qu’elle est basée sur des modèles et non des analyses empiriques sur le terrain.
« Un modèle ne prouve rien, il ne fait que prédire quelque chose. S’il prédit quelque chose de faux, alors ce modèle est erroné. Et il semble que ce soit le cas ici. » - Keith Benn, géologue
Si les experts ne comprennent pas exactement les causes de cette situation, plusieurs montrent du doigt la technique d’installation par battage de pieux des fondations des éoliennes qui endommagerait l’aquifère.
DES RÉSERVOIRS DE DÉPANNAGE
L’entreprise se dédouane, mais il y a quelques semaines, elle a fait livrer chez plusieurs résidents d’immenses cuves d’eau pour remplacer les puits.
Selon M. Chambal, il s’agit d’une simple démarche de bon voisinage.
« Dans le cadre de notre permis, nous n'étions censés fournir des réservoirs uniquement que s'il était déterminé que notre construction avait une incidence sur la qualité de l'eau. Mais, étant de bons voisins, nous avons pris des mesures proactives pour aider la communauté. Les résidents qui se plaignent de la qualité de l'eau ont donc accès à de l’eau propre même pendant l’enquête », souligne-t-il.
Une solution temporaire qui est loin de satisfaire les résidents qui s’inquiètent aussi de la salubrité de cette eau.
« Quant à moi, c’est une citerne pour donner de l’eau aux animaux ou pour travailler dans les champs. Elle est sale à l’intérieur. On ne peut pas boire cette eau-là, ni laver nos légumes ou cuisiner », affirme Lucy Defraeye.
Et l’arrivée de l’hiver n’annonce rien pour les rassurer.
« Mon réservoir est à l’extérieur. L’hiver s’en vient, je vais avoir de l’eau gelée », renchérit, frustré, Calvin Simmons.
Mais au-delà des inconvénients, ces résidents se sentent abandonnés, surtout par le gouvernement.
DES POUVOIRS PUBLICS PEU À L’ÉCOUTE
Kevin Jakubek est porte-parole de Water Wells First, une association de protection de l’eau potable qui rassemble les résidents touchés depuis 2013.
Il affirme que le gouvernement ne fait pas son travail et devrait enquêter sur tous ces puits devenus inutilisables.
« Nous avons demandé au ministère de l'Environnement d'enquêter depuis plus d'un an et demi et ils ne font pas d'enquête. Ils viennent, ils font quelques tests, mais ils refusent de prélever des échantillons du polluant », dit-il.
Une impression que Marc St-Pierre a lui-même eue.
« Un inspecteur du ministère est arrivé à la maison et je lui ai montré l’eau qui venait du puits elle sortait noire, je lui ai demandé de prendre ça pour l’examiner. Il ne voulait pas toucher. Il ne l’a pas pris. Ils ne veulent pas savoir ce qu’il y a dans l’eau », raconte-t-il.
Pour M. Jakubec, c’est simplement l’histoire qui se répète.
« Les gens ont commencé à remarquer que leur eau était noire. Le gouvernement était au courant et ils n’ont absolument rien fait. Ils ont permis la construction d’un autre parc dans un autre comté. Et là encore, il y a des puits contaminés. » - Kevin Jakubek, porte-parole de Water Wells First
EN ATTENTE DE RÉPONSES
Les citoyens sont frustrés par le peu de cas fait de leur situation.
Même si le gouvernement affirme que l’eau est tout à fait propre à la consommation une fois qu’elle a été filtrée, des experts affirment qu’elle contient des métaux lourds dangereux pour la santé.
« Je suis déjà passée à travers un cancer et ma plus grande peur, c’est d’en avoir un autre. » - Marilyn St-Pierre
Ce que demande Water Wells First, c’est que les travaux soient suspendus le temps d’identifier la source du problème.
Les résidents ont déposé des plaintes auprès du ministère de l’Environnement et des Changements climatiques qui sont actuellement à l’étude.
Pour Bill Clarke, ces démarches vont prendre du temps, un temps au cours duquel les résidents ne pourront pas profiter de la source d’eau potable dont il avait pu jouir jusque là.
Partie 1 | Au pays de l'eau noire
Partie 2 | L'opposition gronde

Partie 3 | Éoliennes : l'énergie verte à tout prix?
http://ici.radio-canada.ca/regions/special/2017/eoliennes/index.html

23/01/18Des résidents dénoncent la contamination de leurs puits par des particules de schiste
La présence de particules de schiste noir a augmenté substantiellement dans un puits de la région de Chatham-Kent en Ontario, après des travaux d'installation d'éoliennes. C'est ce qu'indiquent les résultats d'analyses d'eau commandées par un groupe de défense des citoyens qui soutient que le problème est répandu dans le secteur.
Dix-huit résidents du comté de Dover accusent les promoteurs d'un parc d'éoliennes, les compagnies Samsung et Pattern Development, d'avoir contaminé l'eau de leurs puits.
Radio-Canada a appris que les membres du groupe Water Wells First ont récemment reçu les résultats d'analyses d'eau. Ils donneront un point de presse mardi après-midi.
Ces analyses démontrent que la concentration de schiste noire est passée d'environ 47 microparticules par millilitre avant les travaux à 681 939 microparticules par millilitre après les travaux.
Les échantillons d'eau ont été recueillis dans un seul puits. Les employés du laboratoire qui ont effectué les analyses n'ont toutefois pas prélevé les échantillons eux-mêmes.
« Ça prouve que la nappe phréatique de la région est très sensible aux vibrations », indique le porte-parole du groupe, Kevin Jakubec.
D'après le groupe, c'est la technique utilisée par les entreprises Samsung et Pattern Development pour installer la base des éoliennes, le battage de pieux, qui ferait autant vibrer le sol.
Les tests ont été effectués par les laboratoires RTI au Michigan, puisque ceux-ci possèdent la certification ISO17025, une norme scientifique internationale dans l'analyse au microscope de particules.
La majorité des microparticules de schiste noir mesurent moins d'un micron, ce qui rend la filtration de l'eau extrêmement difficile.Kevin Jakubec, porte-parole de Water Wells First
À lire aussi :
Éoliennes : au pays de l'eau noire
Éoliennes : l'opposition gronde
M. Jakubec croit que le schiste noir contient beaucoup de métaux et pose un danger pour la santé.
« On sait qu'il y a de l'uranium dans le schiste et que l'uranium peut libérer du radon. C'est documenté dans la géologie médicale », soutient-il.
Les scientifiques partagés
La plupart des experts questionnés à ce sujet estiment que tout dépend des éléments que contient le schiste en question.
« C'est normal qu'il y ait des particules de schiste dans des puits privés. Ce sont plutôt les métaux dans l'eau qui sont inquiétants et certains schistes ont un taux de métaux très élevé, d'autres bas », explique le géologue à la retraite Olle Selinus.
D'après ce dernier, l'eau doit être analysée selon une série d'éléments pour pouvoir déterminer si elle est néfaste ou non pour la santé.
« Boire de l'eau qui contient des particules n'est pas encouragé mais ne peut pas être dangereux pour la santé [...] si les particules de schiste ne contiennent pas d'éléments toxiques comme de l'arsenic et du mercure par exemple », explique le professeur au département de géologie de l'Université de Dallas, Robert Finkelman.
M. Jakubec soutient, pour sa part, que c'est l'exposition à une grande concentration de particules est problématique, à long terme.
La formation de schiste noir dont on parle est particulière au sud-ouest de l'Ontario. [...] Elle n'est pas très profonde dans le sol et, au-dessus d'elle, il y a la nappe phréatique.Kevin Jakubec, porte-parole de Water Wells First.
Une approche prudente
Les scientifiques qui ont analysé l'eau croient toutefois que le nombre de particules pourrait être bien plus élevé que ce que leurs résultats ont démontré.
« Quand on a établi le protocole pour caractériser le schiste noir, on a été très prudents dans nos critères d'identification », commente Loyd Kauffman, l'un des directeurs des laboratoires RTI.
Je comprends les questions politiques derrière cette affaire et c'est pourquoi on essaie d'être la troisième partie neutre du conflit.Loyd Kauffman, Laboratoires RTI
Le scientifique précise qu'il ne peut commenter la façon dont les échantillons ont été recueillis puisqu'aucun membre de son équipe n'était présent.
Gouvernements peu proactifs
Dans une déclaration écrite, le ministère de l'Environnement de l'Ontario indique qu'il continue d'examiner les résultats d'analyses de l'eau commandées par Pattern Development et de Samsung.
Ses employés devraient présenter un état de la situation aux propriétaires des puits au cours des prochaines semaines.
Le porte-parole du ministère rappelle que les réserves d'eau souterraine, qui alimentent les puits, sont situées juste au-dessus du schiste. Cela expliquerait la présence de particules dans l'eau.
Le ministère n'écarte pas non plus une potentielle contamination bactérienne de l'eau, qui créerait de la turbidité.
De son côté, le service des communications de Santé Canada a envoyé un message à Radio-Canada. « Si votre eau potable provient d'un puits situé sur votre propriété privée, vous avez probablement la responsabilité de vous assurer qu'elle est propre à la consommation. Il faut faire analyser cette eau périodiquement pour vérifier si elle est toujours saine. »
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1079618/puits-schiste-noir-eolienne-chatham-kent

22/01/18
: Effondrement d'une éolienne : aucune activité au parc éolien d'ici la fin de l'enquête
L'entreprise responsable de l'éolienne qui s'est effondrée la semaine dernière dans le canton de Raleigh, dans le sud-ouest de l'Ontario, ne peut plus exploiter son parc éolien d'ici la fin de l'enquête.
Les 51 éoliennes de la compagnie TerraForm Power ne fonctionneront pas jusqu'à nouvel ordre, selon un porte-parole du ministère de l'Environnement de l'Ontario.
« Jusqu'à ce que la cause de l'accident soit connue », précise le responsable des relations avec les médias du ministère, Gary Wheeler.
C'est l'entreprise elle-même qui mène l'enquête.
Quant à l'éolienne affaissée, celle-ci devrait être déplacée d'ici la semaine prochaine.
Les éoliennes de Raleigh étaient entrées en service en 2011.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1079574/effondrement-eolienne-aucune-activite-parc-eolien-enquete

19/01/18Une éolienne cassée soulève les critiques d'un député
Une éolienne s'est rompue et effondrée sur elle-même vendredi à Chatham-Kent, dans le sud-ouest de l'Ontario. L'incident a suscité l'appel d'un député à mettre fin à tous les projets éoliens de la région.
« Alors que nous nous approchions, nous pouvions voir au loin qu'elle était cassée en deux. C'est un de ces moments qui vous font dire : oh mon dieu! », a réagi la conseillère municipale de Chatham-Kent, Karen Herman.
La conseillère réside elle-même à 650 m d'une éolienne.
« J'étais tellement surprise de voir quelque chose comme ça : la lame est enroulée autour du bas, et le moteur est au sol », a-t-elle ajouté.
Mme Herman a souligné l'importance d'avoir des règlements entourant la construction des éoliennes.
« Il est très important de ne pas les construire à proximité des maisons sur le plan stratégique et environnemental, mais aussi pour des facteurs de sécurité, comme on le voit ici », a-t-elle expliqué.
Il est important que nous sachions pourquoi c'est arrivé et si ça pourrait se reproduire ailleurs.Karen Herman, conseillère municipale de Chatham-Kent
On ignore encore ce qui a causé le bris. Les secours sont actuellement sur les lieux et ont indiqué que la turbine était déconnectée du réseau. L'incident n'a fait aucun blessé.
Le député provincial de Lambton Kent-Middlesex, Monte McNaughton, a publié une photo de l'éolienne brisée sur son compte Twitter.
« J'appelle à nouveau à la mise sur pied immédiate d'un moratoire sur les projets éoliens à North Kent et Otter Creek », a-t-il écrit.
L'éolienne située dans le canton de Raleigh appartient à la compagnie TerraForm Power. Au moment de publier cet article, l'entreprise n'avait pas encore répondu à la demande de commentaires de CBC.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1079092/environnement-energie-eolienne-chatham-kent

15/01/18 : Canada : mise en service du parc éolien Nicolas-Riou (224,25 MW )
EDF EN Canada inc., une filiale d’EDF Energies Nouvelles, la Régie intermunicipale de l’énergie du Bas-Saint-Laurent (RIEBSL), et la Régie intermunicipale de l’énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (RIEGÎM), ont annoncé la mise en service du parc éolien Nicolas-Riou.
Ce parc éolien, qui totalise 224.25 megawatt (MW) de puissance installée, compte 65 éoliennes de 3,45 MW chacune, fournies par le manufacturier Vestas. Le projet est détenu à 50 % par EDF EN Canada, à 33 % par RIEBSL et à 17 % par RIEGÎM.
Situé dans le Bas-Saint-Laurent, sur les terres publiques et privées du TNO Boisbouscache et des municipalités de Sainte-Françoise, Saint-Mathieu-de-Rioux, Saint-Médard (MRC de Basques) et Saint-Eugene-de-Ladrière (MRC de Rimouski-Neigette), ce projet représente un investissement de plus de 500 millions de dollars canadiens. Les travaux de construction ont débuté en juin 2016 et a fait appel à plus de 400 travailleurs au moment le plus fort des travaux.
En plus des bénéfices distribués aux actionnaires publics, des contributions additionnelles annuelles de plus de 1,1 million de dollars canadiens seront versées dans les régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, notamment aux MRC de Basques et Rimouski-Neigette, tout au long du contrat de 25 ans avec Hydro-Québec Distribution.
« Le projet de parc éolien Nicolas-Riou a mobilisé la totalité des municipalités régionales de comté (MRC) du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, ainsi que la Première Nation Malécite de Viger, qui ont investi avec leurs municipalités respectives et EDF EN Canada pour la mise de fonds. Ce consensus socio-politique exceptionnel se double d’une volonté de stimuler le développement économique régional par une mise en valeur de la ressource éolienne locale », a affirmé Cory Basil, vice-président Développement de projets pour EDF EN Canada. « Nous sommes très enthousiastes du partenariat créé entre EDF EN, RIEBSL et RIEGÎM. Ce magnifique projet est le résultat d’un travail d’équipe qui jumèle l’expérience et le savoir-faire d’EDF EN Canada avec la compréhension des besoins locaux apportée par nos partenaires publics ».
Pour Michel Lagacé, président de la RIEBSL, « Fierté, voilà le mot qui résume bien les neuves dernières années d’engagement afin de réaliser le plus grand parc éolien communautaire à partenariat égalitaire au Canada. Une très belle réalisation publique privée grâce à l’addition des compétences des deux partenaires. Bravo aux équipes de développement et de construction d’EDF EN Canada! Nous nous réjouissons de poursuivre cette collaboration et de partager avec eux des nombreuses années de succès ».
Le 22 décembre 2017, un financement à terme sans recours de 340 millions $ a été mis en place et entièrement souscrit par Banque Nationale Marchés financiers, à titre de co-chef de file et d’unique teneur de livre, et par Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie, à titre de co-chef de file.
Nicolas-Riou est l’un des huit projets éoliens attribués à EDF EN Canada dans le cadre des appels d’offres d’Hydro-Québec Distribution de 2008, 2010 et 2013. Il représente aussi le quatrième projet détenu en partenariat avec une ou des MRC; les trois autres étant La Mitis (24.6 MW), Le Granit (24.6 MW), Lac Alfred (300 MW) et Rivière-du-Moulin (350 MW). Depuis 2008, EDF EN Canada a mis en service 1 600 MW de projets éoliens et solaires au Canada.
http://www.enerzine.com/canada-mise-en-service-du-parc-eolien-nicolas-riou-22425-mw/24378-2018-01


12/01/18 : Éoliennes de l’Érable : recours collectif entendu en mars
Le recours collectif déposé par Jean Rivard de Saint-Ferdinand et Yvon Bourque de Sainte-Sophie-d’Halifax contre Éoliennes de l’Érable sera finalement entendu en mars prochain en Cour supérieure du district d’Arthabaska.
La Cour supérieure a prévu trois semaines pour entendre ce litige, soit du lundi 12 mars au vendredi 30 mars 2018. C’est le juge Marc Saint-Pierre qui présidera les plaidoiries.
Les requérants, Yvon Bourque et Jean Rivard, souhaitent obtenir une action en dommages-intérêt contre l’entreprise Éoliennes de l’Érable pour les troubles de voisinage causés par les travaux reliés au projet du Parc éolien de L’Érable situé dans les municipalités de Saint-Ferdinand, Saint-Pierre-Baptiste et Sainte-Sophie-d’Halifax et par la présence permanente des 50 éoliennes du projet, et ce, au nom de toutes les personnes ayant été propriétaires ou ayant résidé dans le voisinage du projet (soit à 1,8 km d’une éolienne) depuis le 1er novembre 2009. Quelque 400 personnes seraient touchées par le recours.
Ces derniers affirment avoir souffert du bruit, de la poussière, des vibrations, de la vitesse excessive des véhicules et du transport de marchandises et de machineries diverses pendant la construction du parc en plus de subir des inconvénients permanents qui découlent de l’implantation et de la présence des éoliennes.
Dommages moraux, troubles, ennuis, pertes de revenus et de production, coûts d’entretien des immeubles et de réparation des véhicules, perte de valeur des immeubles font partie des dommages soulevés par les requérants.
Le juge Marc Saint-Pierre avait autorisé l’exercice du recours collectif lors d’une décision rendue le 29 octobre 2014.
La construction du parc éolien avait débuté en août 2011 pour une mise en exploitation à partir de novembre 2013. C’est en octobre 2012 que les deux requérants avaient amorcé le processus judiciaire.

11/01/18EDF démarre un parc éolien de 224 MW au Québec
EDF Energies Nouvelles a mis en service un gros site éolien au Canada, puisque le parc Nicolas-Riou développe 224 MW, ce qui porte à plus de 1.600 MW les capacités installées du groupe en solaire et en éolien dans le pays. Situé dans le sud-est du Québec, le parc comprend 65 éoliennes. Il est détenu à 50% par EDF EN Canada, à 33% par la Régie intermunicipale de l'énergie du Bas-Saint-Laurent et à 17% par la Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. La production fait l'objet d'un contrat de fourniture de 25 ans avec Hydro-Québec Distribution.
https://www.boursier.com/actions/actualites/news/edf-demarre-un-parc-eolien-de-224-mw-au-quebec-753186.html

11/01/18C'est parti pour le parc éolien Nicolas-Riou !
Le parc éolien de Nicolas-Riou, situé dans la MRC des Basques et de Rimouski-Neigette, est entré en service avec environ un mois de retard, soit le 6 janvier dernier à 00 h 00.
Le parc aurait normalement dû produire ses premiers kilowattheures le 1er décembre dernier, mais il a été impossible de démarrer à la date prévue en raison notamment de la grève des ingénieurs de l’État, survenue plus tôt cette année.
D’autres pépins, comme l’interdiction d’utiliser le pont de la rivière Trois-Pistoles en raison de la surcharge, ont entraîné des coûts et des délais supplémentaires.
Des ajustements lors des tests de production en décembre dernier ont aussi occasionné d’autres reports.
Le président du conseil d’administration du parc éolien Nicolas-Riou et président de la Régie de l’énergie du Bas-Saint-Laurent, Michel Lagacé, souligne que les membres du conseil d’administration du parc éolien Nicolas-Riou se sont néanmoins réjouis d’avoir pu surmonter autant d’embûches avec si peu de retard.
Retombées communautaires
Il s’agit d’ailleurs d’un jour important pour les Malécites de Viger, les municipalités ainsi que les MRC du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, propriétaires à 50 % du parc éolien.
En effet, la Régie intermunicipale de l'énergie du Bas-Saint-Laurent détient 33 % du parc Nicolas-Riou tandis que la Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine en est propriétaire à la hauteur de 17 %. Le parc de 65 éoliennes et d’une puissance de 224 mégawatts est aussi détenu à 50 % par EDF EN Canada.
Selon Michel Lagacé, les partenaires communautaires du parc se partageront environ 7 millions de dollars en profits annuellement. Une somme de 1,1 million de dollars en redevances additionnelles sera aussi versée aux MRC des Basques et de Rimouski-Neigette où sont érigées les éoliennes.
« Ce qui est aussi intéressant dans le cas du développement éolien comme chez nous, c’est que les consommateurs sont à proximité, ce qui fait en sorte qu’il y a moins de perte en lien avec le transport d’électricité », souligne M. Lagacé.
Le consortium, formé par les deux régies de l’énergie, les Malécites de Viger et le Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent, est aussi copropriétaire du parc Roncevaux situé sur les Plateaux de la Matapédia qui a rapporté ses premiers dividendes en décembre dernier.
Michel Lagacé, qui est aussi préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, se dit fier de cette réalisation issue de 10 ans d’efforts pour inclure les communautés dans le développement éolien.
La réalisation du parc Nicolas-Riou a nécessité un investissement de 500 millions de dollars. La construction du parc a été lancée en juin 2016. Au plus fort des travaux, quelque 400 travailleurs s’activaient sur le chantier.
Nicolas-Riou est le quatrième projet d’EDF EN Canada réalisé en partenariat avec une ou des MRC au Québec.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1077335/cest-parti-pour-le-parc-eolien-nicolas-riou

05/01/18 : Haut-Madawaska : le parc éolien ne sera pas érigé de sitôt
Acadie NouvelleLes membres de la Coopérative d'énergie renouvelable du Nord-Ouest (CERNO) et l'administration de la Communauté rurale du Haut-Madawaska digèrent mal le rejet de la part d'Énergie Nouveau-Brunswick d'un projet de parc éolien à Lac Baker. Le projet, s'il avait vu le jour, aurait permis l'installation de quelques ...
https://www.acadienouvelle.com/actualites/2018/01/05/haut-madawaska-parc-eolien-ne-sera-erige-de-sitot/

04/01/18 : Alberta: des travailleurs se tournent vers l’éolien😢
LETHBRIDGE, Alb. — Les vents de changement qui soufflent sur l’Alberta poussent les travailleurs de l’industrie pétrolière vers de nouvelles carrières dans l’industrie éolienne.
Selon l’Association canadienne de l’énergie éolienne (CanWEA), si l’Alberta consacrait entièrement au vent son engagement d’ajouter 5000 mégawatts d’énergie renouvelable d’ici 2030, cela entraînerait des investissements de 8,3G$ et la création de nombreux emplois.
Mark Kokas, un électricien de 42 ans, a été emporté par ces rafales qui secouent le monde du travail dans la province. Deux ans après avoir été mis à pied dans le secteur du pétrole et du gaz, il étudie pour se recycler en technicien de turbine éolienne.
«C’est difficile de trouver du travail en ce moment. Ce n’est plus comme c’était», confie M. Kokas, rencontré dans une classe du collège Lethbridge, l’une des deux institutions de l’Ouest canadien à offrir la formation. C’est aussi le seul programme à offrir une certification en un an.
Selon M. Kokas, le pétrole et le gaz ont représenté le pain et le beurre des Albertains durant plusieurs années, mais ce temps est révolu.
«Il va y avoir une très forte pression pour former les travailleurs là où l’industrie a besoin d’eux», soutient-il.
Le quadragénaire avoue avoir vécu une véritable prise de conscience en passant d’une industrie à l’autre. «Il y a autre chose que le pétrole et le gaz. C’est assez « cool »», reconnaît le nouvel étudiant.
La formation d’un an pour devenir technicien en turbine éolienne est accompagnée d’une sérieuse mise en garde: «Ceux qui ont peur des hauteurs sont priés de s’abstenir.»
«Nos étudiants vont travailler dans un bureau à 300 pieds dans les airs, alors de toute évidence la sécurité est une priorité majeure», rappelle l’enseignant Chris DeLisle.
Pour Chris DeLisle, les sources d’énergie alternatives comme l’éolienne représentent des solutions de rechange évidentes pour les travailleurs mis au chômage par la décroissance du secteur des énergies fossiles.
Quatre des 16 étudiants de son groupe ont travaillé dans l’industrie pétrolière auparavant.
«Puisque l’Alberta cherche à s’établir comme leader par rapport au reste du pays dans l’énergie renouvelable, le vent se retrouve en première ligne et devrait y rester pour un bon moment», croit M. DeLisle.
L’énergie éolienne soulève l’optimisme au moment où le Canada tente de réduire son empreinte carbone.
La formation de technicien en turbine éolienne comprend des notions d’électricité, de réparation des pales de fibre de verre et du fonctionnement interne des turbines. Elle inclut aussi un grand nombre de mesures de sécurité.
«J’aurais espéré avoir été mis à pied plus tôt comme ça je serais déjà en train de travailler», dit M. Kokas, qui s’attend à trouver rapidement un emploi à la fin de sa formation.
http://journalmetro.com/actualites/national/1326436/alberta-des-travailleurs-se-tournent-vers-leolien/

28/12/17Énergie NB rejette un projet d’éoliennes dans le Haut-Madawaska

Énergie Nouveau-Brunswick a rejeté un projet de parc éolien dans le nord-ouest de la province déposé dans le cadre du programme gouvernemental de production locale d'énergie renouvelable à petite échelle. Malgré tout, les instigateurs continuent de croire au projet.
Les membres de la Coopérative d’énergie renouvelable du Nord-Ouest ont reçu la nouvelle par courriel à la fin novembre. Ils ont été très déçus de l’apprendre. « Au niveau de la Coopérative, ça fait presque une dizaine d’années qu’on travaille sur un projet semblable, et on y investit beaucoup d’énergie, de temps et de bénévolat, surtout », explique le président de la Coopérative Paul-Émile Soucy. Selon lui, la société d’État a probablement refusé en raison du coût proposé de revente de l’électricité produite. La Coopérative souhaitait faire l’installation de plusieurs éoliennes dans la région du Haut-Madawaska, un projet d’environ 60 millions de dollars.
Il y a toujours espoir
Mais Paul-Émile Soucy ainsi que la Coopérative ne perdent pas espoir. Selon eux, le projet est trop important pour la communauté pour abandonner. « Je pense qu’il y a un potentiel; on l’avait identifié. La ressource, le vent est bon, et puis le projet est rentable » explique-t-il. Selon lui, il y aura d’autres occasions tant et aussi longtemps que la province tentera de mettre au point sa production d’énergie verte.
Le projet, on ne l’a pas abandonné. C’est important au niveau des retombées économiques, pour réinvestir dans nos communautés; c’est pour toute la grande région. [...] À un moment donné, ça va débloquer quelque part.Paul-Émile Soucy
Paul-Émile Soucy affirme également que la Coopérative a l’appui de la communauté du Nord-Ouest. Il compte donc rencontrer Énergie Nouveau-Brunswick ainsi que des représentants du gouvernement après les Fêtes afin d’explorer les options possibles.
Énergie Nouveau-Brunswick n’a pas encore terminé sa sélection des projets dans le cadre du programme gouvernemental de production locale d’énergie renouvelable à petite échelle. D’ailleurs, la ville de Campbellton, qui avait également soumis un projet, n’a pas encore eu sa réponse.
À lire aussi :
Le virage éolien se fait attendre au Nouveau-Brunswick
L'industrie éolienne stagne au Nouveau-Brunswick
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1075386/parc-eolien-nord-ouest-refus-energie-renouvelable

27/12/17 : Une communauté autochtone ontarienne accueillera l'un des plus grands parcs éoliens du pays
Malgré des protestations au sein même de la communauté, malgré un lourd emprunt à la Banque mondiale, et malgré les impacts possibles sur des espèces menacées, une Première Nation située au sud de Sudbury ira de l'avant avec un projet de parc éolien de grande envergure.
Henvey Inlet, une communauté de 120 habitants du Nord-Est de la province, s'apprête à construire un des plus importants parcs éoliens du pays en partenariat avec une multinationale spécialisée dans ce type d'énergie.
La Première Nation espère ainsi obtenir une autonomie financière, mais certains de ses membres s'inquiètent des impacts du projet sur l'environnement.
Le plan est d’envergure. Henvey Inlet et la multinationale Pattern Development investissent à parts égales 1 milliard de dollars pour la construction d’un parc éolien qui sera capable, avec 87 turbines, de produire 300 mégawatts d’électricité.

« On m’avait dit que ce projet mourrait 1000 fois avant que je puisse le voir se réaliser, et j’ai en effet pu en témoigner durant ces 10 dernières années », dit le chef de Henvey Enlit, Wayne McQuabbie, fier de voir le projet finalement aller de l’avant après de nombreux obstacles.
Entre autres, il aura fallu convaincre des aînés réticents, faire du lobbyisme auprès du gouvernement fédéral et obtenir de difficiles permis auprès du ministère provincial des Ressources naturelles et des Forêts.
Mais Wayne McQuabbie peut enfin espérer réaliser le rêve qu’il souhaite pour sa communauté : une autonomie financière, loin de la dépendance aux programmes fédéraux et d’aide à l’emploi de la province.
À quel prix ?
Le chef l’admet : obtenir les permis nécessaires de la part de la province a représenté le plus grand défi. La région abrite de nombreuses espèces en péril. Et c’est ce même enjeu qui a créé une division dans la communauté.
« Je suis surprise que ce projet aille de l’avant, déplore la résidente Zara Contin, qui est aussi consultante environnementale. Pour accéder au site du projet, il va falloir détruire des terres humides pour faire des routes. Qu’arrivera-t-il dans 20 ans? »
Fervente détractrice du projet depuis ses débuts, Mme Contin affirme que de nombreux aînés se sont opposés au projet durant les consultations publiques des dernières années.
En outre, la communauté a dû emprunter 500 millions de dollars à la Banque mondiale pour financer sa part.
« Comment allons-nous rembourser cette somme? », s’interroge-t-elle.
Mais la majorité des membres de Henvey Inlet, situé tout juste au sud de Sudbury, ont fini par donner leur aval, selon le chef.
Une fébrilité dans la communauté
La plupart des résidents questionnés par Radio-Canada ont exprimé leur appui au projet.
« Cela va créer des emplois dans un endroit où il n’en existait presque pas », dit la résidente Candace Kagagins.
Le chef McQuabbie estime que ce projet engendrera 300 millions de dollars de revenus nets au cours des 20 prochaines années et que des centaines d’emplois seront créés pendant la construction, qui est déjà entamée.
La compagnie Pattern Development, pour sa part, a publié un communiqué le 26 décembre et n'a pas retourné nos appels.
La multinationale est notamment en conflit juridique avec d'autres Premières Nations du sud de l'Ontario qui s'opposent à la construction d'un de ses projets.
Toutefois, le chef d'Henvey Inlet n’est pas inquiet. Les défis auxquels il a fait face sont « un petit prix à payer » pour assurer la prospérité de sa communauté.
« Les retombées se feront même sentir auprès des autres Premières Nations de la région, s'exclame-t-il. Elles stimuleront nos commerces, nos hôtels, notre administration. Les fonds serviront à financer notre système de santé et notre éducation. Nous ne voulons plus que nos gens soient privés de tout cela. »



Photo: Olivier Zuida Le Devoir
20/12/17Faire de la transition énergétique davantage qu’un voeu pieux 😠
Malgré des cibles ambitieuses, le Québec semble bien mal amorcer sa transition énergétique. Si la tendance se maintient, la province réussira difficilement à atteindre les objectifs qu’elle s’est elle-même fixés pour 2030 : réduire de 40 % sa consommation de produits pétroliers et diminuer ses émissions de GES de 37,5 %.
Ce constat, c’est celui de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie de HEC Montréal, rendu public dans son rapport L’état de l’énergie au Québec 2018. Ses observations sont sans équivoque : les interventions du Québec ne sont manifestement pas à la hauteur de nos ambitions. L’industrie éolienne québécoise a exprimé les mêmes craintes lors des récentes consultations de Transition énergétique Québec (TEQ), le nouvel organisme gouvernemental à la barre de cette transition.
La transition énergétique, c’est d’abord et avant tout un important effort d’électrification de plusieurs secteurs de notre économie : nous n’avons qu’à penser aux secteurs des transports et de l’industrie pour réaliser rapidement l’ampleur des progrès possibles. L’état de l’énergie au Québec 2018 démontre qu’il y a là plusieurs occasions pour progresser. Sans oublier que le Québec importe 53 % de son énergie — du pétrole, du gaz naturel et du charbon — au détriment de notre balance commerciale.
Ces efforts doivent aller de pair avec ceux liés à l’amélioration de l’efficacité énergétique.
Des actions à concrétiser
Alors que les cibles sont saluées, les actions, elles, tardent à se concrétiser. Il est particulièrement préoccupant que le gouvernement ait mandaté TEQ de réduire de seulement 5 % la consommation de produits pétroliers au Québec d’ici à 2023. Cela nous obligera à effectuer une réduction sept fois plus importante pendant la deuxième moitié de la période couverte par la Politique énergétique.
Il s’agit d’une cible intérimaire trop peu ambitieuse, qui n’augure rien de bon pour la réussite de la Politique énergétique et pour l’atteinte des objectifs de réduction d’émissions de GES du Québec. En d’autres mots, cette façon de faire donne l’impression que le gouvernement du Québec veut remettre à plus tard ses efforts les plus considérables, faisant même douter de sa volonté de respecter ses engagements.
Pendant que le Québec tarde à adopter des mesures concrètes et que d’autres évoquent des « surplus » d’énergie (rappelons-nous que nous en importons davantage que nous en produisons), le secteur continue d’évoluer à la vitesse grand V. L’Alberta vient d’annoncer l’octroi de projets éoliens à moins de 4 cents du kilowattheure. Il s’agit d’une manifestation concrète d’une tendance observée à l’échelle mondiale : le prix des énergies renouvelables est appelé à être inférieur à celui des approvisionnements « traditionnels », comme l’hydroélectricité, le nucléaire ou le gaz naturel. À ce prix, l’énergie éolienne est même appelée à concurrencer celui du fameux bloc patrimonial au Québec.
Au-delà des cibles, c’est peut-être l’approche même qu’il faut reconsidérer. Dans le secteur de l’énergie, nous avons pourtant des décennies d’expérience et de savoir-faire en tant que précurseurs. Électrifions, consommons mieux et développons nos atouts, au bénéfice de notre économie et de nos clients dans les marchés extérieurs.
C’est pourquoi le gouvernement du Québec a tout intérêt à développer une vision plutôt que de se fier à des cibles, certes ambitieuses, mais peu soutenues. Le Québec a la chance de se tourner vers une économie du XXIe siècle dans son secteur énergétique, avec toutes les retombées que cela pourrait engendrer. Il s’agit d’une occasion à saisir. L’industrie éolienne québécoise sera l’alliée de tous ceux qui voudront porter une telle vision pour que le concept de transition énergétique dépasse le statut de voeu pieux.

http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/515923/faire-de-la-transition-energetique-davantage-qu-un-voeu-pieux

14/12/17L'Alberta soutiendra trois nouveaux projets d'éoliennes
L'Alberta met en œuvre la première phase de son plan visant à produire 30 % de son électricité à partir d'énergies renouvelables d'ici 2030. Le gouvernement albertain a présenté mercredi trois projets qui bénéficieront de son appui pour produire 600 mégawatts d'électricité verte par année à compter de 2019.
Le gouvernement de Rachel Notley a arrêté son choix sur trois projets liés à l’énergie éolienne après avoir examiné une trentaine d’initiatives qui touchaient aussi à l’énergie solaire et hydroélectrique.
Les trois fermes éoliennes, Capital Power à Medicine Hat, EDP renewable, au nord de Calgary et Castle Rock Ridge, près de Pincher Creek, devront mettre en branle leur production d’ici deux ans.
Les fermes se sont engagées à produire environ 200 mégawatts chacune, dans le but d’alimenter près de 250 000 foyers. La première phase du projet devait initialement permettre de produire 400 mégawatts d’électricité pour 170 000 ménages, mais le tout a été revu à la hausse devant les capacités de production des entreprises soumissionnaires.
Les entreprises qui administrent les fermes retenues doivent fournir un investissement total de 1 milliard de dollars en Alberta. Le gouvernement doit aussi contribuer financièrement à la réalisation ces projets, mais n’a pas voulu prendre d’engagement ferme dans l'immédiat quant au montant.
Le gouvernement avait toutefois indiqué l'année passé que les projets retenus seraient financés par le réinvestissement d'une partie de la taxe carbone annoncée sur les grands émetteurs industriels.
Des retombées attendues
La mise en œuvre de ces projets devrait ainsi permettre de créer plus de 700 emplois dans la province, selon les premières estimations.
Cette première phase s’inscrit dans le plan du gouvernement Notley de remplacer l’énergie produite par les centrales de charbon d’ici 2030.
À long terme, le gouvernement estime qu’il sera en mesure de créer quelque 7000 emplois en Alberta grâce au développement des énergies propres et d’attirer des investissements de plus de 10 milliards de dollars.
La première ministre Rachel Notley n’a pas caché sa satisfaction lors de la présentation des projets choisis.
Mme Notley a notamment rappelé qu’un des objectifs phares de son gouvernement est de prouver qu’on peut maintenir la croissance économique tout en adoptant des comportements responsables à l’égard de l’environnement.
La ministre de l’Environnement de l’Alberta, Shannon Philips, abondé dans le même sens, parlant « d’un grand jour pour l’électricité dans cette [province] ». « Ça va nous aider à diversifier l’économie et à créer les bons emplois et avoir plus d’énergie renouvelable pour notre électricité », a-t-elle déclaré.

La ministre de l’Environnement a également indiqué que la province avait réussi à obtenir un coût de production se chiffrant à 0.03 $/kWh, ce qui constitue le plus bas tarif au Canada. À titre comparatif, les tarifs d’électricité se situaient entre 0.06 $ et 0.09 $/kWh au Québec et entre 0.08 $/kWh et 0.18 $/kWh en Ontario pour l’année 2016.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1073029/lalberta-soutiendra-trois-nouveaux-projets-deoliennes

10/12/17 : Energie verte : Paquetville, Grande-Anse et Saint Léolin s'associent
https://www.acadienouvelle.com/actualites/2017/12/10/paquetville-grande-anse-saint-leolin-sassocient-mieux-exploiter-potentiel-eolien/

07/12/17 : La mise en service du Parc éolien Mont Sainte-Marguerite est repoussée
Le retard dans l’obtention des permis de transport des pièces d’éoliennes a retardé de quatre à six semaines le chantier.
La mise en service prévue pour le 1er décembre se fera vraisemblablement en janvier 2018.
La grève et les moyens de pression des ingénieurs du gouvernement ont retardé l’émission des permis du ministère des Transports estime Viviane Maraghi, directrice du développement. Ce qui a eu pour conséquence de retarder l’assemblage des 46 éoliennes. Plutôt que d’être montées en août, un mois sans vent, elles ont été montées sous les bourrasques d’automne.
Située à cheval sur la Beauce, Lotbinière et de la région de l’amiante, la construction du parc engage 375 travailleurs. Elle est en cours depuis janvier 2017.
Visite du chantier
Nous avons rejoint le surveillant en environnement Jérôme Matte au bureau du chantier situé à Saint-Sylvestre. Avec lui, le journaliste de Beauce Média a effectué une visite des travaux.
Le pick-up a grimpé les chemins d’accès afin de rallier l’une des équipes de travailleurs. En chemin, on apercevait les éoliennes déjà assemblées et les immenses grues au travers des arbres.
On a retrouvé les hommes dans une clairière déboisée, affairés au montage de l’éolienne T9. Les palles et le rotor étaient couchés sur un sol boueux, recouvert de pierres dynamitées.
Des travailleurs d’ici
Pour l’instant, l’équipe de travail était occupée à ranger et déplacer de l’équipement lourd. Parmi les huit travailleurs, on y retrouvait Kenny Asselin de Scott et Stéphane Turgeon, résident de Sainte-Marie.
La matinée était froide et venteuse; une météo peu clémente au montage de la tête. «Nous attendons depuis environ deux jours notre fenêtre de vent, dit Kenny Asselin. Il faut qu’il y ait suffisamment de temps pour le montage, environ 1h15.»
M. Asselin en est à son quatrième chantier après celui de Thetford Mines, Frampton et Saint-Damasse. Il a participé à l’assemblage de dizaines d’éoliennes. Les machines de 3,2 mégawatts sont certaines des plus grosses sur lesquelles il a travaillé.
Un montage délicat
L’accroc, comme il l’explique, est de trouver le moment propice pour accoupler le rotor et les pales (tête) au mat. «Le plus difficile sur le chantier est la sécurité, il faut toujours y penser et faire attention», ajoute Kenny Asselin.
La vitesse maximale du vent, pour monter la tête de l’éolienne, est de 25 km/h, sans quoi la pièce d’environ 72 tonnes risque de valser et mettre en danger les travailleurs. C’est pourquoi la décision de monter la partie la plus imposante est prise en équipe.
Lorsque la manœuvre est commencée, on ne peut revenir en arrière. Il faut absolument compléter l’ancrage. Quatre hommes en bas supervisent la montée, tandis que quatre autres sont juchés dans ce qu’ils appellent le «marteau», le haut du mat. Kenny Asselin montre l’un des 100 boulons, de la grosseur d’un avant-bras, qui fixera la tête au mat.
Décompte lancé
Sur les 46 éoliennes, en date du 29 novembre, il en reste dix à assembler. Chacune d’elle, après leur installation, passe au travers deux étapes, le «mecanical commissionning certificate(MCC)» et le «commissionning». Le MCC consiste à faire passer une batterie de tests afin de s’assurer qu’elles sont fin prêtes à produire de l’électricité. Dix éoliennes ont reçu leur MCC. Pour la dernière étape, le fabricant des éoliennes, Siemens, passe en revue l’engin et l’énergie pour la production.
Bureau de Saint-Séverin
Une fois les travaux terminés, huit employés travailleront en permanence dans le bâtiment des opérations situé sur la rue de l’Église de Saint-Séverin. La municipalité espère que certains d’entre eux s’établiront dans le développement des Sommets. Les terrains tardent à trouver des acheteurs. Dominic Tapp sera le directeur des installations.
Pénalité de 8096$ par jour
Bien que les circonstances étaient hors de leur contrôle, le parc éolien devra décaisser, selon nos calculs, 8096$ par jour de retard du projet de 263 M$.
Compensation milieu humide
Le parc éolien s’est trouvé devant une impasse cet été. Un milieu humide a été déniché dans la municipalité de Saint-Sylvestre afin de compenser l’impact du projet. Cependant, «le conseil municipal n’a pas approuvé le projet qui avait par ailleurs été préapprouvé par le Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC)», est-il écrit dans le compte-rendu de la 15e rencontre du comité de suivi.
Un autre milieu aurait finalement été identifié dans la municipalité de Saint-Frédéric, mais il n’est pas définitif.
https://www.beaucemedia.ca/parc-eolien-mont-sainte-marguerite/


04/12/17Parc Roncevaux: un premier million en bénéfices est distribué 😏
RETOMBÉES. Les huit MRC du Bas-Saint-Laurent, la Première Nation Malécite de Viger et le Collectif régional de développement (CRD) du Bas-Saint-Laurent reçoivent les premiers bénéfices de la production du parc éolien Ronceveaux construit sur les Plateaux de La Matapédia.
Chacune des entités a reçu un chèque de 100 000 $, versé par la Régie de l'énergie du Bas-Saint-Laurent. Ce projet, développé en partenariat avec la région de Gaspésie/Îles-de-la-Madeleine et Invenergy, a une capacité installée de 74,8 mégawatts et a été retenu lors de l’appel d’offres de 2014.
Dans le cas des partenaires éoliens au Bas-Saint-Laurent, ce premier million sera suivi de plus de 200 autres millions, incluant les bénéfices du projet éolien Nicolas-Riou sur une période de 25 ans. Des retours aux municipalités, des fonds de développement, du soutien à des projets en développement social figurent parmi les retombées qui sont actuellement visées par les différents partenaires afin de mieux répondre aux besoins des citoyens de la région.
https://www.lavantposte.ca/actualites/economie/2017/12/4/parc-roncevaux--un-premier-million-en-benefices-est-distribue.html

04/12/17
Premières redevances de la production du parc éolien Roncevaux
Les huit MRC du Bas-Saint-Laurent, la Première Nation malécite de Viger et le Collectif régional de développement (CRD) du Bas-Saint-Laurent ont reçu, chacun, un chèque de 100 000 $ de la part de la Régie de l'Énergie du Bas-Saint-Laurent.
Ces chèques représentent une partie des bénéfices de la production du parc éolien Roncevaux construit à l'Ascension-de-Patapédia. Il s'agit, au total, de redevances d'un million de dollars. Ce montant est plus élevé que celui prévu par les élus.
Dans le cas de la MRC de Rivière-du-Loup, on parlait de 100 000 dollars pour l'ensemble de l'année. [...] On se plaît à dire qu'on devrait avoisiner les 200, 220, peut-être 230 000 dollars.Michel Lagacé, préfet de la MRC de Rivière-du-Loup
Toujours selon Michel Lagacé, ces sommes démontrent toute la pertinence du projet éolien Nicolas-Riou, dans la MRC des Basques, qui devrait entrer en opération complète le 16 décembre.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1071116/redevances-benefices-parc-eolien-roncevaux


01/12/17
La région proposera deux projets de parc éolien pour fournir le Massachusetts en énergie verte
L’Alliance éolienne de l’Est s’associe à des promoteurs pour présenter 2 projets, situés dans le Bas-St-Laurent, dans le cadre d’un appel d’offres lancé par le Massachusetts, aux États-Unis.
L’organisme, dont fait partie la Régie inter-municipale de l’énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, espère tirer profit de ce développement énergétique américain.
Le directeur de la régie, Gilbert Scantland mentionne qu’il reste encore différentes étapes avant de connaitre les promoteurs qui obtiendront les contrats. Il mentionne que le processus est différent de celui au Québec.
Gilbert Scantland, affirme que les entreprises de la Gaspésie pourraient bénéficier de retombées économiques dans le cadre de cet appel d’offres.
Malgré cet aspect qui diffère des appels d’offres lancés jusqu’à maintenant au Québec, Gilbert Scantland croit possible que les entreprises de la région puissent bénéficier de contrats. D’ailleurs, la filière éolienne gaspésienne est déjà présente un peu partout au Canada et aux États-Unis.
https://radiogaspesie.ca/nouvelles/actualite/region-proposera-deux-projets-de-parc-eolien-fournir-massachusetts-energie-verte/


29/11/17 : Énergies vertes : Grande-Anse, Saint-Léolin et Paquetville unissent leurs efforts
Grande-Anse, Saint-Léolin et Paquetville unissent leurs forces pour attirer d'éventuels projets d'énergies vertes.
Les trois municipalités ont donné leur feu vert à la création par la Commission de développement régional (CDR) d'une coopérative en énergie verte qui devrait voir le jour dans les prochaines semaines.
Paquetville, Grande-Anse et Saint-Léolin sont déjà en pourparlers avec une entreprise de la Nouvelle-Écosse pour la construction éventuelle d’éoliennes sur les terres de la couronne.
Le maire de Paquetville, Luc Robichaud, souligne qu’une petite municipalité ne possède pas les ressources humaines pour faire avancer un tel dossier. En se regroupant, les municipalités espèrent réduire leurs coûts et être prêtes si Énergie Nouveau-Brunswick lançait des soumissions dans la région.
"Le promoteur avait déjà fait des études dans la région, il nous disait que c’est un vent très propice aux éoliennes" Luc Robichaud, maire de Paquetville
Avec la mise sur pied de cette coopérative, les trois communautés espèrent attirer sur leur territoire des entreprises prêtes à partager des revenus créés grâce à des installations éoliennes.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1070260/cooperative-construction-eoliennes-municipalites

17/11/17Éolien au Massachusetts : l’Alliance de l’Est reste à l'affût
L'Alliance éolienne de l'Est, qui regroupe la Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et Énergie éolienne Bas-Saint-Laurent, pourrait être associée à un projet de parc éolien dans le cadre de l'appel d'offres lancé au printemps par l'État du Massachusetts, aux États-Unis.
Des ententes de principe ont été conclues avec deux des promoteurs qui ont déposé des offres pour un partenariat d'affaires avec l'Alliance éolienne de l'Est.
Selon le directeur de la Régie intermunicipale de l’énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Gilbert Scantland, si un de ces projets se concrétise, cela pourrait avoir d’importantes retombées pour les municipalités de l’Est-du-Québec.
« On serait des partenaires. Ce sont des projets qui dépassent largement celui de Nicolas-Riou. Ce sont des projets qui varient entre 300 et 600 mégawatts. Ce sont des retombées qui peuvent se chiffrer à plusieurs dizaines de millions par année », souligne-t-il.
Le Massachusetts, qui souhaite obtenir un approvisionnement annuel de plus de 1000 mégawatts d’énergie renouvelable à partir de 2022, a lancé un appel d’offres auquel ont répondu des dizaines de promoteurs, américains et canadiens. « Ce sera hautement compétitif », commente M. Scantland.
Hydro-Québec a déjà fait savoir qu’elle avait déposé trois offres, détaillées en six propositions en partenariat avec Boralex et Gaz Métro. D’autres consortiums, dont EDF EN Canada et RES Canada font partie, ont aussi fait des propositions pour des parcs créés au Québec.
L’État du Massachusetts fera savoir le 27 janvier 2018 quelles seront les entreprises avec lesquelles des discussions seront entamées pour une éventuelle construction.
Au printemps, l’Alliance avait fait des représentations auprès du gouvernement du Québec pour que les prochains parcs éoliens créés sur les terres publiques le soient en partenariat avec des intérêts communautaires. Cette proposition n’a pas été retenue par Québec.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1067884/eolien-massachusetts-alliance-est

15/11/17 : Rien de prévu par Québec pour de nouveaux parcs éoliens
Pierre Moreau affirme qu’il n’y a pas grand opportunité en vue pour lancer d’autres appels d’offres publiques d’énergie éolienne au Québec.
Le ministre des l’Énergie et des Ressources naturelles garde ainsi le même cap que son prédécesseur Pierre Arcand.
Le dernier appel d’offres publiques était celui de 450 MW lancés en décembre 2013. Depuis ce temps, Québec affirme que les surplus d’énergie à Hydro-Québec ne permettent pas d’aller de l’avant avec la construction de nouveaux parcs éoliens sur son territoire.
Pierre Moreau explique que l’arrivée du barrage la Romaine 3, inauguré en octobre, et la construction de la Romaine 4 d’ici 2020 viendra combler les besoins en énergie au Québec et même plus.
Le ministre responsable de la région Gaspésie les Îles estime lui aussi que l’avenir de la filière éolienne passe par l’exportation de ses composantes.
Seul un bloc de 200 MW n’est pas encore réalisé dans le 4000 MW annoncé dans la stratégie énergétique de Québec 20016-2015.
Il s’agit de celui issu d’un partenariat entre Hydro-Québec et la nation innue de la Côte-Nord, annoncé en décembre 2015.

https://radiogaspesie.ca/nouvelles/actualite/appels-doffres-denergie-eolienne-prevu-gouvernement/

15/11/17 : Une clôture qui affecte un résident de Sainte-Sophie-d'Halifax
Un résident de Sainte-Sophie-d'Halifax se bat depuis six ans pour faire décadenasser une clôture érigée par Éoliennes de l'Érable qui l'empêche, depuis, d'avoir accès à quatre acres de ses terres.
Producteur forestier depuis plus de 35 ans, Gervais Marcoux affirme s'être toujours servi de ce chemin pour aller bûcher avant que la compagnie n'installe cette barrière lors du projet éolien.
«À ma connaissance, il n'existe pas de document qui prouve que ce chemin appartient à un propriétaire privé et il n'y a pas de raison que je ne puisse l'utiliser», d'expliquer M. Marcoux.
D'ailleurs, le ministère des Transports, de la Mobililté durable et de l'Électrification des transports avait fait parvenir une mise en demeure à la compagnie en octobre 2015 pour qu'elle procède à l'enlèvement de ladite barrière. La mise en demeure était finalement suspendue le mois suivant, la compagnie signifiant que la clôture ne lui appartenait pas et qu'elle était la propriété d'un voisin de M. Marcoux.
Deux ans plus tard, la barrière est toujours là et M. Marcoux, dont les propres démarches pour régler le litige n'ont toujours pas abouti (il dit avoir déjà dépensé quelque 3000 $ en frais d'avocat et pour l'arpentage de ses terres), souhaite que le ministère des Transports en fasse plus dans ce dossier et fasse respecter l'accès à cet ancien chemin de colonisation qui serait la propriété de l'État.
Le porte-parole du Regroupement du développement durable des Appalaches (RDDA), Claude Charron, crie à l'injustice dans ce dossier. «C'est bien beau de parler de cohabitation harmonieuse, mais le Ministère ne fait rien. Le projet éolien a installé des barrières entre les gens et cette barrière-ci en est une de plus», a-t-il dénoncé trouvant inacceptable que M. Marcoux soit privé depuis aussi longtemps à l'accès d'une partie de ses terres.
M. Charron a laissé entendre que le RDDA se montrera solidaire avec M. Marcoux pour faire déboucher ce dossier.
https://www.lanouvelle.net/actualites/societe/2017/11/15/une-cloture-qui-affecte-un-resident-de-sainte-sophie-d-halifax.html

15/11/17La construction du parc éolien Nicolas-Riou terminée
L'assemblage de la 65e et dernière éolienne du parc Nicolas-Riou, situé dans la MRC des Basques et de Rimouski-Neigette, a été complété mercredi. La mise en service commerciale du parc éolien se fera toutefois avec une ou deux semaines de retard.
L'échéancier du 1er décembre ne pourra pas être respecté en raison notamment de la grève des ingénieurs plus tôt cette année.
En entrevue depuis le chantier du parc éolien, le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé a expliqué que ce délai aurait un impact minime sur la rentabilité du parc.
Je dirais, bien entendu, ça amène du désagrément, mais c'est faible comme impact comparativement aux 25 prochaines années.Michel Lagacé, préfet de la MRC de Rivière-du-Loup
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Parc éolien Nicolas-Riou : « Une mine d'or pour la MRC des Basques », dit Bertin Denis
Michel Lagacé explique que la fin de l'assemblage des éoliennes est une grande source de fierté pour les partenaires publics et privés du projet. Cette dernière étape constitue pour lui la réalisation d'un rêve imaginé il y a près d'une décennie.
La fierté, je dirais, c'est avec un F majuscule et l'ensemble des lettres suivantes, aussi, en majuscules.Michel Lagacé, préfet de la MRC de Rivière-du-Loup
Il explique que le projet a été mis en œuvre par la Conférence régionale des élus (CRÉ) en 2008, alors que les élus souhaitaient recycler l’idée de l’entreprise Sky Power pour en faire une initiative communautaire. Au fil des ans, ils ont également développé un partenariat avec la Première Nation malécite de Viger.
Les MRC du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Les Îles ainsi que la communauté malécite possèdent 50 % des parts du parc éolien Nicolas-Riou, l’autre moitié appartient à la compagnie française EDF-Électricité.
D’après les informations de Denis Leduc
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1067379/construction-parc-nicolas-riou-eolienne-terminee

27/10/17La propriété étrangère des parcs éoliens n’inquiète pas Québec
Le nouveau ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Moreau, ne s’inquiète pas que la majorité des parcs éoliens au Québec soient de propriétés étrangères, comme l’avait dévoilé Le Journal il y a quelques semaines.
« Je ne dis pas que ce n’est pas important, c’est important, mais il faut aussi aller au-delà de ça, et voir en quoi les entreprises qui viennent d’ailleurs et qui s’établissent ici sont créatrices d’emplois et peuvent contribuer à l’économie du Québec », a-t-il fait savoir en marge de son discours à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, vendredi.
Aide financière
Le Journal avait révélé que de la quarantaine de sociétés qui ont obtenu de généreux contrats d’Hydro-Québec, plus d’une vingtaine ont leur actionnaire principal hors du Québec. L’an dernier, Hydro a dû débourser au moins 325 M$ pour se procurer de l’énergie éolienne à des entreprises privées dont le siège social n’est pas au Québec.
Pour le ministre, la propriété des éoliennes n’est pas le seul facteur à considérer. Selon lui, Québec doit favoriser la création d’emplois en aidant financièrement les entreprises installées ici. Rappelons que le secteur éolien emploie plus de 5000 personnes au Québec.
« Ce que l’on a comme idée pour la filière éolienne, c’est d’encourager ceux qui fabriquent ses composantes. Il y en a beaucoup ici. D’ailleurs, on a fait récemment une annonce avec LM Wind Power qui fait travailler des Gaspésiens », ajoute-t-il.
Pierre Moreau estime qu’en apportant une aide directe à l’entreprise danoise LM Wind Power, Québec lui permet de fabriquer des pièces d’éoliennes destinées au marché du sud des États-Unis.
http://www.journaldemontreal.com/2017/10/27/la-propriete-etrangere-des-parcs-eoliens-ninquiete-pas-quebec
26/10/17
Un nouveau projet d’éoliennes contesté dans le sud-ouest de l’Ontario
Les résidents de la petite localité de Dutton-Dunwich, dans le sud-ouest de l'Ontario, continuent de lutter contre un projet de parc éolien qui va de l'avant alors que la population avait clairement indiqué qu'elle était contre.
« C'est vraiment ridicule. On ne peut pas garder ça ici », affirme une manifestante lors du rassemblement organisé devant les bureaux où la compagnie Invenergy tenait une rencontre de consultation publique mercredi soir.
La petite foule brandissant des pancartes voulait exprimer leur mécontentement face au projet d'installation de 20 turbines dans la municipalité par la multinationale américaine, un aménagement rejeté par référendum en 2014 par 84 % des votants.
Un vote qui n'a pas empêché la province de garantir à Invenergy qu'elle achèterait l'électricité produite.
Même le maire trouve que le processus manque de transparence. Cameron McWilliams a d'ailleurs déposé une demande d'accès à l'information auprès de la province qui est jusqu'à maintenant restée lettre morte.
Le groupe DDOWT n'entend pas non plus baisser les bras et demande à la province de mettre un terme au projet. Selon les membres, la compagnie ne s'est pas pliée à l'ensemble des exigences en matière d'évaluation environnementale.
Ils estiment par ailleurs que l'électricité qui serait produite sur ce parc n'est pas nécessaire et que de nombreuses éoliennes sont régulièrement stoppées pour cette raison dans la région.
La province n'a toutefois pas encore donné son feu vert à Invenergy. Si elle le fait, les travaux commenceront en 2019.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1063621/un-nouveau-projet-deoliennes-conteste-dans-le-sud-ouest-de-lontario

24/10/17Comme vous ne comprenez rien, faut vous éduquer
Propagande pour vendre leur truc
Le comble de l’irrespect et de la prétention émane de politiciens et d’affairistes qui, suite à une nécessaire remise en question des effets prétendument bénéfiques pour tout le monde de patentes qui profiteront qu’à la classe dominante, veulent vous éduquer, vous extirper de votre ignorance à tout prix. Car vous ne comprenez pas.
Alors, pour vous «brainwasher» et vous soumettre à leurs affaires, ils vont y mettre le gros paquet. Ils vont embaucher des lobbyistes, des universitaires, des organismes de recherche, d’ex-politiciens et même des politiciens en poste, des boîtes de sondages, de la publicité dans les médias, des experts de tout poil, etc. Face à cette armée de «conditionneurs» professionnels d’esprit, il faut arriver à vous faire abdiquer sinon vous allez passer pour un moron, pour un esprit tordu et même un timbré. Voyons donc, il n’y a pas seulement consensus, mais leurs choses novatrices, modernes et créatrices de richesse font l’unanimité, rien de moins, parmi l’élite et les lucides.
Mais, mes amis, je vous en prie, il ne faut pas céder, quitte à être répudiés au nom de votre dignité et du bien-être collectif. Je vais, à l’aide de quelques exemples concrets, mettre à nu leurs leurres et leurs appâts.
Un sondeur dit que l’industrie privée éolienne doit vous éduquer
Oh, que vois-je comme titre d’article récent : «L’industrie éolienne (privée) doit faire de l’éducation, selon un sondeur (Léger Marketing)» (Le Devoir, 6 octobre 2017). En fait, la business très rentable de l’éolien (énergie à la mode) confond marketing et endoctrinement avec éducation et prise de conscience. À cet effet, ils ont bien entamé leur campagne en se payant un sondage bidon qui, comme de raison, va arriver aux conclusions qu’ils voulaient.
Je ne dis pas que l’énergie éolienne est à rejeter. Je dis seulement que cette forme d’énergie doit être développée par Hydro-Québec afin que ça nous appartienne et que ce domaine sans risque soit profitable à la population, et non à des opportunistes qui nous vendent leur électricité à gros prix grâce à des contrats blindés signés avec Hydro-Québec. Pourquoi devrions-nous faire appel à un intermédiaire quand nous avons l’expertise collectivement pour le faire nous-mêmes? Comme cela ne nécessite pas de compétence spéciale pour le privé (on installe une tribune, on signe un contrat à long terme avec Hydro et hop, par ici l’argent facile), on comprend pourquoi cette prétendue industrie attire toutes sortes d’entreprises à l’expertise incertaine comme des fonds d’investissement spéculatifs, des régimes de retraite privés, des papetières et des minières et souvent, des compagnies étrangères en plus de ça. Vous comprenez alors qu’il faut mettre le paquet pour vous vendre leur affaire.
Ah ben, que vois-je comme autre titre d’article : «Sondage. Les Québécois soutiennent l’énergie éolienne» (Le Journal de Montréal, 30 septembre 2017). Je ne doute pas que les Québécois soutiennent l’énergie éolienne. Mais la firme de sondage professionnelle a-t-elle posé une question du genre : «Êtes-vous d’accord que ce soit le privé qui développe l’éolien ou préférez-vous que ce soit par votre instrument collectif Hydro-Québec afin que cela coûte moins cher et vous rapporte davantage?». Les bonnes questions biaisées arrivent aux bonnes réponses.
Libre-échange avec les States : faudra de la pédagogie
Non, c’est pas vrai! En novembre 2016, il y a l’ambassadeur du Canada à Washington qui nous a dit, pour mieux nous conditionner, que : «Économie : Enseigner le libre-échange. L’élection de Donald Trump forcera le Canada à faire un peu (et même beaucoup) de pédagogie sur les avantages (bien évidemment, il n’y a que des avantages pour tous) du libre-échange, dit l’ambassadeur du Canada aux États-Unis» (Le Devoir, 17 novembre 2016). Un autre, David MacNaughton, qui veut nous sortir de notre ignorance collective et dissiper tous les doutes.
Libre-échange quand ça fait l’affaire des States, s’entend. Et libre-échange ou pas, quand ça fait pas leur affaire, ils ne se gênent pas pour imposer des droits dits compensatoires comme ceux de 220% et de 80% promulgués sur les avions CSeries de Bombardier : «La CSeries coûtera 3 fois plus cher.» (Le Journal de Montréal, 7 octobre 2017). Et ce fut la même chose avec le bois d’œuvre : «La capitulation. Le Canada a maintenant un régime forestier où ses exportations (aux États-Unis) sont limitées (avec de gros tarifs douaniers)» (Le Devoir, 29 avril 2006).
Toujours pour le bois d’œuvre, notre «super» négociateur Pierre-Marc Johnson, l’homme de tous les talents et aux gros tarifs, vient nous dire sans rire : «Une entente rabotée vaut mieux que rien» (Les Affaires, 26 août 2006). En fait, rien ne vaut mieux que les diktats américains que l’on prend pour des ententes ou des accords et qui font de nous de vrais colonisés. Et pour mieux se moquer de nous, et il a raison de le faire, l’ex-ambassadeur américain au Canada, David Wilkins, qui s’était alors écrié tout satisfait de la soumission du Québec et du Canada : «Bois d’œuvre : un différend résolu entre pays amis» (Le Affaires, 27 mai 2006). Comme disait le poète : avec des amis comme ça, on n’a pas besoin d’ennemis.
Et pour en remettre, voilà que, face à une énième révision décidée par les États-Unis, il y a Philippe Couillard qui, le cœur sur les deux mains, y va de supplication : «Bois d’œuvre. Couillard lance un appel à la bonne foi des États-Unis (et de Trump).» (Le Devoir, 15 juin 2016). Monsieur Couillard va vite s’apercevoir qu’il ne peut pas faire le «tough» avec les Américains comme il l’a fait avec les Québécois en charcutant et en tarifiant leurs services publics. De toute façon Philippe n’a pas à s’inquiéter puisque les États-Unis imposent (ce qu’ils appellent des ententes) toujours de bonne foi, comme l’a dit George W. en 2006 : «Bois d’œuvre. Bush négociera de bonne foi.» (Le Journal de Montréal, 31 mars 2006). Allô bonne foi.
Pour les actuelles révisions de l’ALENA exigées par Trump, moi j’ai confiance puisque Brian Mulroney l’a dit : «ALENA : soyons vigilants, dit Mulroney. L’ambassadeur officiel auprès du président Trump se dit cependant optimiste» (Le Devoir, 24 février 2017). Vigilance ou pas, le Canada devra se soumettre une fois de plus. Faut pas s’en faire outre-mesure, car les States sont en tout temps bons, ayant été sélectionnés par Dieu lui-même. En tout cas, c’est l’ex-prétendant républicain à l’investiture présidentielle, Mitt Romney, qui l’a dit en 2011 : «Dieu a créé les États-Unis pour qu’ils dominent le monde» (La Presse, 8 octobre 2011). Romney a du Trump dans le nez.
Nathalie Normandeau se fait pédagogue
Même Nathalie, l’ex-ministre libérale de Jean Charest, voulait, elle aussi, pour nous faire avaler un autre budget d’austérité pour les cadors tricoté par Charest, Bachand et le patronat, nous faire l’école, car on ne comprenait absolument rien à la réingénierie et à la modernisation de l’État : «Nathalie Normandeau mise sur la "pédagogie"» (La Presse, 12 avril 2010).
Et le patronat qui veut nous sortir de notre immobilisme
Ah oui, il y a aussi le patronat qui veut nous faire comprendre leur vision d’une société juste et prospère : «Des gens d’affaires veulent réveiller les Québécois» (Le Devoir, 15 septembre 2010). Vous réveiller qu’ils ont dit, pas vous endoctriner! Moi, ça me touche drette au cœur tout ce beau et bon monde qui veut faire de nous des gens connaissants, éveillés, vigilants et conscientisés... à la misère des riches.
Le très érudit Couillard aussi nous trouve dures de comprenure
Philippe Couillard, un homme très, très cultivé, a dit en 2016 : «Le gouvernement libéral a sauvé le Québec» et aussi «Le sauveur s’est mal fait comprendre. Le plan (d’austérité) est bon (on n’en doute pas), dit Philippe Couillard, mais il faut changer le message» (Le Journal de Montréal et Le Devoir, 7 décembre 2016). Changer le message ou la cassette? Si ça continue comme ça, les Québécois vont faire une «overdose» de savoir. Vont devenir des Ti-Jos Connaissant grâce à nos lucides autoproclamés?
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http://www.journaldemontreal.com/2017/10/24/comme-vous-ne-comprenez-rien-faut-vous-eduquer

24/10/17À quelques semaines de la mise en service des éoliennes
ÉNERGIE. Les travaux d’installation du parc d’éoliennes du mont Sainte-Marguerite se déroulent rondement. Ils vont si bien que la mise en service devrait avoir lieu comme prévu en décembre. À ce jour, 14 de ces machines trônent fièrement au sommet de la montagne.
Pour réussir la tâche colossale d’installer les immenses engins d’une centaine de mètres de haut, les travailleurs se servent de quatre grues, dont l’une des plus grandes du monde. Ce qui fait la fierté du maire, Mario Grenier. Actuellement, il existe seulement huit exemplaires de la grue télescopique utilisée à Saint-Sylvestre.
Aussi, le premier citoyen rappelle que l’électricité sera acheminée au poste d’Hydro-Québec par un réseau collecteur souterrain, ce qui minimise l’impact visuel et celui sur les terres.
«En temps normal, Hydro-Québec vient chercher l’électricité. Nous avons pris une solution plus difficile, mais à coût moindre. On va jusqu’à Sacré-Cœur-de-Jésus, de l’autre côté de la 112, à nos frais et tout est souterrain. Ce qui fait qu’on n’a pas mis de pylônes sur les terres agricoles. En temps normal, Hydro installe des tours et vient chercher l’électricité. Si nous avions procédé comme ça, la chicane aurait pris. Tout est enfoui, on ne voit rien et on n’a rien brisé», a expliqué M. Grenier. D’ailleurs, il indique que même les câbles à haute tension se retrouvent sous terre.
Retombées économiques
Depuis le début des travaux, l’impact sur l’économie du secteur est considérable. Les commerces de la région bénéficient de l’afflux d'ouvriers. Aussi, plusieurs entrepreneurs locaux ont été engagés comme sous-traitant sur les différents sites du vaste chantier.
De plus, Saint-Sylvestre recevra de redevances accordées par le promoteur. Elles sont de l’ordre de 5 000 $ par mégawatt (MW) installé sur le territoire. Puisque Saint-Sylvestre accueille la majorité des 46 éoliennes, elle aura un montant de près de 500 000 $ chaque année pendant 25 ans. Cette somme considérable représente le quart du budget de la municipalité.
«Elles [les redevances] vont nous aider à générer de la richesse sans nous endetter. Nous pourrons développer notre parc industriel, amener plus de loisirs pour nos jeunes et améliorer nos routes. Cet argent nous permettra aussi de créer un fonds des générations. Nous serons en mesure d’avoir des liquidités une fois que ça arrêtera. Nous ne serons pas pris avec les immobilisations que nous avons faites et que nous pourrons continuer à aller de l’avant.»
Les organismes communautaires bénéficieront également d’une contribution volontaire de 20 000 $ pour la réalisation de différents projets.
Un projet de géants
Le parc de 46 éoliennes est situé sur le territoire de trois municipalités : Saint-Sylvestre, Saint-Séverin et Sacré-Cœur-de-Jésus. Le projet de près de 300 M$ est réalisé en partenariat avec la firme américaine Pattern Developpement.
Une fois en service, il fournira l’énergie nécessaire pour alimenter plus de 27 700 foyers québécois. La puissance totale du parc est évaluée à 147,2 MW qui seront vendus à Hydro-Québec. De plus, de 8 à 12 emplois seront créés après la construction pour la maintenance des installations. Ils seront postés au bâtiment de service de Saint-Séverin. Le poste électrique de 120 kilovolt (KV) a été érigé à Sacré-Cœur-de-Jésus.

http://www.lepeuplelotbiniere.ca/actualites/2017/10/24/a-quelques-semaines-de-la-mise-en-service-des-eoliennes.html

17/10/17L’énergie renouvelable dans la ligne de mire de trois municipalités du N.-B.
Edmundston, Saint-Jean et Perth-Andover unissent leurs forces et proposent la création de deux nouveaux parcs éoliens communautaires dans les comtés de Charlotte et de Carleton, au Nouveau-Brunswick. Un projet d'une valeur d'environ 120 millions de dollars.
Chacun de ces parcs devrait générer assez d’électricité pour 6400 foyers, selon Dan Dionne, directeur général de Perth-Andover.
« Nous sommes emballés par l’idée de développer une entreprise locale d’énergie renouvelable et de faire en sorte qu’une partie des recettes demeure dans la province », dit-il.
C'est aussi l'occasion de s'imposer dans un secteur des énergies vertes, appelé à prendre de l'importance dans les prochaines années, selon Cyrille Simard, maire d'Edmundston.
"On est dans une province positionnée favorablement vis-à-vis le marché américain et [l'énergie renouvelable] augmente les capacité de mieux satisfaire les besoins du Nouveau-Brunsiwck en diminuant des installations qui produisent des gaz à effet de serre." Cyrille Simard, maire d'Edmundston
Ces trois municipalités sont dotées de leur propre compagnie d’électricité. Les profits iraient donc à ces trois entreprises et à Valeco Énergie Québec, qui exploite déjà des centrales d’énergie renouvelable et aiderait à développer les projets. Les prix pour les consommateurs seraient comparables à ce qu’ils paient actuellement, selon Dan Dionne.
Le coût du développement de chaque parc éolien serait d’environ 60 millions de dollars et les frais seraient partagés entre les différents partenaires. « Chacun serait responsable de sa part, explique Dan Dionne. [Le financement viendrait] d’emprunts et de capitaux existants. »
Nouveau moteur économique
Le projet n'en est qu'au stade de proposition, mais s'il est accepté, il pourrait devenir un moteur économique pour ces trois municipalités, selon Cyrille Simard. « Ce sont des installations considérables qui créeraient des emplois durant la phase de construction. Par après, dans la partie de gestion, on a créé un modèle où les trois entités publiques vont travailler ensemble. Si ça ne crée pas d'emplois à long terme, ça va certainement créer une plus grande capacité de créer des revenus pour nos municipalités respectives. »
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Innergex dévoilait mardi son projet de parc éolien à Bas-Caraquet
L'Atlantique pourrait fournir de l’énergie au monde entier
Les deux sites proposés sont reconnus pour leurs vents forts. Il s’agit de zones partiellement déboisées et éloignées des maisons, selon un communiqué.
Les projets ont été proposés dans le cadre du volet Énergie renouvelable communautaire d’Énergie NB. La société de la Couronne étudie les propositions, et les promoteurs d'Edmundston, de Saint-Jean et de Perth-Andover espèrent une décision bientôt. L’énergie produite par ces éoliennes serait rendue disponible sur tout le réseau, grâce une entente de 25 ans avec Énergie NB qui achèterait et distribuerait 100 % de la production, selon Dan Dionne.
S’ils sont approuvés, les partenaires espèrent que les nouveaux parcs éoliens produiront d’ici la fin de 2020.

13/10/17 : Trois compagnies veulent réaliser le parc éolien aux Îles-de-la-Madeleine
Trois compagnies tentent de décrocher le contrat pour la construction du parc éolien de la dune du Nord, aux Îles-de-la-Madeleine.
Deux entreprises québécoises sont en lice pour obtenir le contrat. Il s'agit de TUGLIQ Énergie et de Kruger Énergie. La division québécoise de l’entreprise française Valeco a également déposé une soumission.
Il aura fallu deux ans après le lancement de l’appel d’offres par Hydro-Québec pour arriver à l’ouverture des soumissions qui a finalement eu lieu cette semaine.
C’est que le lieu choisi pour le développement du parc avait dû être soumis à l’examen du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE) puisqu’on y retrouve le corème de Conrad, un petit arbuste classé comme espèce menacée.
Le BAPE adéposé ses recommandations en juilletdernier, puis le ministère de l’Environnement a finalement donné son avalau projet présenté par la Régie intermunicipale de l’énergie Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine.
La compagnie choisie sera dévoilée durant le premier trimestre de 2018 et le parc devrait entrer en fonction à la fin de 2019.
Diminuer la dépendance au pétrole
Ce petit parc de 6 MW devrait permettre aux insulaires de diminuer de 10 % leur dépendance à leur centrale thermique et d’ainsi diminuer de 12 000 tonnes leurs émissions de gaz à effets de serre (GES).
Comme une vingtaine de communautés au Québec, les Madelinots ont un réseau autonome et ne sont pas reliés au réseau principal d’Hydro-Québec.
Lors du dévoilement de sa Politique énergétique 2030, Québec avait annoncé qu’aucun autre appel d’offres ne serait lancé pour l’éolien tant que la province générera des surplus énergétiques.
L'appel d'offres pour le parc de la dune du Nord était le dernier en cours pour l’énergie éolienne dans la province.
Par contre, Hydro-Québec pourrait prochainement aller de l’avant avec d’autres projets comme celui des Îles-de-la-Madeleine afin de réduire l’utilisation de combustibles fossiles pour la production d’électricité dans les communautés qui ne sont pas rattachées au réseau principal.
Ces communautés se trouvent pour la plupart dans le Nord-du-Québec et sur la Côte-Nord.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1061273/parc-eolien-iles-de-la-madeleine

12/10/17L’éolienne de Toronto encore en panne
Le symbole de l'énergie durable sera hors service durant au mois un moins. L'éolienne, située sur les rives du lac Ontario à l'Exhibition Place, a subi de sérieux dommages, lors d'une forte tempête de pluie et de vent, survenue en mars.
De l’eau s’est infiltrée dans la turbine paralysant ainsi les pales de l’éolienne. Hydro Toronto a eu de la difficulté à trouver un mécanicien capable d’effectuer les réparations nécessaires, qui s’élèvent à 100 k$. D’autres travaux d’améliorations seront également faits au même moment.
Lors de l’annonce de la construction, on l’a présentée comme une vitrine des avantages de l'énergie durable, la qualifiant « d'éolienne la plus visible au Canada » grâce à son emplacement.
Ce n'est pas le premier pépin mécanique qu'elle connaît depuis son installation en 2003. En fait, une série de problèmes font dire à Paker Gallant, qui est le vice-président du groupe Wind Concerns, qu’il « s’agit probablement d’une des pires éoliennes si l'on regarde la production d’électricité ».
Le porte-parole d’Hydro Toronto rejette cette affirmation. « On peut penser qu’elle ne tourne pas souvent, mais nous la considérons comme étant fiable », a-t-il ajouté.
Une fois les travaux de réfection terminés, l'espérance de vie de l'éolienne sera prolongée de dix ans.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1061033/leolienne-de-toronto-encore-en-panne

12/10/17 : Un convoi d'éolienne se renverse sur la 132
Une composante d’éolienne s’est retrouvée en partie dans le fossé à Notre-Dame-des-Neiges, près de Trois-Pistoles, vers minuit le 12 octobre. Selon nos informations, une fausse manœuvre du conducteur à la sortie de l’autoroute 20, près de l’accès à la route 132 serait à l’origine de cet incident.
Lorsque le convoi a amorcé le virage, l’éolienne s’est renversée sur le côté. C’est l’entreprise Remorquage provincial Jacques D’Anjou qui a été mandatée afin de sortir le poids lourd de sa fâcheuse position. Personne n'a été blessé.
Cette pièce d’éolienne d’un peu plus de 56 mètres (187 pieds) était complètement couchée sur le côté, en partie sur la voie et dans le fossé. Après l’intervention des remorqueurs, qui a duré environ 1 h, le poids lourd a pu reprendre la route en direction du parc éolien Nicolas-Riou, dans les Basques. La circulation s’est effectuée par alternance lors des manœuvres de remorquage.
Rappelons qu'un incident similaire s'est produit à Sainte-Françoise le 27 septembre vers 4 h du matin. Le convoi était également en direction du parc éolien Nicolas-Riou. La cargaison n'avait pas été endommagée. 
Une fois de plus, un panneau de dimension 12 par 8 pieds dénonçant le projet éolien dans L'Érable a été la cible de vandalisme.
La pancarte, plantée sur une propriété de la route 165 entre Plessisville et Saint-Ferdinand, a été brûlée en fin de soirée, jeudi (5 octobre).
La Sûreté du Québec a reçu un appel vers 23 h 45. La SQ a institué une enquête sur ce qu'elle considère comme un incendie criminel.
Ce serait la quatrième fois, a-t-on appris, que la pancarte est vandalisée.
http://www.lanouvelle.net/faits-divers/2017/10/10/une-pancarte-contre-les-eoliennes-brulee.html

10/10/17Un nouveau parc éolien dans le Sud-Ouest contre l'avis de la population

Le projet de parc éolien Belle Rivière auquel le conseil municipal de Lakeshore était opposé est maintenant achevé.
L'installation de 100 mégawatts produira suffisamment d'énergie pour alimenter 35 000 foyers en Ontario, a annoncé lundi le patron de Samsung et de Pattern Development dans un communiqué de presse.
À lire aussi :
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Demande d'injonction du projet d'éoliennes North Kent Wind devant les tribunaux
« À l'origine, nous avions voté contre, mais la province nous a imposé le projet », souligne Tom Bain, maire de Lakeshore et président du conseil du comté d’Essex.
Les entreprises ont circulé dans le secteur et communiqué directement avec les propriétaires qui ont reçu entre 8000 $ et 12 000 $ par année pour avoir une des turbines sur leur propriété.
Selon ses promoteurs, Belle River Wind a fourni des emplois à plus de 235 travailleurs de l'Ontario pendant la construction. L'installation fournira 12 postes permanents maintenant qu'elle est opérationnelle.
Les tours des 40 éoliennes ont été construites à Windsor et les 120 pales des turbines ont été fabriquées à Tillsonburg.
M. Bain estime que la municipalité a accepté suffisamment d'éoliennes et est inquiet que le parc s’agrandisse encore parce que les structures commencent à « empiéter » sur les zones résidentielles.
Selon un communiqué de la compagnie, la centrale électrique générera plus de 2,5 millions de dollars de revenues sur 20 ans grâce aux impôts fonciers et aux redevances sur les baux des propriétaires.
« C'est une petite source de revenus en matière de fiscalité, mais il faut peser le pour et le contre et le conseil ne souhaite pas en avoir plus », note M. Bain.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1060546/parc-eolien-belle-river-wind

04/10/17
L’Ouest canadien toujours dans la mire de la filière éolienne😠

Il y a quelques années déjà que l’industrie éolienne québécoise lorgne les marchés de l’Ouest canadien.
Sporadiquement, des missions commerciales sont organisées à l’autre bout du pays pour y voir les possibilités d’exporter le savoir-faire et l’expertise du Québec et de la Gaspésie. En juillet, le Groupe Ohméga a d’ailleurs ouvert un point de service à Calgary, après plus de deux ans de démarchage, signe les que les démarches portent leurs fruits.
Le marché est intéressant puisqu’en Alberta et en Saskatchewan seulement, ce sont 6 900 MW d’énergie éolienne qui pourraient être ajoutés à la puissance déjà installée d’ici 2030.
C’est un peu dans cette optique et pour créer des maillages d’affaires que depuis hier et jusqu’à demain, le TechnoCentre éolien et neuf entreprises québécoises – dont cinq qui ont pignon sur rue en Gaspésie – participent au 33e Congrès annuel de l’Association canadienne de l’énergie éolienne (CanWEA) qui se tient à Montréal. Suspendem, Fabrication Delta, Techéol, le Groupe Ohméga et Pesca Environnement font partie de cette délégation.
« Ces entreprises se distinguent par leur capacité à innover et par la qualité des produits et des services qu’elles offrent; il s’agit là de véritables atouts pour s’imposer sur les marchés d’exportation des autres provinces canadiennes et des États-Unis », explique Frédéric Côté, directeur général du TechnoCentre éolien et vice-président du Créneau d’excellence en éolien.
Au sud
Le pays de l’Oncle Sam n’est pas en reste alors que du côté de la Nouvelle-Angleterre, plusieurs entreprises québécoises suivent de près les appels d’offres du Massachusetts et de l’État de New York, qui pourraient se traduire au cours des prochaines années par d’intéressantes occasions d’affaires. Rappelons que dans le cadre de l’appel d’offres du Massachusetts, ce sont 2 929 MW de projets éoliens qui ont été déposés par des joueurs québécois de l’industrie éolienne ou par des entreprises ayant des activités au Québec. De ce nombre, on estime que 1 902 MW pourraient être produits au Québec.
Quoiqu’il en soit, le démarchage se poursuit en ce sens. Les trois dernières délégations mises sur pied dans le cadre du CanWEA ont permis de réunir 40 entreprises québécoises et de tenir 386 rencontres d’affaires. Le TechnoCentre évalue les retombées économiques potentielles de ces missions à plus de 13,5 millions de dollars.
« Ce service fort apprécié des entreprises a fait ses preuves au fil des ans et a permis à plusieurs d’entre elles d’augmenter leurs ventes à l’extérieur du Québec », conclut Frédéric Côté.
http://www.lepharillon.ca/louest-canadien-toujours-mire-de-filiere-eolienne/

04/10/17Éolien : le Canada pourrait profiter davantage de la manne du vent😠
À une époque où l’accent est mis sur les énergies propres et des économies sobres en carbone, des professionnels de l’énergie éolienne sont plus que jamais convaincus que le Canada a intérêt à exploiter son abondant potentiel dans ce domaine.
À l’occasion du 33e Congrès annuel et du salon professionnel de l’Association canadienne de l’énergie éolienne (CanWEA), des professionnels du domaine font le point sur les perspectives du marché éolien et énergétique, les pratiques de l’industrie, les innovations technologiques, les nouvelles occasions d’expansion commerciale, etc.
La géographie du Canada lui offre un atout naturel à une exploitation à grande échelle de l’énergie éolienne. Le pays pourrait en tirer de grands avantages, notamment des économies d’énergie à l’échelle du réseau, ainsi que des réductions d’émissions de gaz à effet de serre et de contaminants atmosphériques.
À en croire l’Association canadienne de l’énergie éolienne, l’éolien comble environ 6 % des besoins en électricité du pays. Autrement dit, à elle seule, elle pourrait alimenter près de 3,2 millions de foyers.
En 2016, la puissance installée du Canada était de 11 898 MW, suite à l’ajout de 21 nouveaux projets éoliens. Cela représente un investissement d’environ 1,5 milliard de dollars.
Jean-François Nolet, vice-président de l’Association canadienne de l’énergie éolienne présente quelques avantages de ce type d’énergie.
Une alternative propre et peu coûteuse
Les conférenciers réunis à Montréal à l’occasion du 33e congrès de l’Association canadienne de l’énergie éolienne ont échangé notamment sur les actions potentielles des gouvernements et des services publics du pays dans la transition énergétique. Dans le cas du Québec par exemple, il a été noté que la Politique énergétique 2030 du Québec fait le lien entre les ressources renouvelables de la province et sa prospérité économique à long terme.
Les conférenciers ont aussi fait état des mesures fortes adoptées en Alberta et en Saskatchewan pour moderniser leur réseau électrique et revitaliser leur économie en misant sur le développement de l’énergie propre.
Pour sa part, l’Ontario est sur le point de dévoiler son Plan énergétique à long terme (PELT), qui viendra soutenir ses efforts pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 80 % d’ici 2050.
Selon le décompte de l’Association canadienne de l’énergie éolienne, d’un océan à l’autre, le Canada compte 285 parcs éoliens en service.
http://www.rcinet.ca/fr/2017/10/04/eolien-le-canada-pourrait-profiter-davantage-de-la-manne-du-vent/

02/10/17North Kent Wind : l'injonction est accordée 😠
L'injonction demandée par les promoteurs du contesté projet d'éoliennes North Kent Wind, dans Chatham-Kent, a été accordée par le juge.
Le juge Kirk Munroe a accédé à la demande de Samsung et Pattern Development.
Le public était venu en grand nombre vendredi dernier pour assister aux procédures.
Cette injonction permet à North Kent Wind d'empêcher les manifestants de revenir sur ses chantiers de construction.
Des résidents soutiennent qu'il y a du sable, du limon et des fragments de schiste noir dans l'eau de leurs puits depuis le début des travaux. Trente-quatre éoliennes doivent être installées.
Les deux entreprises estiment, pour leur part, que les vibrations causées par l'installation des pieux par battage pour les éoliennes ne sont pas suffisamment fortes pour endommager les puits de la région.
« Tout le monde voit le problème. Tout le monde, sauf Samsung », a indiqué Kevin Jakubec du groupe Water Wells First, à la sortie du palais de justice. Il estime que c'est maintenant au ministère de l'Environnement t'intervenir dans le dossier.
Carol Leclair, une résidente, est déçue de la décision du juge. « Je ne comprends pas comment ils peuvent s'asseoir et nous dire ça, alors que cela fait 35 ans qu'on habite ici et que nous n'avons jamais eu aucun problème avec l'eau », a-t-elle expliqué les larmes aux yeux.
À la fin d'août, le groupe Water Wells First avait bloqué pendant onze jours l'accès à un chantier dans Chatham-Kent. Samsung et Pattern Development avaient alors obtenu une injonction provisoire qu'elles sont parvenues à faire prolonger.
Lors de l'audience de vendredi, Jim Bunting, l'avocat de Pattern Development, avait dit qu'avant d'interrompre les activités de la compagnie, des manifestants s'étaient introduits par effraction sur ses chantiers à plusieurs reprises pour insulter des ouvriers et vandaliser de l'équipement.
Dans un communiqué publié lundi en fin de journée, des responsables du projet North Kent Wind disent qu'ils reconnaissent le droit des citoyens d'exprimer leur désaccord.
Ils estiment toutefois qu'ils ne pouvaient poursuivre les travaux parce que des manifestants bloquaient l'accès au site et s'aventuraient sur la propriété, ce qui était dangereux tant pour les travailleurs que pour les manifestants.
À lire aussi :
Projet d'éoliennes North Kent Wind : des résidents frustrés
Eau potable dans Chatham-Kent : la province va prendre des mesures immédiates
Eau potable : plus de puits testés près d’un chantier de construction d’éoliennes
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1059202/injonction-north-kent-wind-water-wells-first

28/09/17 : Demande d'injonction du projet d'éoliennes North Kent Wind devant les tribunaux
La Cour supérieure de l'Ontario a entendu jeudi matin la demande d'injonction de Samsung et de Pattern Developpment, les promoteurs du projet d'éoliennes controversé North Kent Wind, afin d'empêcher les manifestants de bloquer leurs chantiers de construction.
Le public était tellement nombreux qu'il a fallu changer de salle pour tenir l'audience.
Le juge Kirk Munroe a d'abord entendu une femme autochtone qui a participé aux manifestations qui ont eu lieu fin août. Elle a expliqué que le chantier de construction se situait sur des terres qui appartenaient à la Première Nation Chippewas.
Jim Bunting, l'avocat de Pattern Developement, a expliqué qu'avant de bloquer les activités de la compagnie des manifestants étaient entrés par effraction sur ses sites d'opération à plusieurs reprises pour insulter des ouvriers et vandaliser de l'équipement.
Avec l'injonction, la compagnie espère pouvoir empêcher les manifestants de revenir sur ses chantiers.
Fin août, le groupe de défense de l'eau potable, Water Wells First, avait bloqué pendant onze jours l'accès à un chantier dans Chatham-Kent. Samsung et Pattern Developpment avaient alors obtenu une injonction temporaire qu'ils souhaitent maintenant prolonger.
Des résidents de la région accusent le projet de construction de 34 éoliennes de contaminer l'eau de leurs puits en sécrétant du sable, du limon et des fragments de schistes noirs.
Pour les deux entreprises, les vibrations causées par l'installation des pieux par battage pour les éoliennes ne sont pas suffisamment fortes pour endommager les puits de la région.
Le juge Kirk Munroe rendra sa décision lundi.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1058550/demande-injonction-projet-eoliennes-north-kent-wind-tribunaux

28/09/17 : Sondage: les Québécois en faveur du développement éolien
Les Québécois sont favorables au développement éolien. Un sondage Léger réalisé pour l'Association canadienne de l'énergie éolienne indique que plus de deux Québécois sur trois croient que le Québec doit faire une plus grande place à ce type d'énergie. Ces chiffres réjouissent les élus de l’Est-du-Québec.
Ainsi, près de 78 % des répondants au coup de sonde se montrent plutôt favorables au développement de parcs éoliens.
À court terme, la politique énergique 2030 du gouvernement ne prévoit pas la construction de nouveaux parcs éoliens. Près de la moitié des Québécois sondés ne croit pas que c'est une bonne décision.
«[Sur] toute la question des surplus d'électricité, ils n'y voient pas un problème. Au contraire, ils y voient une opportunité. Ils voient dans la politique énergétique une façon de stimuler l'économie de la province», a précisé Jean-Frédérick Legendre, directeur pour l’Association canadienne de l’énergie éolienne (CanWEA) au Québec.
Ce type d'énergie renouvelable est perçu comme un bon moyen de stimuler le développement économique des régions.
«Dans ma circonscription, il y a Marmen, il y a Enercon, mais il y a tous les sous-traitants dans la Matanie, dans la Mitis, dans la Matapédia, a indiqué le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé. Le nombre d'emplois est important dans l'Est-du-Québec, mais l'est également à Montréal, mais ailleurs. Cette industrie doit être soutenue.»
Les résultats du sondage satisfont les élus municipaux qui travaillent sur le dossier depuis des années.
«Actuellement avec [le parc éolien] Nicolas-Riou, c'est un modèle d'affaires qui est vraiment avant-gardiste, audacieux, vraiment, démontre l'importance de s'impliquer dans ces types de projets là d'énergie renouvelable», a indiqué le maire de Matane, Jérôme Landry, qui se réjouit des résultats de l'enquête.
La question des coûts et de la nuisance pour les paysages arrivent en tête de liste des raisons qui expliquent le rejet du développement de parcs éoliens par une faible proportion des Québécois. Le coup de sonde a été réalisé du 12 au 18 juin derniers auprès de 1000 personnes.
http://www.journaldemontreal.com/2017/09/28/sondage-les-quebecois-en-faveur-du-developpement-eolien

28/09/17Un remorquage hors norme et extrêmement délicat
L’équipe de Remorquage provincial Jacques D’Anjou a réalisé une opération délicate et hors-norme, mercredi à Sainte-Françoise, alors qu’un véhicule lourd transportant une composante d’éolienne destinée au Parc éolien Nicolas-Riou s’est retrouvé dans le fossé en chemin vers le chantier, vers 4 h du matin.
« Nous nous sommes installés avec deux remorques. C’était vraiment hors-norme comme remorquage. Il fallait absolument ne rien briser. Ces pâles d’éoliennes allaient les trois ensembles et si l’une d’elles avait été abimée, le lot de trois n’aurait plus été bon. Ce sont des pièces dispendieuses qui viennent d’Europe», raconte le remorqueur, Tony D’Anjou.
La composante pèserait plusieurs dizaines de milliers de livres et vaudrait plusieurs centaines de milliers de dollars. La pièce n’a pas été abîmée.
Une opération très délicate s’est déroulée dans les Basques cet avant-midi, alors qu’un véhicule lourd transportant une composante d’éolienne destinée au Parc éolien Nicolas-Riou s’est retrouvé dans le fossé en chemin vers le chantier.
Une vingtaine de personnes, dont plusieurs ingénieurs, ont participé au remorquage de cette pièce hors-norme, une pale d’éolienne, qui aurait été victime d'une sortie de route vers 4 h du matin. Selon les informations récoltées sur place, la composante elle-même pèse environ 17 tonnes et vaut plusieurs centaines de milliers de dollars.
C’est Remorquage Provincial Jacques D'Anjou qui a été mandaté pour sortir le précieux équipement de sa fâcheuse positon. Pendant plus de 2 h, l'équipe a travaillé avec attention et minutie afin de ne pas l’abimer. Trois camions lourds, dont deux de l’entreprise, ont été nécessaires afin de tirer et stabiliser le véhicule et sa cargaison.
Cette pale d’éolienne est arrivée de l’Europe dans les derniers jours à Cacouna. Sa valeur est inestimable au bien du projet, puisqu’il n’y a vraisemblablement aucune pièce de rechange en cas de bris. Avec beaucoup de chance, elle n’aurait pas été endommagée dans le cadre de cette mésaventure. «Tout est à 100 %», nous a-t-on confirmé.
Vers 11 h 40, le transport avait repris sous une surveillance accrue des responsables du Parc éolien Nicolas-Riou.
http://www.infodimanche.com/actualites/faits-divers/321190/une-pale-deolienne-dans-le-fosse

26/09/17Innergex dévoilait mardi son projet de parc éolien à Bas-Caraquet
L'entreprise québécoise Innergex a présenté mardi soir son projet de parc éolien devant une cinquantaine de personnes.
Les projets de parc éolien, l'un en partenariat avec les municipalités de Bas-Caraquet et de Caraquet et l'autre, en association avec huit communautés autochtones du Nouveau-Brunswick seront situés au même endroit.
« Les deux projets ont été proposés à Énergie Nouveau-Brunswick et sont en attente de résultats, indique François Morin, responsable du développement des partenariats et des relations avec les communautés chez Innergex. Un projet est de cinq éoliennes d'un maximum de 20 mégawatts et l'autre est de quatre éoliennes d'un maximum de 15 à 16 mégawatts. »
Le projet avec les premières nations sera détenu à 80 % par les communautés autochtones et 20% par Innergex qui se chargera de prendre les risques et de trouver les prêts nécessaires à la construction du parc.
Monsieur Morin précise que les deux projets ont été proposés à Énergie Nouveau-Brunswick et sont en attente de réponses.
« Ça fait très longtemps qu'énergie NB nous dit ça s'en vient, ça s'en vient, mais il n’y a pas de dates établies, » indique François Morin.
Les propriétaires recevront un loyer contre un espace sur leur terre. La somme du loyer sera versée en fonction des revenus que génère le parc éolien. Pour certaines personnes qui possèdent une éolienne sur leur terrain en Gaspésie, où Innergex opère déjà cinq sites, ces revenus peuvent aller jusqu'à 14 000 $ par année.
Le représentant d'Innergex assure que des options ont été signées depuis un certain temps déjà avec les propriétaires de terrains. Il souligne qu'il s'agit réellement de partenariats. « Chacun met une partie de l'équité et ensuite chaque partenaire reçoit sa part des profits, assure-t-il. Innergex est déjà présent de l'autre côté de la Baie des Chaleurs depuis plusieurs années. On a des parcs éoliens en Gaspésie. »
Une réception positive
« Il y a des retombées économiques pour les propriétaires ainsi que pour la municipalité donc c'est des choses très intéressantes. Il y a de la création d'emploi aussi donc on ne peut pas dire non à de beaux projets comme ça, » souligne Agnès Doiron, mairesse de Bas-Caraquet.
Au moins deux entreprises d'éoliennes se sont intéressées au secteur de Bas-Caraquet au cours des dernières années, mais sans qu'un parc éolien prenne forme. Il s'agit d'Independant Power, de l'Ontario et de la compagnie espagnole Preneal.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1058085/parcs-innergex-partenariat-municipalites-caraquet-energie-eoliennes

25/09/17Des transformateurs géants à Trois-Pistoles
C’est cette nuit, soit du 25 au 26 septembre, que les deux immenses transformateurs destinés au parc éolien Nicolas-Riou traverseront le centre-ville de Trois-Pistoles. Les deux pièces d’équipement sont arrivées au petit quai de la marina ce weekend et ne sont pas passées inaperçues.
En partance de Matane, les pièces sont arrivées sur deux barges avant d’être placées sur des remorques conçues à cet effet et supportées par 96 roues chacune. Les deux pièces hautes de 6 mètres haut font osciller la balance à près de 125 tonnes chacune.
Le convoi rejoindra dès 23 h ce soir les rues du Parc et Jean-Rioux pour gagner le stationnement situé à l’angle des routes 132 et 293, aux feux de circulation. La destination des transformateurs est située dans le secteur du 5e rang à Sainte-Françoise. C’est Transport Bellemare International qui est en charge de ce transport.
L’itinéraire emprunté par le convoi s’explique par les contraintes qu’auraient rencontrées les transporteurs en empruntant la route 132. L’autre option était de naviguer du port de Matane à celui de Gros-Cacouna. Mais là aussi les problématiques s’annonçaient nombreuses, notamment la hauteur du pont routier enjambant la rivière Trois-Pistoles.
STATIONNEMENT JEAN-RIOUX
Dès aujourd’hui, il est interdit de se stationner en parallèle sur la rue Jean-Rioux, et ce, sur toute sa longueur afin de permettre aux ouvriers d’effectuer leur travail. Des affiches signalétiques ont été mises en place pour signaler cet interdit temporaire.
RÉSEAU ÉLECTRIQUE
De courtes interruptions du réseau électrique sont également à prévoir dans la nuit du 25 au 26 septembre. Effectivement, pour permettre à l’imposante cargaison de se rendre à son point de chute, et considérant sa taille, Hydro-Québec procèdera au débranchement et rebranchement des fils à certains endroits sur le passage du convoi.
http://www.infodimanche.com/actualites/actualite/320936/des-transformateurs-geants-a-trois-pistoles

22/09/17Transport hors norme à Trois-Pistoles
La Ville de Trois-Pistoles souhaite informer sa population que le passage sur les rues du Parc et Jean-Rioux de composantes liées à l’implantation du Parc éolien Nicolas-Riou entrainera certains inconvénients du vendredi 22 au mardi 26 septembre prochains.
Les composantes devant être transportées jusqu’au site des éoliennes étant de taille supérieure aux autres équipements, celles-ci arriveront par voie maritime et devront par la suite prendre les rues Du Parc et Jean-Rioux pour aboutir au stationnement à l’angle de la route 132 et de la route 293, aux feux de circulation. C’est Transport Bellemare International qui est en charge de ce transport.
Accès limité sur le quai
À compter de 13 h le vendredi 22 septembre, l’accès au quai sera impossible sauf pour l’équipe en charge du transport, considérant que la barge transportant la cargaison arrivera par cet accès. Cette limitation sera en vigueur jusqu’au départ du convoi prévu dans la nuit du 25 au 26 septembre. L’accès au quai sera donc possible à compter du mardi 26 septembre au matin.
Accès limité au ponceau de la rue du Parc
Dû au poids de l’équipement, la compagnie de Transport Bellemare International verra à mettre en place une assise supplémentaire et temporaire sur le ponceau de la rue du Parc. La population résidant à proximité devra limiter ses déplacements sur le ponceau entre 18 h le 25 septembre et 7 h le 26 septembre pour ne pas nuire aux opérations en cours.
Stationnement interdit sur la rue Jean-Rioux
À compter du lundi 25 septembre, il sera interdit de stationner en parallèle sur la rue Jean-Rioux et ce, sur toute sa longueur afin de permettre aux ouvriers d’effectuer leur travail. Des affiches signalétiques seront mises en place pour signaler cet interdit temporaire.
Interruptions du réseau électrique
De courtes interruptions du réseau électrique sont également à prévoir dans la nuit du 25 au 26 septembre. Effectivement, pour permettre à l’imposante cargaison de se rendre à son point de chute, et considérant sa taille, Hydro-Québec procédera au débranchement et rebranchement des fils à certains endroits sur le passage du convoi.
Pour toute urgence en lien avec ce transport hors norme, voici les responsables à contacter :
Transport Bellemare International : Kevin Kwateng, directeur des opérations manutention 514 586-9810 ou la Ville de Trois-Pistoles: Pascale Rioux, directrice générale, 418 851-1995 poste 4228.
http://www.infodimanche.com/actualites/actualite/320860/transport-hors-norme-a-trois-pistoles
22/09/17
Projet d'éoliennes North Kent Wind : des résidents frustrés

Un groupe de résidents de Chatham-Kent, dans le sud-ouest de l'Ontario, est sorti très en colère d'une rencontre publique au sujet de l'impact du projet d'éoliennes North Kent Wind sur la qualité de l'eau des puits.
Près d'une centaine de personnes ont assisté jeudi soir à cette réunion organisée par Samsung et Pattern Development, les deux entreprises responsables du projet.
Un groupe d'experts était sur place pour répondre aux questions du public.
Eau trouble
Des résidents ont constaté, depuis le début des travaux, qu'il y a des sédiments dans l'eau de leurs puits.
Une dizaine d'entre eux soutiennent que l'eau contient parfois de toutes petites roches noires. Ils ne veulent plus la consommer.
Les gens qui assistaient à la réunion pensent que les responsables font peu de cas de leurs inquiétudes. Ils estiment qu'ils n'ont pas obtenu de réponses claires à leurs questions.
« On sait qu'ils cachent la vérité », croit un des membres du groupe Water Wells First, Marc St-Pierre.
À un certain moment, les participants ont élevé la voix et même hué le médecin-chef de la santé publique de Chatham-Kent.
Le Dr David Colby a expliqué que puisque les sédiments ne sont pas solubles dans l'eau, ils ne peuvent être absorbés par le corps et ne présentent aucun danger pour la santé.
Un résident lui a apporté une bouteille d'eau et l'a sommé de la boire.
« La magnitude des vibrations des travaux n'a pas de conséquence sur les puits », estime pour sa part Storer Boone, qui étudie l'impact des éoliennes sur le sol pour les compagnies impliquées dans le projet.
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Devant les tribunaux
Aucune des 34 éoliennes n'est encore érigée. Des pieux sont toutefois enfoncés profondément dans la terre pour pouvoir les ancrer.
C'est cette opération qui perturberait le sol, selon les résidents.
À la fin août, certains ont commencé à empêcher les travailleurs d'accéder au chantier de construction d'une des éoliennes.
Quelques jours plus tard, North Kent Wind a demandé une injonction pour qu'ils cessent de barrer la route aux travailleurs.
Les travaux ont été interrompus temporairement. Le juge entendra la requête de North Kent Wind le 28 septembre.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1057337/north-kent-wind-eolienne-eau-puits-chatham

18/09/17 : Le secteur éolien continue son déploiement
Pour la première fois depuis 2003, aucune construction de parcs éoliens ne se réalisera en Gaspésie cette année.
Malgré tout, le Créneau d’excellence en éolien note des perspectives intéressantes pour la filière, notamment du côté des exportations. Dans son tout dernier rapport d’activités, couvrant les mois d’avril jusqu’à la fin juillet, l’organisation rappelle les projets déposés dans la foulée du récent appel d’offres au Massachusetts. Près de 3 000 MW de projets éoliens ont été soumis le 27 juillet dernier, dont des propositions totalisant 1 900 MW et qui seraient produits au Québec avec les développeurs Boralex, Gaz Métro, RES Canada et EDF EN Canada. Est-ce que les entreprises d’ici pourraient en bénéficier? Il y a fort à parier que oui, considérant que le tout permettrait la construction de parcs dans la Seigneurie de Beaupré, près de Québec, à la Baie-James, au Bas-Saint-Laurent ou le long de frontière américaine dans le sud du Québec.
Et ce n’est pas fini
Globalement, le Créneau d’excellence, qui regroupe 80 intervenants du milieu en Gaspésie et en Matanie, fait état de l’ajout d’une centaine d’emplois dans le secteur éolien dans les derniers mois, notamment grâce à LM Wind Power. Avec les usines de Marmen à Matane et de Fabrication Delta à New Richmond, la région a atteint cet été les 700 emplois manufacturiers, s’approchant du sommet historique de 750 à 800 travailleurs enregistré en 2013. Et ces chiffres pourraient être encore plus élevés puisque les embauches se continuent chez Marmen, Vent de l’Est à Maria et LM Wind Power.
Qui plus est, en recherche et développement et en accompagnement d’entreprises, le TechnoCentre éolien a procédé à l’embauche de 8 nouvelles ressources au cours de la dernière année. Le TechnoCentre a d’ailleurs connu une année record en termes de contrats en 2016-2017.
Bien que l’année 2016 ait marqué la concrétisation des parcs éoliens Mesgi’g Ugju’s’n, près d’Escuminac, et Roncevaux, sur les Plateaux de la Matapédia, marquant du coup la fin des grands chantiers dans la région, tout n’est pas terminé et la filière risque encore d’avoir de belles années devant elle.
http://www.lepharillon.ca/secteur-eolien-gaspesie/

18/09/17 : Plus de la moitié sont de propriété non québécoise 😡😏😯
Hydro-Québec a acheté plus de 325 M$ d’électricité à ces entreprises l’an dernier
Plus de la moitié des parcs éoliens présents sur notre territoire appartiennent à des compagnies situées hors Québec, révèlent des données compilées par Le Journal.
Parmi la quarantaine d’entreprises qui ont obtenu de généreux contrats d’Hydro-Québec, plus d’une vingtaine ont leur actionnaire principal hors du Québec. D’autres parcs éoliens sont aussi détenus à 50 % par ces compagnies étrangères ou qui viennent d’ailleurs au pays.
Argent public
En 2016, Hydro-Québec a payé plus de 325 millions $ pour acheter de l’énergie éolienne à des entreprises privées dont le siège social n’est pas au Québec.
Northland Power, Invenergy, Enerfin, Enbridge, Trans­Alta, EDF et NextEra se par­tagent le marché avec de grands joueurs d’ici comme Innergex ou Boralex. Innergex possède cinq parcs avec la pétrolière Trans­­Cana­da, dont le siège social est à Calgary.
« On ne peut pas fermer la porte aux entreprises étrangères qui viennent ici », répond Jean-François Samray, le président-directeur général de l’Association québécoise de la production d’énergie renouvelable (AQPER). Selon lui, les compagnies de chez nous ont pu apprendre grâce à elles.
Du pétrole au vent
La société pétrolière Enbridge de Calgary possède d’importants projets éoliens ici. « Nous n’investirions pas si ça ne valait pas la peine. Les coûts pour ce type d’énergie sont de plus en plus concurrentiels », affirme sa porte-parole Suzanne Wilton.
Enbridge n’a que 5 % de son portefeuille en énergies renouvelables. Elle dit toutefois miser sur ce segment puisque c’est celui qui a connu la croissance la plus rapide au sein de la compagnie.
Contenu québécois
Le chantier éolien de Boralex à Saint-Tite-des-Caps près de Québec lors de sa construction en 2012.
Contrairement à d’autres secteurs de l’économie, l’industrie éolienne a dû se plier à un minimum de contenu québécois exigé par des appels d’offres d’Hydro-Québec.
Chacun des projets devait effectuer au moins 60 % des dépenses totales du parc au Québec. Pour les composantes éoliennes, 30 % de la valeur devait venir de la région, une exigence relevée à 35 % aujourd’hui.
« En 15 ans, nous avons bâti une industrie au complet. Il a fallu fabriquer ça de toutes pièces. On a construit des géants québécois capables d’exporter », explique Frédéric Côté, directeur général du Techno­Centre éolien, un centre d’expertise qui soutient le secteur.
Premières Nations propriétaires
Le parc éolien du Québec compte aussi de nombreux projets en partenariat avec les Premières Nations. C’est le cas pour le Secrétariat Mi’gmawei Mawiomi, propriétaire du Parc éolien Mesgi’g Ugju’s’n à 50 % avec la société québécoise Innergex.
Le seul projet à 100 % communautaire au Québec est par ailleurs le Parc éolien Pierre-De Saurel, dont la MRC du même nom est l’unique actionnaire.
L’ÉOLIEN EN CHIFFRES AU QUÉBEC
5000 emplois
42 parcs
2004 éoliennes
Puissance totale : 3918,3 mégawatts
Puissance moyenne par éolienne : 1,96 mégawatts
Source : Hydro-Québec
PLUS GROS PROJETS NON QUÉBÉCOIS
Nom Actionnaire majoritaire Siège social Acheté par Hydro en 2016 (M$)
1. Parc éolien de Lac-Alfred Enbridge Canada (Calgary) 62 M$
2. Parc éolien dans la MRC de L’Érable Enerfin Espagne 42,3 M$
3. Projet éolien Des Moulins Invenergy États-Unis (Chicago) 41,9 M$
4. Parc éolien Le Plateau Invenergy États-Unis (Chicago) 36,4 M$
5. Parc éolien du Massif du Sud Enbridge Canada (Calgary) 31 M$
Sources : Association canadienne de l’énergie éolienne, EDF, Enbridge et Hydro-Québec
LE GÉNIE ÉOLIEN D’ICI A LE VENT DANS LES VOILES
De nouveaux fleurons québécois de l’éolien jouent un rôle de plus en plus important à l’étranger en s’imposant parmi les géants mondiaux grâce à leur savoir-faire et leur expertise.
« Nous sommes le premier producteur indépendant de France », se réjouit Julie Cusson, directrice des affaires publiques chez Boralex. L’entreprise a son siège social à Kingsey Falls, au Québec. L’an dernier, son chiffre d’affaires a dépassé les 354 millions $.
Boralex a 27 ans. La société a été cofondée par Bernard Lemaire, de Cascades. Aujourd’hui, elle détient six parcs éoliens dans la province et espère en ouvrir deux autres bientôt.
La moitié des 300 employés de la compagnie travaillent à l’étranger, au Canada, en France et aux États-Unis. L’été dernier, elle a annoncé avoir mis la main sur des sociétés en Écosse. Le Danemark l’attire aussi.
Expertise du québec
Selon Mme Cusson, le génie québécois est d’avoir réussi à exploiter les éoliennes en milieu nordique. Elle cite aussi en exemple Pomerleau, avec sa filière Borea Construction, qui a construit plusieurs parcs éoliens.
Pour elle, les entreprises étrangères ont apporté la technologie et l’industrie québécoise a pu la raffiner. « On ne se gêne pas pour aller à l’étranger : Écosse, Danemark... Alors c’est normal que d’autres viennent ici », laisse tomber Julie Cusson, qui est à la tête des affaires publiques de Boralex.
Pluie d’emplois
« Contrairement à ce que les gens pensent, il y a presque autant d’emplois dans le secteur à Montréal qu’en Gaspésie, soit plus d’un millier », précise Jean-Frédérick Legendre, directeur régional de l’Association canadienne de l’énergie éolienne (CanWEA). Le salaire moyen est de 72 000 $, selon CanWEA.
Alexandre Boulay, directeur de l’usine LM Wind Power, est fier d’exporter 100 % de ses palles d’éoliennes au Texas. En moins d’un an, il a dû faire doubler son nombre d’employés pour répondre à la demande, passant de 178 à 460 travailleurs.
http://www.journaldemontreal.com/2017/09/18/plus-de-la-moitie-sont-de-propriete-non-quebecoise

16/09/17Pierre Chassé souhaite plus de parcs éoliens 😡😡
Le candidat annoncé à la mairie de Rimouski, Pierre Chassé, favorise une réelle transition énergétique régionale et dévoile sa vision des énergies renouvelables au Bas-Saint-Laurent (BSL).
« Les parcs éoliens Roncevaux et Nicolas-Riou rapporteront de 10 M$ à 12 M$ par année aux MRC du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Nous croyons que cet exemple de participation aux bénéfices devrait être généralisé parce que cela contribuerait au financement des municipalités et pourrait atténuer l’exode rural. Deux enjeux dominent le secteur éolien dans l’Est du Québec: la limite à la construction de nouvelles éoliennes basée sur la marge de manoeuvre énergétique, et l’obtention d’un actionnariat communautaire de 50 % pour les projets éoliens développés sur les terres de l’État », mentionne M. Chassé.
"Nous croyons que cet exemple de participation aux bénéfices devrait être généralisé parce que cela contribuerait au financement des municipalités et pourrait atténuer l’exode rural " Pierre Chassé
Lors des rencontres de l’été, Pierre Chassé a consulté plusieurs intervenants à ce sujet, dont l’ex-directeur général de la Conférence régionale des élus (CRE) Gérald Beaudry, bien au fait du dossier des éoliennes.
Engagements
S’il est élu à la mairie, M. Chassé prévoit: « -faire des représentations pour continuer la construction d’éoliennes malgré l’arrêt prévu par Québec de ces constructions; -plaider une exception pour le BSL et fixer le niveau d’enclenchement des constructions à une marge supérieure à 4 % plutôt que 2,5 %; -soutenir L’Alliance éolienne de l’Est (regroupant la Régie intermunicipale de l’énergie éolienne du Bas-St-Laurent et celle de la Gaspésie et des Îles de la Madeleine), dans ses efforts pour acheter 50% des actions des futurs projets éoliens sur le territoire régional et ainsi en tirer des revenus ou redevances; -appuyer tout projet d’exportation de l’énergie éolienne vers les États-Unis, vu leur plus grande acceptation de cette forme d’énergie; -déclencher notre démarche d’acceptabilité sociale dès le début de chaque projet. »
http://www.lavantage.qc.ca/actualites/politique/2017/9/15/pierre-chasse-souhaite-plus-de-parcs-eoliens.html

12/09/17
Non, l’industrie éolienne n’est pas moribonde

Alors que l'avenir de l'industrie de la construction de parcs éoliens est incertain au Québec, les emplois dans la filière éolienne sont en hausse, selon le Rapport périodique des entreprises publié lundi par le Créneau d'excellence en éolien Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine.
Un texte de Brigitte Dubé, d'après une entrevue réalisée par Bruno Lelièvre à Bon pied bonne heure
Le rapport confirme que plusieurs entreprises de la région prennent leur place sur d'autres marchés et que de nouveaux produits sont conçus, précise le directeur du Créneau, Dave Lavoie.
« Des indicateurs nous mènent à croire que le niveau d’emploi a augmenté au cours de la dernière année », indique-t-il. Par exemple, le nombre d’employés est passé de 225 à 450 chez LM Wind Power.
En croissance vers le Sud et l'Ouest
« Du côté des services d’opération et de maintenance, des entreprises qu’on a aidées à se positionner poursuivent leur croissance sur les marchés canadien et nord-américain, ajoute le directeur. C’est le cas de Techéol, basé à Sayabec, qui emploie 103 travailleurs partout au Canada et même au Mexique. Vent de l’Est de Maria s’active au Canada et aux États-Unis. Suspendem de Gaspé est aussi en expansion jusqu’au Brésil. »
Toutefois, dans le secteur de la construction, on s’attend à une année 2018 plus tranquille.
« Les deux derniers gros parcs, soit Nicolas-Riou près de Trois-Pistoles et Mont Sainte-Marguerite dans la région de Thedford Mines, sont en cours de construction, rappelle-t-il. Il ne restera que le projet des Innus, dont les dates ne sont pas encore précisées. »
Malgré la stagnation de la construction en Gaspésie et au Québec, Groupe Ohmega de Gaspé se maintient avec un bon groupe d’employés qui font une percée en Alberta, où un bureau a été ouvert.
En effet, l’industrie éolienne mise sur l’exportation depuis plusieurs années.
On compte sur les appels d’offres en Alberta, en Saskatchewan, en Nouvelle-Angleterre et dans l’État de New York. Dave Lavoie, directeur du Créneau d’excellence en éolien Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine
« On a une filière qui est très bien positionnée pour répondre aux développeurs qui gagneront ces appels d’offres, souligne Dave Lavoie. Parmi eux, il y a quelques compagnies québécoises. On a des entreprises aguerries qui ont déposé des projets. Ça peut nous faciliter les choses si elles remportent des appels d’offres parce qu’on les connaît bien. »
Combinaisons gagnantes avec le solaire et l’hydroélectricité
Dave Lavoie estime que l'hydroélectricité et l'énergie solaire n’entrent pas nécessairement en compétition avec l’éolien, au contraire.
« Puisque les énergies éolienne et solaire sont intermittentes, explique M. Lavoie, les barrages d’Hydro-Québec constituent la meilleure batterie pour accumuler l’électricité. Ils peuvent donc compléter ces énergies renouvelables. C’est un avantage pour d’éventuels parcs éoliens dans le Nord-Est américain. »
En outre, beaucoup d’entreprises de l’éolien ont des compétences qui peuvent être transférées de l’éolien vers le solaire.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1055445/industrie-eolienne-expansion-exportation-nouveaux-marches


08/09/17 : Première éolienne érigée au Mont Sainte-Marguerite
CONSTRUCTION. Boréal érige la première éolienne de 3,2 mégawatts au cours de la première semaine de septembre.
La mise en service de l’ensemble des éoliennes est toujours prévue à la fin de l’année 2017. «Il reste encore beaucoup de montage», avance tout de même Viviane Maraghi, Directrice du développement du promoteur RES.
Les composantes des éoliennes arrivent depuis quelques semaines sur le site du mont Sainte-Marguerite. «Nous avons besoin de l’ensemble des pièces (mats, pales, nacelle et moyeu) dans un certain ordre pour que les quatre grues principales les assemblent», montre Viviane Maraghi. Les équipes se relaient de jour, de soir et de fin de semaine pour entrer dans les temps prescrits, sans quoi le promoteur risque des frais de plusieurs milliers de dollars par jour de retard.
Les 46 éoliennes doivent être en opération dans les prochains trois mois, un rythme d’environ une éolienne tous les trois jours.
Les quatre parties du mat arrivent de Matane, les nacelles sont chargées sur des camions depuis le port de Bécancour.
Chaque jour, une composante parvient par le nord (route 216, Saint-Sylvestre) ou par le sud (route 112, Tring-Jonction). Les bases des éoliennes, une partie des pales et des moyeux sont presque toutes arrivés au chantier dans le secteur de Tring-Jonction.
À terme le parc éolien du Mont Sainte-Marguerite produira 147,2 MW d’énergie pouvant alimenter près de 28 000 foyers. Il s’agit d’un des derniers appels d’offres lancé par Hydro-Québec. Le gouvernement du Québec, principal actionnaire d’Hydro-Québec, ne prévoit pas augmenter la production d’énergie éolienne au cours des prochaines années, à moins d’une baisse des surplus d’énergie de la société d’État.
Les chemins d'accès aux éoliennes sont tous construits et pratiquement 50% du réseau collecteur est installé. Le poste de raccordement est presque terminé et Hydro-Québec TransÉnergie a débuté ses travaux.
http://www.beaucemedia.ca/actualites/economie/2017/9/8/premiere-eolienne-erigee-au-mont-sainte-marguerite.html

07/09/17Éoliennes : North Kent Wind cesse les travaux en attendant une décision de la Cour

La construction d'une éolienne du projet North Kent Wind dans Chatham-Kent est suspendue en attendant une décision du tribunal concernant l'occupation du site par un groupe de défense de l'eau potable.
La compagnie qui a déposé une injonction mercredi en Cour supérieure de l’Ontario pour réclamer la fin de la manifestation qui bloque l'accès au chantier a indiqué qu’elle suspendait les travaux en attendant que sa requête soit entendue les 28 et 29 septembre prochains.
Dans un communiqué, North Kent Wind dit qu’elle souhaite avant tout apaiser les esprits.
« À la demande de la Cour et par respect pour ceux qui s'opposent au Projet et souhaitent être entendus, nous avons accepté de cesser la construction sur un seul site de turbine, qui est actuellement bloqué et occupé par les manifestants », peut-on lire dans la déclaration.
La Cour a par ailleurs accordé une ordonnance provisoire empêchant toute personne de bloquer, d'obstruer ou d'entraver l'accès à l'un des chantiers de construction du projet.
Les manifestants qui occupent les lieux au niveau de la Bush Line près de Dover depuis le 29 août reprochent au projet North Kent Wind de sécréter du sable, du limon et des fragments de schistes noirs qui se retrouvent ensuite dans l'eau potable des puits.
Le porte-parole de Water Wells First, Kevin Jakubec, s'est dit optimiste estimant que l'arrêt des travaux était une victoire.
Il a par ailleurs indiqué que les manifestations de son groupe prendraient d'autres formes notamment avec des prospectus, maintenant qu'il est interdit d'occuper les lieux.
En attendant, les protestataires tiendront un banquet avant de quitter le site vendredi à 16 h comme l'exige l'ordre de la Cour.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1054580/eoliennes-north-kent-wind-cesse-les-travaux-water-wells-first

06/09/17Parc éolien: les municipalités reçoivent leur premier chèque de la MRC

Les 12 municipalités ont reçu leur premier chèque de la MRC de Pierre-De Saurel pour les six premiers mois du Parc éolien Pierre-De Saurel.
Après le remboursement du prêt de la MRC pour l’année 2017 et le premier trimestre de 2018 et après avoir affecté 10% des sommes à un fonds de prévoyance, les 12 municipalités se sont séparé près d’un demi-million de dollars.
Réunis en séance de travail, les maires de la MRC ont discuté de ce qu’ils feront avec ce montant. « La première étape a été de statuer sur le montant à dégager et la deuxième a été de décider de ce que l’on ferait avec », explique le préfet de la MRC de Pierre-De Saurel, Gilles Salvas.
En ce qui concerne les prochains versements, un consensus a rapidement été fait afin qu’une portion du montant soit réservée à des projets régionaux, et ce sera au prochain Conseil de la MRC à déterminer comment il fera usage de l’autre portion. « C’est unanime autour de la table du Conseil, nous voulons que les investissements rendus possibles par les profits issus des opérations du parc éolien génèrent des impacts percutants, significatifs, pour notre communauté et nos citoyens », conclut M. Salvas.
Les informations liées à un éventuel appel de projet seront dévoilées prochainement.
http://www.les2rives.com/actualites/economie/2017/9/6/parc-eolien---les-municipalites-recoivent-leur-premier-cheque.html

01/09/17Demande d'injonction contre le groupe de défense de l'eau potable de Chatham-Kent

La société Turbine, porteuse du projet North Kent Wind, demande une injonction contre le groupe de défense de l'eau potable Water Wells First. Celui-ci bloque la construction d'éoliennes dans Chatham-Kent depuis le 29 août.
La société met de l'avant le « risque pour la sécurité » pour les militants, dont certains se sont enchaînés à leurs tracteurs et ont refusé de quitter les lieux, mais aussi pour les travailleurs du site au niveau de la Bush Line près de Dover.
« Nous devons fournir un environnement sûr pour nos travailleurs. Nous comprenons qu'il y a des problèmes concernant les eaux souterraines et nous nous sommes engagés à travailler avec la communauté », a déclaré la société dans un communiqué.
Le groupe Water Wells First reproche au projet North Kent Wind de sécréter du sable, du limon et des fragments de schistes noirs qui se retrouvent ensuite dans l'eau potable des puits. Le groupe reproche également au ministère de l'Environnement d'ignorer les preuves et de permettre ces travaux d'installation des pieux par battage pour des éoliennes qui contaminent l'eau potable selon eux.
Le maire de Chatham-Kent, Randy Hope, a écrit au ministre de l'Environnement, Chris Ballard, demandant une « intervention immédiate » concernant les problèmes de qualité de l'eau et faisant référence à des « rapports contradictoires ».
Les manifestants estiment en effet que le gouvernement ne fait pas les bons tests puisqu’il analyse l’eau alors que ce sont les sédiments qui bloquent les puits qui devraient l'être. Le maire évoque notamment « la peur et la préoccupation des résidents ».
À lire aussi :
Un groupe de défense de l'eau potable bloque la construction d’éoliennes dans Chatham-Kent
Des manifestants bloquent un site de construction d’éoliennes dans le sud-ouest de l’Ontario
Lundi la municipalité a fait savoir qu'elle allait contacter les résidents touchés par ces problèmes d'eau potable afin de faire analyser des échantillons. La Ville a identifié 17 laboratoires potentiels et déclaré qu'elle couvrira le coût de ces analyses sur cinq puits qui connaissent des problèmes de contamination de l'eau.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1053433/manifestation-eoliennes-eau-potable-chatham-kent-turbine-compagnie
29/08/17 : Des manifestants bloquent un site de construction d’éoliennes dans le sud-ouest de l’Ontario

Des résidents de Chatham-Kent frustrés par la construction d'éoliennes ont organisé un blocus mardi matin et réclament l'arrêt des travaux.
La vingtaine de manifestants présents sur les lieux a complètement fermé l’accès au site du projet North Kent Wind au niveau de la Bush Line près de Dover. Certains se sont enchaînés à leur tracteur.
Ils ont forcé les travailleurs du chantier à retourner chez eux. Ils bloquent un projet de construction de 34 éoliennes de l'entreprise Samsung.
Des membres de la Première Nation Moose Cree de la communauté Moose Factory, près de London, se sont joints au barrage.
C'est la deuxième action musclée en deux semaines menée par le groupe Water Wells First. Il reproche au projet North Kent Wind de sécréter du sable, du limon et des fragments de schistes noirs qui se retrouvent ensuite dans l'eau potable des puits.
Ils reprochent par ailleurs au ministère de l'Environnement, qu'ils jugent inactif, d'ignorer les preuves et de permettre ces travaux d’installation des pieux par battage pour des éoliennes qui, selon eux, contaminent l'eau potable.
Les manifestants estiment par ailleurs que le gouvernement ne fait pas les bons tests puisqu’il analyse l’eau alors que ce sont les sédiments qui bloquent les puits qui devraient l'être.
La Municipalité de Chatham-Kent a demandé le 21 août au gouvernement de Kathleen Wynne l'arrêt complet des constructions d'éoliennes dans la région.
Dans un récent communiqué, Gary Wheeler, porte-parole du ministère ontarien de l'Environnement de l'Ontario, a déclaré que le gouvernement prenait les problèmes de qualité de l'eau très au sérieux et avait imposé plusieurs conditions aux entreprises concernées, notamment pour les vibrations.
Les manifestants ont indiqué qu'ils n'avaient aucunement l'intention de bouger, à moins que la police ne s'en mêle.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1052865/manifestation-eoliennes-eau-potable-chatham-kent

17/08/17 : Un groupe de défense de l'eau potable bloque la construction d’éoliennes dans Chatham-Kent
Un groupe d'agriculteurs a bloqué trois chantiers de construction à Chatham-Kent jeudi pour protester contre l'inaction provinciale sur l'installation de pieux par battage pour des éoliennes qui, selon eux, contaminent l'eau potable.
Les membres du groupe Water Wells First ont ainsi apporté leur équipement agricole jeudi matin sur les routes Country et Oldfield.
« Les membres de la communauté se sentent comme des cochons d'Inde, en attente d'expérimentation », a expliqué le porte-parole Kevin Jakubec. « Les tensions bouillonnent ici », a-t-il ajouté.
Le groupe reproche au projet North Kent Wind de sécréter du sable, du limon et des fragments de schistes noirs et accuse le ministère de l'Environnement et de l'Action en matière de changement climatique de l'Ontario d'ignorer ses preuves.
Dans un communiqué, le porte-parole du ministère, Gary Wheeler, a indiqué que le gouvernement prenait les problèmes de qualité de l'eau très au sérieux et avait imposé plusieurs conditions aux entreprises de battage de pieux, y compris le suivi des vibrations.
Il a par ailleurs expliqué que les analyses de l'eau effectuées avant la construction des éoliennes montraient que la turbidité [les facteurs de la couleur de l'eau] dans les puits était associée aux conditions naturelles des eaux souterraines, ajoutant que l'entreprise devait continuer de surveiller la qualité de l'eau et les vibrations au fur et à mesure de l'avancement du projet.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1050965/un-groupe-de-defense-de-leau-potable-bloque-la-construction-deoliennes-dans-chatham-kent

14/08/17Feu vert de l’Environnement au projet éolien de la Dune-du-Nord

Le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte aux changements climatiques, David Heurtel, considère qu'il pourra recommander favorablement l'implantation d'un parc éolien de 6 mégawatts sur le site de la Dune-du-Nord. Le scénario d'implantation déposé par la Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine devra toutefois être respecté.
Un texte de Joane Bérubé
Le projet a fait l'objet d'une consultation publique du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement en raison de la fragilité de la flore et notamment de la présence sur le site choisi du corème de Conrad, un arbuste considéré comme une espèce menacée.
Le directeur de la Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine explique que le projet final devra toutefois faire l'objet d'une autorisation spéciale en vertu de la Loi sur les espèces menacées et vulnérables.
Le ministère validera alors si toutes les mesures de précaution et d’atténuation mises en place par le promoteur correspondent au scénario soumis.
Dans le rapport déposé au ministre Heurtel, les commissaires du BAPE recommandaient une série de mesures qualifiées d’exceptionnelles afin de protéger le système dunaire et d’ améliorer les connaissances sur cet écosystème fragile.
D’après M. Scanltand, plusieurs des recommandations du BAPE font partie du scénario d’implantation déposé par la Régie.
Le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre, s'est par ailleurs réjoui de l'autorisation donnée par le ministre.
« En donnant son aval à la poursuite du projet, le ministère reconnaît que le scénario proposé respecte les différentes contraintes du milieu et reconnaît également que les mesures d’atténuation proposées sont satisfaisantes », a indiqué le maire Jonathan Lapierre par voie de communiqué.
Dépôt à l'automne
Les promoteurs ont jusqu'au 11 octobre pour déposer leur projet. La Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine deviendra alors partenaire financier du promoteur choisi par Hydro-Québec.
À la différence des projets comme ceux du parc Nicolas-Riou ou Roncevaux, où la Régie est aussi un partenaire financier, l’organisme s’est beaucoup investi en amont du projet. « Normalement, on ne s’implique pas de manière aussi pointue dans la planification d’un projet », souligne Gilbert Scantland.
Compte tenu des incertitudes entourant le projet, notamment celle sur le site choisi, la Régie, en accord avec Hydro-Québec, a préféré mener toutes les études préalables nécessaires à sa réalisation.
« Cela va permettre à tous les promoteurs d’avoir accès à la même information sur le même territoire. Alors nous avons des données géotechniques, on a de données sur la faune aviaire, sur le corème de Conrad, évidemment, on a des données sur le vent, sur la météo », énumère M. Scantland.
Par la suite, la Régie signera une entente où elle deviendra propriétaire de 50 % des actifs du futur parc éolien.
Le projet des Îles sera plus coûteux que ceux réalisés ou en cours de réalisation dans le cadre du 450 MW de projets éoliens communautaires.
Gilbert Scantland évalue que ces projets coûteront entre 2 millions et 2,5 millions de dollars du mégawatt installé, ce qui revient à environ 6 ¢ le kilowatt-heure.
Ces coûts pourraient doubler aux Îles pour un projet qui pourrait dépasser les 22 millions de dollars. Toutefois, comme Hydro-Québec évalue ces coûts de production de la centrale thermique des Îles à environ 29 ¢ le kilowatt-heure demeurera rentable, assure M. Scanltand.
Autre site
Par ailleurs, lors des consultations du BAPE, la firme TUQLIQ a manifesté son intention de déposer un projet dans le cadre de l’appel d’offres d’Hydro-Québec qui s’élèverait sur un autre site que celui de la Dune-du-Nord.
Dans son mémoire, déposé en mai, TUGLIQ envisage de bâtir le parc éolien sur le site de l’île Seleine, une île artificielle du secteur de la dune du nord créée par les dépôts de sable de dragage du chenal de navigation de la Mine Seleine, qui serait partenaire du projet.
Selon TUGLIQ, ce terrain industriel n’arbore aucun habitat floral d’espèce menacée en vertu de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1050316/feu-vert-de-lenvironnement-au-projet-eolien-de-la-dune-du-nord

09/08/17Les éoliennes arrivent - Parc éolien du Mont Sainte-Marguerite
ÉCONOMIE. La compagnie de Chemin de Fer Sartigan a transporté un transformateur de 93 tonnes jusqu’à Scott le 30 juillet.
Cette pièce d’équipement est destinée à la sous-station de Tring-Jonction. L’électricité des 46 éoliennes du parc éolien du Mont Sainte-Marguerite y sera acheminée avant de se retrouver sur le réseau public. Transport Bellemare attend toujours les autorisations du Ministère avant de pouvoir transborder le transformateur fabriqué en Chine. Chemin de Fer Sartigan de Vallée-Jonction a soumissionné pour le transport de d’autres pièces d’éoliennes et espère pouvoir profiter de l’aubaine de cet investissement dans la région.
Chaudière-Appalaches connaît la plus forte progression d’investissements privés et publics de la province avec une augmentation de 23% par rapport à 2016. Le parc éolien est en partie tributaire des 3,5 milliards de dollars.
Certaines pièces d’éolienne, telles que des mâts, ont commencé à circuler sur les routes de la Beauce au cours des dernières semaines.
http://www.beaucemedia.ca/actualites/economie/2017/8/9/les-eoliennes-arrivent.html

08/08/17Agrandissement du parc éolien de la Seigneurie de Beaupré: Inquiétudes chez les citoyens

Alors que Boralex et Gaz Métro ont annoncé leur projet d'expansion pour leur parc éolien de la Seigneurie de Beaupré, des citoyens craignent de revivre la même situation qu'il y a cinq ans.
Les citoyens qui ont vécu de près le va-et-vient de la construction des premières phases du parc éolien de la Seigneurie de Beaupré ne cachent pas leur inquiétude face au projet d'expansion de Boralex, annoncé à la fin juillet. André Blouin, l'un des représentants du recours collectif, dit surveiller la situation de très près. «Pendant cinq ans, on a eu beaucoup de problèmes», rappelle-t-il.
La principale préoccupation vient surtout du tracé que vont emprunter les composantes des éoliennes si le projet va de l'avant. «On n'a rien contre les éoliennes, mais ils doivent passer ailleurs, martèle M. Blouin. Les terres du Séminaire vont jusqu'à la route 138, ils pourraient passer par là.»
http://www.lautrevoix.com/actualites/societe/2017/8/8/agrandissement-du-parc-eolien-de-la-seigneurie-de-beaupre--inqui.html

05/08/17 : Un fleuron de l’éolien relance l’industrie

L’usine de pales d’éolienne LM Wind Power a connu un essor incroyable ces dernières années
Dirigée par un jeune Gaspésien de 35 ans, l’usine de pales d’éolienne LM Wind Power pourrait bien être l’exemple parfait de ce qui sauvera la Gaspésie : une relève entrepreneuriale forte et à laquelle on fait confiance.
Depuis la fin de ses études en génie des matériaux à l’Université Laval en 2004, Alexandre Boulay n’avait qu’une chose en tête : revenir en Gaspésie et mettre sur pied une usine de pales d’éolienne.
Treize petites années plus tard, il est à la tête d’une des entreprises qui ont connu la plus forte croissance dans la province au cours des derniers mois, passant de 185 employés à 425 en moins d’un an.
Et ce n’est pas terminé. Lors de la visite du Journal, la réceptionniste n’en finissait plus d’accueillir des candidats venus pour une entrevue d’embauche. « C’est comme ça chaque jour ! » lance tout sourire le sympathique directeur de l’usine de Gaspé. « On se pince chaque matin en rentrant travailler. On n’avait jamais prévu devenir aussi gros aussi rapidement », ajoute-t-il, identifiant une constante pour expliquer le succès de LM Wind Power.
« L’équipe de direction, nous sommes tous des gens originaires de la Gaspésie qui ont dû s’exiler à un moment où l’autre, mais qui ont fait le choix de revenir pour s’investir dans le développement de notre région. »
« Un bulldozer »
Pour le maire de Gaspé, Daniel Côté, cette volonté des dirigeants de s’investir dans le développement régional a été le moteur du renouveau de la ville. L’élu ne tarit pas d’éloges envers l’entreprise.
« Alexandre Boulay est celui qui a ouvert la voie au développement économique de Gaspé. Un gros pourcentage de cet essor est imputable à son travail et à sa volonté de se développer à Gaspé. C’est un bulldozer », louange M. Côté, qui se réjouit de voir l’expertise éolienne de Gaspé parcourir le monde avec les pales de LM.
Malgré ce récent boom, Alexandre Boulay garde la tête bien froide. La Gaspésie a vu trop souvent ses grandes industries tomber à plat pour qu’il s’emporte.
« On les a tous vus, les échecs. Murdochville, Gaspésia, Smurfit-Stone, on a vu ce qui était arrivé et on va tout faire pour éviter que ça nous arrive. La clé pour nous est une croissance saine », affirme le dirigeant de l’entreprise qui est devenu une filiale du géant General Electric au printemps.
Sentiment d’appartenance
Pour atteindre cet objectif de saine gestion, LM Wind Power entend miser sur la rétention du personnel et sur un fort sentiment d’appartenance. Déjà en place, les horaires 2-2-3 permettent aux employés de profiter des charmes de la Gaspésie une semaine sur deux.
« Oui les salaires sont importants, mais c’est vraiment la qualité de vie et l’horaire de travail qui permet d’attirer encore plus de main-d’œuvre. Depuis un an, il y a 3000 emplois de disponibles de plus dans la région, ce qui est énorme. Il faut trouver des moyens de garder notre monde », confie le dirigeant qui, en marchant dans l’usine, salue tout le monde par son prénom.
« Il faut créer cet esprit de groupe-là pour que ça fonctionne. C’est notre plus grande fierté. »
http://www.journaldequebec.com/2017/08/05/un-fleuron-de-leolien-relance-lindustrie

01/08/17
Dépassement de coût probable au parc éolien Nicolas-Riou

La grève des ingénieurs de l'État a ralenti l'avancement des travaux d'aménagement du parc éolien Nicolas-Riou dans la MRC des Basques. La direction doit ainsi redoubler d'ardeur pour respecter l'échéancier et le budget du projet.
Une interdiction aux poids lourds de circuler sur le pont de la rivière Trois-Pistoles a, elle aussi, perturbé les délais imposés.
Par conséquent, les responsables du projet doivent ajouter des grues et de la main-d'œuvre additionnelle au retour des vacances de la construction pour respecter l’échéancier.
La date d’entrée en fonction du parc est fixée au 1er décembre.
À lire aussi:
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Le BAPE donne son aval au parc éolien Nicolas-Riou
Le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé, admet qu'il y aura des coûts supplémentaires reliés l'opération.
"Quand on parle d'un projet de 500 millions, je dirais qu'il y a des limites un peu partout à l'intérieur du budget. Mais je le répète: pour les coûts supplémentaires, on va regarder qui doit les assumer. Ce ne sera peut-être pas le parc en tant que tel". Michel Lagacé, préfet de la MRC de Rivière-du-Loup
De son côté, le préfet de la MRC des Basques, Bertin Denis, dit qu'il est trop tôt pour chiffrer le montant du dépassement de coût.
Il indique que les municipalités se montrent impatientes à pouvoir profiter des redevances de l'éolien.
Toutefois, Bertin Denis se réjouit de la prudence dont les municipalités ont fait preuve en ce qui concerne ces revenus supplémentaires évalués à 1,1 million de dollars pour l'ensemble des municipalités.
"On a pris nos précautions. En 2017, on n'a rien mis comme revenu au niveau des municipalités. S'il y a quelque chose, ce sera en surplus. Pour 2018, rien n'est encore fait, donc on prendra la mesure à ce moment-là". Bertin Denis, préfet de la MRC des Basques
Le parc éolien Nicolas-Riou est un projet de 65 éoliennes qui doivent produire 3,3 mégawatts d'électricité. Il s'agit d'un partenariat public-privé.
D’après les informations de Jérôme Lévesque-Boucher
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1048297/depassement-couts-projet-parc-eolien-nicolas-riou

01/08/17 : La Caisse va-t-elle créer un géant québécois des vents?
Les producteurs d’énergie renouvelable Boralex et Innergex ont déjà un gros actionnaire en commun, la Caisse de dépôt et placement du Québec.
Et cet actionnaire stratégique a maintes fois donné son appui financier pour transformer des entreprises locales en chefs de file mondiaux tels que Groupe CGI, Groupe WSP Global, Cogeco Communications et SNC-Lavalin, pour ne nommer que les cas récents les plus en vue.
Les deux entreprises exploitent et visent de nouveaux projets au Canada, en France et aux États-Unis. Le secteur éolien est aussi une priorité pour les deux sociétés de Montréal.
Boralex(BLX,22,35$) a une valeur boursière de 1,7 milliard, Innergex(INE,14,67$) de 1,6G$.
Le pas est donc court à franchir pour Nelson Ng, de RBC Marchés des capitaux, qui envisage une union potentielle entre Boralex, dont la Caisse a 17% des actions et Innergex dont la Caisse détient 10% des actions.
«La Caisse pourrait devenir le catalyste pour former un acteur de plus grande envergure dans le marché de plus en plus concurrentiel de l’énergie renouvelable», avance l’analyste.
Cette réflexion survient quelques jours après que la Caisse ait acheté le bloc de 17,3% que détenait Cascades(CAS,15.87$) dans Boralex pour 287,5 millions de dollars.
Des obstacles se dressent, tels que les partenariats d’Innergex avec la caisse de retraite du Mouvement Desjardins ou encore la comptabilisation fort différente du financement des projets par les deux entreprises.
Un mariage à plusieurs avantages
Un mariage tombe sous le sens, assure néanmoins M. Ng, qui estime les synergies préliminaires à 10 millions de dollars.
«Dans un échange d’actions, les actionnaires de Boralex bénéficieraient d’une augmentation d’au moins 20% de l’encaisse distribuable, mais le taux de croissance ralentirait en raison de la plus grande taille de société combinée, à moins qu’elle n’améliore le taux de réussite de ses projets», explique l’analyste.
Les actionnaires d’Innergex y gagneraient pour leur part plus de croissance et surtout des perspectives plus visibles, une lacune actuellement, fait-il valoir.
Pour faire accepter une fusion, la transaction devrait toutefois prévoir une bonne «plus-value» pour les actions d’Innergex afin de compenser le fait que 40% de sa dette à long terme ne requière aucun remboursement de capital ou n’est pas amortie, ce qui gonfle l’encaisse distribuable à court terme, précise M. Ng.
«Ses actionnaires deviendraient plus réceptifs si la croissance interne décevait», dit-il.
Un de ses scénarios évoque une prime de 10% pour les actions d’Innergex.
L’entreprise unifiée pourrait concentrer son capital sur les meilleures occasions, lorgner de plus gros projets, tout en obtenant plus de flexibilité financière, ajoute l’analyste.
Elle dépendrait moins ainsi des capitaux de la Bourse ou de partenaires financiers.
Ajoutée à l’indice S&P/TSX le 20 mars, l’action de Boralex a bondi de 17,5% depuis le début de 2017 et se négocie près de son sommet annuel, tandis que celle d’Innergex s’est appréciée de 4,5%.
Depuis un an, Boralex devance nettement Innergex en Bourse avec un gain de 11,4% alors que l’action d’Innergex a perdu 4,5%.
http://www.lesaffaires.com/bourse/analyses-de-titres/la-caisse-pourrait-elle-marier-boralex-a-innergex-/596339

29/07/17Emera propose sept parcs éoliens pour exporter au Massachusetts
L'entreprise Emera a conclu des ententes commerciales en Atlantique et soumis au Massachusetts son projet d'exportation d'énergie renouvelable.
L'État américain cherche un fournisseur pour acheter 1000 MW d'énergie verte. Son appel d'offres s'est terminé cette semaine.
Si l'offre d’Emera est retenue, des promoteurs indépendants construiront cinq parcs éoliens au Nouveau-Brunswick (Andy's Pond, Black Spruce, Colborne, Salmon River, Silver Brook) et deux en Nouvelle-Écosse (Higgins Mountain II et Yorkshire). De l'énergie hydroélectrique sera aussi fournie par les sociétés Énergie NB et Nalcor à Terre-Neuve-et-Labrador.
« Cette proposition représente une possibilité incroyable pour le Nouveau-Brunswick de tirer parti de ses ressources afin de fournir une énergie renouvelable propre. Le développement responsable des ressources offre la possibilité de créer des emplois et de stimuler notre économie », a déclaré le ministre du Développement de l’énergie et des ressources du Nouveau-Brunswick, Rick Doucet.
La construction de 250 à 300 éoliennes entraînera la création de 3000 emplois, selon Robin McAdam, vice-président d’Emera.
L'entreprise veut transporter l'électricité avec un câble sous-marin reliant un terminal à Coleson Cove et un autre au Massachusetts.
À lire aussi :
Des parcs éoliens au N.-B. joueraient un grand rôle dans un projet d’Emera
L’entreprise Emera planifie un câble sous-marin du N.-B. à la Nouvelle-Angleterre
La décision de l’État du Massachusetts pourrait être connue dans un an.
Il faudrait trois ans pour exécuter les travaux de construction, estime Emera. La livraison de l'énergie verte commencerait en décembre 2022.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1047850/emera-parcs-eoliens-cable-exportation-energie-verte-massachusetts-atlantique

28/07/17Les redevances de l’éolien, cinq ans après

Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine et Mont-Louis perçoivent depuis plus de cinq ans les redevances versées par les entreprises qui exploitent les parcs éoliens construits sur leurs territoires. Cet argent a, pour l'instant, surtout servi à financer la mise à niveau de leurs infrastructures.
Un texte de Joane Bérubé
Lorsqu’il a été mis en fonction, le parc éolien de Gros-Morne d’une puissance de 211,4 mégawatts était considéré comme le plus gros au Canada.
Ce parc de 141 éoliennes est situé dans l’arrière-cour des villages de Mont-Louis et de Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine. Le parc a été construit dans le cadre du premier appel d'offres d'énergie éolienne pour l'achat de 1000 MW par Hydro-Québec Distribution.
Avec 105 éoliennes sur son territoire, Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine reçoit plus de 200 000 $ par année de Cartier Énergie, soit plus de 150 000 $ en redevances et le reste pour un Fonds de visibilité destiné à financer des projets pour la communauté.
Le seul montant des redevances représente 20% du budget annuel de la petite municipalité qui compte moins de 300 habitants.
C’est, en Gaspésie, la municipalité qui a le plus tiré profit de l’implantation des parcs éoliens, estime le maire Joël Côté.
Bonne santé financière
Dès le départ, la Municipalité a reçu 249 000 $ en droits de permis de la part de Cartier Énergie. Cet argent a servi à l’achat d’un camion de pompier.
Puis la Municipalité a utilisé une partie des redevances pour limiter l’augmentation des impôts municipaux après la mise à niveau du réseau d’eau potable. Chaque contribuable a ainsi évité une augmentation de 300 $ de sa facture municipale.
La Municipalité utilise de cette manière 60 000 $ des 150 000 $ qu’elle reçoit chaque année. Elle n’a pas dépensé le reste. Le surplus s’élève à plus de 450 000 $.
Ce bas de laine devrait toutefois servir sous peu.
Le nouveau conseil municipal qui sera élu à l’automne devra y voir, croit Joël Côté.
« À partir du moment où le problème de l'eau s’est réglé, le service incendie s’est réglé, on peut regarder un peu comment on va investir. C’est sûr que des projets récréotouristiques probablement ce serait une bonne chose que la Municipalité pourrait faire », commente M. Côté.
Des projets
Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine est d’ailleurs engagée à reprendre possession du phare de Pêches et Océans Canada (MPO).
La remise en état lui coûtera 104 000 $. De même, la Municipalité a entamé des discussions avec le ministère qui pourraient la mener à devenir propriétaire du quai de la marina.
Joël Côté est bien conscient que depuis la construction du parc de Gros-Morne, les redevances versées par les promoteurs aux municipalités sont plus généreuses. « C’est sûr qu’il y en a qui ont mieux que nous, je suis content pour eux, mais nous, on était à cette étape-là du développement. Il y en a qui n’ont rien eu », rappelle-t-il en citant notamment les parcs de Murdochville.
Il souligne aussi l’apport de Cartier dans l’entretien des chemins de l’arrière-pays, notamment celui qui se rend au lac au Diable.
Un fonds pas toujours facile à gérer
À Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine, le Fonds de visibilité de 44 000 $ est géré par Cartier. Les projets sont soumis au conseil municipal qui analyse les dossiers et détermine le financement.
L’argent a servi entre autres à réparer l’église, à des projets de la Société de gestion de la rivière Madeleine ou de l’Administration portuaire ou des clubs de motoneige. « On est une municipalité où il n’y a pas une tonne d’organismes à but lucratif », commente le maire.
Ce dernier souhaiterait que ce fonds puisse être administré par un comité indépendant de l’administration municipale, comme c’est le cas à Saint-Maxime-du-Mont-Louis.
Les conseillers, relève le maire, sont souvent des gens engagés dans la communauté, qui font partie d’organisations. « Ça amène des problématiques », observe Joël Côté.
Si Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine est en bonne santé financière et peut penser à des projets de développement grâce à l’éolien, Joël Côte rappelle qu’il s’agit malgré cela d’une communauté considérée comme dévitalisée, avec une population vieillissante et en déclin.
L’argent de l’éolien est donc doublement bienvenu.
Le cas de Saint-Maxime-du-Mont-LouisOutre les redevances d’une trentaine d’éoliennes du parc de Gros-Morne, Saint-Maxime-du-Mont-Louis reçoit celles aussi du parc de 67 éoliennes de Nortland Power.
Grosso modo, la Municipalité reçoit des montants similaires, soit environ 160 000 $ en redevances et 45 000 en Fonds de visibilité, à ceux versés à Sainte-Madeleine-de-la-Rivière-Madeleine. Mont-Louis compte toutefois une population de plus de 1050 personnes.
Le maire de Saint-Maxime-du-Mont-Louis, Serge Chrétien, est bien d’accord avec son voisin en ce qui a trait aux montants versés. « C’est ce qui était négocié à l’époque », commente M. Chrétien.
La Municipalité gère cet argent en l’investissant, comme Sainte-Madeleine, dans les infrastructures. « On a toujours une mise de fonds à mettre comme municipalité. Sur 100 000 $, si on à 25 % à donner, on se sert de l’argent de l’éolien pour investir là-dedans », explique le maire Chrétien.
Achat de camions, d’équipements, réparation de la salle communautaire, tous ces projets se financent sans que la ville ait besoin de demander une contribution supplémentaire à ses citoyens. L’an dernier, la Municipalité a tout de même augmenté le taux d’imposition de 2 ¢ par tranche de 100 $ de l’évaluation municipale d'une propriété.
Contrairement à Sainte-Madeleine-de-Rivière-Madeleine, Saint-Maxime-du-Mont-Louis n’engrange pas de surplus.
"Il y a une limite à ça, c’est un contrat de 20, 25 ans. Après 25 ans, on ne sait pas ce qui va se passer, c’est le temps d’améliorer nos infrastructures. Serge Chrétien", maire de Saint-Maxime-du-Mont-Louis
Ce n’est pas ça qui va nous aider à contrer le déclin démographique, poursuit-il, la solution, ce sont des emplois.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1047779/les-redevances-de-leolien-cinq-ans-apres

27/07/17Projet d'expansion des parcs éoliens de la Seigneurie de Beaupré - Gaz Métro et Boralex répondent à l'appel d'offres du Massachusetts avec le projet SBx de 300 MW
MONTRÉAL, le 27 juill. 2017 /CNW Telbec/ - Société en commandite Gaz Métro (« Gaz Métro ») (TSX: GZM.UN) et Boralex Inc. (« Boralex ») (TSX: BLX) ont déposé aujourd'hui trois soumissions dans le cadre de l'appel d'offres lancé le 31 mars dernier par l'État du Massachusetts, États-Unis, pour l'approvisionnement en énergie renouvelable. Le projet proposé dans ces trois soumissions par Gaz Métro et Boralex est un projet éolien de 300 MW, nommé SBx, situé sur le territoire privé de la Seigneurie de Beaupré dans la grande région de la Capitale-Nationale du Québec. Chacune des trois soumissions est déposée avec un transporteur américain différent, lesquels proposent une ligne de transmission différente pour acheminer l'électricité au Massachusetts.
SBx serait la quatrième phase des parcs éoliens de la Seigneurie de Beaupré, l'un des plus importants regroupements de parcs éoliens au Canada avec une puissance installée de 364 MW. SBx serait entièrement développé, financé, construit et opéré par Gaz Métro et Boralex.
« Depuis plus de 10 ans, Gaz Métro et Boralex travaillent ensemble à développer l'exceptionnel potentiel éolien du territoire de la Seigneurie de Beaupré, propriété privée du Séminaire de Québec » a mentionné Monsieur Patrick Lemaire, président et chef de la direction de Boralex. « Ce territoire présente des caractéristiques uniques pour le développement de futurs parcs éoliens. Il est vaste, la qualité de son gisement éolien est reconnue et il est situé à proximité de lignes de transport existantes et à la portée des centres de consommation du Nord-Est des États-Unis. Nous sommes confiants que SBx a toutes les qualités requises pour se distinguer de la compétition ».
Les propositions soumises aujourd'hui par Gaz Métro et Boralex comprennent le projet de parc éolien SBx de 300 MW, dont la production sera équilibrée par de l'énergie hydroélectrique provenant du parc de production d'Hydro-Québec. La complémentarité hydro/éolien permettrait d'approvisionner à long terme l'État du Massachusetts en énergie propre, stable et durable.
« Les États du Nord-Est américain ont adopté des cibles ambitieuses en matière d'énergie renouvelable et ont instauré des exigences règlementaires en faveur de l'énergie éolienne, ce qui rend ce marché très intéressant » a spécifié Madame Sophie Brochu, présidente et chef de la direction de Gaz Métro. « L'offre que nous proposons permettrait non seulement d'aider le Massachusetts à atteindre ses objectifs dans la lutte contre les changements climatiques, mais permettrait également d'engendrer des retombées économiques directes et indirectes significatives au Québec ».
Les projets sélectionnés devraient être annoncés en début 2018.
Activités d'information publiques
Avant même de connaître l'issue de l'appel d'offres, Gaz Métro et Boralex tiennent à entamer au début du mois de septembre 2017 un processus d'informations et de consultations publiques volontaires dans le but de présenter les détails du projet SBx à la communauté et aux intervenants du milieu, de comprendre leurs intérêts et de prendre en considération leurs commentaires dans l'élaboration du projet. Le détail de ces activités sera communiqué au cours des prochaines semaines.
À propos des parcs éoliens de la Seigneurie de Beaupré
Les parcs éoliens de la Seigneurie de Beaupré, d'une puissance contractée totalisant 364 MW, constituent, à ce jour, l'un des plus grands projets éoliens au Canada. Les parcs 2&3 de 272 MW (phase I), mis en service à la fin de 2013, et le parc 4 de 68 MW (phase II), mis en service en décembre 2014, constituent les projets du consortium Boralex et Gaz Métro|Valener. Le parc communautaire Côte-de-Beaupré de 24 MW (phase III), mis en service en novembre 2015, a été développé en partenariat par la MRC de La Côte-de-Beaupré et Boralex.
À propos de Gaz Métro
Comptant plus de 7 milliards de dollars d'actifs, Gaz Métro est un important distributeur d'énergie. Principale entreprise de distribution de gaz naturel au Québec, elle y exploite un réseau de conduites souterraines de plus de 10 000 km qui dessert plus de 300 municipalités et rejoint plus de 205 000 clients. Gaz Métro est aussi présente au Vermont où elle dessert plus de 315 000 clients. Elle y est active sur le marché de la production d'électricité et sur celui de la distribution d'électricité et de gaz naturel. Gaz Métro s'implique dans le développement et l'exploitation de projets énergétiques porteurs et novateurs tels que le gaz naturel comme carburant et le gaz naturel liquéfié en remplacement d'énergies plus émissives, la production d'énergie éolienne et solaire, et la valorisation du biométhane. Gaz Métro est un joueur clé du secteur énergétique qui prend les devants pour répondre aux besoins de ses clients, des régions et municipalités, des organismes communautaires et des collectivités, en plus de répondre aux attentes de ses associés (GMi et Valener) et de ses employés.
À propos de Boralex
Boralex développe, construit et exploite des sites de production d'énergie renouvelable au Canada, en France et aux États-Unis. Un des leaders du marché canadien et premier acteur indépendant de l'éolien terrestre en France, la Société se distingue par sa solide expérience d'optimisation de sa base d'actifs dans quatre types de production d'énergie - éolienne, hydroélectrique, thermique et solaire. Boralex s'assure d'une croissance soutenue grâce à son expertise et sa diversification acquises depuis vingt-cinq ans. Les actions et les débentures convertibles de Boralex se négocient à la Bourse de Torontosous les symboles BLX, et BLX.DB.A respectivement. Pour de plus amples renseignements, visitez www.boralex.com ou www.sedar.com. Suivez-nous sur Facebook, LinkedIn et Twitter.
http://www.newswire.ca/fr/news-releases/projet-dexpansion-des-parcs-eoliens-de-la-seigneurie-de-beaupre---gaz-metro-et-boralex-repondent-a-lappel-doffres-du-massachusetts-avec-le-projet-sbx-de-300-mw-637000303.html

21/07/17
Siemens ferme son usine de pales d’éolienne à Tillsonburg

Dure coup pour la petite ville de Tillsonburg, au sud de Woodstock : la direction de Siemens Wind Power Limited a annoncé le 18 juillet dernier qu’elle fermerait sous peu son usine. La fabrication de pales d’éolienne y employait 340 personnes.
De ce nombre, 206 se sont fait mettre à pied immédiatement. Les membres du personnel restant perdront leur emploi d’ici à la fin de l’année. La nécessité d’investir massivement pour demeurer compétitif, la diminution des prix sur le marché international (66 % en sept ans) et la diminution de la demande sont quelques raisons évoquées par Siemens pour expliquer cette décision.
Le chef de la direction de l’entreprise au Canada, David Hickey, ne s’est cependant pas aventuré à commenter le fait que le gouvernement provincial se soit distancié de l’industrie éolienne, un secteur dépendant largement des subventions et qui avait jusqu’à l’automne dernier la faveur des libéraux. Ceux-ci avaient alors annoncé qu’ils mettaient un frein aux investissements dans les énergies « vertes », avançant que l’Ontario n’aura pas besoin de nouvelles turbines pour au moins 10 ans.
L’usine avait ouvert ses portes à peine six ans plus tôt au coût de 20 millions $. La compagnie Siemens peut se targuer d’avoir décroché, en 2014, le plus gros contrat de la province en ce qui touche à l’énergie éolienne : 850 millions $. Mais les temps changent et ce secteur longtemps critiqué semble avoir atteint ses limites de croissance en dépit des promesses de développement économique et de création d’emplois permanents longtemps faites par la classe politique.
Tillsonburg, une ville de 16 000 résidents où une pittoresque agglomération côtoie harmonieusement la campagne environnante, fait aujourd’hui les frais de cette réalité. Qui plus est, il ne s’agit pas de la première perte d’emplois massive de la région : au cours des derniers mois, l’usine d’assemblage GM à Ingersoll et l’usine Maple Leaf de Thamesford ont chacune mise à pied des centaines de personnes. Reste à espérer que le vent tourne et que la région ait droit à son lot de bonnes nouvelles.
http://www.laction.ca/siemens-ferme-son-usine-de-pales-deolienne-a-tillsonburg/

21/07/17 : Parc éolien Nicolas-Riou : l’étape du levage est commencée
Après plus d’un an de travaux d’aménagement et de préparatifs, le site du parc éolien Nicolas-Riou est désormais prêt à recevoir les composantes des 65 éoliennes qui y seront montées dans les prochains mois. Déjà, plusieurs sont en voie d’être complétées.
Ce vendredi 21 juillet, un important groupe de dignitaires bas-laurentiens (députés, maires, préfets, etc.) ont visité une section de l’imposant chantier. Ils ont pris connaissance, de leurs propres yeux, de l’ampleur du projet et des étapes qui ont été franchies au cours de la dernière année.
Après le déboisement en mai 2016, l’équipe responsable du projet a ainsi travaillé à la construction et l’amélioration des chemins, a réalisé les ponceaux et les systèmes de drainage et a notamment érigé les importantes fondations des éoliennes. Tout le système électrique a également été fait sous le sol.
«L’ensemble des travaux civils étant majoritairement exécutés, nous sommes effectivement en plein cœur du transport des composantes et de l’étape du levage. C’est valorisant, puisque c’est la partie visible, mais il ne faut oublier qu’énormément de travail a été nécessaire pour y arriver», a partagé Catherine Thomas, développeur sénior chez EDF Energies Nouvelles Canada, la compagnie privée partenaire dans ce projet.
Jusqu’à présent, trente des 65 éoliennes ont commencé à s’élever vers le ciel, mais aucune n’est complétée en entier. Les imposantes pales n’ont d’ailleurs pas encore atteint le chantier.
«Une éolienne est formée de 11 éléments. Celles qui sont visibles sont les cinq sections de tour, la nacelle qui comprend des composantes électriques, le moyeu et les pales d’éoliennes. Chaque pièce est montée individuellement et l’assemblage complet nécessite une importante logistique. Tout est prévu rigoureusement», a-t-on mentionné.
RETOMBÉES
Le parc éolien Nicolas-Riou, qui est détenu à parties égales par le public et le privé, est un projet nécessitant un investissement d’environ 500 millions de dollars pendant les phases de développement et de construction. Le nombre d’employés sur le site a grimpé jusqu’à environ 400 au plus fort de la réalisation. Une petite équipe continuera de travailler pendant les deux semaines de la construction.
Vendredi, le président du comité Énergie éolienne Bas-Saint-Laurent, Michel Lagacé, était très enthousiaste. «C’est beaucoup de fierté. Ce projet, on l’a imaginé en 2008 et maintenant, on le concrétise. C’est beaucoup de retombées économiques pour nos MRC. Au 30 juin 2017, on parle de plus de plus de 6 M$ de retombées directes dans la MRC des Basques, 1,7 M$ pour Rimouski-Neigette et environ 8 M$ pour le reste des territoires, y compris la Première Nation Malécite de Viger. C’est beaucoup, beaucoup d’argent. Ce sont de très bonnes nouvelles.»
Certaines municipalités, comme Témiscouata-sur-le-Lac, comptent d’ailleurs déjà les revenus éoliens comme une entrée d’argent pour leurs perspectives d’avenir. Michel Lagacé estime qu’elles font bien, puisque «c’est du concret».
«Des chantiers qui permettent des retombées comme celles-là, il n’y en a pas d’autres. Ça va offrir aux municipalités la capacité d’intervenir en développement économique et en développement social (…) L’argent sera au rendez-vous. Souvent même, pour les gisements éoliens, les résultats sont meilleurs que prévu», a-t-il ajouté.
Selon les ingénieurs, la mise en service du parc est toujours prévue pour le 1er décembre prochain. Ils sont confiants que l'échéancier sera respecté, même si certaines complications sont survenues dans la livraison des pièces.
Plus de détails à venir...
http://www.infodimanche.com/actualites/actualite/317356/parc-eolien-nicolas-riou-letape-du-levage-est-commencee

21/07/17Le parc éolien Nicolas-Riou en chantier
Trente des 65 éoliennes du parc communautaire Nicolas-Riou, dans les Basques, ont commencé à s'élever dans le ciel de plusieurs municipalités. Les responsables estiment qu'ils vont respecter l'échéancier de décembre prochain pour la mise en service du parc.
Certaines complications dans la livraison des pièces ont retardé la séquence d’assemblage, mais le chantier devrait tout de même se conclure dans les temps, selon les ingénieurs.
Les éoliennes, construites dans les MRC des Basques et de Rimouski-Neigette, auront une capacité totale de 224,4 mégawatts. Aucune éolienne n'est pour l’instant terminée en totalité.
En tout, 250 travailleurs étaient à l'œuvre sur le chantier lors de la visite. Dix emplois seront créés pour l'opération des éoliennes.
Selon le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup, Michel Lagacé, les retombées économiques sont assurées dans la région. Les municipalités sont partenaires à 50 % du projet.
Les coûts du parc éolien sont estimés à 500 millions de dollars.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1046510/parc-eolien-nicolas-riou-eoliennes

19/07/17Le Bas-Saint-Laurent assure près du quart de la production éolienne au Québec

ÉNERGIES RENOUVELABLES. Le Bas-Saint-Laurent fournit 23,8 % de la production d'énergie éolienne en province, selon les données se trouvant dans le document « Panorama des régions du Québec », de l'Institut de la statistique du Québec.
La production d'électricité de la filière éolienne a connu une croissance rapide au Québec dans les dernières années, particulièrement grâce aux quatre appels d'offres lancés par Hydro-Québec Distribution, entre 2003 et 2013. En date du 31 mars 2017, la puissance éolienne est de 3 510 MW, soit 8 % de la capacité de production d'électricité renouvelable au Québec. Selon les prévisions, le cap des 4 000 MW doit être atteint d'ici la fin de l'année 2017.
La production d'énergie éolienne s'effectue dans neuf régions au Québec. La région de Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine trône avec 16 parcs éoliens en activité, ce qui totalise une puissance de 1 296 MW. Au Bas-Saint-Laurent, on dénombre 10 parcs, ce qui représente une puissance de 835 MW, soit près du quart de la capacité éolienne totale au Québec. Ensemble, le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine assurent les deux tiers de la production québécoise.
Parcs majeurs
Le parc éolien de Lac-Alfred (phases 1 et 2) a une puissance de 300 MW. À la fin de 2017, la région disposera d’une puissance éolienne de 1 059 MW avec la mise en service du parc éolien Nicolas-Riou (224,25 MW) prévue pour décembre. Ce projet a été sélectionné pour obtenir un bloc d’énergie éolienne d’une puissance de 450 MW, dont 300 MW étaient réservés aux régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.
Avec ses cinq parcs éoliens en activité, la Capitale-Nationale figure au 3e rang des régions en termes de production. Cette région totalise une puissance de 655 MW (310 éoliennes). Chaudière-Appalaches, la Montérégie, l'Estrie, le Centre-du-Québec, le Saguenay – Lac-Saint-Jean et le Nord-du Québec sont les autres régions productrices.

16/07/17 : Projet éolien sur la Dune-du-Nord aux Îles-de-la-Madeleine : le BAPE dépose son rapport
Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement a rendu public son rapport sur le projet d'implantation d'éoliennes sur la Dune-du-Nord aux Îles-de-la-Madeleine. Une fois en activité, le parc éolien produirait 30 % de l'énergie aux Îles.
La commission indique avoir constaté une unanimité quant au choix de développer l'énergie éolienne, afin de permettre à l'archipel de s'affranchir de sa dépendance au pétrole. Certains participants ont toutefois remis en question la pertinence de procéder aussi rapidement avec le projet ou le choix du site d'implantation sur la Dune-du-Nord, un habitat floristique protégé.
La commission propose qu'une analyse comparative de sites potentiels d'implantation d'un parc éolien dans l'archipel soit menée de façon scientifique et rigoureuse.
À lire aussi :
Trois éoliennes pour atténuer la « pétrodépendance » des Îles-de-la-Madeleine
BAPE projet d'éoliennes aux Îles: avis divergents
Une dizaine de mémoires sur le projet éolien de la Dune-du-Nord
Si le site de la dune du Nord est confirmé comme propice à l'implantation d'éoliennes, la commission propose l'adoption de mesures exceptionnelles pour protéger l'habitat floristique de la Dune-du-Nord. Une étude approfondie du corème de Conrad, une espèce végétale menacée, est recommandée, ainsi qu'un programme de surveillance et de suivi rigoureux pour réduire au maximum l'impact du projet sur les écosystèmes.
La commission propose également qu’une stratégie de compensation à la hauteur du caractère exceptionnel de l’habitat floristique soit élaborée entre la Régie intermunicipale de l’énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, le gouvernement du Québec et les groupes madelinots. Elle suggère également qu’un programme de recherche avec des experts du milieu universitaire soit mis en place pour mieux connaître l’habitat floristique et expérimenter des mesures qui pourraient être déployées pour contribuer au maintien ou au rétablissement des populations.
La commission recommande qu'une consultation publique soit exigée de la part des promoteurs du projet compte tenu du caractère exceptionnel de l’habitat et la volonté de collaboration et de transparence exprimée par les acteurs du milieu.
La commission conclut son rapport en mentionnant qu’indépendamment des décisions qui seront prises, un programme de sensibilisation à l’habitat floristique de la Dune-du-Nord pour la population des Îles-de-la-Madeleine et les touristes devrait être mis en place.
Le processus de consultation publique sur la construction d'un parc de six mégawatts avait commencé en mai dernier sous la responsabilité du commissaire Pierre André. Le ministre de l'Environnement doit donner suite à ce rapport du BAPE, avec des recommandations au conseil des ministres.
Pour consulter le rapport du BAPE
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1045591/projet-eolien-sur-la-dune-du-nord-aux-iles-de-la-madeleine-le-bape-depose-son-rapport

16/07/17
Québec ne ferme plus la porte à l’éolien

GASPÉ | Une entreprise qui fabrique des pales d’éolienne et qui vient de créer 300 nouveaux emplois en Gaspésie presse Québec de relancer de nouveaux appels d’offres pour de nouveaux parcs éoliens.
De passage en Gaspésie pour inaugurer l’agrandissement de l’usine LM Wind Power, la ministre du Développement économique, Dominique Anglade, n’a pas fermé la porte à un nouvel investissement de Québec dans l’éolien.
« L’éolien se développe avec l’hydroélectricité. Il faut qu’il y ait un équilibre. On sait qu’il n’y a pas de marché à court terme. Ça ne veut pas dire qu’il n’y en aura pas à long terme. C’est ce que nous allons regarder », a dit la ministre.
Importants surplus d’électricité
Dans sa dernière politique énergétique, Québec avait annoncé qu’il n’y aurait pas de nouveaux appels d’offres pour l’éolien tant que les surplus d’électricité seraient aussi importants au Québec.
Malgré le désengagement de Québec, ça n’a pas empêché l’entreprise LM Wind Power d’investir 12 M$ et de créer 300 nouveaux emplois à son usine de Gaspé. L’entreprise exporte des pales d’éolienne sur le marché étranger.
Le PDG de l’entreprise, Marc de Jong, a décoché une flèche à Québec, qui n’a pas prévu de nouveaux appels d’offres dans le secteur éolien pour le marché domestique dans sa politique énergétique en raison des surplus affichés.
« Malheureusement et malgré un potentiel important au Québec, il n’y a toujours pas de projets importants en 2017 ni pour les années à venir. Ça, c’est la base la plus fiable pour maintenir l’usine de LM Wind Power à Gaspé », dit M. de Jong.
LM Wind Power veut un signal clair de Québec pour 2021, alors que le carnet de commandes de l’usine sera dégarni.
Il y a un an, le sort de cet important employeur de Gaspé était incertain. Mais d’importants contrats aux États-Unis permettent à l’entreprise d’afficher un optimisme à court terme.
http://www.journaldequebec.com/2017/07/16/quebec-ne-ferme-plus-la-porte-a-leolien

14/07/17 : Les enjeux liés à l'implantation d'éoliennes dans l'habitat floristique protégé de la Dune-du-Nord aux Îles-de-la-Madeleine

LE RAPPORT DU BAPE EST MAINTENANT PUBLIC
QUÉBEC, le 14 juill. 2017 /CNW Telbec/ - À la demande du ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel, le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) rend public aujourd'hui son rapport sur les enjeux liés à l'implantation d'éoliennes dans l'habitat floristique protégé de la Dune-du-Nord aux Îles‑de‑la‑Madeleine par la Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Ce mandat de consultation publique a débuté le 3 mai dernier et était sous la responsabilité de M. Pierre André, commissaire.
Bien que la commission ait constaté une unanimité à l'effet que l'archipel doit s'affranchir de sa pétrodépendance énergétique, elle note que certains participants remettent en question le choix de l'éolien pour l'archipel, la pertinence de procéder aussi rapidement avec ce projet ou le choix du site d'implantation sur la dune du Nord. Ils plaident pour une analyse de différents scénarios de solution pour réduire la pétrodépendance. Ils estiment que le choix du site devrait se faire selon une démarche scientifique rigoureuse, et ce, préalablement à la délivrance d'une éventuelle autorisation du projet en ces lieux. Rappelant le caractère insulaire de l'archipel et ses particularités écologiques et sociales, d'autres estiment qu'il n'y a pas d'emplacement idéal pour accueillir un parc éolien. Pour eux, il convient de procéder dès maintenant avec ce projet d'énergie renouvelable pour des raisons écologiques et économiques.
Advenant que le projet soit autorisé dans les limites de l'habitat floristique, la commission estime qu'il existe un fort consensus à l'effet que la fragilité du système dunaire exige l'adoption de mesures exceptionnelles, d'autant plus que les connaissances sur ces écosystèmes et les espèces qu'ils hébergent sont très limitées. Dans cette perspective, certains requièrent du MDDELCC qu'il exige de la part de la Régie et de son éventuel partenaire d'affaires :
des inventaires supplémentaires du corème de Conrad à l'échelle locale et régionale, conduits de concert avec les groupes madelinots compétents ;
des mesures exceptionnelles afin d'éviter et de réduire au maximum les incidences du projet sur l'habitat, les espèces de plantes protégées et l'écosystème dunaire ;
la définition des bases d'un programme de surveillance et de suivi rigoureux et la prise en compte des résultats de façon à adapter leurs activités aux réalités écologiques du milieu ;
l'établissement, avec l'implication des groupes madelinots, des bases d'une stratégie de compensation qui soit à la hauteur du caractère exceptionnel de cet habitat et, de concert avec le milieu universitaire, d'un programme de recherche sur l'écosystème dunaire ;
afin de faire connaître leur projet une fois qu'ils l'auront mieux défini ainsi que ses incidences et les engagements environnementaux qu'ils auront pris, la tenue d'une consultation publique, placée sous l'égide d'un organisme crédible et indépendant.
Enfin, la commission souligne qu'indépendamment des décisions qui seront prises, plusieurs requièrent la mise en place d'un programme de sensibilisation de la population résidente et touristique des Îles‑de‑la‑Madeleine à l'habitat floristique de la Dune-du-Nord, aux espèces à statut précaire qu'il héberge et aux contraintes que ce statut impose à la pratique de certaines activités.
Le ministre a demandé au Bureau d'audiences publiques sur l'environnement de tenir une consultation publique afin de connaître les préoccupations des citoyennes et citoyens sur la réalisation de ce projet dans l'habitat floristique de la Dune-du-Nord. Pour établir la synthèse des propos recueillis, la commission a été guidée par les principes définis dans la Loi sur le développement durable.
Rappelons qu'au cours de la consultation publique, la commission a tenu une séance à Cap-aux-Meules. Au total, elle a reçu 9 mémoires et a accueilli, séance tenante, les questions ou l'opinion de 12 personnes et organismes intéressés.
LA DISPONIBILITÉ DU RAPPORT
Le rapport de consultation publique sur les enjeux liés à l'implantation d'éoliennes dans l'habitat floristique protégé de la Dune-du-Nord aux Îles-de-la-Madeleine par la Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine est maintenant disponible. Vous pouvez le consulter dans les centres de documentation du BAPE, dans le centre de consultation ouvert dans le milieu visé de même que dans le site Web du BAPE à l'adresse www.bape.gouv.qc.ca.
SOURCE Bureau d'audiences publiques sur l'environnement
Renseignements : Source : Alexandre Corcoran-Tardif, Conseiller en communication, 418 643-7447 ou 1 800 463-4732 poste 538, alexandre.corcoran-tardif@bape.gouv.qc.ca
Un parc de 40 éoliennes est en construction dans la municipalité de Lakeshore ; le projet avait été refusé par le conseil municipal, puis imposé par la province.
Le transport des gigantesques lames d’éoliennes, mesurant 55 mètres de long et pesant plusieurs tonnes, sera effectué sous escorte de la police provinciale.
Chaque expédition paralysera la circulation sur plusieurs routes de Lakeshore au cours des deux prochains mois, au rythme d’au moins cinq envois par semaine.
Un accueil mitigé
S’il reconnaît les aspects positifs du projet, Tom Bains, maire de Lakeshore, ne cache pas son raz-le-bol des éoliennes construites sur son territoire.
Nous en avons 109 déjà, c’est assez. Chaque fois, elles se rapprochent un peu plus des zones résidentielles. Tom Bains, maire de Lakeshore
Le conseil municipal s’était d’ailleurs prononcé contre le nouveau parc énergétique. Mais la province avait renversé la décision pour donner la permission au consortium derrière le projet de procéder aux négociations avec les propriétaires des terrains.
Nous n’avons plus notre mot à dire apparemment. Tom Bains, maire de Lakeshore
Des aspects positifs
Le maire concède que les agriculteurs qui cèdent un coin de leur terre pour l’exploitation d’une éolienne sont plutôt heureux, puisqu’ils reçoivent chacun entre 8 000 et 12 000 $ par année en retour.
Tom Bains salue également le fait que de nombreux emplois ont été créés pour la phase de construction. Environ 200emplois ont été créés pour la durée de la phase de construction.
De plus, la ville de Lakeshore sera désormais plus riche de 200 000 $ par année en taxes foncières.
Mais puisqu’il dit devoir se battre de plus en plus pour garder les éoliennes éloignées des résidences et de la berge du lac Sainte-Claire, il espère tout de même que celles-ci « seront les dernières ».
Le projet Belle River Wind, propriété de Samsung Renewable Energy et Pattern Energy Group LP, est construit entre la route de comté 42 et l’autoroute 401, dans la communauté Belle River de Lakeshore.
Le parc de 40 éoliennes doit entrer en fonction à l’automne, et produire suffisamment d’électricité pour alimenter plus de 35 000 ménages.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1044135/lakeshore-eoliennes-parc-construction-routes-belle-river

06/07/17Les effets de l’implantation de la filière éolienne à Gaspé👿
Le maire de Gaspé estime que sa ville profite grandement des retombées économiques liées à l’implantation de la filière éolienne en Gaspésie.
Gaspé a profité en 2006, de l’arrivée de LM Wind Power avec quelque 200 travailleurs pour la fabrication de pales éoliennes. Aujourd’hui, l’usine en compte plus de 450. À cela s’ajoutent d’autres entreprises et organismes liés au secteur éolien qui ont vu le jour à Gaspé depuis les débuts de la filière.
Aujourd’hui, le maire, Daniel Côté, affirme que ce secteur d’activité génère au moins 700 emplois dans sa communauté.
En plus des emplois, la Ville de Gaspé est partenaire avec la Régie intermunicipale de l’énergie de la Gaspésie et des Îles qui a financé la construction de 3 parcs éoliens communautaires retenus lors d’appels d’offres d’Hydro-Québec.
Daniel Côté estime que cette participation va rapporter 600 mille dollars par année dans les coffres de sa Ville à compter de 2019.Lecteur audio
Les entreprises du secteur éolien à Gaspé sont en constante évolution et se tournent maintenant vers l’exportation, ce qui devrait continuer à générer des retombées économiques pour Gaspé.
https://radiogaspesie.ca/nouvelles/actualite/effets-de-limplantation-de-filiere-eolienne-a-gaspe/

03/07/17 : Tirer sur une éolienne avec une carabine à gros calibre en Alberta
Un Don Quichotte du 21e siècle semble sévir en Alberta après qu'une deuxième éolienne a été prise pour cible dans le sud de la province.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) demande l'aide du public pour identifier celui qui a ouvert le feu, à l'aide d'une carabine à gros calibre, sur l'engin de la Première Nation Piikani. Quelque 25 000 $ de dégâts ont été causés.
La police indique qu'un technicien a découvert les impacts de balle le 12 juin. L'éolienne aurait essuyé les tirs entre le 18 avril et le 31 mai.
En février, une autre éolienne a fait l'objet de tirs dans la région, selon la GRC.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1043280/tireur-eolienne--carabine-gros-calibre-alberta

26/06/17Énergie : un plan d'action bien accueilli dans le milieu
Le ministre de l'Énergie Pierre Arcand a dévoilé aujourd'hui un plan d'action étalé sur trois ans, pour ultimement faire du Québec un chef de file d'ici 2030 en Amérique du Nord dans le domaine des énergies renouvelables.
Parmi les cibles identifiées, réduire de 40% la quantité de produits pétroliers consommés et augmenter de 25% la production totale d'énergies renouvelables. Et pour y arriver, le gouvernement québécois entend procéder à une série de 42 actions avec différents échéanciers pour chacune. Comme par exemple un réseau de 2 500 bornes électriques publiques d'ici 2020 et la volonté renouvelée d'avoir 100 000 véhicules électriques sur les routes à la même date (un nombre qui semble ambitieux considérant que le Québec en avait 13 455 au 31 décembre dernier 2016).
D'autres cibles sont annoncées telles que la réduction de 1% par année de la consommation énergétique des entreprises, des bâtiments publics et des municipalités, ou encore soutenir leur mutation à des formes d’énergie plus propres que le mazout, avec 25% des établissements convertis en 2020.
Si d'un côté on veut faire de l'énergie solaire une source d'occasion d'affaires pour le Québec, dans le domaine de l'éolien, l'objectif est de « mettre en place des conditions favorables à l’exportation de l’énergie et des composantes éoliennes. » Concrètement, pour les manufacturiers, la cible pour 2020 est d'atteindre 150% des ventes réalisées en 2015 quant aux exportations.
Les réactions
Pour le TechnoCentre éolien, l'idée de mettre au centre de la transition énergétique du Québec les énergies renouvelables telles que le solaire, l’éolien et l’hydroélectricité est accueillie de manière positive. « Il existe d’ailleurs un lien étroit entre le solaire et l’éolien, tout comme entre l’éolien et l’hydroélectricité, entre autres en raison du jumelage possible de ces sources d’énergie, fait remarquer le directeur général Frédéric Côté. En tant qu’acteur de premier plan en matière d’énergies renouvelables, le TechnoCentre éolien est enchanté que Québec développe sa filière des énergies renouvelables et continue d’assumer un leadership en la matière. » Ce dernier croit d'ailleurs que la filière solaire pourra se développer en s’inspirant des solides assises que l’industrie éolienne a acquises au cours des 15 dernières années. Le TechnoCentre éolien a lui-même amorcé cette transition et installera au cours de l’été un parc solaire de 15 kW sur son site de recherche de Rivière-au-Renard, en plus de travailler pour étudier l’implantation fiable et à moindre coût de systèmes à l’énergie solaire dans les communautés éloignées.
C'est un peu le même son de cloche pour le Créneau d'excellence en éolien, qui attendait ce plan d'action depuis un moment déjà. Pour l'organisation, l'éolien a déjà fait ses preuves en étant l'une des sources sinon la source d'énergie renouvelable la plus abordable. Elle met aussi en lumière l'affiliation naturelle entre le solaire et l'éolien. « On a beaucoup d'entreprises qui ont développé des expertises qui sont transférables au domaine solaire. Ça peut être très intéressant pour nos entreprises de services, notamment dans le domaine de la construction, des suivis environnementaux ou de l'ingénierie », estime le directeur du Créneau d'excellence en éolien, Dave Lavoie.
Ce dernier émet cependant quelques bémols en soulignant le manque de documentation pour arriver à cette augmentation souhaitée de 25% d'énergies renouvelables d'ici 2030, ainsi que le rôle vague et indéfini de la place de l'éolien dans ce plan d'action.
« Il y a une industrie à faire vivre ainsi qu'une expertise et une filière qu'il ne faut pas perdre. Mais c'est certain que la demande d'électricité va augmenter, ce qui diminuera les surplus et accélérera le lancement de nouveaux appels d'offres prévus par le ministère dans sa politique énergétique, lorsque les surplus atteindront 2,5%. C'est toutes sources d'énergies confondues, mais ces échéances vont arriver plus tôt », conclut Dave Lavoie.
http://www.lepharillon.ca/actualites/2017/6/26/energie---un-plan-d-action-bien-accueilli-dans-le-milieu.html
16/06/17
Colloque éolien : des mines du Grand Nord jusqu'à la Nouvelle-Angleterre
De tout temps, le secteur de l'énergie a été un enjeu bien réel pour les grandes entreprises et les industriels.
Plusieurs joueurs lorgnent de plus en plus vers les énergies renouvelables afin de combler leurs besoins et l'industrie minière n'y fait pas exception. C'est que la facture énergétique des mines est récemment passée de 7 % à 14 % dans les dernières années. Ce poste de dépenses monte même jusqu'à 50% des coûts d'opération pour les sites isolés. Il devient donc intéressant pour les minières de miser sur les énergies renouvelables, et notamment l'éolien, comme le souligne Alain Beauséjour, le directeur général du Groupe MISA, un réseau d’expertise en innovation minière, qui était sur place à Gaspé lors de ce 11e Colloque de l'industrie éolienne québécoise
« Notre industrie est énergivore. C'est un fait. Ce qui est un défi pour nous est une opportunité pour d'autres. Le coût d'opération moyen de l'énergie a doublé. C'est peut-être juste 14%, mais c'est le seul coût qui est en croissance et ça, ça fatigue beaucoup l'industrie. À tel point que la majorité des sociétés minières se sont dotées de coordonnateurs en énergie. »
Ce dernier explique aussi qu'au Québec, avec le Plan Nord, les prochains projets miniers qui vont émerger seront sur un territoire hors réseau. Conséquemment, les solutions renouvelables sont de plus en plus considérées. « Elles vont faire partie de l'équation qui va permettre à plusieurs projets de tomber du côté de la rentabilité », résume Alain Beauséjour, qui même va plus loin en rappelant les impératifs économiques qui orientent l'industrie minière, reconnue pour sa gestion serrée des risques. « Si vous amenez des solutions qui réduisent le risque de votre opérateur, vous allez avoir une oreille attentive. Et attention, si vous avez une solution innovante et performante, l'industrie va vous aspirer complètement et soyez prêts pour ça. Votre tuque a besoin d'être bien attachée parce que si votre modèle d'affaires est démontré dans l'industrie minière, elle va vous accaparer. Une fois qu'un "business case" est établi quelque part, le mot se répand comme une traînée de poudre. »
S'exporter au sud de la frontière
Comme le disait en début de colloque Frédéric Côté, le directeur général du TechnoCentre éolien, l'exportation d'énergie éolienne n'est pas une vue de l'esprit. Les possibilités sont bel et bien réelles. À commencer par les six états américains formant la Nouvelle-Angleterre. Selon Jason Gifford, le directeur principal de Sustainable Energy Advantage, au Massachussetts, les normes à atteindre quant à la proportion d'énergie renouvelable pourraient être intéressantes pour le Québec. À titre d'exemple, le Rhode Island devra atteindre une cible de 36,5% d'ici 2035. Au Connecticut, c'est 30% d'ici 2030. Encore mieux à New York avec 50%, toujours d'ici 2030. Et plus intéressant encore, le Massachussetts désire augmenter sa quantité d'énergie renouvelable de 1% par année, indéfiniment.
« Avec le temps, New York aura par exemple besoin d'énergie renouvelable de manière significative pour arriver à leur 50%. Ça va créer une demande pour des investissements et des achats importants pour d'additionnelles charges d'énergies renouvelables », estime Jason Gifford. Même son de cloche pour le directeur général du TechnoCentre éolien, qui croit lui aussi que la situation pourrait être favorable pour plusieurs entrepreneurs de la filière éolienne.
« C'est une opportunité réelle sur laquelle plusieurs joueurs misent, mais ces juridictions ont vraiment des façons de faire différentes. La combinaison qu'a développée le Québec avec l'hydro-électricité et l'éolien, c'est une signature unique en Amérique du Nord. Il y a beaucoup d'appétit pour ça et c'est un produit vraiment apprécié. »
Colloque réussiUn mot en terminant sur le Colloque de l'industrie éolienne québécoise, qui se déroulait à Gaspé en début de semaine et qui est un peu comme une grande réunion de famille, attendue avec plaisir à chaque année par chacun des membres.
Plusieurs acteurs du milieu s'y retrouvent pour discuter, réseauter et échanger pendant trois jours à propos des perspectives d'avenir et des enjeux actuels de leur filière. Cette année, toute la famille a convergé au bout de la pointe gaspésienne et quelques grosses pointures étaient sur place, telles que Karim Zaghib, une sommité internationale dans le domaine des matériaux de batteries œuvrant chez Hydro-Québec et récemment nommé parmi les scientifiques les plus influents du monde. Ou Jos Beurkens, un ancien chef du département de l’énergie éolienne aux Pays-Bas, spécialiste en matière d’exploitation éolienne en climat froid. Bref, plusieurs cerveaux du Québec, du Canada, des États-Unis et de l’Europe qui ont pris la direction de Gaspé pour participer à ce Colloque, qui a attiré près de 200 participants. Au total, près de 320 rencontres d'affaires ont été conclues, le tout préparé des semaines à l'avance afin de mettre en contact les PME, des donneurs d'ordres et des clients potentiels.
« Les gens aiment venir en Gaspésie et le contenu est là. C'est pertinent et c'est vraiment un événement qui a une saveur particulière, cet esprit de famille dans lequel on prend les participants en charge avec des activités sportives et sociales. À tous les égards on peut dire que ç'a été un succès », conclut Frédéric Côté.
http://www.lepharillon.ca/actualites/economie/2017/6/16/colloque-eolien---des-mines-du-grand-nord-jusqu-a-la-nouvelle-an.html

12/06/17 : La construction du parc éolien Nicolas-Riou perturbée par la grève des ingénieurs
La grève des ingénieurs du gouvernement du Québec nuit aux travaux de construction du parc éolien Nicolas-Riou puisque certaines pièces ne peuvent pas être acheminées au chantier.
Les ingénieurs responsables d'attribuer les permis nécessaires pour circuler avec des charges hors normes sont en grève, ce qui provoque des retards dans l'attribution de ces permis.
Par conséquent, certaines pièces d'éoliennes, dont des pales et des turbines, ne peuvent pas être transportées jusqu'au chantier par camion comme prévu. Ces morceaux sont donc bloqués à Matane ou au port de Cacouna.
Le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup et président du conseil d'administration du parc éolien, Michel Lagacé, précise toutefois que le chantier n'est pas paralysé puisque d'autres travaux sont en cours, comme l’enfouissement du réseau collecteur.
On monte des parties des tours d’éoliennes, mais bien entendu pas l’ensemble, parce qu’il nous manque des composantes. Michel Lagacé, président du conseil d’administration du parc éolien
Le projet éolien Nicolas-Riou en chiffres :
68 éoliennes de 3,3 MW (capacité totale de 224,4 MW);
Coûts estimés à 500 millions de dollars;
Les éoliennes seront installées dans les MRC des Basques et de Rimouski-Neigette.
Échéanciers respectés malgré la grève
Le président affirme qu'il a toujours bon espoir de pouvoir respecter les échéanciers. La mise en opération commerciale du parc éolien Nicolas-Riou est prévue pour le 1er décembre 2017.
« On n’est pas dans des échéanciers critiques », soutient M. Lagacé. « On demeure dans le vert parce que l’an passé on avait pris un peu d’avance dans la construction des 65 bases d’éoliennes. Mais il ne faudrait pas que la grève prenne place plus amplement encore, parce que ça pourrait mettre à mal les échéanciers », explique-t-il.
M. Lagacé ne croit pas que la grève entraînera des coûts supplémentaires pour l’instant. La construction du parc éolien avait aussi été freinée à la fin mai par la grève des travailleurs de la construction.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1039315/construction-parc-eolien-nicolas-riou-perturbee-greve-ingenieurs

12/06/17 : Quand l'industrie pétrolière investit dans l'éolien
Au Québec, plus de 20 % de la capacité éolienne est détenue par des compagnies qui transportent du pétrole. L'Alberta et l'Ontario suivent non loin derrière. L'industrie de l'or noir serait-elle en train de prendre un virage vert?
Un texte de Laurence Martin
Le vent n'est pas une denrée rare dans le sud de l'Alberta. Les turbines non plus. Les terres près de Lethbridge, connues surtout pour leur forte concentration de conservateurs et de créationnistes, hébergent aussi l’un des plus grands parcs éoliens du pays.
Ses propriétaires? Une compagnie spécialisée dans l'énergie verte, EDF EN Canada, et... Enbridge.
La société albertaine, qui exploite l’un des plus longs réseaux de pipelines de pétrole brut en Amérique du Nord, détient 50 % du parc Blackspring Ridge.
Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres. Partout au pays, des entreprises du secteur pétrolier misent sur le vent pour faire de l'argent. Un phénomène mondial qui a débuté au Canada en 2002, mais qui s'est accéléré depuis quelques années.
Où se trouvent les parcs éoliens de l'industrie pétrolière? (voir carte en ligne)
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1038893/compagnies-petroliere-investissement-eolien-energie

09/06/17 : Le tourisme fait sa marque avec son circuit des éoliennes😡😡

L’Érable Tourisme et Culture a créé un engouement l’été dernier avec le circuit des éoliennes de L’Érable. Pour la saison estivale qui débute, huit visites sont planifiées, d’une durée de 2 heures et quart.
En 2016, 357 personnes, soit huit groupes grand public en plus de quelques groupes privés, ont emprunté le circuit des éoliennes de L’Érable élaboré par L’Érable Tourisme et Culture en collaboration avec Enerfin et Espace Sophia.
Il n’en suffisait pas plus pour faire dire à la conseillère touristique que le produit est un vrai succès. Du 16 juillet au 3 septembre 2017, tous les dimanches dès 13 h 30, des visites sont planifiées pour le grand public. Le 8 octobre, le circuit prendra une thématique spéciale couleurs d’automne.
«L’été dernier, nous avons en quelque sorte testé et amélioré notre produit. La formation de nos guides, l’exploration de différents créneaux horaire et les commentaires reçus nous ont permis de corriger certaines lacunes et d’être fin prêts pour 2017», explique Marie-Aube Laniel.
Une demande évidente pour ce type d’attrait touristique
La liste d’attente qui a dû être élaborée l’été dernier parlait également d’elle-même : «La demande est évidente pour ce type d’attrait touristique et nous disposons maintenant d’un produit touristique de qualité qui nous différencie de plusieurs régions», précise la conseillère touristique.
Une visite riche en apprentissage
Au cours de l’excursion, l’histoire de l’utilisation du vent, de sa transformation en électricité, de la complexité de la construction du parc éolien de L’Érable, des investissements et des retombées pour le milieu sont des points abordés.
Les visiteurs s’arrêtent d’abord chez un propriétaire privé à Sainte-Sophie-d’Halifax. Par temps clair, l’emplacement offre la vue sur 27 éoliennes (presque la moitié du parc qui en compte 50). Le guide fera également une halte devant la station de contrôle du parc éolien et au pied d’une éolienne. Trois panneaux d’interprétation uniques ont été créés spécialement pour la visite. Ces panneaux, en forme d’éolienne, tournent et leur visuel est inspiré de Jorge Peteiro, un artiste espagnol, choisi par Enerfin, la compagnie promotrice du parc.
Offensive auprès des groupes incluant une activité pédagogique
Tant les organisateurs de voyages de groupes que les groupes scolaires et les camps de jour ont été approchés par L’Érable Tourisme et Culture.
Pour les groupes scolaires, après la visite sur le terrain, il est possible de prolonger le plaisir avec une activité pédagogique de tests de production d’électricité avec des mini-éoliennes : «Tant les enfants du primaire que les adolescents du secondaire apprécient cette partie, les différents rôles qui leur sont attribués au cours de l’activité pédagogique les amusent et les résultats atteints une fois que leur éolienne est en marche les surprennent beaucoup», ajoute Mme Laniel.
Pour visiter le parc éolien de L’Érable, il est obligatoire d’acheter ses billets à l’avance. Ces derniers sont en vente au bureau d’information touristique de L’Érable du Carrefour de L’Érable à Plessisville, au Manoir du lac William à Saint-Ferdinand et à Espace Sophia à Sainte-Sophie-d’Halifax.
Un groupe de 20 personnes et plus qui le désire peut fixer sa propre plage horaire en contactant L’Érable Tourisme et Culture. Des visites peuvent s’organiser dès la fonte complète des neiges, à partir du mois de mai, jusqu’au mois d’octobre.
http://www.lanouvelle.net/actualites/2017/6/8/le-tourisme-fait-sa-marque-avec-son-circuit-des-eoliennes.html
07/06/17 : Inauguration du parc éolien Roncevaux
C'est jour d'inauguration à L'Ascension-de-Patapédia pour le parc éolien Roncevaux. Ce projet est le fruit d'une collaboration entre la Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Énergie éolienne Bas-Saint-Laurent et l'entreprise d'Invenergy Wind.
Le parc est situé sur le territoire non organisé de Ruisseau-Ferguson, dans la MRC d'Avignon.
Parc Roncevaux
Puissance du parc : 75 MW
Nombre d’éoliennes : 34
Mégawatts par éolienne : 2,2 MW
Emplois créés à la maintenance : 7
La Régie intermunicipale évalue les bénéfices nets à près de 3 millions de dollars par année pour la Gaspésie et le Bas-Saint-Laurent.
Le conseiller stratégique pour le Canada chez Invenergy, Frits de Kiewit, affirme qu'il s'agit d'un projet unique pour les communautés partenaires.
Le projet a une participation de 50 % des communautés mêmes donc qui profitent aussi à 50 % des revenus directs du projet. Frits de Kiewit , conseiller stratégique pour le Canada chez Invenergy
Les employés permanents s’occuperont des opérations d'exploitation et d'entretien du parc.
Le parc éolien Roncevaux est entré en fonction le 31 décembre dernier.
Par ailleurs, Invenergy s'est dit heureux de l'ouverture de Québec pour l'exportation d'énergie éolienne.
Le 31 mars dernier, l’État du Massachusetts a publié un appel d’offres pour l’achat d’énergies renouvelables pour lequel les soumissions devront être déposées au plus tard le 27 juillet 2017.
Québec a récemment élargi son Programme d’attribution des terres du domaine de l’État pour l’implantation d’éoliennes aux projets dont l’électricité produite est destinée à l’exportation ainsi qu’aux projets de gré à gré.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1038405/inauguration-parc-eolien-roncevaux-avignon

06/06/17
Ruée vers l’énergie renouvelable en Alberta

Les cibles de l'Alberta pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre créent un énorme potentiel pour les entreprises en énergie renouvelable, selon des membres de l'industrie. Quelques centaines d'entre eux sont rassemblés à Calgary pour le Sommet sur l'énergie renouvelable en Alberta et en Saskatchewan.
Un texte de Mario De Ciccio
En 2015, l’Alberta s’est donné pour mission d’éliminer d'ici 2030 ses centrales au charbon, source principale d’électricité de la province.
Dans son plan pour contrer les changements climatiques, le gouvernement albertain s’est aussi engagé à augmenter à 30 % sa production d’électricité provenant de sources renouvelables. En 2015, l’énergie renouvelable n’avait produit que 9 % de l’électricité albertaine.
Résultat, d'ici13 ans, la province doit trouver une source propre capable de produire 5000 mégawatts d’électricité.
À lire aussi :
Les énergies renouvelables en plein essor au Canada
Alberta : les communautés qui dépendent de l'industrie du charbon en réflexion
Énergies renouvelables : l'Alberta et la Saskatchewan en dernier
Un potentiel considérable à exploiter
Le directeur des ventes et de la stratégie de la section canadienne de Siemens Gamesa, David Estill, estime que le potentiel du marché est énorme pour les entreprises d’énergie éolienne comme la sienne.
« Avec le reste du marché canadien en ralentissement, il y a vraiment une ruée vers l’or pour les entreprises », estime-t-il.
Selon lui, la compétition risque d’être féroce, et l'Alberta pourrait profiter de meilleurs prix.
Cette opinion est partagée par l’entreprise portugaise CJR Renewables et son chef de développement, Alexandre Maças. Ils espèrent pouvoir s’emparer d’une part du marché albertain avec l’énergie éolienne.
« Nous sommes au courant que la compétition sera forte, explique-t-il, mais nous étudié la question et nous croyons pouvoir faire partie de ce marché. »
Pour répondre à cette nouvelle demande en sources d'approvisionnement renouvelables, le gouvernement albertain a déjà enclenché son premier processus d'appel d'offres.
Situation similaire en Saskatchewan
L’Alberta n’est pas la seule province où le marché de l’énergie renouvelable est en pleine expansion. La Saskatchewan veut aussi augmenter sa production d’électricité renouvelable.
Selon les données de SaskPower, 25 % de la capacité de production d’énergie de la Saskatchewan proviennent de sources d’énergie renouvelable. Le gouvernement s’est engagé à augmenter cette production à 50 % avant 2030.
Au moins 1600 mégawatts supplémentaires devront être générés par l’énergie éolienne.
Le marché saskatchewanais est plus petit que celui de l'Alberta, explique l’organisatrice du Sommet sur l’énergie renouvelable, Adrienne Baker, mais il est plus facile à percer parce qu’il n’a pas certaines des complexités du marché albertain.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1038065/energie-renouvelable-alberta-electricite

05/06/17 : Nos communautés veulent participer aux projets éoliens voués à l’exportation
Le 1er juin dernier, les préfets de l’Est du Québec étaient à l’Assemblée nationale pour demander au gouvernement du Québec d’inclure les communautés dans les projets éoliens voués à l’exportation.
Ils ont notamment rencontré les journalistes en compagnie de députés du Parti Québébois : Sylvain Gaudreault, Martin Ouellet, Harold LeBel, Sylvain Roy et Pascal Bérubé. Parmi les préfets, on notait la présence de Bertin Denis (MRC des Basques), Michel Lagacé (MRC de Rivière-du-Loup), Guylaine Sirois (MRC de Témiscouata) et Yvon Soucy (MRC de Kamouraska et vice-président de la FQM).
Cette demande avait d’abord été faite le 16 mai à Matane lors d’une rencontre regroupant plus de 60 maires, préfets, représentants autochtones provenant des municipalités du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Les élus présents se sont entendus de manière unanime sur la nécessité pour les communautés locales de participer à hauteur de 50 % à tous les projets futurs de production d’énergie éolienne à des fins d’exportation sur les terres du domaine de l’État.
Rappelons que l’Alliance éolienne de l’Est, formée des régies inter-municipales de l’énergie du Bas-Saint-Laurent et de celle de la Gaspésie & Îles-de-Madeleine, a été créée pour permettre des retombées dans toutes les communautés des deux régions, pour mettre en commun l’expertise ainsi que pour diminuer les risques financiers.
«Les gens n’acceptent plus d’accueillir des gros projets sur leur territoire alors que les profits filent sous d’autres cieux. Le gouvernement du Québec doit respecter sa parole et nous traiter comme de véritables gouvernements de proximité», a déclaré Richard Saint-Laurent, maire de Nouvelle et président de la Régie inter-municipale de l’énergie Gaspésie & îles-de-la-Madeleine.
«La preuve n’est plus à faire, nos deux régions ont l’expertise et l’expérience dans la mise en œuvre de projets éoliens majeurs. Le parc éolien Roncevaux ainsi que celui Nicolas-Riou, qui entrera en service en décembre 2017, démontrent que le modèle de coopération que nous avons mis en place dans la région fonctionne et profite aux communautés et aux promoteurs», a mentionné Michel Lagacé, maire de Saint-Cyprien, préfet de la MRC de Rivière-du-Loup et président de la Régie inter-municipale de l’énergie du Bas-Saint-Laurent. «Tout projet qui n’implique pas les citoyens et les communautés serait inacceptable», a-t-on conclu.
http://www.infodimanche.com/actualites/affaires-et-economie/314243/nos-communautes-veulent-participer-aux-projets-eoliens-voues-a-lexportation
03/06/17 : Front commun pour des partenariats égaux dans les projets éoliens de l'Est-du-Québec
Après la sortie publique des élus locaux et des représentants du milieu de l'éolien concernant des partenariats égaux entre les promoteurs et les communautés, voilà que les députés de l'opposition joignent leur voix pour demander une intervention gouvernementale immédiate.
Lors de leur précédente sortie, les maires et préfets de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent demandaient à ce que tout futur projet éolien à être réalisé sur les terres publiques de l'État soit partagé 50 % / 50 % entre les promoteurs et les communautés sur lesquels se retrouveraient les éoliennes.
Le président de la Régie intermunucipale de l'Énergie de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, Richard Saint-Laurent avait alors affirmé que les communautés étaient en droit de bénéficier davantage des retombées économiques de tels projets sur leurs territoires, justifiant ainsi d'être actionnaire à 50 % de ceux-ci.
Le député de Gaspé, Gaétan Lelièvre, appuie cette demande sans réserve. « Ce n'est pas normal que l'on doive se battre pour conserver quelque chose d'acquis surtout au moment où les régions qui y opèrent ont besoin de perspectives de développement. De plus, cette obligation n'enlève absolument rien au gouvernement et permet un partage des revenus entre le milieu et l'entreprise privée. »
Les députés de l'opposition abondent dans le même sens, notamment le péquiste Martin Ouellet du comté de René-Lévesque. « Nous sommes pris avec un régime fiscal où nous comptons simplement sur les impôts fonciers. Il y a ici une solution porteuse d'avenir pour diversifier l'assiette de revenus. J'interpelle le ministre des Affaires municipales à savoir ce qu'on fait lorsqu'on a des solutions qui permettent des partenariats gagant-gagnant. »
http://www.lavantagegaspesien.com/actualites/politique/2017/6/2/front-commun-pour-des-partenariats-egaux-dans-les-projets-eolien.html

01/06/17 : Construction d’éoliennes: le PQ exige que les municipalités puissent investir
Le Parti québécois (PQ) veut obliger les entreprises qui investissent dans l’implantation d’éoliennes sur des terres publiques à laisser une place aux municipalités qui veulent participer financièrement au projet.
Plusieurs élus de l’Est-du-Québec se disent prêts à investir dans ces projets d’éoliennes, dont l’entièreté de l’énergie produite est exportée à profit aux États-Unis. Selon eux, l’expérience a permis de générer des revenus qui ont contribué à l’essor économique des régions, notamment pour les parcs de Roncevaux et Nicolas Riou.
Toutefois, selon les élus, l’entreprise privée ne va pas privilégier l’implication du secteur public sans y être forcée.
«Qui veut partager ces revenus-là s'il n'y a pas d'indication d'orientation gouvernementale qui dit aux producteurs privés: c'est bien de valeur, mais vous allez partager vos revenus avec les communautés», a questionné jeudi Gilbert Scantland, directeur général de la Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Îles- de-la-Madeleine, lors d’un point de presse organisé par le PQ.
«Ce qu'on demande actuellement, c'est ni plus ni moins que la reconduction de cette obligation de participation communautaire dans les projets destinés à l'exploration», a ajouté M. Scantland.
Le député péquiste de Rimouski, Harold Lebel, croit que le gouvernement laisse passer une belle occasion d’encourager les régions à prendre leur développement économique en main.
«C'est assez, l'attitude paternaliste. On parle vraiment d'autonomie. On veut développer nos communautés puis on va travailler tout le monde ensemble pour y arriver», a-t-il dit.
«Les régions se sont organisées, elles veulent saisir l'occasion pour faire du développement économique. Malheureusement, le gouvernement refuse obstinément d'entendre cet appel», a ajouté son collègue député de Jonquière Sylvain Gaudreault.
http://www.journaldequebec.com/2017/06/01/construction-deoliennes-le-pq-exige-que-les-municipalites-puissent-investir

01/06/17 : Des MRC de l'Est veulent être partenaires financiers des projets éoliens
Une douzaine de préfets de MRC de l'Est du Québec réclament que le gouvernement impose un actionnariat communautaire dans tous les nouveaux projets éoliens destinés à l'exportation.
Réunis jeudi matin à l'Assemblée nationale pour faire pression sur Québec, les préfets ont rappelé leur volonté de s'associer à des entreprises privées et de participer au financement à raison de 50 % de ces nouveaux projets de parcs éoliens, dont l'électricité sera vendue aux États-Unis.
À lire aussi : Énergie éolienne : des maires veulent être des partenaires financiers
Un décret gouvernemental imposé à Hydro-Québec en 2009 avait forcé les entreprises privées à établir ce type de partenariat. L’accord permettait aux communautés de toucher des revenus pour développer leur région, puisque ces parcs éoliens étaient situés sur des terres publiques.
Cette obligation ne fait toutefois pas partie du nouvel appel d’offres.
Ce qu’on demande actuellement, c’est ni plus ni moins que la reconduction de cette obligation de participation communautaire dans les projets destinés à l’exportation. Gilbert Scantland, président de la régie intermunicipale de l'Énergie Gaspésie Iles-de-la-Madeleine
En ce moment, plusieurs MRC de l’Est du Québec sont partenaires à 50 % de parcs éoliens au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie.
Ils affirment que leurs investissements produisent des rendements moyens d'environ 12 %.
D’après les informations de Paul Huot
ÉOLIEN. Malgré le dégel tardif et l’abondance de la pluie en mai, le chantier du parc éolien n’accuse pas de retard dans son échéancier très serré.
Des dizaines de voitures s’alignent dans le stationnement du bureau de Boréa à Saint-Sylvestre. Le va-et-vient des 115 travailleurs anime les rues de la municipalité de 1000 habitants depuis décembre 2016. Malgré l’épais couvert de neige, les bûcherons, dynamiteurs et remblayeurs se sont affairés dans les hauteurs du Mont Sainte-Marguerite dès le feu vert du gouvernement.
«Il y a des chemins qu’on ne peut aller. Le dégel n’est pas terminé. Nous devons attendre encore pour y retourner», montre sur la carte Jérôme Matte, surveillant en environnement. Les secteurs sont des branches de traits rouges. Ils représentent les 28,5 nouveaux kilomètres de chemins d’accès qui relieront les 46 éoliennes.
«Les premières rencontres que nous avons eues avec les municipalités remontent à 2012», conte Viviane Maraghi, directrice du développement pour le développeur RES Canada pendant le trajet de la visite. «Nous avons signé environ 130 options (entente entre les propriétaires de terres dans l’éventualité d’une construction) dont 80 possèdent des infrastructures.»
À cette époque, le promoteur n’avait aucune assurance que son projet allait être accepté. Il se trouvait cependant déjà dans les municipalités de Saint-Séverin, Saint-Sylvestre et Sacré-Cœur-de-Jésus à tâter le terrain.
Ce n’est que deux ans plus tard en 2014 que le projet a reçu sa confirmation. «Il nous restait encore à passer au travers des audiences du BAPE et de la Commission de la protection du territoire agricole (CPTAQ)», conte Viviane Maraghi. «Les promoteurs doivent être très à l’écoute.» RES Canada a remporté quatre appels d’offres depuis 1982 au Canada.
État des travaux
Arrivés au secteur B, nous tombons sur un résidant du Mont Sainte-Marguerite qui possède 73 hectares de forêt en plantation. Il nous rejoint dans le chemin d’accès qui passe sur ses terres.
M. Sylvain, souriant, passé les 70 ans, habite le mont depuis 1957. Avant de planter les épinettes dans les années 90, il s’occupait d’agriculture. Des tas de roche et une moissonneuse-batteuse en gisent sur le pourtour du chemin. «C’est surtout pour mes enfants que je fais ça», a-t-il répondu lorsqu’on lui demande comment il perçoit tous ces changements.
Derrière nous, des camions-bennes déversent du matériel sur un ponceau. «Nous devons élever le chemin afin de le renforcir et de répondre aux exigences civiles», décrit Jérôme Matte.
Pour éviter toutes confusions dans l’esprit de nos lecteurs, il faut comprendre que l’actuel chantier des éoliennes ne se situe pas au Domaine du Radar. Le chantier n’a aussi rien changé au déroulement des activités du Domaine.
Secteur le plus avancé
Se rendre jusqu’au secteur D, au nord-ouest de Tring-Jonction n’est pas de tout repos. Le dégel et le passage des camions ont abîmé les chemins municipaux et privés. Le pick-up de Boréa effectue un arrêt à l’éolienne T43, là où les travaux sont les plus avancés. Une grue et une structure de métal attendent l’arrivée des premières bétonnières de Béton Chevalier de Saint-Nicolas.
Les premières éoliennes n’arriveront pas avant le mois d’août. Pour chacune des éoliennes, onze camions sont nécessaires pour emporter toutes les composantes.
C’est la municipalité de Saint-Séverin qui accueille le bâtiment qui hébergera les bureaux des 10 à 12 employés qui s’occuperont du parc éolien les 25 prochaines années.
http://www.lepeuplelotbiniere.ca/actualites/2017/6/1/les-46-travaux-du-mont-sainte-marguerite.html

31/05/17
Une chercheuse n’aurapas à révéler ses sources

La chercheuse de l’UQAM Marie-Ève Maillé n’aura pas à dévoiler aux promoteurs l’identité des participants à une étude qu’elle a réalisée sur la détérioration sociale à la suite de l’implantation d’un parc éolien.
En janvier, le juge Marc St- Pierre avait ordonné que les données brutes recueillies par Marie-Ève Maillé dans le cadre d’une étude effectuée sur le territoire du parc éolien de L’ Érable au Centre-du- Québec soient communiquées aux promoteurs.
Il considérait alors que cette information était essentielle à la justice puisque la chercheuse devait agir à titre de témoin expert dans un recours collectif des habitants de la MRC. Mme Maillé n’avait pas pu se défendre à l’ époque, mais a présenté une requête pour contester cette décision.
À la lumière de faits nouveaux qui lui ont été présentés, le juge St-Pierre en est venu à la conclusion que l’intérêt public prévalait et qu’il était essentiel de préserver l’engagement de confidentialité survenu entre la chercheuse et les participants afin de soutenir la recherche scientifique.
Soulagée
Mme Maillé s’est dite «soulagée» de la décision du tribunal . Elle est rassurée de ne pas avoir à divulguer des informations qui auraient eu comme effet de miner encore plus le climat social d’une région où subsistent encore aujourd’hui les stigmates de l’implantation du parc éolien.
La chercheuse est d’autant plus satisfaite que cette décision pourrait créer un précédent en ce qui a trait à la confidentialité des données de recherche. Sans que cette décision fasse nécessairement jurisprudence, elle souhaite que les avocats y songent dorénavant à deux fois avant de demander à ce que des chercheurs brisent leur promesse de confidentialité.
«Cette bataille ne concernait pas que moi. Il était important que je la mène jusqu ’au bout. Il faut que se développe cette culture de respect de la confidentialité des données et des participants», affirme Mme Maillé.
Qualité des recherches
Cette dernière considère que la protection de la confidentialité est essentielle à la qualité et à la quantité de participation aux recherches. «Il y a beaucoup de chercheurs qui mènent des études sur des sujets controversés. Ils doivent continuer à le faire en pouvant garantir la confidentialité», suggère-t-elle.
http://www.journaldemontreal.com/2017/05/31/une-chercheuse-naura-pas-a-devoiler-ses-sources

26/05/17 : Cap sur l'exportation au Colloque de l'industrie éolienne
L'exportation d'énergie au-delà des frontières québécoises sera au coeur des discussions du Colloque de l'industrie éolienne québécoise de la mi-juin de Gaspé. L'évènement est considéré comme un des plus importants rendez-vous de l'éolien au Canada. Le directeur général du TechnoCentre éolien, Frédéric Coté, prévoit que ce sont les questions de l'innovation et des capacités d'exportation d'électricité aux États-Unis et même en Europe qui seront au coeur des échanges entre les membres.
http://ici.radio-canada.ca/breve/90255/cap-sur-lexportation-au-colloque-de-lindustrie-eol

24/05/17
Important colloque de l'industrie éolienne à Gaspé

Avec plus de 1 200 emplois en Gaspésie et en Matanie, l'importance de la filière éolienne dans la région n'est plus à démontrer.
Et même ailleurs, alors que la firme Aviseo Conseil indiquait dans une enquête datant de 2015 que cette industrie comptait pratiquement autant d'employés à Montréal (950), ces derniers touchant en moyenne un salaire de plus de 72 000$, bien au-delà d'autres domaines de pointe comme les jeux vidéo ou le transport.
Bref, l'essor de cette filière a été considérable dans la province au fil des ans, le Québec ayant récemment dépassé la barre des 3 500 MW et représentant 30% de la puissance installée dans tout le pays. C'est avec en toile de fond tous ces chiffres que se réuniront du 12 au 14 juin à Gaspé quelque 225 participants dans le cadre du 11e Colloque de l’industrie éolienne québécoise. L'événement figure aujourd’hui au palmarès des plus importants événements en éolien au Canada.
Invités de marque
Seront notamment abordés les thèmes associés aux nouvelles réalités auxquelles fait face l’industrie éolienne, comme l’optimisation des centrales éoliennes, le stockage de l’énergie, l’exportation d’électricité et l’innovation.
Parmi les têtes d’affiche, Karim Zaghib, le directeur stockage et conversion d’énergie à l’Institut de recherche d’Hydro-Québec, nommé pour une deuxième année consécutive parmi les scientifiques les plus influents du monde au prestigieux palmarès de Clarivate Analytics. Également sur place, Jos Beurkens, ancien chef du département de l’énergie éolienne du Energy Research Centre des Pays-Bas, qui abordera l’importance de ce marché de l’éolien dans le portefeuille européen des énergies renouvelables. « Nous avons concocté encore cette année une programmation riche et branchée sur l’actualité […] On constate effectivement que de nombreux acteurs de la filière éolienne étendent leurs activités à l’ensemble des énergies renouvelables, au stockage de l’énergie, et ce, tant ici qu’à l’étranger. Dans ce contexte, l’expertise québécoise en énergie éolienne est désormais reconnue et appréciée », explique Frédéric Côté, directeur général du TechnoCentre éolien.
Il sera aussi question des occasions d’affaires qui se présentent notamment en Nouvelle-Angleterre, dans l’État de New York, en Alberta et dans l’industrie minière. Des maires seront également invités à prendre part à un panel sur l’avenir de la filière éolienne au Québec.

24/05/17 : Une dizaine de mémoires sur le projet éolien de la Dune-du-Nord
Le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement a finalement reçu une dizaine de mémoires écrits sur le projet d'implantation d'éoliennes sur la Dune-du-Nord aux Îles de la Madeleine.
Après l'étude de ces mémoires, le commissaire du BAPE déposera son rapport sur le projet au plus tard le 3 juillet. Le ministre de l'Environnement, David Heurtel, devrait par la suite annoncer rapidement sa décision sur l'érection du parc de six mégawatts (MW).
Une fois en activité, le parc éolien produira 30 % de l'énergie aux Îles, ce qui devrait prolonger la durée de vie de la centrale thermique d'une vingtaine d'années.
Le directeur de la Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie les Îles , Gilbert Scantland, se dit optimiste quant à la décision ministérielle, notamment en raison de son apport pour la réduction des émissions de gaz à effets de serre dans l’archipel. « On va éviter plus de 10 % des gaz à effet de serre qui sont émis par la centrale thermique de Cap-aux-Meules , donc c'est quelque chose qui est quand même important », commente M. Scantland.
La diminution représente l’équivalent de l’ensemble de la circulation des véhicules sur l’archipel, précise le directeur de la Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.
L'habitat floristique de la Dune-du-Nord, où sera installé le parc éolien, a été créé pour la protection du Corème de Conrad, un petit arbuste vivace, désigné espèce menacée depuis 2005.
La présence de cette plante a entraîné une réflexion aux îles sur la possibilité d’un développement éolien en harmonie avec le milieu dunaire. Ce fut une des principales questions abordées lors de la consultation du BAPE aux Îles au début du mois de mai.
Les mémoires déposés à la suite de ces rencontres sont disponibles sur le site du BAPE.
S'il est entériné par le ministre Heurtel, le projet devra être déposé à Hydro-Québec au plus tard le 10 octobre prochain par les promoteurs privés ayant répondu à l'appel d'offres de la Régie.
D'après les informations de Line Danis

23/05/17Derrière le succès de l'éolienne géante de Raglan
Au nord du 61e parallèle, quelque part au Nunavik, sur le site de Mine Raglan, se trouve la plus grande éolienne jamais installée au Québec. Outre sa production énergétique, cette géante permet à la mine de nickel de réduire sa consommation en diesel polluant. Derrière ce succès se trouve la firme Tugliq, établie... à Montréal.
« C'est un succès sur toute la ligne, cette première expérience tentée sur un territoire nordique dans des conditions climatiques aussi hostiles », résume Pierre Rivard, président du conseil d'administration de Tugliq.
L'entreprise a mis en place une « technologie avancée » permettant de maximiser le rendement de l'éolienne qui fait 80 mètres de hauteur, l'équivalent d'un immeuble de 30 étages, précise l'ingénieur mécanique.
« Nous avons un système de stockage à base d'hydrogène, un système de stockage à base de batteries lithium-ion et un autre système à base de volants inertiels [des roues métalliques qui tournent à haute vitesse] », explique-t-il.
Il calcule que cette technologie « de stockage combiné avec l'éolien » a contribué, depuis sa mise en place en août 2014, à réduire de 6 millions de litres la consommation de diesel, un des grands responsables des émissions de gaz à effet de serre dans ces territoires sans végétation.
« Ce n'est pas rien, 6 millions de litres de diesel de moins dans l'Arctique. C'est l'équivalent de 1600 autos électriques. » - Pierre Rivard, président du CA de Tugliq
BILAN ENVIRONNEMENTAL
Chose certaine, l'entreprise croit au potentiel de sa technologie pour améliorer le bilan environnemental au nord du 49e parallèle, et bien au-delà.
« On oublie qu'il n'y a pas d'arbres pour récupérer le CO2, fait-il valoir. Il faut donc cesser d'utiliser du diesel si on veut cesser de polluer. Nous croyons avoir trouvé la solution à Mine Raglan. »
« La prochaine étape, ajoute-t-il, consistera à s'attaquer au secteur des transports lourds, qui vont rouler à l'électricité. »
« Cette première éolienne, c'est un peu notre vitrine technologique, souligne Pierre Rivard. Cette technologie de stockage est en train de faire ses preuves. Il y aura d'autres projets du même genre dans le cadre du Plan Nord, ce n'est qu'un début. »
DES CONTRATS À VENIR
Par ailleurs, le président du conseil d'administration - qui était jusqu'en avril dernier directeur général de l'entreprise - confirme que Tugliq a des « discussions avancées » en vue de l'implantation de sa technologie « dans trois sites dans l'Arctique ».
Si les projets se concrétisent, comme il l'anticipe, ce sont des investissements de 60 millions qui seront nécessaires pour installer des éoliennes là où la vitesse des vents atteint, très exactement, 9,8 mètres à la seconde.
« Dans l'Arctique, calcule-t-il, les vents sont tout aussi forts que dans le Dakota du Nord, la Patagonie et l'Argentine, mais ils sont plus constants. De plus, comme l'air est beaucoup plus froid, beaucoup plus dense qu'ailleurs dans le monde, les vents produisent plus d'énergie. »
Il ajoute : « Il ne fait aucun doute que l'utilisation de l'éolien est une solution gagnante, non seulement pour les utilisateurs, mais aussi pour la planète. »
http://affaires.lapresse.ca/portfolio/plan-nord/201705/23/01-5100470-derriere-le-succes-de-leolienne-geante-de-raglan.php

23/05/17Parc éolien de l'Érable : des résidents mécontents du bruit

Plusieurs résidents qui habitent aux abords du parc éolien de l'Érableont tenté sans succès mardi après-midi de rencontrer des représentants du ministère de l'Environnement, à Victoriaville, pour demander qu'un plan concret de réduction et d'atténuation du bruit des éoliennes soit adopté le plus rapidement possible.
Ces citoyens avaient déjà tenté de rencontrer des responsables gouvernementaux l'automne dernier, sans succès.
Ils implorent aujourd'hui les représentants du gouvernement de tendre l'oreille. Ils souhaitent que la compagnie Éoliennes de l'Érable diminue la vitesse des éoliennes, comme le prévoit le décret émis par Québec.
"On a fait des plaintes, on a rempli des grilles, on sait très bien où le problème est situé. Maintenant, on veut juste qu'ils prennent les mesures nécessaires pour appliquer le décret." Pierre Séguin, porte-parole du Réseau pour le développement durable des Appalaches
Le Regoupement s'est ensuite rendu au bureau du député d'Arthbaska, le caquiste Éric Lefebvre. Ce dernier promet de demander au ministère d'effectuer des mesures de décibels au pied des éoliennes.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1035417/parc-eolien-erable-residents-mecontents-du-bruit-environnement

18/05/17Énergie éolienne dans l'Est du Québec : les communautés exigent de participer à tous les projets d'exportation
C'est au Riôtel de Matane que s'est tenue une importante rencontre regroupant plus de 60 maires, préfets, représentants autochtones et des municipalités du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Les élus présents se sont entendus de manière unanime sur la nécessité pour les communautés locales de participer à hauteur de 50% à tous les projets futurs de production d'énergie éolienne à des fins d'exportation sur les terres du domaine de l'État. La demande a déjà été adressée au gouvernement du Québec.
Rappelons que l'Alliance éolienne de l'Est, formé des régies inter-municipales de l'énergie du Bas-Saint-Laurent et de celle de la Gaspésie & Îles-de-Madeleine, a été formé pour permettre des retombées dans toutes les communautés des deux régions, pour mettre en commun l'expertise ainsi que pour diminuer les risques financiers.
Retombées
«Les communautés de nos deux régions veulent bénéficier des orientations en matière d'énergie éolienne contenues dans la Politique énergétique 2030 du gouvernement du Québec qui précise que les futurs projets seront dédiés à l'exportation sur le marché nord-américain. Les gens n'acceptent plus d'accueillir des gros projets sur leur territoire alors que les profits filent sous d'autres cieux. Le gouvernement du Québec doit respecter sa parole et nous traiter comme de véritables gouvernements de proximité. La participation à 50% des communautés permettra des retombées économiques tangibles dans nos régions en plus de favoriser une véritable acceptabilité sociale des projets». C'est ce qu'a affirmé Richard Saint-Laurent, maire de Nouvelle et président de la Régie inter-municipale de l'énergie Gaspésie & îles-de-la-Madeleine.
Expertise
«La preuve n'est plus à faire, nos deux régions ont l'expertise et l'expérience dans la mise en œuvre de projets éoliens majeurs. Le parc éolien Roncevaux ainsi que celui Nicolas-Riou, qui entrera en service en décembre 2017, démontrent que le modèle de coopération que nous avons mis en place dans la région fonctionne et profite aux communautés et aux promoteurs» a déclaré Michel Lagacé, maire de Saint-Cyprien, préfet de la MRC de Rivière-du-Loup et président de la Régie inter-municipale de l'énergie du Bas-Saint-Laurent.
Acceptabilité sociale
« Nous sommes convaincus qu'il est également dans l'intérêt des promoteurs et du gouvernement d'appliquer le critère de 50% de participation communautaire pour tous les projets éoliens voués à l'exportation. L'expérience que nous avons nous permet de dire que l'acceptabilité sociale est absolument incontournable en 2017. Tout projet qui n'implique pas les citoyens et les communautés serait inacceptable» ont conclu M. Saint-Laurent et Lagacé.
L'Alliance a également reçu l'appui de l'Union des municipalités du Québec et de la Fédération québécoise des municipalités dans ses démarches.
SOURCE Régie intermunicipale de l'énergie de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
http://www.mediaterre.org/actu,20170519210602,16.html

18/05/17Marie-Ève Maillé, chercheuse à l'UQAM, en cour pour protéger ses sources
Marie-Ève Maillé, une chercheuse de l'Université du Québec à Montréal (UQAM), devra attendre encore plusieurs semaines avant de savoir si la décision qui l'oblige à divulguer certaines données confidentielles à propos d'une recherche qu'elle a réalisée sera renversée.
Le juge Marc St-Pierre a pris la cause en délibéré, mercredi, au palais de justice de Victoriaville, où la chercheuse de l'UQAM tentait de le convaincre de renverser la décision qui l'obligerait à dévoiler les sources de son étude Information, confiance et cohésion sociale dans un conflit environnemental lié à un projet de parc éolien au Québec, conduite dans le cadre de son doctorat en communication sur les éoliennes.
En 2014, un groupe de citoyens de la MRC de l'Érable a intenté un recours collectif contre l'entreprise Éoliennes de l'Érable. L'entreprise a obtenu une ordonnance de la cour afin de contraindre la chercheuse Marie-Ève Maillé à lui révéler les noms des participants à une étude qui fait état de la détérioration du climat social dans les communautés où son parc éolien a été construit.
Au total, 93 participants ont été interrogés dans le cadre de son doctorat déposé en 2012. Ils ont indiqué à la chercheuse s'ils étaient « pour ou contre le projet » éolien.
Cette première juridique a inquiété la communauté scientifique canadienne, qui estimait alors que la démarche de l'entreprise Éoliennes de l'Érable à l'endroit de cette professeure associée de l'UQAM pourrait porter atteinte à la confidentialité des sources universitaires, risquant du coup de freiner la participation des citoyens aux recherches canadiennes.
La Cour a aussi ordonné à la chercheuse de fournir toutes les données brutes qui ont servi à l'analyse, dont les enregistrements audio des entretiens réalisés avec les citoyens qui se sont confiés à elle.
L'avocat qui pilote le recours collectif des citoyens juge l'ordonnance inutile puisque la recherche de Mme Maillé ne sera plus déposée en preuve lors de la procédure judiciaire dont les audiences sont prévues au printemps 2018.
« Pourquoi on veut avoir l'information, les noms? Pourquoi on veut avoir de l'information spécifique à ce point là dans le cadre d'un recours collectif? Je ne voyais pas l'utilité ni la pertinence outre que d'aller gratter le bobo », souligne Me David Bourgouin.
http://quebec.huffingtonpost.ca/2017/05/18/marie-eve-maille-sources-cour_n_16685000.html

18/05/17
Parc éolien de l'Érable: le combat d'une chercheuse pour protéger ses sources

Dans leur recours collectif contre l'entreprise Éoliennes de l'Érable, les citoyens de la région de Victoriaville se plaignent du bruit, de la dévaluation de leurs maisons et de la dégradation du climat social provoqués par les éoliennes. Sur la photo, des éoliennes de la campagne gaspésienne près de Saint-Ulric, non loin de Matane.
Un tribunal peut-il obliger une scientifique à dévoiler des témoignages obtenus dans le cadre de ses recherches ? C'est la question qui a été débattue, hier, au palais de justice de Victoriaville, au sujet du Parc éolien de l'Érable. Appuyée notamment par le scientifique en chef du Québec et des institutions universitaires, la chercheuse Marie-Ève Maillé a tenté de faire tomber une décision qui l'oblige à remettre sa thèse de doctorat à une entreprise. Le point en six questions sur ce procès qui interpelle le milieu scientifique québécois.
QUI EST MARIE-ÈVE MAILLÉ ?
Mme Maillé est aujourd'hui professeure associée à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) et présidente d'une entreprise vouée au renforcement des collectivités. Entre 2006 et 2012, elle a fait sa thèse de doctorat sur l'acceptabilité sociale d'un parc éolien installé à Saint-Ferdinand et à Sainte-Sophie-d'Halifax, près de Victoriaville. Elle a alors interviewé 93 citoyens de la région et «  mesuré la division sociale provoquée par le projet », a-t-elle résumé à La Presse.
POURQUOI L'A-T-ON OBLIGÉE À DÉVOILER SES RECHERCHES ?
En 2014, un groupe d'environ 500 citoyens a intenté un recours collectif contre le promoteur du projet, l'entreprise Éoliennes de l'Érable. Ces citoyens se plaignent du bruit, de la dévaluation de leurs maisons et de la dégradation du climat social provoqués par les éoliennes. L'avocat qui pilote le recours, Me David Bourgoin, a alors annoncé vouloir faire comparaître Mme Maillé comme témoin expert pendant le procès. Le 13 janvier 2016, le juge Marc Saint-Pierre, de la Cour supérieure, a ordonné à Mme Maillé de remettre sa thèse de doctorat et son agenda de recherche à l'entreprise Éoliennes de l'Érable afin de lui permettre de préparer sa défense.
QUE S'EST-IL PASSÉ HIER ?
Malgré l'ordre de la cour, Mme Maillé n'a jamais remis les documents exigés, expliquant ne pas vouloir trahir la confiance des citoyens qui se sont confiés à elle. Hier, au palais de justice de Victoriaville, elle a demandé au même juge Saint-Pierre de revenir sur sa décision. Fait particulier, trois associations avaient déployé des avocats pour soutenir Mme Maillé en cour : l'UQAM, où Mme Maillé a obtenu son doctorat, les Fonds de recherche du Québec, qui ont financé en partie ses recherches doctorales, et l'Association canadienne des professeures et professeurs d'université. En tout, pas moins de sept avocats ont plaidé en sa faveur.
QUE CONTIENNENT EXACTEMENT LES DOCUMENTS VISÉS ?
On en a beaucoup appris en cour, hier, à ce sujet. Les témoignages recueillis par Mme Maillé pendant ses recherches documentent abondamment les « chicanes de voisins » provoquées par le projet de parc éolien. La chercheuse a notamment demandé aux interviewés de nommer les gens avec qui les relations se sont dégradées. Selon les avocats du Fonds de recherche du Québec, certains citoyens interrogés se sont même laissés aller à faire des menaces à d'autres membres de la communauté pendant les entrevues, ou même à souhaiter la mort de certaines personnes.
QU'A PLAIDÉ LE CAMP MAILLÉ ?
En substance, les avocats de Mme Maillé ont plaidé que le fait de remettre les documents demandés trahirait la confidentialité des échanges entre la chercheuse et les citoyens interrogés. Ils ont établi des parallèles avec la nécessité de préserver les sources des journalistes, mais aussi invoqué deux causes impliquant directement des chercheurs (voir encadré). Les avocats de l'UQAM ont souligné que les gens interviewés avaient signé un formulaire qui leur assurait la confidentialité de leurs propos avant de participer. Les Fonds de recherche du Québec (FRQ) ont déposé une déclaration sous serment rédigée par le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, en soutien à Marie-Ève Maillé. Selon l'avocat des FRQ, Mathieu Piché-Messier, obliger Mme Maillé à remettre ce matériel créerait une « brèche » qui minerait la participation aux projets de recherche. Notons que l'avocat qui pilote le recours collectif a maintenant renoncé à faire témoigner Mme Maillé comme témoin expert. Ce changement, selon lui, rend la divulgation de sa thèse de doctorat non nécessaire.
QU'A PLAIDÉ LES ÉOLIENNES DE L'ÉRABLE ?
L'entreprise a fait valoir que même si Mme Maillé ne témoignera plus comme experte, l'avocat qui dirige le recours collectif veut toujours la faire témoigner comme « témoin ordinaire ». L'avocate de l'entreprise, Me Isabelle Landry, soutient que les seules informations qui seront présentées proviendront alors quand même de ses recherches doctorales. « On veut savoir quelle est la détérioration sociale qui nous est reprochée », a-t-elle résumé, affirmant que cette information était nécessaire pour pouvoir présenter une « défense pleine et entière ». L'entreprise a aussi soumis des points de droit pour plaider que Mme Maillé, qui n'est pas directement impliquée dans le recours collectif des citoyens contre les Éoliennes de l'Érable, ne peut légalement demander au juge Saint-Pierre de revoir son ordre de remettre des documents.
http://www.lapresse.ca/sciences/201705/18/01-5099153-parc-eolien-de-lerable-le-combat-dune-chercheuse-pour-proteger-ses-sources.php

17/05/17 : DES ÉOLIENNES POUR DIMINUER LA CONSOMMATION D’ÉNERGIES FOSSILES DES COMMUNAUTÉS ISOLÉES
Originaire de la France, Nicolas Martinez a choisi d’étudier à la maîtrise en ingénierie à l’UQAR afin d’acquérir une expertise qui lui a permis d’obtenir un emploi dans son domaine au Québec. En collaboration avec le TechnoCentre éolien, l’ingénieur a travaillé au développement d’un système de production d’électricité couplant l’éolien, et une unité de stockage, à une génératrice diesel destiné aux communautés isolées.
« Plusieurs communautés, villages ou camps miniers situés au nord du 50e parallèle qui ne sont pas reliés au réseau d’Hydro-Québec utilisent des génératrices propulsées au diesel pour générer de l’électricité. En plus d’être très onéreuse pour ces collectivités, l’utilisation de l’énergie fossile contribue au réchauffement climatique. Le but du projet de recherche est d’aider ces communautés nordiques à réduire leur consommation de diesel en la remplaçant par l’énergie éolienne, mais aussi de stocker l’énergie produite pour l’utiliser selon leurs besoins », indique M. Martinez.
Les travaux du chercheur, supervisés par le directeur du Laboratoire de recherche en énergie éolienne (LREE) Adrian Illinca, comprenaient notamment l’analyse énergétique du camp Esker, situé au bord du chemin de fer reliant Sept-Îles à Schefferville. Ils tenaient compte du potentiel éolien et de la consommation du camp, ainsi que le développement d’un logiciel de dimensionnement énergétique, utile pour déterminer le meilleur système de couplage éolien-diesel et le stockage à utiliser selon les besoin du site, le potentiel éolien, le type de génératrice, etc. D’autres étudiants du Laboratoire ont travaillé parallèlement sur d’autres aspects comme la faisabilité économiques, afin de pouvoir identifier les solutions les plus efficientes sur les plans techniques et financiers pour chacune des réalités des différentes communautés.
« Pour le stockage de l’énergie, l’air est stocké dans de grosses bonbonnes qui pourraient s’identifier à celles utilisées en plongée sous-marine. Le stockage est effectué lorsque les éoliennes sont capables de produire de l’électricité mais qu’il n’y a pas de besoin de la consommer, comme la nuit. Inversement, lorsqu’il n’y a pas de vent mais qu’il est nécessaire d’avoir de l’électricité, on n’a qu’à ouvrir les valves des bonbonnes pour utiliser l’air comprimé afin de réduire la consommation en diesel de la génératrice. Cette innovation optimise la part d’énergie renouvelable utilisée », explique M. Martinez.
Avant d’entamer sa maîtrise en ingénierie, Nicolas Martinez a complété le programme court de 2e cycle en énergie éolienne de l’UQAR, une formation permettant d'approfondir ses connaissances dans le domaine tout en complétant un projet d’innovation nécessaire à l’obtention de son diplôme d’ingénieur en France. « Avec mon diplôme d’ingénieur en poche, je cherchais à approfondir mes connaissances techniques et à m’adapter aux spécificités du Québec . Grâce à la maîtrise, j’ai ainsi combiné l’aspect pratique et pédagogique qui m’a permis d’aller chercher cette expertise particulière aux réalités québécoises », souligne-t-il.
Son parcours à l’UQAR lui a d’ailleurs pavé la voie vers l’obtention d’un emploi actuel d’analyste en énergies renouvelables chez Boralex, une société dont le siège social est situé à Kingsey Falls et qui développe, construit et exploite des sites de production d’énergie renouvelable au Canada, en France et aux États-Unis. « Au quotidien, je participe au développement et l’analyse de projets éoliens ou solaires. Mon emploi est donc en lien direct avec la spécialité que j’ai acquise à l’UQAR », conclut M. Martinez.
http://www.uquebec.ca/reseau/fr/contenu/des-eoliennes-pour-diminuer-la-consommation-denergies-fossiles-des-communautes-isolees


17/05/17 : Énergie éolienne : des maires veulent être des partenaires financiers
Plus de 60 maires de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent demandent à Québec d'imposer un actionnariat communautaire de 50 % pour tous les futurs projets éoliens développés sur les terres publiques.
Un texte de Joane Bérubé
Québec a autorisé cette semaine la construction de futurs parcs sur les terres du domaine de l’État pour la production d’énergie destinée à l’exportation.
L’Alliance éolienne de l’Est, qui regroupe les régies intermunicipales de l’énergie de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et du Bas-Saint-Laurent, estime que ces projets ne doivent pas se développer sans que des retombées reviennent aux communautés locales.
Le 31 mars 2017, l'État du Massachusetts a publié un appel d'offres pour l'achat d'énergies renouvelables, pour lequel les soumissions devront être déposées au plus tard le 27 juillet 2017.
Cet appel d'offres constitue une occasion unique pour le développement de parcs éoliens au Québec, en raison de la part importante accordée à l'achat des énergies les plus propres, dont l'énergie éolienne.
Extrait du communiqué de presse publié le 15 mai 2017 par le gouvernement du Québec
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1034174/energie-eolienne-des-maires-veulent-etre-des-partenaires-financiers

15/05/17Une pièce oubliée à l’origine de l’effondrement d’une éolienne
L'effondrement d'une éolienne à Point Tupper, au Cap-Breton, en août dernier, aurait été causé par l'oubli d'une pièce minuscule, une rondelle, dans le moyeu de l'appareil, pendant des travaux d'entretien.
C’est du moins ce qui ressort de courriels que se sont échangés le fabricant de l’éolienne, Enercon Canada, et le ministère du Travail de la Nouvelle-Écosse. CBC les a obtenus grâce à la Loi sur l’accès à l’information.
L’éolienne s’est écrasée au sol le 17 août dernier. Personne n’a été blessé lors de l’incident, le seul cas connu d’une éolienne qui s’est effondrée au Canada.
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Qu’est-ce qui s’est passé? Les courriels décrivent les travaux faits sur l’éolienne au cours des journées qui ont précédé l’incident. Le moyeu a été remplacé à cause d’une pièce endommagée.
« On entend un bruit »
Les pales avaient été enlevées pour l’opération ; elles ont été réinstallées et c’est au moment de redémarrer l’éolienne, pour en faire l’essai, que les travailleurs ont entendu un bruit anormal.
« Lorsqu’on déverrouille le rotor, on entend un bruit (qu’on soupçonne provenir d’une rondelle oubliée dans le moyen) », peut-on lire dans un courriel.
Un technicien d’Enercon a alors ouvert le moyeu pour essayer de localiser la rondelle. Il a alors remarqué que l’angle des pales était incorrect.
Toujours selon le courriel, un frein électromagnétique n’a pas été appliqué. Le technicien a plutôt demandé à ses collègues de descendre de l’éolienne.
Évacuation
Le parc éolien a été évacué dès qu’on a jugé que la situation devenait dangereuse, selon le courriel.
« Quatre heures après l’évacuation de la turbine, la tour s’est effondrée sans blesser personne, sans explosion ni feu, donc il n’était pas nécessaire de rapporter cet incident de dommage à la propriété conformément à la Loi sur la santé et la sécurité et aux règlements », y précise-t-on.
Un deuxième courriel envoyé par des fonctionnaires au sous-ministre de l’Énergie décrit aussi l’incident en termes plus imagés. « Il s’est produit un incident lors duquel les pales de la turbine ont frappé la tour et l’ont fait plier comme un morceau de paille. »
Le ministère avait alors émis un ordre de suspension des travaux, le temps qu’Enercon explique ce qui s’était produit.
Cet ordre a été levé quatre mois plus tard, après que l’entreprise eut répondu à toutes les demandes d’information du gouvernement.
Les turbines d’Enercon sont très présentes dans le paysage néo-écossais : ses éoliennes produisent 2,6 MW, qui alimentent en électricité des milliers de demeures.
Le modèle de la turbine qui s’est effondrée au Cap-Breton existe aussi dans d’autres régions de la province.
D'après des informations de Brett Ruskin, CBC
ÉOLIEN.Bien que le projet soit sur la table depuis quelques années et qu’il ait subi des revers et refus, l’avènement d’un parc éolien communautaire fait toujours partie des objectifs que le maire d’Amqui Gaëtan Ruest aimerait voir émerger dans les prochaines années.
Le projet d'Amqui et sa société de développement prévoit l'implantation de trois éoliennes Enercon de 3 MW chacune, dont une appartiendrait à la municipalité. Les deux autres seraient détenues par des citoyens investisseurs. Le projet pourrait voir à un endroit où la Ville a réalisé des analyses de vents pendant deux ans. Le temps se fait toutefois court, étant donné les élections de novembre et les tentatives infructueuses de rencontrer le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles Pierre Arcand (en 2016 et 2017). « En 2016, les gens de la SODAM (Société de développement) avons rencontré des gens d’Hydro-Québec, de la compagnie Énercon et l'ingénieur belge Bernard Delville, instigateur de la Coopérative Vent d'Houyet, en Belgique mais pour l’instant, on nous dit qu’il n’y pas de mégawatts disponible. Le Québec est en surplus d’énergie et il n’y a pas d’appels d’offres à venir. Toutefois, je ne vois pas qu’est-ce qui empêcherait un projet-pilote de 9MW et j’espère le faire valoir à nouveau à-qui-de-droit », dit-il. Après vérifications des octrois de mégawatts dans d’autres projets, il semble qu’il n’y avait rien de disponible ou de « libéré » en 2016.
Toutefois, M Ruest dit avoir un appui des maires de plusieurs municipalités qui saluent l’idée de projet-pilote, dans La Matapédia. « J’ai toujours le bâton du pèlerin en main et pour passer ca dans le « système », il me fallait un appui politique fort. Au dernier caucus des villes de centralités, le caucus a donné un appui unanime à Amqui. Ce qu’il faut comprendre, c’est que si Amqui réalise le projet, le modèle pourrait être repris », dit-il. A son avis, l’appui de l’Union des municipalités pourrait être un incitatif pour Hydro-Québec à accepter, éventuellement, un tel projet. A court terme, aucune rencontre n’est prévue avec le ministre Arcand mais le maire Ruest ne laissera pas tomber si facilement. « Il devait me rencontrer et ne l’a pas fait, en raison d’une commission parlementaire, disait-il. La réponse de son chef de cabinet ne nous a pas convaincu et je pense qu’il faudra réactiver ce dossier », dit-il. Il ajoute que ce type de projet engendrerait des retombées pour le milieu, en se basant notamment sur une visite qu’il avait faite sur le site du projet d’éoliennes citoyen de la MRC de Pierre-de-Saurel en Montérégie.
http://www.lavantposte.ca/actualites/2017/5/12/parc-eolien-a-amqui--le-maire-gaetan-ruest-ne-lance-pas-la-servi.html

11/05/17Innovation éolienne développée à partir de Rivière-au-Renard
Technostrobe – une entreprise de la Montérégie spécialisée dans les systèmes de balisage lumineux qui protègent les hautes tours pour la navigation aérienne – a réussi à développer une nouvelle technologie grâce aux infrastructures du TechnoCentre éolien.
Le système LIDS (Lighting Intensity Dimming Solution) est installé depuis décembre 2015 sur l’une des deux éoliennes et sur les deux mâts météorologiques du site de recherche situé à Rivière-au-Renard. Grosso modo, le but est que l'intensité lumineuse des équipements de balisage s’adapte aux conditions de visibilité en proximité d'un parc éolien.
À l'heure actuelle, les lumières étaient visibles à plus de 10 km à très exactement 83% du temps. Le système LIDS a réussi à atténué l’intensité lumineuse des balises de 90%, tout en offrant un signal sécuritaire aux pilotes. Résultat : les communautés locales pourront retrouver un environnement plus paisible la nuit. Il s'agit d'ailleurs d'une première en Amérique du Nord.
Les tests réalisés par le TechnoCentre permettront maintenant à Technostrobe de commercialiser cette innovation technologique et de positionner l’industrie québécoise parmi les chefs de file en ce qui a trait à la gestion de l’impact visuel des balises lumineuses installées dans les parcs éoliens.
« Pour rester compétitives et concurrentielles, les PME québécoises doivent innover. Et bien que l’innovation comporte certains risques, il est aujourd’hui bien plus risqué pour une entreprise de ne pas innover, soutient Cédric Arbez, directeur recherche et innovation au TechnoCentre éolien. Nous jouons sur deux tableaux. Nous innovons dans la réalisation de nos projets de recherche et nous accompagnons les entreprises québécoises dans la commercialisation de leurs innovations. Dans le cas de Technostrobe, le système qu’ils ont développé leur permet de se distinguer de leurs concurrents. »
http://www.lepharillon.ca/actualites/2017/5/11/innovation-eolienne-developpee-a-partir-de-riviere-au-renard.html

10/05/17 : L'industrie éolienne procure des avantages économiques et environnementaux à long terme 👿👿👿
La ministre Phillips prononce un discours au Sommet de l'Alberta de CanWEA EDMONTON, le 9 mai 2017 /CNW/ - 
Les efforts du gouvernement de l'Alberta visant à encourager le développement de la ressource éolienne de la province et à diversifier son économie fondée sur les combustibles fossiles attirent divers investisseurs, qui y voient une occasion de croissance à long terme. C'est là l'une des principales conclusions des chefs de file de l'industrie éolienne réunis aujourd'hui à l'hôtel Westin Edmonton dans le cadre du Sommet de l'Alberta de l'Association canadienne de l'énergie éolienne (CanWEA).
Environ 185 acteurs établis et émergents du secteur canadien de l'énergie éolienne ont participé à l'événement d'une journée, qui portait sur les avantages économiques et environnementaux découlant de l'objectif de la province de tirer 30 pour cent de son électricité de sources renouvelables d'ici 2030. L'ajout au réseau provincial de 5 000 MW en nouvelles sources d'énergie renouvelable dans les 14 prochaines années devrait attirer de nouveaux investissements de plusieurs milliards de dollars; dans cette optique, les délégués ont discuté des nouvelles occasions d'affaires que procurera la chaîne d'approvisionnement en énergie éolienne aux entreprises albertaines. Pendant le dîner-conférence, la ministre de l'Environnement de l'Alberta, Shannon Phillips, a livré un discours sur la stratégie liée aux changements climatiques de son gouvernement et le rôle que jouera l'énergie éolienne dans l'atteinte des objectifs connexes. Mike Law, vice-président directeur et chef de l'exploitation de l'Alberta Electric System Operator (AESO), a fait le point sur les plans d'approvisionnement en énergie renouvelable de la province, notamment le processus d'approvisionnement des 400 premiers MW enclenché en mars. En outre, les experts invités ont présenté les pratiques exemplaires à adopter pour dialoguer avec les collectivités, examiné les mesures proactives mises de l'avant pour gérer l'impact environnemental de l'énergie éolienne, discuté du virage que doit prendre le marché de l'électricité pour que la province assure la transition vers un avenir sobre en carbone et déboulonné divers mythes tenaces sur la fiabilité de l'énergie renouvelable.
Citations
 « Le programme d'énergie renouvelable du gouvernement s'inscrit dans un plan élaboré ici même, en Alberta, et qui vise à créer des emplois, à diversifier l'économie, à attirer des investissements et à réduire la pollution par le carbone. Le grand intérêt que manifeste le secteur garantit un processus hautement concurrentiel, qui nous permettra d'atteindre tous ces objectifs au plus bas prix possible. » - Shannon Phillips, ministre de l'Environnement et des Parcs et ministre responsable du bureau du Changement climatique « Le plan ambitieux mais réalisable de l'Alberta de tirer 30 pour cent de son électricité de sources d'énergie renouvelable d'ici 2030 offre des possibilités prometteuses pour notre secteur ainsi que d'importants avantages économiques et environnementaux pour la province. Nous devons donc maintenant veiller à en faire profiter les Albertains de manière responsable et durable. » - Robert Hornung, président, Association canadienne de l'énergie éolienne « L'énergie éolienne et le gaz naturel sont les sources de nouvelle électricité les moins coûteuses en Alberta. Dans le cadre du processus d'approvisionnement des 400 premiers MW de nouvelle énergie renouvelable, nous n'avons aucun doute que le gouvernement provincial aura le choix parmi des projets éoliens de haute qualité à des prix très concurrentiels. » - Evan Wilson, directeur régional, Association canadienne de l'énergie éolienne dans les Prairies « Le processus d'approvisionnement de l'AESO vise à maximiser la participation et à limiter les coûts globaux. Divers promoteurs de projet d'énergie renouvelable ont manifesté un vif intérêt dans le cadre du premier appel d'offres, qui devrait être très concurrentiel et couronné de succès. » - Mike Law, vice-président directeur et chef de l'exploitation, Alberta Electric System Operator
Contexte 
L'Alberta dispose d'une puissance éolienne installée de 1 479 MW, ce qui en fait la troisième au Canada. À l'heure actuelle, cette forme d'énergie comble environ 6 pour cent des besoins en électricité de la province. Grâce à son objectif de tirer 30 pour cent de son électricité de sources renouvelables d'ici 2030, l'Alberta constitue maintenant le principal marché canadien en matière de développement de l'industrie éolienne. Pour en savoir plus, veuillez consulter la page sur les marchés éoliens du site de CanWEA. L'Alberta Electric System Operator a lancé un processus concurrentiel pour l'achat de 400 MW d'énergie renouvelable, la première d'une série d'initiatives d'approvisionnement prévues qui permettront l'installation d'une nouvelle puissance de 5 000 MW d'ici 2030. La récente Étude pancanadienne sur l'intégration de l'énergie éolienne montre comment l'Alberta peut intégrer de façon fiable les grandes quantités d'énergie renouvelable requises pour atteindre ses objectifs en matière de changements climatiques.
À propos de l'Association canadienne de l'énergie éolienne 
CanWEA est la voix de l'industrie éolienne au Canada, faisant activement la promotion d'une croissance responsable et durable du secteur éolien. Association nationale sans but lucratif, CanWEA constitue la plus importante source de renseignements fiables sur l'énergie éolienne ainsi que sur ses avantages pour la société, l'économie et l'environnement. Suivez-nous sur Facebook, Twitter et LinkedIn.
http://www.lelezard.com/communique-13535802.html

09/05/17L’Alberta, terre d’affaires pour l’éolien

Le projet des néo-démocrates d'obtenir 30 % de l'électricité de l'Alberta de sources d'énergies renouvelables d'ici 2030 intéresse des dizaines d'entrepreneurs de l'éolien réunis en congrès à Edmonton.
Un texte de Tiphanie Roquette
« On voit une nécessité de faire cette transition-là depuis quelques années, mais maintenant avec l’arrivée du gouvernement Trudeau et l’élection de Mme Notley, ici, dans la province, il y a une accélération de cette transition. C’est assez fulgurant ces dernières années », explique Jean-François Nolet, le vice-président aux politiques publiques à l’Association canadienne de l’énergie éolienne.
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Selon M. Nolet, les quelque 750 éoliennes installées dans la province fournissent 1500 mégawatts d’électricité. L’objectif est d’augmenter cette production à 5000 mégawatts d’ici 2030, ce qui représente plus de 10 milliards d’investissements et la création de 7200 emplois.
On est à la croisée des chemins en Alberta. Jean-François Nolet, vice-président de l'Association canadienne de l'énergie éolienne
L’entreprise nord-américaine Senvion, déjà établie dans l’est du Canada, voit ainsi des occasions d’affaires pour les 30 à 40 prochaines années en Alberta. « L’Ouest, pour nous, devient la prochaine évolution de la compagnie. On a un projet en Colombie-Britannique, mais l’Alberta et la Saskatchewan pourraient être de nouvelles occasions », indique le gestionnaire des ventes de l’entreprise, Jean-Christophe Mortreux.
Il note que l’Alberta bénéficie d’une longue expertise dans le secteur pétrolier et du gaz naturel, qui pourrait être transférée dans l’éolien.
Un mariage de sources d'énergie
La frontière entre les différentes sources d’énergie est d’ailleurs de plus en plus poreuse. L’Association des services pétroliers du Canada a ainsi ouvert les portes de son adhésion à toutes les entreprises énergétiques.
« Nos membres utilisent de plus en plus de technologies propres comme le solaire, et nous reconnaissons qu’on a besoin d’un mélange de sources d’énergie », explique le président de l’Association, Mark Salked, qui ajoute que le public et la demande des consommateurs sont à la source de ces changements.
Les entreprises éoliennes peuvent également tirer d’importantes leçons du secteur pétrolier, selon M. Salked. En premier lieu, une meilleure communication avec le public sur les risques et les inconvénients.
Il faut auss qu'un plan pour s’occuper des éoliennes obsolètes soit établi dès le début, estime-t-il, pour éviter l’erreur de l’industrie pétrolière qui se retrouve aujourd’hui avec des milliers de puits orphelins à réhabiliter.

04/05/17 : BAPE projet d'éoliennes aux Îles: avis divergents
La consultation du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) sur le projet d'un parc éolien aux Iles-de-la-Madeleine a eu lieu mercredi soir. Les gens qui ont présentés des mémoires ne s'entendent pas sur la façon dont le projet de trois éoliennes doit se réaliser sur le site de la Dune du nord.
La Régie intermunicipale d'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine propose un parc de trois éoliennes pour aider à alimenter la centrale thermique d'Hydro-Québec et ainsi diminuer la pétrodépendance des insulaires.
Gilbert Scantland rappelle que la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine s’est donnée l'objectif de diminuer de 15 % ses émissions de gaz à effet de serre et ce projet serait une bonne façon de l'atteindre.
Le projet aura un effet positif sur l’environnement des Îles par une diminution de 5 % des gaz à effet de serre. Gilbert Scantland, directeur de la Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
L'aménagiste de la firme Activa Environnement de New Richmond, François Tremblay, souligne qu'il aura au final peu d'impact sur la plante protégée le Corème de Conrad qui vit sur le site du projet. « Au terme de tout ça, c’est 2500 pieds carrés [qui serait empiétés] sur le Corème. » Il calcule que seulement 0,25 hectare de la plante sera affecté.
Selon lui, il n’y aura pas de problème si des mesures de compensation et des suivis annuels sont faits.
Lacunes
Des participants à la rencontre doutent des conclusions du promoteur sur l’impact réel du projet sur le Corème de Conrad, parce que selon eux, les études scientifiques sur le sujet sont insuffisantes.
Le manque d'information sur la façon dont le projet sera mis en place est aussi critiqué par certains, tandis que d'autres ont dénoncé le manque de transparence de la Municipalité.
La porte-parole de l'Association madelinienne pour la sécurité énergétique et environnementale (AMSÉE), Natalia Porowska, est d’avis qu’il y a encore de nombreuses questions sans réponses.
Ces consultations et concertations n'ont pas été, ne se sont pas faites dans l'allégresse ou avec une grande efficacité. Natalia Porowska, AMSÉE
Cependant, les participants ont a priori donné leur appui au projet, puisque son objectif est de réduire les émissions de gaz à effets de serre des Îles.
Rapport
Les citoyens ont jusqu'au 23 mai pour déposer un mémoire au BAPE.
Le rapport de consultation sera remis au ministre de l'Environnement David Heurtel au plus tard le 3 juillet qui donnera ou non son autorisation au projet au cours de l'été.
Selon les informations de Line Danis
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1031928/bape-projet-deoliennes-aux-iles-avis-divergents

03/05/17 : Innergex double sa présence en France
Le producteur québécois d'énergie renouvelable Innergex fait l'acquisition de trois autres projets éoliens en France, en partenariat avec le Régime des rentes du Mouvement Desjardins.
Il s'agit d'une acquisition de 76,2 millions de dollars qui ajoutera près de 120 mégawatts à la capacité de production d'Innergex, qui est actuellement de près de 1000 mégawatts d'énergie hydroélectrique, éolienne et solaire.
Les trois projets, complétés à 81 %, appartenaient à Velocita Energy Developments, une filiale de Riverstone Holding, et sont situés dans la région de Bourgogne Franche-Comté.
«La France est un marché très stimulant, car elle a adopté des mesures rigoureuses en matière de changement climatique et vise à doubler la capacité de production d'énergie éolienne terrestre d'ici 2030», a commenté le président et chef de la direction d'Innergex, Michel Letellier, en annonçant la transaction.
Innergex est déjà présente en France, où elle possède 10 parcs éoliens (d'une capacité totale de 154,8 mégawatts) avec le même partenaire, le Régime des rentes du Mouvement Desjardins.
Innergex aura un intérêt de 69,5 % dans les trois projets dont l'acquisition vient d'être annoncée. L'entreprise prévoit en tirer des revenus annuels de 34,8 millions et un bénéfice d'exploitation de 26,9 millions. L'électricité produite par les 43 éoliennes des trois projets est entièrement vendue à EDF.
http://affaires.lapresse.ca/economie/energie-et-ressources/201705/03/01-5094353-innergex-double-sa-presence-en-france.php

27/04/17Alexandre Boulay réélu à la tête du Créneau d’excellence en éolien

Le directeur de l’usine LM Wind Power, Alexandre Boulay, a été réélu à l’unanimité à la présidence du Créneau d’excellence en éolien Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, la semaine dernière.
Il s’agit pour lui d’un deuxième mandat, lui qui avait été élu une première fois le 6 juillet 2015. « Notre Créneau a été au rendez-vous au cours des dernières années en offrant un soutien particulier aux entreprises manufacturières et de services dans ce contexte difficile où aucun nouveau projet n’est prévu à court et moyen termes pour le Québec », explique Alexandre Boulay. Il ajoute aussi que les entreprises membres demeurent toutefois mobilisées et qu'elles continuent à espérer une relance prochaine du marché local, ne restant pas les bras croisés et étant à la recherche de contrats à l’exportation ou dans d’autres sphères de l’économie.
Par ailleurs, Evan Mulrooney, vice-président chez Techéol, a pour sa part été nommé vice-président du Créneau. Frédéric Côté, directeur général du TechnoCentre éolien, occupera l’autre chaise de vice-président. Enfin, Claude Canuel, nouveau responsable des affaires publiques secteur éolien chez Marmen Énergie et également représentant de la firme Contrôle RK de Matane, agira à titre d’administrateur substitut.
Le Créneau d’excellence en éolien a profité de sa rencontre de la semaine dernière pour se fixer six priorités pour la prochaine année. Parmi celles-ci, la poursuite des démarches afin de positionner la filière éolienne dans les futurs appels d’offres au Québec, l’accompagnement aux entreprises dans leurs stratégies d’exportation, l’appui au secteur de l’opération et de la maintenance de parcs éoliens ainsi que la mise en œuvre du chantier entourant le nouveau plan d’action 2017-2022.
Le Créneau d’excellence en éolien a également nommé un comité d’investissement. Celui-ci aura pour objectif de s’assurer de la recevabilité des dossiers éoliens qui sont présentés au Programme d’appui au développement des secteurs stratégiques et des créneaux d’excellence (PADS) avant leur analyse par le ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation.
http://www.lepharillon.ca/actualites/2017/4/27/alexandre-boulay-reelu-a-la-tete-du-creneau-dexcellence-en-eolie.html

19/04/17 : Energie éolienne communautaire : de l'intérêt au Nord-Ouest
La question de l'énergie éolienne a été un important sujet d'intérêt au Nouveau-Brunswick au milieu des années 2000 avant d'être reléguée ..http://www.acadienouvelle.com/actualites/2017/04/18/energie-eolienne-communautaire-de-linteret-nord-ouest/

18/04/17 : Le transport de pales d'éoliennes sur les routes profite à des camionneurs gaspésiens
Des camionneurs profitent du contrat de transports de pales d'éoliennes en attendant la réfection du chemin de fer Matapédia-Gaspé.
D'après les informations de Bruno Lelièvre
Le fabricant de pales d’éoliennes de Gaspé, LM Wind Power, doit livrer son produit aux États-Unis.
L’entreprise aimerait bien faire voyager ses immenses pales par train, mais c’est impossible à cause du mauvais état d’une portion du chemin de fer, entre Gaspé et New Richmond, dans la Baie-des-Chaleurs. En attendant la réparation du chemin de fer, c’est par camion qu'elles voyagent.
Les élus de la région demandent depuis des mois à Québec, propriétaire du rail gaspésien, de faire les réparations de toute urgence pour économiser sur le coût de transport et aider l’usine LM Wind Power à être plus compétitive.
Cependant, cette situation profite à des entreprises comme le transporteur Marc-Louis Gasse. Ses camions d’escorte sont utilisés à plein régime, pour ce transport hors-norme.
Il faut de nombreux voyages par camion pour sortir les pales de l'usine de Gaspé, et les rendre jusqu'à la gare de New Richmond. « Un seul train par mois représentait 48 voyages [de camion] par mois » dit-il, en ajoutant que le fabricant de pale songe maintenant à doubler ce nombre. « Là, ils veulent augmenter à deux trains ce qui va faire 96 voyages par mois à raison de six par jour. »
En comptant ses employés, en plus des autres personnes qui participent aux convois et au déchargement des pales, M. Gasse estime que des dizaines de Gaspésiens travaillent chaque jour sur ce contrat.
"On est très content d’avoir ça, écoutez, ça nous fait travailler. puis tsé trois ou quatre jobs à Gaspé, ça représente peut-être bien 100 jobs à Montréal. C'est important! C'est important parce qu'il n'y a pas beaucoup d'ouvrage." Marc-Louis Gasse, transporteur
C'est la compagnie Transport Groupe Bellemare qui a obtenu le contrat pour transporter les pales vers New Richmond.
http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/bon-pied-bonne-heure/segments/entrevue/20980/transport-pales-eoliennes-camionneurs-gaspesie-train

11/04/17Parc éolien : Les vents au rendez-vous à 97% 😠

Le parc éolien Pierre-De Saurel dresse un bilan positif des trois premiers mois d’opération des douze éoliennes. Selon les premières analyses, les opérations correspondent à 97% de la production attendue.
Le conseil d’administration a révélé les états financiers du parc éolien en conférence de presse le 11 avril. Les opérations du premier trimestre représentent un revenu de 2,3 M$.
« Ça s’explique en partie en raison d’un hiver moins venteux, mais aussi en raison des activités de démarrage du parc », précise le président du conseil d’administration, Benoit Lefebvre.
Durant les trois premiers mois, le parc éolien a produit 16,31GWh à plein prix, soit celui de e 0,025 c/kWh. L’organisation a également produit 3,3 GWh en période d’essai au prix de 12,5 ¢/kWh.
Le conseil d’administration a reçu son premier chèque d’Hydro-Québec s’élevant à près de 1,6 M$, affirme M. Lefebvre. L’argent sera par la suite distribué aux municipalités à raison de deux paiements annuels.
Budget
Le budget final, incluant la construction et le développement, s’élève actuellement à 71 201 554$ au lieu du budget initial de 70 600 000$, estimé en septembre 2015. Il s’agit d’une variation de 0,852%.
« On en est très fier. Personne autour de la table n’avait construit de parc éolien auparavant. Pour qu’on réussisse un budget avec une différence de moins de 1%, c’est exceptionnel », croit M. Lefebvre.
L’investissement de la MRC Pierre-De Saurel a été calculé à la baisse. Alors qu’elle s’était engagée à injecter près de 17,7 M$, elle investira plutôt 13,9 M$ en mise de fonds.
Selon les nouvelles estimations, les redevances pourraient s’élever à 53,6 M$ au terme du projet dans 20 ans au lieu des 48 M$ prévus initialement. Le taux de rendement devrait se situer à 17%. Le taux d’intérêt de la dette à long terme s’élève à 3,965%.
Poursuite des activités
Le manufacturier Senvion effectue un projet-pilote avec le parc éolien Pierre-De Saurel afin d’optimiser les installations. Selon le directeur du parc, Frédéric Tremblay, ce projet-pilote pourrait permettre d’augmenter d’environ 1,5% les activités.
« C’est positif. Ce sont des revenus supplémentaires », poursuit-il.
Le parc continuera également d’informer la population, notamment en organisant une journée portes ouvertes en juin. À ce jour, l’organisation a reçu une plainte concernant le bruit.
Aussi, des démarches seront entamées afin de dégager la grue, toujours au sol, qui s’était effondrée en octobre.
http://www.les2rives.com/actualites/2017/4/11/parc-eolien---les-vents-au-rendez-vous-a-97-.html
06/04/17 : Énergie renouvelable pour les municipalités du Nouveau-Brunswick
Plusieurs municipalités de la province s’intéressent aux éoliennes pour plusieurs raisons tant économiques qu’environnementales. De nombreuses municipalités de la péninsule acadienne se disent donc prêtes à opter pour l’énergie propre pour le bonheur de la communauté.
Depuis qu’Énergie N. B. a lancé son programme pour promouvoir l’énergie renouvelable, plusieurs entreprises telles que Naveco Power (de Fredericton) se rapprochent des municipalités afin de lancer des projets éoliens innovants et intéressants. Plusieurs municipalités telles que Grande-Anse ou Saint-Léolin se disent prêtent aujourd’hui à aller vers les énergies renouvelables en général et vers les énergies éoliennes en particulier (Acadie Nouvelle). Cet engouement des municipalités de la péninsule acadienne pour les éoliennes est une bonne chose pour la protection de l’environnement, car les éoliennes fournissent une électricité « propre », ne produisant ni polluant, ni gaz à effet de serre. En plus, de nombreuses études menées autour des parcs éoliens pour analyser leur impact sur deux grandes populations animales à savoir les oiseaux et les chauves-souris ont démontré que la mortalité liée aux éoliennes est négligeable comparativement à plusieurs autres causes : la circulation routière, les lignes électriques, la chasse, les pesticides, les marées noires, l’ingestion de plastique, la collision avec les immeubles ou bien encore la disparition de milieux favorables à leur développement (Natura-Science). Les chiffres de mortalité parlent d’eux-mêmes. Si 0,4 à 1,3 oiseaux sont tués en moyenne par éolienne et par an, les lignes électriques en tuent chaque année 80 à 120 par km de lignes installées et les routes 30 à 120 par km (Dutch Foundation for Bird Protection).
Même si l’énergie éolienne est une solution durable pour de nombreuses municipalités de la province ; le développement de cette énergie se fait toujours attendre dans la province et pourtant le Nouveau-Brunswick en 2016 s’est donné pour objectif d'atteindre 40% d'énergie renouvelable d'ici quatre ans. La province a pourtant un grand potentiel avec des vents favorables pour l’énergie éolienne ; et la réussite du parc éolien de Lamèque en est la preuve (près de 8000 foyers alimentés depuis fin mars 2011) (Radio-Canada).
Source : Acadie Nouvelle, Natura-Science, Dutch Foundation for Bird Protection, Radio-Canada

05/04/17 : L'énergie éolienne pour assurer un développement économique et lutter contre les changements climatiques 😠
Le ministre des Ressources naturelles du Canada prononce le discours de clôture au Colloque du printemps de CanWEA GATINEAU, QC, le 5 avril 2017 /CNW/ - Les 4 et 5 avril derniers avait lieu le Colloque du printemps de l'Association canadienne de l'énergie éolienne (CanWEA) à l'hôtel Hilton Lac-Leamy, dans la région de la capitale nationale. Des acteurs clés de l'industrie et du gouvernement s'y sont réunis pour aborder la valeur importante des vastes ressources énergétiques non polluantes du Canada.
L'honorable James Gordon Carr, ministre des Ressources naturelles du Canada, y a souligné les efforts déployés par son gouvernement pour assurer la compétitivité et la prospérité du pays dans la transition mondiale vers une économie sobre en carbone. Le groupe de conférenciers experts du Colloque s'est penché sur le rôle de l'énergie éolienne dans cette transition, notamment sur la possibilité d'encourager la croissance économique par des politiques favorisant des investissements dans de nouvelles formes d'électricité sans émissions, une infrastructure verte, l'électrification ainsi que l'exportation d'énergie non polluante. Le vice-président aux affaires publiques de l'American Wind Energy Association, Peter Kelley, a profité de son allocution le premier jour du Colloque pour aborder les perspectives d'avenir des projets éoliens aux États-Unis et les répercussions potentielles des politiques de Donald Trump. Les dirigeants de l'industrie se sont d'ailleurs questionnés sur ce que l'avenir réservait aux technologies propres à l'ère de l'administration Trump, pour conclure qu'il est peu probable que le nouveau gouvernement américain puisse freiner l'essor des énergies renouvelables, propulsées par la chute du prix des technologies et les initiatives de lutte contre les changements climatiques des différents États. Les délégués ont d'ailleurs appris que la croissance de la demande pour de l'électricité sans carbone dans le nord-est des États-Unis représentait une belle occasion pour l'industrie éolienne du Canada. Les participants au Colloque ont aussi appris davantage sur les nouvelles demandes d'approvisionnement en énergie éolienne en Saskatchewan puisque la province prévoit combler 50 pour cent de ses besoins en électricité avec les énergies renouvelables d'ici 2030. Les conférenciers ont également relevé que l'industrie est bien placée pour fournir de la nouvelle électricité abordable et sans émissions en Ontario et au Québec. Citations « Il est évident que l'ère de l'énergie éolienne est arrivée. Mon message est bien simple : notre gouvernement est résolu à s'occuper du changement climatique, et nous savons que l'énergie éolienne jouera un rôle déterminant dans les efforts déployés. » - L'honorable Jim Carr, le ministre des Ressources naturelles du Canada « Pour faire de vrais progrès dans la réduction de la pollution par le carbone et pour déclencher une vague de croissance propre, nous devrons alimenter de plus en plus de secteurs et d'industries en électricité non émettrice. Nous avons les ressources et les technologies nécessaires. En imposant un coûtau carbone, en investissant dans de nouvelles infrastructures de distribution et en fixant des seuils d'émission intelligents pour le gaz naturel, nous assurerons la compétitivité du Canada dans une économie sobre en carbone en plein essor. » - Robert Hornung, président, Association canadienne de l'énergie éolienne Contexte Plus de 120 professionnels de l'énergie éolienne, y compris des représentants des plus grandes entreprises mondiales, ont participé au Colloque du printemps 2017 de CanWEA. Le Canada possède une puissance éolienne installée de près de 11 900 MW, ce qui en fait le huitième parc éolien en importance au monde. Pour en savoir plus, veuillez consulter la page sur les marchés éoliens du site de CanWEA. Faire la transition à l'énergie propre, une lettre d'opinion récemment publiée sur le site Web du magazine Options politiques, met en lumière les possibilités du Canada pour tirer profit de son avantage en matière d'énergie renouvelable. Le Commonwealth du Massachusetts a lancé une demande de propositions pour de l'énergie non polluante avec des critères favorisant les énergies renouvelables comme l'éolien, seules ou combinées à l'hydroélectricité. L'Étude pancanadienne sur l'intégration de l'énergie éolienne de CanWEA montre que les provinces canadiennes peuvent intégrer de façon fiable les grandes quantités d'énergie renouvelable nécessaires à l'atteinte de leurs objectifs de développement économique et de lutte contre les changements climatiques. À propos de l'Association canadienne de l'énergie éolienne CanWEA est la voix de l'industrie éolienne au Canada, faisant activement la promotion d'une croissance responsable et durable du secteur éolien. Association nationale sans but lucratif, CanWEA constitue la plus importante source de renseignements fiables sur l'énergie éolienne ainsi que sur ses avantages pour la société, l'économie et l'environnement. Suivez-nous sur Facebook, sur Twitter et sur LinkedIn. Pour en savoir plus, visitez le www.canwea.ca/fr. SOURCE Association canadienne de l'énergie éolienne
http://www.lelezard.com/communique-13199072.html

04/04/17 : Eoliennes : des municipalités de la Péninsule misent sur le vent

http://www.acadienouvelle.com/actualites/2017/04/04/eoliennes-municipalites-de-peninsule-misent-vent/?pgnc=1


29/03/17Projet éolien aux Îles : un comité pour discuter avec la communauté
La Régie inter-municipale de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine annonce la mise sur pied d'un Comité de liaison pour le projet éolien de la Dune-du-Nord.
Ce comité se veut un forum d'échanges et d'information entre les représentants de la communauté et de la Régie. Il sera formé de représentants de la Municipalité des Îles, des organismes environnementaux, des organismes sociaux et des entreprises locales.
Le président, Gilbert Scantland, explique qu’il est important que les Madelinots puissent faire part de leurs préoccupations. Le comité pourra de plus offrir des mises à jour régulières sur le projet.
Dans un premier temps, ses membres se pencheront sur les questions ayant trait au développement du projet. Puis, lorsque le promoteur du projet sera connu, le Comité de liaison abordera les questions relatives à la construction, à l’installation, à l’exploitation et à l’entretien du parc éolien.
Une séance d'information aura lieu dans les prochaines semaines pour former le comité de liaison.
Le projet prévoit l'installation de trois éoliennes pour produire 6 MW d'électricité.
L'appel de proposition d'Hydro Québec Distribution se termine le 11 octobre 2017

20/03/17Quai de Percé, train et éolien sur la liste de priorités de Lisée
Jean-François Lisée a terminé ce midi une tournée de quatre jours au Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie.
Après des arrêts à Sainte-Anne-des-Monts et Percé, et après avoir visité LM Wind Power, parlé devant les membres de la Chambre de commerce et de tourisme de Gaspé et s'être entretenu avec des joueurs de l'industrie éolienne, le chef de l'opposition officielle a dressé un bilan de sa visite. Ce dernier réitère notamment l'urgence de régler les dossiers du train de marchandises jusqu'à Gaspé et du quai de Percé, tout en sécurisant les acteurs de monde l'éolien, nombreux en Gaspésie.
Le ministre responsable de la région, Sébastien Proulx, devra d'ailleurs répondre aux questions du PQ sur ces différents enjeux le 7 avril prochain à l'Assemblée nationale à l'occasion d'une interpellation. Ce mode de contrôle permet d'interroger un ministre sur une question de sa compétence pendant environ 3 heures.
« Le ministre sera pris en otage par les porte-paroles de la Gaspésie. On va inviter les acteurs de la région à écouter dans les tribunes les réponses ou non réponses du ministre pour mettre les projecteurs sur l'inaction gouvernementale québécoise en Gaspésie […] Si vous ne voulez pas aider, arrêtez de nuire. Moi je n'ai pas vu une région en déclin et découragée. J'ai vu une région avec du dynamisme et des projets et une bonne idée de ce qu'elle veut, mais qui est empêchée de le faire avec l'absence de volonté politique à Québec et Ottawa », explique Jean-François Lisée.....
http://www.lepharillon.ca/actualites/politique/2017/3/20/quai-de-perce--train-et-eolien-sur-la-liste-de-priorites-de-lise.html

16/03/17 : Projet éolien dans la Péninsule acadienne : Naveco Power croit en ses chances
Le promoteur d'un projet de parc éolien est optimiste de voir son entreprise choisie par Énergie Nouveau-Brunswick pour concrétiser ces installations.
Daniel Brassard, qui est lui-même propriétaire d'un terrain à Anse-Bleue, fait du porte-à-porte ces jours-ci dans la région de Maisonnette, Grande-Anse, Saint-Léolin et Bertrand au nom de Naveco Power. L'entreprise basée à Fredericton approche des citoyens afin de faire signer des contrats de location de terrains.
« Il s'agit de contrats d'option qui nous permettent de louer une partie de leur terrain pour aménager une route, une ligne électrique ou une éolienne, a expliqué Daniel Brassard lors d'une entrevue à l'émission Le Réveil Nouveau-Brunswick. Il y a une bonne quantité de propriétaires qui ont accepté de signer cette entente-là pour mettre leurs terrains en réserve. »
En complément :
50 éoliennes dans le secteur Grande-Anse/Bertrand? | Le réveil / Nouveau-Brunswick
Les ententes signées avec les propriétaires stipulent qu'ils accordent à l'entreprise la permission d'installer une ligne électrique moyennant une compensation monétaire. « On y va selon la distance au mètre linéaire ou avec un montant forfaitaire, indique Daniel Brassard. Nous sommes plus généreux que ce qu'Énergie NB pourrait payer pour ce genre de projet. On parle de milliers de dollars chaque année pendant la durée du contrat », avance-t-il.
En ce moment, Naveco Power cherche surtout à aménager une ligne de transport pour acheminer l'électricité vers la ligne de 138 KV située au sud de Bertrand, précise M. Brassard.
Le contrat d'option initial est valide pour 20 ans avec possibilité d'une prolongation de 20 ans.
À lire aussi :
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Liés pour cinq ans
Un propriétaire qui signe un contrat avec Naveco Power est lié à l'entreprise pour au moins cinq ans pendant lesquels il ne pourrait pas faire affaire avec une autre entreprise du genre. « Il faut faire de la planification et de l'arpentage », soutient M. Brassard.
La campagne de Naveco Power attire l'attention dans la région. Le maire de Saint-Léolin, Mathieu Chayer, a noté en entrevue à Radio-Canada plus tôt cette semaine que l'entreprise n'avait pas encore obtenu de licence d'Énergie NB pour aménager un parc éolien. D'autres compagnies pourraient être choisies, a-t-il fait observer.
Daniel Brassard croit que son entreprise a une longueur d'avance. « Il n'y a pas de garantie que c'est Naveco qui va aboutir avec ce projet, reconnaît-il. Mais pour l'instant, nous sommes seuls. Ce n'est pas d'hier que nous travaillons à ce projet. Nous avons mené des études des vents, des études environnementales, des études de sol. Tout a été fait selon les critères mis de l'avant par Énergie NB. »
Il ajoute que l'entreprise vise un parc comptant une cinquantaine d'éoliennes.
Naveco Power s'attend à déposer son projet à la fin du mois d'avril. Après l'avoir étudié, Énergie NB rendra sa décision, probablement cet été, estime Daniel Brassard. La construction débuterait d'ici deux ans, indique-t-il.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1022604/projet-parc-eoliennes-peninsule-acadienne-entreprise-naveco-power

14/03/17Éoliennes : Prudence dans la Péninsule acadienne
Le maire de Saint-Léolin recommande la prudence à ses concitoyens qui se font approchés par le représentant d'une compagnie d'éolienne qui souhaite établir un parc éolien dans la Péninsule acadienne. Mathieu Chayer explique que la compagnie d'éoliennes Naveco Power n'a pas encore obtenu de permis d'Énergie Nouveau-Brunswick pour son projet d'éoliennes. « Je sais que Naveco a déjà commencé à faire du porte-à-porte, mais il y a d'autres compagnies qui sont en jeu aussi », dit-il. Il soutient que les maires de la région doivent se rencontrer pour discuter de l'état du projet dans les prochains jours. Écoutez l'entrevue qu'il a accordée à Michel Doucet.
http://ici.radio-canada.ca/emissions/le_reveil_nouveau-brunswick/2015-2016/chronique.asp?idChronique=431216

14/03/17Projet de parc éolien dans la Péninsule acadienne
Un parc éolien pourrait voir le jour dans la Péninsule acadienne, au Nouveau-Brunswick. Les maires de la région invitent toutefois les résidents à la prudence avant toute signature de contrat.
Le projet de 200 mégawatts toucherait la région de Maisonnette, Grande-Anse, Saint-Léolin et Bertrand.
Le maire de Saint-Léolin, Mathieu Chayer, voit le potentiel économique d’un tel parc éolien. « Les énergies vertes ont la côte, donc c’est un potentiel à long terme », indique-t-il.
Des démarches entamées par une entreprise du N.-B.
Selon le maire de Saint-Léolin, l’entreprise Naveco Power, basée à Fredericton, a commencé à approcher des citoyens afin de faire signer des contrats de location sur des terrains.
« Mais il y a d’autres compagnies en jeu qui pourraient être choisies [par Énergie Nouveau-Brunswick], fait-il remarquer. J’ai discuté avec eux et ils n’ont pas encore eu d’octroi de licence de la part d’Énergie NB. »
Selon lui, les propriétaires devraient rester sur leurs gardes lorsqu’approchés par l’entreprise. « Si ce ne sont pas eux autres [Naveco Power] qui ont le contrat de la part d’Énergie NB, ce sont eux autres qui vont négocier au nom du propriétaire. »
Mathieu Chayer indique qu’une rencontre est prévue avec les maires de Grande-Anse, Maisonnette et Bertrand afin de recueillir davantage d’informations au sujet de ce projet de parc éolien.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1022155/projet-de-parc-eolien-dans-la-peninsule-acadienne

07/03/17 : La Caisse consent un prêt de 90 M$ au projet éolien Mont Sainte-MargueriteMONTRÉAL, le 7 mars 2017 /CNW Telbec/ - La Caisse de dépôt et de placement du Québec annonce aujourd'hui un financement de 90 millions de dollars, sous forme de prêt à terme, dans le cadre du projet de construction du parc éolien Mont Sainte-Marguerite dans la région de Chaudière-Appalaches. Ce projet, développé par Pattern Energy Group LP, en collaboration avec les municipalités de Sacré-Coeur-de-Jésus, de Saint-Séverin et de Saint-Sylvestre, prévoit l'aménagement et l'exploitation d'un parc éolien de 46 éoliennes. Une fois en service, il totalisera une puissance de 147 MW, soit l'équivalent de la consommation de plus 25 000 foyers québécois. La production d'énergie est liée à un contrat d'achat d'électricité de 25 ans avec Hydro-Québec. « À titre d'investisseur de long terme, la Caisse est à la recherche constante d'occasions de financement qui génèrent des rendements stables et sur plusieurs années. En plus de contribuer au développement d'une énergie propre et renouvelable, le projet éolien Mont Sainte-Marguerite aura un impact positif sur l'économie régionale », indique Marc Cormier, premier vice-président, Revenu fixe à la Caisse. Le prêt octroyé pour le projet éolien Mont Sainte-Marguerite confirme la position de la Caisse comme l'un des plus grands investisseurs privés dans le secteur de l'énergie éolienne en Amérique du Nord. Au Québec, déjà elle a financé quatre autres projets, soit Parc des Moulins (Chaudières-Appalaches), Vents du Kempt (Bas-Saint-Laurent), la construction des Parcs éoliens de la Seigneurie de Beaupré (Capitale-Nationale) et le parc éolien de New Richmond (Gaspésie). La Caisse a également une participation importante dans Invenergy et son portefeuille de parcs éoliens au Canada et aux États-Unis, dont la capacité s'élève à plus de 5 000 MW. À l'échelle internationale, elle est aussi un actionnaire important de London Array, le plus grand parc éolien en mer du monde. À PROPOS DE LA CAISSE DE DÉPÔT ET PLACEMENT DU QUÉBEC La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) est un investisseur institutionnel de long terme qui gère des fonds provenant principalement de régimes de retraite et d'assurances publics et parapublics. Son actif net s'élève à 270,7 G$ au 31 décembre 2016. Un des plus importants gestionnaires de fonds institutionnels au Canada, la Caisse investit dans les grands marchés financiers, ainsi qu'en placements privés, en infrastructures et en immobilier à l'échelle mondiale. Pour obtenir plus de renseignements sur la Caisse, visitez le site cdpq.com, suivez-nous sur Twitter @LaCDPQ ou consultez nos pages Facebook ou LinkedIn. SOURCE Caisse de dépôt et placement du Québec
http://www.lelezard.com/communique-12906172.html

05/03/17 : L’énergie éolienne trois fois plus populaire en N.-É. qu’en Ontario, selon une étude
La stratégie néo-écossaise sur l'énergie éolienne rend les parcs éoliens trois fois plus populaires qu'en Ontario, révèle une étude.

CBC
Cette recherche a été publiée dans la plus récente édition du Journal of Environmental Policy and Planning.
La particularité de la stratégie néo-écossaise est d’encourager un développement à échelle communautaire et de garantir une répartition des profits dans la province.
L’étude révèle a contrario que les provinces qui encouragent un développement rapide et limitant le pouvoir décisionnel des instances locales voient les projets éoliens rejetés par les communautés.
Lors de cette étude, les chercheurs du département de géographie de l’Université de Western, en Ontario, Chad Walker et Jamie Baxter, ont comparé les approches énergétiques développées dans le sud-ouest de l’Ontario et en Nouvelle-Écosse.
À lire aussi :
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Les réserves micmaques en N.-É. autosuffisantes en énergie éolienne
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En Ontario, par exemple, les chercheurs notent que la Loi sur l’énergie verte de 2009 limite l’implication des communautés locales lors du développement des projets. Il en résulte des critiques sur une approche verticale du processus, mené par des entreprises, sans retombées sur les communautés.
À l’inverse, selon les chercheurs, la Nouvelle-Écosse a mené des actions afin de supporter des projets dont les profits reviennent dans les communautés et restent, pour l’essentiel, dans la province.
« En Nouvelle-Écosse, le support pour des projets locaux d’énergie éolienne était trois fois plus élevé et les impressions négatives concernant les effets sur la santé trois fois inférieurs [à l’Ontario] », indique Chad Walker.
Les auteurs concluent que les projets d'implantation de nouveaux sites éoliens devraient se concentrer sur la redistribution des profits et la consultation des communautés.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1020482/energie-eolienne-trois-fois-plus-populaire-ne-ontario

23/02/17Projet éolien à Saint-Cyprien: toujours pas de décision de Québec
Le gouvernement du Québec n'a toujours pas rendu de décision à savoir s'il autorisera ou non le projet éolien à Saint-Cyprien-de-Napierville.
«C'est dans les mains du gouvernement et on attend une décision. On espère que ce sera très bientôt», confirme Lynn Jacobs, porte-parole du promoteur du projet, l'entreprise Énergies durables Kahnawake (EKD).
Chose certaine, EDK n'a pas l'intention d'abandonner son projet, même si l’entreprise a dû verser une pénalité de 376 000 $ à Hydro-Québec en raison du retard dans la livraison de l'électricité. Le promoteur devait livrer ses premiers mégawatts en décembre 2016.
«Ce projet représente des revenus important pour notre communauté», précise Mme Jacobs.
En attendant, EDK fonctionne avec du personnel réduit. Les plans d'ingénierie pour brancher le parc éolien ont été complétés, mais aucun travail sur le terrain ne peut débuter tant que l'autorisation gouvernementale n'a pas été donnée.
Les conditions difficiles et l'isolement extrême de l'Île-de-Sable ont contraint Ottawa à abandonner un projet éolien sur le banc de sable iconique en forme de croissant, plus de 15 ans après qu'il eut été lancé.
Parcs Canada a affirmé que les éoliennes ne répondaient pas aux besoins de l'île aux grands vents en Nouvelle-Écosse, célèbre pour les nombreux navires y ayant échoué depuis le XVIIIe siècle.
L'agence a indiqué par courriel, à propos du projet d'un million de dollars ayant connu des dépassements de coûts, que les éoliennes avaient été choisies en fonction de la technologie disponible au début des années 2000 pour réduire la dépendance aux énergies fossiles, mais que les avancées avaient été considérables depuis ce temps dans le champ des systèmes d'énergie renouvelable.
Environnement Canada avait lancé le projet pilote en 2000 - qui aurait vu les cinq éoliennes générer de l'énergie dans le réseau de l'île reconnue pour ses dunes et son environnement fragile.
Mais lorsque Parcs Canada a pris les rênes au moment de la création de la réserve de parc national de l'Île-de-Sable en 2013, les éoliennes n'étaient pas en fonction.
Le ministère a affirmé que le projet avait subi de multiples reports en raison de l'environnement délicat et des inquiétudes sur la protection de la faune, de même que les conditions difficiles et l'isolement extrême. Les éoliennes étaient installées et fonctionnaient en 2006, a-t-on indiqué.
«Malheureusement, des problèmes techniques ont perduré en raison des conditions difficiles et de l'incapacité à adapter la technologie aux opérations d'autres infrastructures sur le site», a ajouté le ministère.
Le système de contrôle a aussi été endommagé lorsque la foudre a frappé certaines des éoliennes.
L'Île-de-Sable compte notamment une station météorologique, deux phares, une piste d'atterrissage et des édifices utilisés principalement par des chercheurs.
Le gouvernement fédéral a dit ne pas abandonner ses plans envers l'énergie renouvelable pour l'Île-de-Sable.
http://www.lapresse.ca/environnement/201702/19/01-5071087-ottawa-abandonne-un-projet-eolien-sur-lile-de-sable.php

07/02/17Le Parc éolien Pierre-De Saurel est officiellement lancé
La MRC Pierre-De Saurel a officiellement inauguré le parc éolien le 6 février devant une centaine de dignitaires à Yamaska.
La mise en service des 12 éoliennes, érigées à Saint-Aimé, Saint-Robert et Yamaska, a eu lieu le 28 décembre 2016, une date historique pour le gouvernement du Québec, assure son représentant et député de La Prairie, Richard Merlini.
« La communauté en assume entièrement la gestion. C’est l’une des raisons pour laquelle le gouvernement a retenu ce projet. Il s’agit du premier parc éolien 100% communautaire sans partenaire privé. L’un de ses avantages, c’est qu’il permettra à la MRC de générer des revenus importants. »
« Un projet unique où 100% des profits iront à la communauté. Ce projet s’inscrit bien dans le contexte actuel où nous devons faire plus avec moins », affirme le préfet de la MRC Pierre-De Saurel et maire de Saint-Robert, Gilles Salvas.
Le président du conseil d’administration du Parc, Benoit Lefebvre, a terminé la cérémonie en trinquant à l’avenir du parc éolien.
« Ce projet, dont la contribution régionale a été très importante, est un exemple concret de la capacité des gens d’ici à développer de nouveaux marchés et de nouveaux mandats. Il doit être une source de motivation et de fierté envers notre potentiel de développement régional. »
Une journée portes-ouvertes devrait être organisée au cours du printemps 2017 afin que la population puisse visiter les installations.
Parc éolien en chiffres
12 éoliennes
Coût total du projet: 70 M$
Nombre d’heures travaillées pour la construction des éoliennes: 76 000
Nombre de travailleurs mis à contribution pour la construction: 65
Nombre d’élus qui ont contribué à l’avancement du projet: 23
La durée du contrat d’approvisionnement avec Hydro-Québec : 20 ans
Profits qui devraient être redistribués dans la communauté: 50 M$
http://www.les2rives.com/actualites/economie/2017/2/7/le-parc-eolien-pierre-de-saurel-est-officiellement-lance.html

03/02/17 : Nouveaux délais dans le projet de parc éolien aux Îles-de-la-Madeleine
Le projet de parc éolien aux Îles-de-la-Madeleine est de nouveau reporté. Le mât de mesure de vent n'a pas encore été installé, ce qui retarde la compilation des données
L’installation du mât de mesure est une étape essentielle pour la poursuite de ce projet de parc éolien de trois éoliennes totalisant 6MW à la dune du Nord.
Selon le directeur général de la Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Gilbert Scantland, ce sont les délais de livraison de cet équipement qui causent ce retard. Il devrait être installé dans la semaine du 13 février.
« Les vents d’hiver ont un meilleur régime, explique-t-il. Il est important d’avoir des mesures de vents qui permettent de bien modéliser la production ainsi que d'évaluer le rendement financier et énergétique du parc. Ce sont des étapes importantes. »
On pourra fournir les données à compter de mars aux promoteurs éventuels. Gilbert Scantland, directeur général de la Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
M. Scantland rappelle qu’il s’agit d’un contexte complexe. « C’est un environnement fragile qu’on veut respecter, mentionne-t-il. La dune du Nord est un habitat protégé pour le corème de Conrad et il y a plusieurs espèces aviaires à statut précaire. »
M. Scantland a bon espoir de voir le projet naître avant la fin de 2018. Une consultation publique est prévue ce printemps.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1014688/nouveaux-delais-projet-parc-eolien-iles-madeleine

02/02/17 : Sources d’énergie renouvelable au Canada : l’éolienne gagne du terrain !

2016 aura été une année de forte croissance pour l’industrie éolienne au Canada. 702 MW ont été ajoutés à la puissance éolienne du pays qui se chiffre désormais à 11 898 MW.
Un rôle de première ligne pour 3 provinces
Le Québec, l’Ontario et la Nouvelle-Écosse se positionnent comme trois provinces locomotives en ce qui concerne le développement de l’éolienne au Canada.
Les trois provinces ont mis en service 21 projets au total, dont 16 détenus au moins en partie par des communautés autochtones ou locales.
Ces mises en service ont eu une incidence majeure sur l’augmentation de la puissance éolienne installée à l’échelle du pays qui est passée de 11 000 MW à 11 898 MW, faisant du Canada le 7e parc éolien en importance au monde.
Avec une telle puissance augmentée, ce sont près de 3 millions de foyers qui pourront être alimentés en électricité chaque année grâce à cette source d’énergie renouvelable, soit une réponse à 6 % des besoins en énergie électrique du pays.
L’éolienne comme principale filière d’électricité
L’éolienne se positionne aux côtés du gaz naturel comme une filière de production d’électricité avec laquelle le Canada devra compter aujourd’hui et demain.
C’est d’ailleurs la principale filière d’électricité mise en service au pays depuis près de 12 ans.
Au cours des 4 dernières années, la puissance éolienne installée du pays n’a cessé de croître, avec une augmentation moyenne de 18 %, soit 1327, par année.
L’année 2017 s’annonce sous de bons auspices pour cette filière, car les perspectives de l’Association canadienne de l’énergie éolienne prévoient une hausse supplémentaire de 700 MW.
Ouest canadien : des promesses encourageantes, mais facilement réalisables ?
L’Alberta et la Saskatchewan annoncent de nouveaux approvisionnements cette année. Des approvisionnements qui seront renforcés par une volonté affirmée d’adopter de nouvelles mesures de transition vers une économie sobre en carbone.
Les deux provinces comptent installer 3500 éoliennes sur leurs territoires d’ici 2030, ce qui permettra de produire 7000 MW d’énergie, grâce à un investissement de près de 15 milliards de dollars.
Si cette volonté est tenue fermement, la croissance de l’éolien dans ces provinces dépassera fortement les niveaux actuels.
Avec une puissance installée de 1479 MW, pour 901 éoliennes, l’Alberta apparaît comme le 3e marché de l’éolienne, après l’Ontario ( 4781 MW de puissance installée, 2465 éoliennes ), et le Québec ( 1879 éoliennes, puissance installée de 3510 MW ).
Les bonnes intentions en provenance de l’Ouest canadien, en ce qui concerne la production de l’énergie sur une base offrant des garanties de préservation de l’environnement, peuvent paraître paradoxales pour cette région dont l’image est souvent «associée aux sables bitumineux » et au pétrole.
La transition énergétique pourrait s’annoncer difficile si dans la région, certains gisements ne sont pas abandonnés, au profit d’une véritable stratégie favorable à un virage définitif vers des sources d’énergie propres.


31/01/17 : Elle représente 6% des besoins en électricité
L'énergie éolienne poursuit sa forte croissance au Canada
L'industrie éolienne au Canada a connu une autre année de croissance vigoureuse en 2016 : 702 MW ont été ajoutés à la puissance éolienne du pays grâce à la mise en service de 21 projets en Ontario, au Québec et en Nouvelle-Écosse, 16 d'entre eux détenus au moins en partie par des communautés autochtones ou locales ou des municipalités.
La puissance éolienne installée du Canada se chiffre maintenant à 11 898 MW, soit assez pour répondre à 6 % des besoins en électricité du pays et alimenter chaque année plus de 3 millions de foyers.
Au Canada, l'énergie éolienne et le gaz naturel sont les deux filières de production d'électricité les plus concurrentielles aujourd'hui, l'éolien étant d'ailleurs la principale filière d'électricité mise en service au pays depuis 2005.
De 2012 à 2016, la puissance éolienne installée du Canada a augmenté en moyenne de 18 %, ou 1 327 MW, par année.
L'Association canadienne de l'énergie éolienne (CanWEA) s'attend à ce qu'environ 700 MW d'énergie éolienne soient mis en service en 2017.
« Le nombre d'installations d'énergie éolienne construites au pays dans les 11 dernières années surpasse celui de toute autre source d'électricité, et pour cause. Le coût de l'énergie éolienne a chuté considérablement au cours des sept dernières années, ce qui en fait l'une des deux filières de production d'électricité mise en service les plus concurrentielles au Canada. Mais puisque l'éolien, contrairement au gaz naturel, est à l'abri des fluctuations du prix du carbone et des produits de base, il ne peut que devenir plus abordable au fil du temps », déclare le président de CanWEA, Robert Hornun.
D’abord en Ontario
L'Ontario est demeuré la figure de proue canadienne par la taille et la croissance de son marché, ajoutant 413 MW d'énergie éolienne en 2016 et portant ainsi sa puissance installée totale à 4 781 MW.
Quant au Québec, elle a mis en service trois projets totalisant 249 MW en 2016, et termine l'année avec 3 510 MW d'énergie éolienne sur son réseau, conservant son titre de deuxième marché éolien au Canada.
Du côté de la Nouvelle-Écosse, la province comptait le plus grand nombre de projets mis en service en 2016, soit 10 nouveaux parcs totalisant 39,5 MW, la plupart d'entre eux profitant du programme communautaire unique de tarifs de rachat garantis de la province.
Enfin, l'Alberta n'a ajouté aucune puissance éolienne l'an dernier, mais demeure le troisième marché de l'éolien au pays avec ses 1 479 MW.
Les nouveaux projets éoliens mis en service au Canada en 2016 représentent un investissement de plus de 1,5 milliard de dollars.
Le Canada compte maintenant 285 parcs éoliens composés de 6 288 éoliennes en service.
http://www.tvanouvelles.ca/2017/01/31/lenergie-eolienne-poursuit-sa-forte-croissance-au-canada

30/01/17 : Ontarion : Boralex met en service le parc éolien Port Ryerse
Boralex (TSX: BLX) a mis en service en décembre dernier le parc éolien Port Ryerse situé sur des terres privées à l'est du hameau de Port Ryerse dans le comté de Norfolk en Ontario. Représentant un investissement d'un peu plus de 37 M$, ce projet comprend quatre éoliennes, totalisant 10 MW de puissance installée, et est doté d'un contrat d'achat d'électricité de 20 ans avec Independent Electricity System Operator (IESO).
« Après l'acquisition et la mise en service récente d'un projet éolien de 230 MW en Ontario, le parc éolien de Port Ryerse est une autre belle réalisation qui vient consolider notre positionnement sur le marché ontarien, nous rapprochant ainsi de notre objectif d'atteindre le cap des 2 000 MW d'ici 2020 » a tenu à souligner Patrick Lemaire, président et chef de la direction de Boralex. « Je suis très fier du travail exemplaire de nos équipes qui a permis de réaliser ce projet selon le budget et l'échéancier prévu. »
La construction de ce projet aura entraîné la création d'une cinquantaine d'emplois. Tout au long de son exploitation, ce parc éolien permettra d'alimenter près de 1 965 personnes par année, en plus d'éviter l'émission de 12 200 tonnes de CO² annuellement.
http://www.tvanouvelles.ca/2017/01/30/mise-en-service-commerciale-du-parc-eolien-port-ryerse


28/01/17 : Second convoi de pales d'éolienne sur le rail gaspésien
Un convoi ferroviaire transportant des pales d'éolienne de LM Wind Power a quitté New Richmond samedi matin en direction de Mont-Joli.
Le convoi, d'une longueur de deux kilomètres, est le second à emprunter le chemin de fer gaspésien depuis décembre. Il transporte 48 pales et pèse quelque 3000 tonnes.
Les pales sont acheminés par camion de l'usine de LM Wind Power, à Gaspé, jusqu'à New Richmond, puis chargées sur le train par la Société de chemin de fer de la Gaspésie. Le convoi rejoint ensuite le train du CN à Matapédia, afin de poursuivre sa route vers Mont-Joli puis les États-Unis.
Prudence aux abords de la voie ferrée
La Société de chemin de fer de la Gaspésie demande aux résidents d'éviter de circuler sur la voie et d'être prudents aux abords du chemin de fer.
"La voie ferrée ce n'est pas un terrain de jeu. Un impact avec un train, c'est 40 fois plus mortel qu'une collision avec un autre véhicule."  Luc Lévesque, directeur général de la Société de chemin de fer de la Gaspésie
Les skieurs, les motoneigistes et les randonneurs sont nombreux à circuler dans les environs du rail. Le directeur général de la SCFG, Luc Lévesque, rappelle qu'il faut plusieurs centaines de mètres pour arrêter ce type de train.
« Les gens étaient habitués qu'il n'y ait pas beaucoup de circulation. Donc on leur demande d'éviter de circuler sur la voie ferrée. Il faut aussi s'arrêter et regarder des deux côtés avant de la traverser », dit-il.
Un autre convoi de pales d'éolienne est prévu dans les prochaines semaines.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1013654/convoi-pales-eolienne-train-gaspesie-lm-wind-power-chemin-fer-gaspesien

26/01/17 : IKEA Canada prévoit l'acquisition d'un second parc éolien en Alberta
BURLINGTON, ON, le 26 janv. 2017 /CNW/ - IKEA Canada a signé des ententes visant l'acquisition d'un parc éolien de 88 mégawatts situé près de Drumheller, en Alberta, à environ 130 km à l'est de Calgary. Fort de 55 turbines, le parc éolien de Wintering Hills produira 275 millions de kWh (kilowatts-heures) d'électricité, ce qui correspond à la consommation énergétique de 54 magasins IKEA, ou près de 26 000 ménages canadiens.
« Nous nous engageons à avoir une incidence positive sur la planète et les gens qui l'habitent », a déclaré Brendan Seale, directeur de la durabilité chez IKEA Canada. « Cet investissement dans l'énergie renouvelable appuie les activités de notre entreprise et nous rapproche de notre objectif global de produire autant d'énergie renouvelable que nous n'en consommons d'ici 2020. »
Il s'agit du second investissement du genre dans les énergies renouvelables effectué par IKEA Canada en Alberta, suivant l'acquisition du parc éolien de 46 mégawatts de Pincher Creek en 2013. Collectivement, ces deux parcs éoliens produiront l'équivalent de plus de quatre fois la quantité d'énergie consommée par le Groupe IKEA au Canada.
Cet investissement dans un parc éolien s'inscrit dans le cadre d'une approche d'investissement plus large visant à soutenir les objectifs opérationnels et stratégiques essentiels de l'entreprise. La finalisation de la transaction devrait intervenir au cours des deux à trois prochaines semaines, dans l'attente des conditions de clôture habituelles.
Le Groupe IKEA a investi plus de 3 milliards d'euros dans le but de devenir autonome sur le plan des ressources et de l'énergie. Depuis 2009, le Groupe IKEA a investi 1,5 milliard d'euros dans les énergies renouvelables et s'est engagé à verser une somme supplémentaire de 600 millions d'euros dans les énergies éolienne et photovoltaïque.
L'entreprise a récemment décidé d'attribuer un cadre financier d'un milliard d'euros afin de réaliser son objectif à long terme d'un approvisionnement durable en énergie, en investissant dans la sylviculture et dans des entreprises actives dans les secteurs du recyclage, du développement de l'énergie renouvelable et des biomatériaux. Le Groupe IKEA détient déjà des forêts en Europe de l'Est et cherche à élargir son portefeuille forestier à l'Amérique du Nord.
La stratégie de durabilité du Groupe IKEA, telle que décrite dans le document intitulé « Favorable à l'égard de la planète et de ses habitants » (de l'anglais People and Planet Positive), est centrée sur trois axes : inspirer et offrir à des millions de personnes les moyens de vivre de façon plus durable à domicile; aspirer à l'indépendance sur le plan des ressources et de l'énergie; et être un acteur principal du mieux-être des personnes et des collectivités.....
http://www.newswire.ca/fr/news-releases/ikea-canada-prevoit-lacquisition-dun-second-parc-eolien-en-alberta-611869025.html

26/01/17 : Canada: au pays des sables bitumineux, Ikea investit dans l'éolien
Montréal - Le numéro un mondial de l'ameublement Ikea a annoncé jeudi l'acquisition d'un parc de 55 éoliennes en Alberta, la province de l'ouest canadien où l'exploitation de pétrole à partir des sables bitumineux est fustigée par les environnementalistes.
Ce parc a une capacité de production d'électricité équivalant à la consommation de 54 magasins Ikea.
L'acquisition du parc éolien Wintering Hills à environ 130 km à l'est de Calgary s'inscrit dans le cadre de l'engagement du groupe Ikea "de produire autant d'énergie renouvelable qu'il en consomme d'ici 2020", selon un communiqué de la filiale canadienne.
"Nous nous engageons à avoir une incidence positive sur la planète et les gens qui l'habitent", a expliqué Brendan Seale, directeur du développement durable chez Ikea Canada.
Exploité depuis juin 2012, le parc de 88 mégawatts produit 275 millions de kilowatts-heures, soit la consommation de près de 26.000 ménages canadiens.
Les groupes canadiens TransAlta Corporation et Teck Resources, co-propriétaires du parc à hauteur de 51% et 49% respectivement, ont annoncé sa vente pour un montant de près de 120 millions de dollars canadiens (86 millions d'euros).
C'est le deuxième investissement du genre dans les énergies renouvelables qu'effectue Ikea en Alberta, après l'acquisition d'un parc éolien de 46 mégawatts à Pincher Creek en 2013.
"Collectivement, ces deux parcs éoliens produiront l'équivalent de plus de quatre fois la quantité d'énergie consommée par Ikea au Canada", a indiqué le groupe.
Depuis 2009, Ikea a investi 1,5 milliard d'euros dans les énergies renouvelables et prévoit d'engager 600 millions d'euros supplémentaires dans les énergies éolienne et photovoltaïque.
Présent dans 48 pays, possède 12 magasins au Canada et prévoit d'en ouvrir d'autres à Halifax, en Nouvelle-Ecosse, et à Québec.
http://www.romandie.com/news/Canada-au-pays-des-sables-bitumineux-Ikea-investit-dans-leolien/770570.rom

25/01/17 : Éoliennes de l’Érable déterminée à obtenir les sources de la chercheuse Maillé
L'entreprise Éoliennes de l'Érable persiste et signe dans sa volonté de contraindre une chercheuse de l'UQAM à identifier les sources confidentielles d'une étude qui porte sur l'impact du parc éolien de l'Érable sur les communautés environnantes.
Un texte d'Ulysse Bergeron
Dans des documents déposés à la Cour le 13 janvier dernier, consultés par Radio-Canada, les avocats de l’entreprise demandent au juge de refuser à la chercheuse Marie-Ève Maillé sa demande de ne pas comparaître devant la cour dans le cadre d'un recours collectif qui oppose des citoyens à l’entreprise.
La chercheuse tente de se défaire d’une ordonnance qui la contraint, lors de sa comparution à venir, à révéler l’identité des sources confidentielles d'une étude sur les effets sociaux du projet éolien de l'Érable qu'elle a réalisée en 2010.
Elle soutient devoir respecter l’entente de confidentialité qui la lie aux 93 participants de son étude. Les avocats de l’entreprise considèrent les raisons invoquées par la chercheuse comme « mal fondées et frivoles ».
Ils soutiennent plutôt que Marie-Ève Maillé aurait dû s’opposer promptement à l’ordonnance qui pèse contre elle.
L'entreprise soutient qu'elle « n’a pas fait preuve de diligence raisonnable et n’a pas agi avec célérité pour demander la rétractation du jugement » à la suite de l’ordonnance du juge Marc St-Pierre rendue en janvier 2016 et qui la contraint à révéler l’identité des participants.
Le juge et la confidentialité des sources
Dans les documents déposés par Éoliennes de l’Érable se trouve une partie du verbatim de l’audition qui a amené le juge Marc St-Pierre à rendre cette ordonnance.
Le juge y mentionne l’importance pour l’entreprise de pouvoir vérifier les faits que la chercheuse pourrait rapporter lors de sa comparution à venir.
« Moi, si je représente une partie qui est poursuivie pour je ne sais pas combien de millions (de dollars), j’imagine, puis que mon client me dit : ‘’Qu’est-ce qui prouve, Me XYZ, qu’il a rencontré ces personnes-là? (…) Comment (est-ce que) je peux savoir qu’elle n’a pas écrit ça dans son bureau?’’ C’est la base de notre droit finalement, comprenez-vous, la possibilité de vérification. »
Lorsqu’un avocat rappelle au juge l’entente de confidentialité qui unit la chercheuse aux participants de sa recherche, il répond: « C’est où que la Cour Suprême a dit que le juge au procès est lié par ça (NDLR : une entente de confidentialité)? Nulle part, jamais personne, à n’importe quelle Cour. »
Dans ce dossier, le juge Marc St-Pierre n’a pas eu recours au test de Wigmore, comme le soulignait Susan Zimmerman lors d’un entretien avec Radio-Canada accordé en octobre.
La directrice générale du Secrétariat sur la conduite responsable de la recherche, l'organisme qui supervise l’éthique scientifique au Canada, rappelait que les juges utilisent généralement ce test pour évaluer si l'on sert mieux l'intérêt public en respectant la confidentialité ou en brisant l'entente de confidentialité.
Elle citait en exemple les policiers du SPVM qui ont tenté en 2012 d'obtenir des informations liées à une entrevue qu'a accordée Luka Rocco Magnotta en 2007 à deux chercheuses de l'Université d'Ottawa dans le cadre d'une recherche sur le travail d'accompagnateur.
La juge avait tranché en faveur des chercheuses.
Un dossier qui fait réagir
Dans cette lutte juridique qu'elle mène depuis plus d'un an, la chercheuse a reçu l’appui du milieu universitaire : le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion, principal conseiller du gouvernement du Québec en matière de recherches scientifiques, la directrice générale du Secrétariat sur la conduite responsable de la recherche Susan Zimmerman, l’Association canadienne des professeures et professeurs d’universités, la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université.
Ce matin, l’UQAM annonçait à son tour soutenir la chercheuse dans ses démarches: « L’UQAM salue le courage dont a fait preuve Mme Maillé depuis le début de ces procédures, il y a un an, pour protéger l’identité des participants à sa recherche et la confidentialité de leurs données. »
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1012980/eoliennes-erable-determinee-sources-chercheuse-maille

13/01/17 : Éolien: une usine gaspésienne agrandit et embauche
Après avoir décroché un important contrat l'an dernier aux États-Unis, l'usine gaspésienne de LM Wind Power Canada, qui fabrique des pales d'éoliennes, reçoit un coup de pouce financier de 5,7 millions de dollars de l'État québécois afin d'asseoir sa croissance.
La superficie des installations devrait ainsi croître d'environ 40 % dans le cadre d'un investissement totalisant plus de 12 millions.
Cela permettra à l'entreprise, qui compte près de 300 employés en Gaspésie, d'augmenter la taille de son effectif à plus de 450 salariés d'ici la fin de l'année.
« La production va croître de façon importante », a expliqué vendredi le directeur de l'usine de Gaspé, Alexandre Boulay, au cours d'un entretien téléphonique, sans toutefois fournir plus détails, citant des raisons concurrentielles.
Sur les 5,7 millions de dollars de l'aide financière gouvernementale, un montant de 1,4 million a été versé sous forme de subvention destinée à de la formation pour la main-d'oeuvre.
Le coup de pouce financier a été confirmé dans le cadre d'une conférence de presse à Gaspé à laquelle ont pris part les ministres de l'Économie, Dominique Anglade, de l'Énergie et des Ressources naturelles, Pierre Arcand, et celui responsable de la région, Sébastien Proulx.
« Des projets comme [celui-ci] génèrent des retombées considérables en matière d'exportation en plus de créer des emplois de qualité dans nos régions », s'est félicitées Mme Anglade, par voie de communiqué.
Le contrat obtenu auprès du turbinier General Electric pour le remplacement de pales dans des parcs éoliens notamment situés au Texas a considérablement redressé la situation de l'usine, dont le carnet de commandes était pratiquement à sec.
« Ce n'est pas un secret, nous étions très inquiets », a dit M. Boulay, faisant allusion au ralentissement du développement de la filière éolienne québécoise, qui génère quelque 5000 emplois.
Depuis des employés travaillent maintenant sept jours sur sept et 24 heures sur 24, a ajouté le directeur de l'usine. Des modifications aux quarts de travail ont également été apportées.
Les pales fabriquées seront transportées par camion jusqu'à New Richmond dans la Baie-des-Chaleurs pour ensuite être acheminées au sud de la frontière par voie ferroviaire.
Malgré l'intérêt du président désigné Donald Trump et de son administration à l'égard des énergies fossiles aux États-Unis, M. Boulay ne s'est guère montré inquiet pour les perspectives de l'industrie éolienne.
« Là-bas, le dossier énergétique est surtout géré par les États, a-t-il rappelé. Les règles sont claires. Avec un coût de revient de plus en plus bas, cette industrie est très concurrentielle. »
Fondée en 2005, LM Wind Power Canada est une filiale de la société danoise LM Wind Power qui exploite 13 usines dans huit pays. Elle a récemment été achetée par General Electric.
La société d'État SaskPower et l'entreprise Algonquin ont sélectionné le nouvel emplacement du projet d'éoliennes anciennement situé à Chaplin dans le sud-ouest de la Saskatchewan. Le futur parc de ces énormes moulins à vent devrait être installé dans la région Blue Hills, toujours dans le sud-ouest de la province.
En septembre dernier, le gouvernement avait décidé de mettre un frein au projet de 177 mégawatts après que des craintes environnementales eurent été soulevées. SaskPower précise que le nouvel emplacement sera situé entre Herbert et Neidpath. Cet endroit se trouve à un peu moins de 50 kilomètres à l'ouest de Chaplin.
Le projet d’éoliennes, dorénavant nommé Blue Hills, devra néanmoins passer par un processus d’évaluation environnementale du ministère provincial de l’Environnement.
En 2016, l’ancien projet Chaplin a été le premier projet d'énergie éolienne à subir un processus d'évaluation environnementale, selon le ministère de l'Environnement de la Saskatchewan.
Le début des activités du parc d'éoliennes Blue Hills est prévu en 2020, selon SaskPower.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1009210/projet-eoliennes-sud-ouest-saskatchewan-blue-hills

05/01/17 : Une éolienne démolie par les vents
Mercredi 4 janvier 2017 à 14 h 30 - Les vents sont si puissants mercredi en Nouvelle-Écosse qu'ils ont brisé une éolienne en deux. Ironique pour un appareil censé capturer la puissance des rafales.
Les Suêtes, ces vents violents et assez habituels - dont le nom est dérivé de « sud-est » en Acadien - ont eu raison mercredi de cette éolienne, située à Grand-Étang sur l'île de Cap-Breton, dans le nord de la Nouvelle-Écosse. Une dépression frappe la région jusqu'en soirée avec des rafales supérieures à 160 km/h, une puissance équivalente à un ouragan de catégorie 2.
La situation géographique de l'île fait que les vents y sont canalisées et donc d'autant plus puissants. Il n'est pas rare que Grand-Étang soit frappé par des vents qui dépassent les 200 km/h, d'après les médias locaux. L'éolienne détruite était, d'après certains témoignages sur les réseaux sociaux, la première à avoir été installée à Cap-Breton en 2002.
Ce n'est pas la première fois que les éléments en Nouvelle-Écosse jouent des tours aux tentatives d'en produire de l'électricité. À quelques dizaines de kilomètres de là, une turbine marémotrice de 400 tonnes installée en 2009 dans la baie de Fundy avait été arrachée au fond marin par la force des courants. Les marées y sont les plus fortes au monde.

04/01/17 : Une éolienne s’effondre en raison du vent à Grand Etang en N.-É.
En raison des forts vents qui ont soufflé sur Grand Etang, en Nouvelle-Écosse, une éolienne s'est écroulée.
Énergie Nouvelle-Écosse a ouvert une enquête afin de comprendre les circonstances entourant cet événement.
L’éolienne de type Vestas était installée depuis 2002 et Grand Etang était l’une des premières villes de Nouvelle-Écosse à se doter d’une telle infrastructure. C’est d’ailleurs la seule éolienne du genre dans la province.
04/01/17 : Les énergies solaires et éoliennes : des solutions viables et rentables pour les communautés nordiques au Canada
Le plus récent rapport du programme du Fonds mondial pour la nature (WWF) en Arctique canadien, Fuelling Change in the Arctic – Phase II (trad. : Alimenter le changement en Arctique, phase 2) affirme que l’utilisation d’énergies renouvelables en Arctique est non seulement possible mais pourrait être financièrement rentable.
Cette seconde phase du rapport du WWF a été menée par l’Université de Waterloo en Ontario. La première phase s’est penchée sur cinq communautés du Nunavut – Baker Lake, Saniqiluaq, Arviat, Rankin Inlet, et Iqaluit — où, croyaient les chercheurs, l’usage d’énergies propres et renouvelables pourrait avoir un effet très positif, financièrement parlant.
Cette première phase a généré un modèle d’émissions sur vingt ans.
Selon les données et les projections, une combinaison d’énergies renouvelables – éolienne, solaire – pourrait générer une très forte diminution des émissions du dioxyde de carbone tout en réduisant sérieusement les coûts d’entretiens.
Prochaine étape
La phase III portera sur la mise en place des combinaisons possibles – soleil, vent, diesel, batteries, etc. – en contexte réel et non pas seulement en modèle d’étude.
La petite communauté d’Arviat a manifesté son intérêt en ce sens à collaborer avec le WWF afin de mettre en place un projet réel d’alimentation énergétique éolienne.

03/01/17 : Succès et revers pour l'éolien en 2016
L'année 2016 a été à la fois marquée par de bonnes et de mauvaises nouvelles dans le secteur éolien. Québec n'a pas autorisé la construction de nouveaux parcs, obligeant certains manufacturiers à faire de nombreuses mises à pied ou à carrément fermer leurs portes. Mais pour d'autres, ce fut l'électrochoc pour se tourner plus rapidement vers l'exportation, afin d'éviter une fermeture.
La facture d'électricité coûte plus cher aux Québécois cette année, mais contrairement au message véhiculé, une étude commandée par le TechnoCentre éolien et obtenue par Radio-Canada révélait, en janvier, que ce n'est pas dû principalement à l'éolien.
De quoi soulever l’ire du député péquiste de Gaspé, Gaétan Lelièvre, qui questionne les intentions d’Hydro-Québec.
"On peut se poser la question, est-ce que Hydro-Québec n'a pas menti aux Québécois et aux Québécoises. Le Québec a été berné et 4000 emplois sont en jeu à cause d’informations imprécises et erronées."
« Le dernier appel d'offres de 6,3 cents du kilowatt/heure a fait en sorte que c'est la source d'énergie renouvelable la moins chère », ajoute le directeur du Créneau d'excellence en éolien Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Dave Lavoie.
Pas de nouveaux parcs
Mais pas question pour Québec de se tourner vers l'éolien à court terme avec le dévoilement de sa nouvelle politique énergétique au printemps dernier.
C'est le coup de grâce pour des manufacturiers comme Enercon à Matane. L'usine congédie l'essentiel de ses employés à partir du mois de mars et arrête sa production en septembre. Elle maintient uniquement quatre employés.
"Nous, on pense que pour qu'une usine fonctionne au Québec, ça prend aussi un marché domestique."
Les orientations d'Hydro-Québec préoccupent l'industrie et sont au cœur des discussions lors du 10e colloque québécois de l'éolien en juin à Matane.
« On a l'impression, à tort ou à raison, qu'avec le plan stratégique déposé par Hydro-Québec, la société d'État ne sent pas l'urgence pour l'éolien au Québec », se désolait alors le directeur des affaires gouvernementales et réglementaires chez Innergex énergie renouvelable, Daniel Giguère.
L’instinct de survie
Ce manque d’intérêt pour l’éolien, au Québec, oblige plus que jamais les manufacturiers à se tourner vers l’exportation; leur survie en dépend. En août, l’usine de Gaspé LM Wind Power confirme l’obtention d’un contrat au Texas qui assure sa survie pour au moins trois ans.
Le fabricant de pales danois demeure le plus important employeur privé de la municipalité et sa fermeture aurait été catastrophique pour l’économie locale.
"C'est ce qui nous permet aujourd'hui de maintenir nos 200 emplois, mais aussi de créer 85 emplois additionnels."
Une industrie diversifiée?
Cette année marquée d'incertitudes a permis de réaliser que l'industrie du vent, ce ne sont pas uniquement ses usines. Il y a aussi les compagnies d'entretien, les firmes d'évaluations environnementales, les manufacturiers de pièces qui brassent des affaires aux États-Unis et dans l'Ouest canadien.
« L'Alberta veut, d'ici 2030, mettre fin à 6300 mégawatts d'énergie électrique produite à l'aide du charbon et en remplacer les deux tiers par des énergies renouvelables, et l’autre tiers par de l’efficacité énergétique, donc on parle beaucoup d’éolien et de solaire également, explique Dave Lavoie. Alors les entreprises du Québec qui peuvent se positionner, ce sont les entreprises comme LFG Construction en Gaspésie et Pesca Environnement qui vient d’ouvrir un bureau à Calgary. »
En 2016, le TechnoCentre éolien a aussi renforcé sa position de leader pour ses recherches en milieu nordique afin de développer des solutions pour diminuer les coûts d'énergie.
Il a reçu, en septembre, 4,6 millions de dollars de Québec, du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et de la Fondation canadienne pour l’innovation, afin de mener des recherches appliquées en partenariat avec une quinzaine d’entreprises du Québec et deux autres centres de l’Ontario et du Yukon.
Signe que l'éolien ne se porte pas trop mal au Québec, Fabrication Delta, de New Richmond, a terminé l’année en obtenant, en décembre, un important contrat de fabrication de moyeux avec le turbinier Siemens.
Globalement, l'industrie éolienne prévoit la création d'au moins 500 nouveaux emplois au cours des prochaines années dans la province.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1008804/succes-et-revers-pour-leolien-en-2016

02/01/17 : Priorités 2017 des MRC du Bas-Saint-Laurent : transport, parc éolien et sécurité incendie
Le président du Collectif régional de développement (CRD), Francis Saint-Pierre, cible deux priorités en ce début de 2017; le plan de transport régional et la mise en service du parc éolien Nicolas-Riou.
L’objectif poursuivi par le CRD est de mettre en place un service de transport en commun dans les huit MRC du Bas-Saint-Laurent complémentaire aux services existants.
Un plan préliminaire a été proposé aux préfets un peu avant les Fêtes, rappelle Francis Saint-Pierre.
Les MRC ont jusqu’au 15 janvier pour réagir. Par la suite, le plan final sera adopté.
Par ailleurs, le président du CRD attend avec beaucoup d’impatience la mise en service du Parc régional éolien Nicola-Riou, la partie bas-laurentienne du projet mené en collaboration avec la Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, la société française EDF et la Première nation Malécite de Viger.
« Il y a déjà une partie qui est en opération en Gaspésie », précise Francis Saint-Pierre.
"Les bases sont toutes coulées. Ce sera le transport des mâts et des pales et l’assemblage. J’imagine que cela sera après la période de dégel compte tenu du poids de ces équipements-là!"
La mise en service est prévue pour le 1er décembre.
Dès 2018, les huit MRC et la Première nation Malécite et le CRD vont engranger 800 000 $ par année pour les 25 prochaines années.
Le préfet de la MRC Rimouski-Neigette ne cache pas que la manne provenant de ce projet permettra aux municipalités de diversifier leurs sources de revenus. Un problème majeur pour les municipalités selon M. Saint-Pierre qui n’ont généralement que la taxe foncière pour financer les services aux citoyens.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1008712/priorites-2017--mrc-bas-saint-laurent-transport-parc-eolien-securite-incendie

29/12/16 : Les éoliennes au service des démunis
Les profits sont réinvestis pour la population du Bas-St-Laurent
RIVIÈRE-DU-LOUP | Des gens pauvres ont été nourris, des décrocheurs sont retournés sur les bancs d’école et des jeunes défavorisés ont pu faire de la musique avec l’argent des éoliennes dans le Bas-Saint-Laurent.
Karine Jean a «pleuré de joie pendant trois jours», lorsqu’elle a su que le Carrefour d’initiatives populaires de Rivière-du-Loup, qui aide les démunis à manger à petit prix, encaisserait 20 000 $ grâce à l’argent généré par les éoliennes. L’organisme peut aider pratiquement 1000 personnes de plus.
«Ça met l’essence dans le camion qui va chercher les aliments, ça paye les factures, ça fait qu’on est moins essoufflé», dit l’agente de développement Karine Jean.
Dans plusieurs régions, des citoyens se sont opposés à l’implantation des éoliennes, mais dans le Bas-St-Laurent, une partie des profits est réinjectée dans la communauté.
L’argent du vent
Les 12 éoliennes qui tournent dans la grande région de Rivière-du-Loup depuis 2013 ont commencé à rapporter pas mal d’argent et 71 organismes se sont partagé 700 000 $ depuis.
«Et ce n’est pas fini», affirme le préfet de la MRC de Rivière-du-Loup Michel Lagacé. «Jamais la MRC n’aurait pu aider autant de gens et d’organismes comme ça sans les éoliennes.»
La MRC est propriétaire à 50 % du parc éolien. L’autre moitié appartient à une entreprise privée, Innergex Énergie Renouvelable. La MRC distribue chaque année l’argent récolté à des organismes de la région.
Décrocheurs et musiciens
France Bourgouin est catégorique. Le vent a aidé des décrocheurs à retourner sur les bancs d’école dans le Bas-Saint-Laurent. «Le projet Filet d’Étape Normandie prenait fin en 2014 si on n’avait pas eu les 10 000 $ que la MRC nous a remis», dit-elle. Le Filet aide chaque année une quinzaine de jeunes de 16-30 ans à retourner aux études.
L’École de musique Alain-Caron a aussi profité de l’argent des éoliennes, soit 25 000 $ pour que 50 jeunes défavorisés financièrement ou socialement fassent de la musique ou chantent.
«Par leur prestation dans huit résidences de personnes âgées, ils ont pu à leur tour apporter à plus de 200 personnes des apprentissages musicaux, donnant à chacune des petits moments de bonheur», a dit Marie Pelletier, directrice.
Et les autres
Les centaines de milliers de dollars que se sont partagés les organismes ont aussi permis à des enfants d’aller au camp, de soutenir un projet de service de garde communautaire, d’assurer la transition du CLD, d’aider la Maison de la famille locale et d’épauler un championnat de golf, entre autres.

29/12/16 : Gaspésie : Entrée en service du parc éolien Mesgi'g Ugju's'n, dans la MRC d’Avignon
Le parc éolien Mesgi'g Ugju's'n, situé dans la MRC d'Avignon, est entré en service jeudi. À l'origine, il devait être mis en fonction le 1er décembre.
Ce parc de 150 MW est issu de la collaboration entre la compagnie Innergex (50 %) et les trois communautés micmaques du Québec, soit Gesgapegiag, Gespeg et Listuguj (50 %).
Innergex, qui était maître d’œuvre de la construction du parc, en assurera aussi l’exploitation et l’entretien.
110 membres de la communauté micmaque ont travaillé à la construction du parc qui comprend 47 éoliennes. Quatre techniciens micmacs sont aussi employés à plein temps pour le fonctionnement et la maintenance des turbines.
Un contrat d'achat d'électricité de 20 ans a été signé avec Hydro-Québec. Le parc générera assez d’électricité pour alimenter environ 30 000 foyers québécois chaque année.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1008371/entree-en-service-du-parc-eolien-mesgig-ugjusn-dans-la-mrc-davignon

23/12/16 : Mise en service commerciale de la première phase du parc éolien Plateau de Savernat
Boralex inc. (« Boralex » ou la « Société ») (TSX: BLX) est heureuse d'annoncer la mise en service commerciale du projet éolien Plateau de Savernat situé dans la région Auvergne-Rhône-Alpes sur les communes de Lamaids, de Quinssaines (communauté d'agglomération montluçonnaise) et de Saint-Martinien (communauté de communes du Pays d'Huriel).
Ce projet comprend 6 éoliennes totalisant 12 MW de puissance installée. Deux autres éoliennes viendront compléter le parc en avril 2017 dans une seconde phase de construction, rehaussant ainsi sa puissance à 16 MW. Dans son ensemble, le projet génèrera un BAIIA (A) de l'ordre d'environ 2,5 M€ (3,5 M$).
« C'est la concrétisation de dix années de travail, d'études et d'échanges entre les spécialistes, les acteurs locaux et les services de l'État » a mentionné Patrick Decostre, vice-président et directeur général de Boralex Europe. « Plateau de Savernat, qui devient notre 32ème parc éolien en exploitation en France, inaugure notre présence dans le département de l'Allier et nous en sommes très fiers ».
Doté d'un contrat d'achat d'électricité avec Électricité de France (EDF) d'une durée de 15 ans, la construction de ce projet a permis l'activité d'une douzaine d'entreprises depuis février 2016. Des retombées économiques directes d'environ 115 000 € par an seront versées aux collectivités au titre de la CFE, CVAE, IFER, et de la taxe foncière. Le parc permettra d'alimenter près de 30 000 foyers par année, durant toute la durée de son exploitation.
À propos de Boralex
Boralex développe, construit et exploite des sites de production d'énergie renouvelable au Canada, en France et aux États-Unis. Un des leaders du marché canadien et premier acteur indépendant de l'éolien terrestre en France, la Société se distingue par sa solide expérience d'optimisation de sa base d'actifs dans quatre types de production d'énergie - éolienne, hydroélectrique, thermique et solaire. Boralex s'assure d'une croissance soutenue grâce à son expertise et sa diversification acquises depuis vingt-cinq ans. Les actions et les débentures convertibles de Boralex se négocient à la Bourse de Toronto sous les symboles BLX et BLX.DB.A respectivement. Pour de plus amples renseignements, visitez www.boralex.com ou www.sedar.com.
http://www.newswire.ca/fr/news-releases/mise-en-service-commerciale-de-la-premiere-phase-du-parc-eolien-plateau-de-savernat-608027676.html

19/12/16 : Un projet éolien de 6,5 M $ à New Richmond
L’entreprise Fabrication Delta de New Richmond a reçu une aide financière d’Ottawa et de Québec à hauteur de près de 3 millions de dollars pour concrétiser un projet de près de 6,5 millions pour la fabrication de moyeux d’éoliennes.
L’entreprise a obtenu un montant de 1,95 million de la part du gouvernement provincial, et un prêt remboursable de 1 million du fédéral. « L'aide financière est une très bonne nouvelle pour les citoyens de notre région. Le Groupe FabDelta sera la seule entreprise en Amérique du Nord à offrir un moyeu assemblé et prêt à être installé, explique le président du Groupe FabDelta, François Arsenault. De plus, notre collaboration avec Siemens Wind Energy nous donnera accès à un marché plus vaste. »
L'aide permettra à l'entreprise d'agrandir et d'aménager un bâtiment industriel, d'acquérir de l'équipement spécialisé, des ponts roulants et une grue. Ces travaux permettront à l’entreprise de fabriquer 46 moyeux d’éoliennes (communément appelés les nez de l'éolienne) pour l’entreprise ontarienne Siemens Wind Energy. Au total, l’investissement devrait permettre de créer 15 emplois à New Richmond.
La ministre de l'Économie, de la Science et de l'Innovation, Dominique Anglade, a notamment salué cette initiative. « Le marché des grandes éoliennes est en pleine croissance à l'échelle mondiale, y compris au Canada et aux États-Unis, ce qui représente une excellente nouvelle pour les fabricants québécois de composants d'éoliennes, tels que Le Groupe FabDelta. »
Comme aucune autre entreprise en Amérique du Nord ne possède une telle expertise dans le domaine des moyeux d’éoliennes, le Groupe FabDelta acquerra ainsi une nouvelle expertise fort intéressante, comme le mentionne Sébastien Proulx. « En plus de stimuler le développement économique de la région et la création d'emplois spécialisés, cette initiative contribuera à l'essor du créneau d'excellence éolien », conclut le ministre régional.
http://www.lepharillon.ca/actualites/2016/12/19/un-projet-eolien-de-6-5-m---a-new-richmond.html

15/12/16 : La nation huronne-wendat acquiert une participation dans le parc éolien de la Rivière-du-Moulin
Fondaction CSN a annoncé jeudi matin un investissement de 12,4 M$ dans la société en commandite Iohwahs, aux côtés de la nation huronne-wendat, pour compléter un investissement de 43,7 M$ afin d’acquérir 5% des actifs du parc éolien de la Rivière-du-Moulin.
Construit par EDF Énergies Nouvelles Canada, le parc éolien de la Rivière-du-Moulin constitue l’installation d’énergie éolienne la plus importante au Canada sous un seul contrat d’achat d’électricité , avec une capacité de 350 mégawatts pouvant alimenter jusqu’à 77 000 foyers.
En plus de générer des retombées économiques sur le territoire de Wendake, ce partenariat permettra à la nation de jouer un rôle beaucoup plus important dans la gestion de ressources naturelles.
La construction de ce parc, qui comprend 175 éoliennes, a nécessité un investissement de près de 900 M$. La mise en service de la phase I a eu lieu en 2014 et la phase II a suivi en 2015.
Hydro-Québec Distribution s’est engagée à acheter l’électricité produite pour une période de 20 ans.
Les éoliennes sont construites sur les territoires non organisés du Lac-Pikauba et du Lac-Ministuk dans les MRC de Charlevoix au nord de St-Urbain et du Fjord-du-Saguenay. La zone du projet est située entièrement sur des terres publiques.
Neuf éoliennes du Parc éolien Pierre-De Saurel produisent de l’électricité vendue à Hydro-Québec. Elles ont été mises en service au cours de la dernière semaine.
Le directeur général du parc, Frédéric Tremblay, estime que deux autres seront en opération avant Noël. Ce qui permettra de commencer l’opération commerciale du parc pour Noël, avance-t-il.
La douzième éolienne devrait ensuite être branchée, à la fin de décembre ou au début janvier.
« Tout va bien. Elles tournent et génèrent de l’électricité. En fin de semaine, on mènera différents tests avec Hydro-Québec, le temps d’arrimer la production au réseau de transport (ilotage). »
Ce qui explique, a-t-il dit, que le tarif payé par Hydro-Québec n’est pas encore le tarif commercial prévu de 12,5 ¢/kWh, (indexés annuellement), mais de 0,025 c/kWh.
http://www.les2riveslavoix.ca/actualites/2016/12/9/sept-eoliennes-produisent-de-lelectricite-que-payera-hydro-quebe.html

08/12/16 : Un nouveau parc éolien en production dans Avignon
Le parc éolien communautaire Roncevaux, dans la MRC d'Avignon, sera bientôt complètement en production. La Régie intermunicipale de l'énergie de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine indique que des tests d'alimentation sont en cours avec Hydro-Québec. Le parc situé dans le territoire non organisé de Ruisseau-Ferguson compte 34 éoliennes de 2,2 mégawatts (MW) pour une capacité totale de 74,8 MW. Le projet est le fruit d'un partenariat entre la Régie intermunicipale, Invenergy Wind et Énergie éolienne Bas-Saint-Laurent.
http://ici.radio-canada.ca/breve/76617/un-nouveau-parc-eolien-en-production-dans-avignon

05/12/16 : Projet de parc éolien aux Îles-de-la-Madeleine - Le ministère autorise l'installation d'un mât de mesure météorologique
QUÉBEC, le 5 déc. 2016 /CNW Telbec/ - La Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine pourra procéder à l'installation d'un mât de mesure météorologique dans l'habitat floristique de la Dune-du-Nord. En effet, M. Germain Chevarie, député des Îles-de-la-Madeleine, a annoncé, aujourd'hui, au nom du ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel, qu'une autorisation a été délivrée à l'organisme, en vertu de l'article 18 de la Loi sur les espèces menacées ou vulnérables (LEMV).
« L'énergie éolienne fait partie des solutions envisagées pour alimenter l'archipel en électricité de manière plus écologique. Le mât de mesure nous permettra d'obtenir les données de terrain afin de déterminer si l'établissement d'un parc éolien est possible entre Pointe-aux-Loups et Grosse-Île », a déclaré M. Chevarie.
L'installation du mât de mesure météorologique permettra d'évaluer le potentiel d'un projet de parc éolien de six mégawatts. La Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine jugera par la suite si elle veut soumettre une demande d'autorisation au Ministère pour la réalisation d'un projet de parc éolien. En vertu de l'article 19 de la LEMV, un éventuel projet de parc éolien devra également faire l'objet d'une audience publique.
L'habitat floristique de la Dune-du-Nord, où sera installé le mât de mesure météorologique, a été créé pour la protection du corème de Conrad, un petit arbuste vivace ramifié, désigné espèce menacée depuis 2005. Toutefois, après une analyse approfondie de la demande d'autorisation pour l'installation du mât de mesure, les experts du Ministère sont d'avis que l'intégrité du milieu naturel ne sera pas menacée, étant donné la nature des travaux et l'ensemble des mesures d'atténuation prises par la Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.
De fait, les travaux seront temporaires puisque l'installation du mât s'échelonnera sur quatre jours seulement et la prise de mesures météorologiques, sur une période de 12 mois. Le mât sera ensuite démantelé. De plus, une faible superficie de l'habitat floristique sera touchée, soit 18 mètres carrés, et aucuns travaux ne seront effectués aux endroits spécifiques où pousse le corème de Conrad.
« C'est un projet important pour notre région et nous voulons le voir se réaliser rapidement. Toutefois, ce projet, comme tous les autres, doit suivre les étapes prescrites par nos lois et règlements, ce qui, dans ce cas-ci, inclut une consultation auprès de la population. Aujourd'hui, un premier pas important a été fait et il faut s'en réjouir », a conclu M. Chevarie.
SOURCE Cabinet du ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
http://www.newswire.ca/fr/news-releases/projet-de-parc-eolien-aux-iles-de-la-madeleine---le-ministere-autorise-linstallation-dun-mat-de-mesure-meteorologique-604821146.html

04/12/16 : Un train de pales éoliennes de passage à Rivière-du-Loup
Le pont qui sépare les quartiers de Saint-Ludger et de Saint-François à Rivière-du-Loup avait, le temps de quelques heures, un visage bien singulier, ce dimanche 4 décembre, alors qu’il s’y dressait des convois d’un train de pales éoliennes. Un spectacle qu’on ne voit pas tous les jours.
S’il s’agit bien du train de pales qui est en voyage de la Gaspésie (où les pales ont été fabriquées) jusqu’aux États-Unis, le tout premier, tel que le rapportait le journaliste Gilles Gagné dans les pages du Soleil, le convoi comportait 72 wagons de 28 mètres et dépassait ainsi les 2 km de long.
Vers 15 h dimanche, plusieurs citoyens ont profité de la belle lumière offerte par le soleil pour prendre des photos du train. Chose certaine, il n’a pas passé inaperçu. «On ne voit pas cela tous les jours!», a d'ailleurs déclaré un homme qui a arrêté sa marche pour prendre un cliché avec son téléphone.
Selon Gilles Gagné, les pales ont été fabriquées par l’usine LM Wind Power de Gaspé et sont vendues à des clients du turbinier éolien GE (General Electric). Une douzaine de convois de ce type pourraient voyager sur les rails de l’est de la province dans la prochaine année en raison d'un contrat d’exportation vers le centre-sud des États-Unis.
Longues de 42 mètres, les pales d’éolienne pèseraient environ 6 tonnes métriques.
http://www.infodimanche.com/actualites/actualite/303810/un-train-de-pales-eoliennes-de-passage-a-riviere-du-loup

03/12/16 : Le premier convoi de pales d’éoliennes gaspésiennes file vers le Texas
Un premier convoi ferroviaire de pales d'éoliennes produites par LM Wind Power de Gaspé a quitté New Richmond samedi pour être transporté vers le Texas.
La cinquantaine de pales étaient arrivées de Gaspé par camion. Le convoi mesure environ deux kilomètres de longueur. Le convoi est allé rejoindre le train du Canadien national à Matapédia. Les pales devraient arriver à destination dans une semaine.
Le directeur de la Société de chemin de fer de la Gaspésie, Luc Lévesque, se dit très fier de cet accomplissement pour une première expérience. « Tout le monde est content. On est en train de se roder », indique-t-il.
Il s’agit du plus important contrat de toute l’histoire de la Société de chemin de fer de la Gaspésie.
"On est très heureux! C’est un gros pas en avant pour la Société. Ça vient changer complètement la donne pour les prochaines années". Luc Lévesque, directeur de la Société de chemin de fer de la Gaspésie
« Les trains de pales ça fait longtemps que ça se jase, mais pour toutes sortes de raisons, ça ne s’est pas réalisé, ajoute M. Lévesque. On l’espérait, mais là ça se concrétise. »
Selon le directeur, la Société ne pouvait avoir meilleur argument pour convaincre le ministère des Transports de réparer le rail au plus tôt.
On ne pouvait pas faire mieux! On nous a dit d’aller chercher des contrats et on a réussi, je dirais même à la surprise générale. Il y a deux ans il n’y a pas grand monde qui croyait en nous. Et là, on atteint la rentabilité. Luc Lévesque, directeur de la Société de chemin de fer de la Gaspésie
Les pales devraient arriver à destination dans une semaine.
La Société de chemin de fer s’attend à transporter environ 600 pales dans la prochaine année, peut-être plus, espère M. Lévesque.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1003771/le-premier-convoi-de-pales-deoliennes-gaspesiennes-file-vers-le-texas

02/12/16 : Deux nouveaux parcs éoliens au profit des communautés gaspésiennes

ENERGIE. L’entrée en service des parcs éoliens Mesgi’g Ugju’s’n et Roncevaux, depuis le 1er décembre, permettra aux communautés gaspésiennes de profiter encore davantage de la manne du secteur éolien.
En effet, le parc Roncevaux, d’une capacité de 75 MW, est actuellement dans la phase de rodage et devrait entrer en production commerciale d’ici quelques jours. Il appartient à 50 % aux régies éoliennes de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent, dans des proportions d’environ 1/3 et 2/3, selon la population des deux régions administratives. « C’est un projet communautaire. Dans le dernier appel d’offres, le promoteur voulait un partenaire communautaire », indique Jean-François Beaulieu, directeur du développement des affaires d’Invenergy.
Celui-ci ne peut avancer de chiffres quant aux profits qui seront retirés de ce projet, réalisé au coût de 175 M$, mais les redevances à la MRC d’Avignon, elles, seront de l’ordre de 474 000 $ par année.
La Régie intermunicipale de l’énergie GÎM (RÉGIE) regroupe 44 municipalités du territoire, au prorata de leur Richesse foncière uniformisée. « Le but est d’investir dans l’éolien. Il y a trois ans, quand il y a eu le dernier appel d’offres, les deux régions se sont assises ensemble, ont travaillé ensemble pour être partenaires communautaires des projets. Maintenant, c’est dans les mœurs. Il ne se fera plus d’éolien sans la participation de la Régie », explique son président, Richard St-Laurent.
Avec une livraison prévue pour décembre 2017, le parc Nicolas-Riou situé à Saint-Fabien près de Rimouski aura une capacité de production de 225 MW et viendra compléter ce dernier appel d’offres. Il est aussi propriété à 50 % de la RÉGIE et d’Énergie éolienne Bas-Saint-Laurent.
Premières Nations
De son côté, le parc Mesgi’g Ugju’s’n (MU), qui signifie Grand Vent, appartient à 50 % aux trois communautés mi’gmaq de la Gaspésie, soit Listuguj, Gesgapegiag et Gespeg, et à 50 % à l’entreprise québécoise Innergex. Avec une capacité de 150 MW, celui-ci amènera aux communautés des profits d’environ 150 M$ sur 20 ans. Comme il est situé sur les terres publiques de la MRC d’Avignon, les redevances de 5000 $ par MW seront versées à la MRC sous forme d’une contribution annuelle de 675 000 $, et d’un fonds d’engagement social de 75 000 $.
Pour les communautés mi’gmaq, le partenariat avec Innergex constitue une première entente conclue avec une entreprise, dans le but de leur permettre de participer au déploiement de l’énergie éolienne. Pour l’administration du projet, le conseil d’administration sera composé de quatre représentants des communautés et de quatre de l’entreprise.
En plus des profits, il aura apporté des emplois aux communautés, alors qu’une centaine de travailleurs mi’gmaq ont participé à la construction du parc qui est entré en production hier.
http://www.lechodelabaie.ca/actualites/economie/2016/12/2/deux-nouveaux-parcs-eoliens-au-profit-des-communautes-gaspesienn.html

01/12/16 : Inauguration du parc éolien micmac

C'est jeudi qu'a eu lieu l'inauguration du Parc éolien Mesgi'g Ugju's'n, près d'Escuminac, un parc qui pourra alimenter jusqu'à 30 000 résidences.
Cette réalisation, en cours depuis 2009, a été mise au point par les trois communautés micmaques de la Gaspésie - Listiguj, Gesgapegiag et Gespeg - et la compagnie Innergex.
Le parc éolien :
Coût : 330 millions de dollars
Nombre d'éoliennes : 47
Puissance installée : 150 mégawatts
Retombées pour les communautés : 150 millions de dollars sur 20 ans
La directrice du projet, Terri Lynn Morrison, de Listuguj, est fière de cette réalisation.
On montre au monde que les Micmacs sont capables. Nous sommes ici, nous sommes organisés, nous sommes capables de rentrer et travailler comme partenaires dans une industrie importante comme l'éolien.
Les retombées économiques seront surtout investies en éducation, selon le président du conseil d'administration, Troy Jerome. « C'est une opportunité pour les Micmacs de réinvestir en éducation. Sans éducation, c'est très difficile pour travailler avec le gouvernement du Québec, l'industrie... »
Le parc devait rouler à pleine capacité dès le 1er décembre. Ce n'est cependant pas encore le cas : seulement quelques éoliennes fonctionnent pour le moment.
« On s'attend à ce que dans les prochains jours, ce soit en service », assure le président d'Innergex, Michel Letellier.
Comme dans tous les autres projets éoliens, Hydro-Québec impose aux fournisseurs une amende oscillant autour de 6000 dollars par jour de retard.

25/11/16 : Le parc éolien entrerait en fonction avant Noël
La douzième et dernière éolienne constituant le Parc éolien Pierre-De Saurel (PEPS) a été montée le 23 novembre dernier. Le projet devrait ainsi être livré d’ici Noël.
Cette manœuvre de Construction Sorel met fin à la phase d’érection des équipements destinés à produire de l’électricité au profit de la MRC de Pierre-De Saurel et de ses commettants.
Reste maintenant à compléter leurs installations électriques. Ce qui peut prendre une dizaine de jours, a dit le directeur général de PEPS, Frédéric Tremblay.
Il reconnaît ainsi ne pas être en mesure de livrer le parc comme désiré, le 1e décembre. « Mais il le sera avant Noël, puisque nous ne serons plus ennuyés par des intempéries, comme ce fut le cas au cours des derniers jours. Le travail restant s’exécute à l’intérieur. »
L’échéancier des derniers travaux sera déterminé dans les prochaines semaines, précise-t-il.
Rappelons que ce délai a été occasionné par l’écrasement d’une grue qu’un opérateur déplaçait vers le site d’érection de la dixième éolienne. L’incident est survenu le 27 octobre dernier. La Commission des normes, de l’équité, de la santé et sécurité au travail (CNESST) n’a autorisé l’usage d’une nouvelle grue sur le chantier que le 14 novembre dernier. Lui reste encore à déterminer les raisons de cet effondrement.
Pas de pénalités supplémentaires
PEPS ne sera pas pénalisé pour ce délai, a précisé M. Tremblay, puisque l’amende imposée par Hydro-Québec de 492 000$ l’an dernier (pour un retard d’un an) en est une maximale pour un projet.
En adoptant son budget le 23 novembre dernier, la MRC a inscrit au chapitre des revenus 1 M$ à recevoir de l’opération du parc éolien.
M. Tremblay estime que PEPS pourra faire parvenir une première facture à Hydro-Québec six mois après le démarrage de la production.

23/11/16 : Éoliennes : le recours collectif peut aller de l'avant
Les trois juges de la Cour d'appel ont rejeté les demandes d'Énergie éolienne Des Moulins/Invenergy et d'Hydro-Québec de renverser la décision d'autoriser un recours collectif contre eux. À moins que ces derniers obtiennent la permission d'aller en Cour Suprême, la requête pourra donc aller de l'avant.
(Lien) Rappelons qu'en mars dernier, la juge Lise Bergeron de la Cour supérieure du Québec avait autorisé une action en dommages et intérêts en responsabilité civile et pour troubles de voisinage contre Énergie éolienne Des Moulins et Invenergy. Pour ce qui est d'Hydro-Québec, la responsabilité qui lui est attribuée est celle d'abus de droit pour avoir autorisé ce projet.
Les requérants, Pierre Labranche et Edna Stewart de Saint-Jean-de-Brébeuf, avaient été autorisés à être les représentants de toutes les personnes ayant résidé, depuis le 1er avril 2010, sur les territoires des municipalités touchées par le parc éolien Des Moulins phase 1, soit celles de Thetford Mines, Kinnear’s Mills, Saint-Adrien-d’Irlande, Inverness, Saint-Pierre-de-Broughton, Saint-Jean-de-Brébeuf, Irlande et Saint-Jacques-de-Leeds. Les propriétés doivent se trouver dans un rayon de trois milles (4,8280 kilomètres) de la zone du projet et ne pas avoir fait l'objet d'un contrat avec les autorités concernées.
Un projet controversé
Le parc éolien Des Moulins a fait l'objet de nombreuses manifestations tant positives que négatives au cours des dernières années. Pendant que certains applaudissent les retombées monétaires pour les municipalités, plusieurs résidents se plaignent des désagréments pour leur santé et leur qualité de vie.
Le parc Des Moulins est composé de 59 éoliennes de 2,3 MW chacune et est divisé en huit secteurs. L’exploitation commerciale s'est amorcée à la fin de l'année 2013 après plus de deux ans de construction. Les coûts totaux du projet étaient évalués à 368 millions $.
Enfin, notons que ce recours collectif concerne plus de 2000 propriétaires dont les réclamations individuelles pourraient se situer entre 10 000 $ et 50 000 $.
http://www.courrierfrontenac.qc.ca/actualites/2016/11/22/eoliennes---le-recours-collectif-peut-aller-de-l-avant.html

18/11/16 : Le maire Louis R. Joyal pris en défaut par le ministère

Une deuxième plainte d’apparence de conflit d’intérêts envers le maire de Yamaska, Louis R. Joyal, dans le projet du Parc éolien Pierre-De Saurel a été jugée fondée en 2016 sans que le ministère n’émette de sanctions contre l’élu.
À lire aussi:
- « Il n’y a rien de bien grave » - le maire de Yamaska, Louis R. Joyal
- Une conclusion difficile à obtenir
Le parc éolien, situé dans les municipalités de Saint-Aimé, Yamaska et Saint-Robert, sera complété dans quelques semaines. Quatre des 12 éoliennes se trouvent sur les terres du maire Joyal.
Cette deuxième plainte est un réexamen de la première déposée par le citoyen Fernand Gignac en juillet 2014 au ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT). Elle découle de documents déposés par deux autres citoyens en 2014.
Les plaignants déploraient que le maire de Yamaska n’ait pas fait de déclaration de ses intérêts pécuniaires dans les 60 jours de la proclamation de son élection en 2010, mais aussi qu’il ne se soit pas retiré de certaines décisions concernant le parc éolien dans sa municipalité.
Le Bureau du commissaire aux plaintes (BCP) a réévalué les éléments nouveaux ou d’anciens éléments qui n’avaient pas été traités lors de la première plainte effectuée en 2012.
Faute soulevée
Ce n’est qu’après des démarches de sept mois auprès du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (voir tableau) que la journaliste du journal La Voix a pu recevoir l’analyse du ministère des plaintes et les conclusions du rapport.
En janvier 2016, le commissaire Richard Villeneuve a fait parvenir une lettre à la MRC Pierre-De Saurel, à la municipalité de Yamaska et au plaignant. Si certaines situations ont déjà fait l’objet d’un traitement ou qu’elles ont été jugées non admissibles ou non fondées, peut-on lire, d’autres ont attiré l’attention du ministère.
« Les éléments soumis à notre attention permettent raisonnablement de croire que M. Joyal aurait dû déclarer son intérêt pécuniaire à la suite de son absence à la séance du conseil des maires de la MRC du 9 mars 2011 où il était question de l’approbation d’une modification au règlement de zonage de la municipalité de Yamaska, laquelle était susceptible d’avoir un impact sur les suites du projet de parc éolien », peut-on lire dans la correspondance transmise.
Selon la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités (LERM), un élu absent lors d’une séance du conseil au cours de laquelle est prise en considération une question dans laquelle il a des intérêts pécuniaires doit déclarer la nature de son intérêt lors de la première séance du conseil où il a pris connaissance de ce fait.
Dans ce cas-ci, même si le ministère considère que M. Joyal n’a pas fait cette démarche à l’époque, on souligne dans le rapport du commissaire Villeneuve que « seul un tribunal, après avoir pris connaissance de l’ensemble des faits pouvait conclure que M. Joyal a contrevenu à l’article 361 de la LERM et le cas échéant, décréter son inhabilité à siéger. »
Conclusion de la 1re plainte
Le ministère n’a pu conclure à un manquement à la loi dans la première plainte déposée en 2012. Mais le Bureau du commissaire aux plaintes a soulevé que le maire Joyal n’avait commencé à se retirer des délibérations qu’à la suite de l’intervention de la Direction régionale du ministère.
@BV:Le commissaire aux plaintes Richard Villeneuve a soulevé une faute du maire de Yamaska, Louis R. Joyal, dans le dossier du parc éolien Pierre-De Saurel.
http://www.les2riveslavoix.ca/actualites/politique/2016/11/18/le-maire-louis-r--joyal-pris-en-defaut-par-le-ministere.html

18/11/16 : Parc éolien aux Îles : un ultimatum au ministère de l'Environnement
Le directeur de la Régie intermunicipale de l'énergie Gaspésie-Les Îles, Gilbert Scantland, affirme que le projet de construire un parc éolien sur la dune du Nord sera abandonné si le ministère de l'Environnement ne donne pas son autorisation rapidement pour installer un mât pour prendre des mesures de vent cet hiver. Sans ces mesures, il ne pourra pas y avoir de projet déposé, estime M. Scantland. La réponse du ministère de l'Environnement pourrait prendre encore quelques semaines.
http://ici.radio-canada.ca/breve/74674/parc-eolien-aux-iles-un-ultimatum-au-ministere-de-

15/11/16 : Faits divers : Circulation perturbée par une éolienne
Le conducteur du poids lourd a constaté que son imposant chargement était probablement trop haut pour passer sous la structure de béton.
En pleine heure de pointe, la circulation a été perturbée de façon importante sur l'autoroute 20 Est mardi après-midi alors qu'un camion transportant une pièce d'éolienne a dû s'arrêter à l'approche d'un viaduc au km 315. Le conducteur du poids lourd avait constaté que son imposant chargement était probablement trop haut pour passer sous la structure de béton.
L'incident est survenu vers 15h15 et, comme l'explique le sergent Claude Denis de la Sûreté du Québec, il n'y a eu aucune collision entre le camion et le viaduc.
Une voie a tout de même été bloquée, causant de la congestion durant l'heure de pointe, pendant que les contrôleurs de la Société de l'assurance-automobile du Québec effectuaient des vérifications afin de déterminer si le camion pouvait passer avec son chargement sous la section de gauche du viaduc, qui est légèrement plus élevée. « Si c'est impossible, on attendra la fin de l'heure de pointe pour faire rebrousser chemin au camion », conclut M. Denis.
http://www.lapresse.ca/le-soleil/justice-et-faits-divers/201611/15/01-5041613-circulation-perturbee-par-une-eolienne.php

14/11/16 : Québec donne le feu vert au projet éolien au Mont Sainte-Marguerite

Le 1er décembre prochain commenceront officiellement une année de travaux, pour la construction du parc éolien au Mont Sainte-Marguerite. Le projet de 300 M$ comptera 46 éoliennes totalisant 147,2 MW, installées sur environ 100 km2 sur les territoires des municipalités de Saint-Sylvestre (28), Saint-Séverin (15) et Sacré-Cœur-de-Jésus (3). Laurent Lessard, ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l'Électrification des transports et député de Lotbinière-Frontenac, est venu annoncer la nouvelle le lundi 14 novembre dernier dans les bureaux municipaux de Saint-Sylvestre.
Depuis deux ans, le projet attendait en effet notamment les approbations de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) ainsi que du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE). « C'était très attendu. Avoir l'autorisation du BAPE, ce n'est pas facile », a commenté M. le ministre. Il a de plus soulevé que le projet à venir vient s'ajouter à ceux de Saint-Ferdinand (parc des Érables) et Kinnear’s Mills (parc des Moulins) déjà en Lotbinière. « Des projets d’un milliard de dollars si on les additionne. Un milliard, arrivé par le vent, sans qu'on les attende », dit-il.
À la fin des travaux, soit d'ici décembre 2017, il est prévu que le promoteur verse aux municipalités 5000 $ par mégawatt installé sur leur territoire, ainsi que 20 000 $ par année par municipalité pour la réalisation de projets communautaires. Pour Saint-Sylvestre, ceci représente quelque 468 000 $, soit environ 25 % de son budget.
« Le projet va redonner un coup de souffle de vie économique à nos petits milieux. Ça va nous donner la chance de créer de la richesse sans nous endetter », a affirmé son maire Mario Grenier. Entre autres, il prévoit déjà aller de l'avant dans le développement résidentiel situé devant l'école primaire, qui serait complexe à réaliser autrement.
« On a un sentiment d'accomplissement aujourd'hui », a soufflé pour sa part Viviane Maraghi de l'entreprise Systèmes d’énergie renouvelable Canada, partenaire du projet. Celle-ci a fait savoir que l'ensemble du dossier représente près de 10 ans de réflexions diverses. Elle demande ainsi à la population de se montrer patiente pendant toute la durée des travaux. « Il y a beaucoup de travail à faire! »
Le parc éolien signifie aussi la création de 8 à 12 emplois permanents, et emploiera 270 personnes pendant sa réalisation. Il nécessitera la réfection et la construction de 44,3 kilomètres de chemins d’accès, permettant ensuite, au printemps, le passage d'une soixantaine de camions pour les fondations de chaque éolienne. Les composantes suivront pendant l'été, pour le montage de cinq éoliennes par semaine.
Pour tout savoir à propos du projet, consultez le www.eolien-mont-sainte-marguerite.com.
http://www.beaucemedia.ca/actualites/2016/11/14/quebec-donne-le-feu-vert-au-projet-eolien-au-mont-sainte-marguer.html

10/11/16 : Construction Sorel peut continuer à ériger les dernières éoliennes
Feu vert des inspecteurs de la commission de santé et sécurité au travail
Construction Sorel a reçu, le 9 novembre, la permission de réintroduire sur le chantier du Parc éolien Pierre-De Saurel une grue géante lui permettant d’amorcer l’érection des trois dernières éoliennes du projet.
C’est ce qu’a confirmé la porte-parole de la Commission des normes, de l’équité, de la Santé et sécurité du travail (CNESST), Héloïse Bernier-Leduc, en spécifiant que « les travailleurs sont autorisés à poursuivre leur travail. Mais la grue qui s’est effondrée ne peut encore être démantelée. »
C’est après avoir étudié le plan de circulation de la grue, assorti d’études de capacité du sol, que ses inspecteurs ont donné le feu vert à l’entrepreneur pour qu’il aille de l’avant avec le projet.
La grue de 700 tonnes utilisée pour monter les neuf premières éoliennes s’est renversée, le 27 octobre dernier, alors que son opérateur la déplaçait.
« L’incident a été causé par une capacité porteuse insuffisante du sol », a spécifié le chef d’équipe prévention et inspection attaché au dossier, Julien Bérubé.
D’où les exigences déposées auprès de Construction Sorel, qu’il démontre que le sol soit adéquat pour que cette grue circule sur le chantier sans ambages. Ce qu’il a demandé rapidement à des experts de faire, a précisé l’ingénieur de projet pour le Parc éolien Pierre-De Saurel, Marcel Fafard.
Personne n’a été blessé dans l’accident. L’opérateur de la grue n’était pas à bord. Il la déplaçait en la téléguidant. Elle est tombée dans un champ de maïs qui venait d’être récolté, à proximité d’une porcherie qui a été épargnée. Seule la grue a subi d’importants dommages, a rajouté M. Fafard.
« On a trouvé une grue différente de remplacement, sur pneumatique, cette fois, à Ville d’Anjou. Elle sera transportée et montée sur le chantier, dès qu’on recevra l’aval de la commission », nous avait-il expliqué le 5 novembre dernier.
Heureusement, a-t-il poursuivi. « on avait même pris de l’avance sur notre échéancier. »
Le chantier n’a pas été fermé complètement et les travailleurs ont poursuivi le travail d’installations électriques à l’intérieur des éoliennes déjà montées.
On ne connaît pas encore qui sera tenu responsable de cet incident. Il ne pouvait pas dire non plus dire si le chantier pourra être terminé comme on l’avait prévu, le premier décembre.
http://www.les2riveslavoix.ca/actualites/2016/11/10/construction-sorel-peut-continuer-a-eriger-les-dernieres-eolienn.html

05/11/16 : Le milieu éolien applaudit

Ce ne fut pas long que le milieu éolien – y compris celui du Bas-Sant-Laurent et de la Gaspésie – a applaudi les intentions du gouvernement fédéral, quant à l’utilisation de l’énergie propre en 2025 pour l’ensemble de ses édifices fédéraux.
Au cours de la semaine, en effet, le gouvernement libéral de Justin Trudeau a promis que d’ici dix ans, toute l’électricité achetée pour alimenter les édifices fédéraux devra provenir de sources d’énergie « propres ».
Peu de gens avaient vu venir cet engagement gouvernemental, qui est compris à même un discours prononcé devant l’Association canadienne de l’énergie éolienne, à Calgary, par la ministre de l’Environnement, Catherine McKenna, qui a annoncé sans amguité que ce virage sans précédent devrait être complété d’ici 2025 pour toutes ses installations, y compris les bases militaires, les bureaux de postes, les édifices gouvernementaux offrant les services de divers ministères, etc.
Mme McKenna a soutenu qu’en utilisant de l’énergie propre, le gouvernement entend prêcher par l’exemple et veut envoyer « un signal fort » aux marchés, afin d’encourager la croissance de ce secteur d’activités.
Sauf que le gouvernement s’est fait avare de détails, toutefois, sur les modalités et les coûts d’une telle initiative. Mme McKenna a simplement rappelé que ce programme s’intègre dans la stratégie gouvernementale sur le développement durable, annoncée en septembre dernier.
Cette stratégie prévoit notamment une réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre de l’ensemble des activités du gouvernement (édifices, flottes de véhicules) sous les niveaux de 2005 d’ici 2030 – et peut-être même d’ici 2025, espère-t-on chez les libéraux.
La stratégie prévoit aussi des investissements d’un milliard de dollars pour moderniser les systèmes de chauffage et de climatisation dans plus de 80 édifices gouvernementaux de la région de la Capitale-Nationale, ce qui réduirait leurs émissions « de presque moitié », selon les libéraux.
Le gouvernement souhaite aussi augmenter sa flotte de véhicules électriques ou hybrides, et aménager des bornes de recharge dans les bâtiments gouvernementaux. Il veut par ailleurs encourager le télétravail au sein de la fonction publique.
http://www.lavantage.qc.ca/actualites/2016/11/5/le-milieu-eolien-applaudit.html

04/11/16 : Îles-de-la-Madeleine : un pas de plus vers un parc éolien sur la dune du Nord
La Régie intermunicipale d'énergie Gaspésie-les-Îles a obtenu l'autorisation du ministère de l'Environnement d'installer un mât de 60 mètres de hauteur pour mesurer la force du vent sur le site choisi pour l'implantation des éoliennes. Cette opération coûtera 400 000 $ à la Régie.
Le maire de la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre, a obtenu la garantie d'Hydro-Québec que la société d'État remboursera ces frais advenant une annulation du projet. C'est, estime le maire, une garantie, au cas où Hydro-Québec reculait avec le projet ou décidait de ne retenir aucune des propositions.
Une caractérisation des sols où seront implantées les éoliennes sera aussi effectuée. « On sait qu'il y a du sable, poursuit le maire, le sable est jusqu'à quelle profondeur? Ensuite, est-ce que c'est du galet, de l'argile, du grès? Il faut définir avec précision quel type de sol on va retrouver dans ce secteur. »
Toutes les données recueillies viendront influencer les prix de l'appel d'offres, explique le maire.
L'appel de propositions d'Hydro-Québec pour la création d'un parc d'éoliennes de 6 mégawatts sur la dune du Nord entre Pointe-aux-Loups et Grosse-Île est toujours en cours.
Les Madelinots seront consultés l'hiver prochain, selon le cheminement du projet.
Le maire Lapierre demeure optimiste que le ministre de l'Environnement autorisera une dérogation pour que les éoliennes soient implantées malgré la présence d'une plante rare et menacée, le corème de Conrad.
Les éoliennes devraient être installées en 2018
http://www.sympatico.ca/actualites/nouvelles/regions/est-du-quebec/iles-de-la-madeleine-un-pas-de-plus-vers-un-parc-eolien-sur-la-dune-du-nord-1.2127958

04/11/16 : Le vent semble tourner vers l'ouest pour l'industrie éolienne gaspésienne
Les entreprises du domaine éolien en Gaspésie et au Québec carburent à l'espoir depuis que l'Alberta et la Saskatchewan ont annoncé qu'elles comptent installer 3500 éoliennes sur leur territoire d'ici 2030, soit 7000 mégawatts d'énergie.
Un texte de Brigitte Dubé d'après des entrevues réalisées par Maude Rivard, à l'émission « Au coeur du monde »
Ce virage vert représente des investissements de près de 15 milliards de dollars, une manne dont ces entreprises entendent profiter au moment où l'industrie éolienne s'essouffle au Québec.
« Qui aurait cru? », s'étonne Jean-François Nolet, vice-président des politiques publiques et communications de l'Association canadienne de l'énergie éolienne, qui est en congrès à Calgary. « L'image de l'Ouest canadien est associée aux sables bitumineux et au gaz naturel, loin des énergies renouvelables », dit-il.
L'énergie éolienne a la réputation d'être coûteuse au Québec, une perception que Jean-François Nolet fait voler en éclats.
"L'éolien est la forme de production d'électricité la moins chère actuellement pour l'ensemble du Canada, à part le charbon et le gaz naturel. C'est une source d'énergie propre et renouvelable, produite à très faible coût." Jean-François Nolet, vice-président des politiques publiques et communications de l'Association canadienne de l'énergie éolienne
M. Nolet se dit persuadé que le Québec et la Gaspésie pourront aller chercher leur part. « Le marché est ouvert en Alberta et en Saskatchewan, constate-t-il. Tout le monde est bienvenu. On ne verra pas d'exigences de contenus locaux comme on a vu au Québec. »
Selon M. Nolet, les grosses pièces telles que les tours ou les pales seraient peut-être plus accessibles pour les fabricants ontariens, mais la Gaspésie a beaucoup à offrir dans le secteur des pièces et composantes.
"Il y a 10 000 pièces et composantes dans une éolienne." Jean-François Nolet, vice-président des politiques publiques et communications de l'Association canadienne de l'énergie éolienne.
Le porte-parole de l'Association canadienne de l'énergie éolienne prévoit que des entreprises comme LM Glasfiber de Gaspé et Marmen à Matane pourraient décrocher des contrats. « Il y a énormément d'expertise au Québec, en développement de projets, pour les services et l'entretien notamment », rappelle-t-il.
Énergies renouvelables pour les édifices fédéraux
Par ailleurs, la ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, a profité du congrès pour annoncer que tous les édifices fédéraux du pays seront alimentés à l'énergie renouvelable d'ici 2025.
Selon Jean-François Nolet, le gouvernement fédéral envoie un message très fort aux provinces, lui qui a été "absent depuis 10 ans dans les questions d'énergies renouvelables et de changements climatiques ".
La firme de services-conseils Pesca-Environnement, basée à Carleton-sur-Mer, a une longueur d'avance puisqu'elle ouvre un bureau à Calgary, en Alberta. L'entreprise souhaite assister la clientèle de l'Ouest canadien dans le développement de ses projets éoliens.
La présidente-directrice générale, Marjolaine Castonguay, estime que Pesca a beaucoup à apporter, avec ses 10 ans d'expertise.
"On est accueillis à bras ouverts à Calgary et on est prêts à répondre aux appels d'offres. Notre souci, c'était d'être prêts." Marjolaine Castonguay, présidente-directrice générale de Pesca-Environnement
Pour assurer son implantation en Alberta, Pesca s'associe avec la firme québécoise Biofilia qui offre des services de consultation en environnement. Celle-ci est installée à Calgary depuis deux ans.
Mme Castonguay mentionne que Pesca-Environnement veille à ce que les sites ciblés pour la construction de parcs éoliens soient adéquats, tant du point de vue physique que biologique.
Par exemple, elle vérifie la présence d'espèces rares qui pourraient obliger le déplacement d'éoliennes.
"On se préoccupe surtout d'acceptabilité sociale. On démystifie cette industrie auprès du public. On a bâti 88% des projets au Québec, alors on est à même de témoigner de notre expérience."Marjolaine Castonguay, présidente-directrice générale de Pesca-Environnement
Mme Castonguay ajoute que l'entreprise prévoit créer une cinquantaine d'emplois en 10 ans à Calgary et Régina.
http://ici.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2016/11/04/006-eolien-gaspesie-ouest-canadien-espoir.shtml

03/11/16 : Investissements massifs voulus dans l'industrie éolienne de l'Ouest
L'énergie éolienne pourrait connaître un nouvel essor en Saskatchewan, alors que les chefs de file de l'industrie éolienne, réunis en congrès annuel à Calgary, veulent investir des milliards de dollars dans des projets dans l'Ouest canadien.
Le changement de ton des provinces de l'Ouest ainsi que la volonté de SaskPower de générer 30 % de son électricité de l'éolien justifient ces investissements, indique le vice-président des politiques publiques et communications de l'Association canadienne de l'énergie éolienne, Jean-François Nolet.
L'énergie éolienne pourrait connaître un nouvel essor en Saskatchewan, alors que les chefs de file de l'industrie éolienne, réunis en congrès annuel à Calgary, veulent investir des milliards de dollars dans des projets dans l'Ouest canadien.
Le changement de ton des provinces de l'Ouest ainsi que la volonté de SaskPower de générer 30 % de son électricité de l'éolien justifient ces investissements, indique le vice-président des politiques publiques et communications de l'Association canadienne de l'énergie éolienne, Jean-François Nolet.
« Des provinces comme la Saskatchewan, comme l'Alberta, qui avaient pris, je dois dire, un peu de retard dans les dernières années, maintenant profitent de ce nouveau contexte pour développer des politiques, envoyer des signaux aux investisseurs, préparer le terrain », a affirmé M. Nolet. Les coûts de production ont également baissé dans cette industrie, ce qui incite les gouvernements à miser sur l'éolien pour leurs énergies renouvelables, selon lui. Il estime que d'ici 2030, il faudra investir 15 milliards de dollars en Saskatchewan et en Alberta pour répondre aux engagements par rapport à l'énergie éolienne.
Jean-François Nolet se réjouit aussi de l'intention du gouvernement fédéral d'alimenter tous ses édifices avec l'énergie éolienne d'ici 2025. La ministre fédérale de l'Environnement en a fait l'annonce mercredi au Congrès annuel de l'Association canadienne de l'énergie éolienne à Calgary.
Jean-François Nolet souligne que le gouvernement fédéral doit montrer l'exemple en ce qui concerne les énergies renouvelables.
http://ici.radio-canada.ca/regions/saskatchewan/2016/11/03/005-industrie-eolienne-congres-annuel-investissements-energies-renouvelables-saskpower.shtml

03/11/16 : Des édifices fédéraux alimentés à l'éolienne d'ici 2025
La ministre fédérale Catherine McKenna a annoncé à Calgary, lors d'un congrès où tous les grands joueurs de l'industrie éolienne étaient réunis, que tous les édifices fédéraux du pays seront alimentés par cette source d'énergie renouvelable d'ici 2025.
Cette annonce fait partie d'un plan plus large d'Ottawa qui veut réduire de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2025 ou 2030.
La ministre a déclaré que son gouvernement désire, à l'aide de cette initiative, démontrer son leadership au niveau environnemental partout au pays. Toutefois, elle ne donne pas encore de détails sur le fonctionnement et les démarches qui seront entreprises pour réaliser ce projet.
Jean-François Nolet, vice-président des politiques publiques et des communications de l'Association canadienne de l'énergie éolienne, est ravi par cette initiative.
"Maintenant, le fédéral est à la table et est prêt à participer. Ça envoie un message très clair aux investisseurs, qui sont prêts à s'installer dans les communautés, à construire des projets, à créer des emplois, ce qui est très, très positif" .Jean-François Nolet, Association canadienne de l'énergie éolienne
Le gouvernement prévoit également de dépenser un milliard de dollars pour moderniser les systèmes de chauffage et de climatisation de plus de 80 édifices fédéraux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
http://ici.radio-canada.ca/regions/alberta/2016/11/02/011-edifice-federaux-energie-renouvelable-eolienne-electricite.shtml

02/11/16 : Boralex investit plus de 200 millions $ dans un projet éolien
Le producteur d’énergie renouvelable Boralex a annoncé mercredi qu’il allait débourser plus de 200 millions $ dans un projet éolien dans la région du Niagara, en Ontario.
Boralex va exercer une option conclue avec Enercon Canada portant sur l’acquisition d’une participation de 25 % dans le projet éolien Niagara Region Wind Farm de 230 MW, dont Enercon est le propriétaire majoritaire.
Le coût du projet s’élève à 825,5 millions $, si bien que la part de Boralex sera d’environ 206 millions $.
La production sera vendue à l’Independent Electricity System Operator de l’Ontario, qui a la responsabilité du marché de l’électricité dans la province voisine. Un contrat d’une durée de 20 ans a été conclu à cet effet.
La transaction doit être conclue avant le 31 décembre prochain.

02/11/16 : Les édifices fédéraux devront être alimentés à l'«énergie propre» d'ici 2025
Le gouvernement de Justin Trudeau promet que d'ici dix ans, toute l'électricité achetée pour alimenter les édifices fédéraux devra provenir de sources d'énergie «propres».
Dans un discours devant l'Association canadienne de l'énergie éolienne, mercredi, à Calgary,, a indiqué que ce virage devrait être complété d'ici 2025 pour toutes ses installations - comme les bases militaires, par exemple. Mme McKenna a soutenu qu'en utilisant de l'énergie propre, le gouvernement entend prêcher par l'exemple et veut envoyer «un signal fort» aux marchés, afin d'encourager la croissance de ce secteur d'activités.
Le gouvernement s'est fait avare de détails, toutefois, sur les modalités et les coûts d'une telle initiative.
Mme McKenna a simplement rappelé que ce programme s'intègre dans la stratégie gouvernementale sur le développement durable, annoncée en septembre dernier. Cette stratégie prévoit notamment une réduction de 40 pour cent des émissions de gaz à effet de serre de l'ensemble des activités du gouvernement (édifices, flottes de véhicules) sous les niveaux de 2005 d'ici 2030 - et peut-être même d'ici 2025, espère-t-on chez les libéraux.
La stratégie prévoit aussi des investissements d'un milliard de dollars pour moderniser les systèmes de chauffage et de climatisation dans plus de 80 édifices gouvernementaux de la région de la Capitale-Nationale, ce qui réduirait leurs émissions «de presque moitié», selon les libéraux.
Le gouvernement souhaite aussi augmenter sa flotte de véhicules électriques ou hybrides, et aménager des bornes de recharge dans les bâtiments gouvernementaux. Il veut par ailleurs encourager le télétravail au sein de la fonction publique.
«Pour s'assurer d'atteindre ses objectifs, le gouvernement du Canada crée une nouvelle équipe dont le mandat sera de se pencher sur les mesures pratiques et les actions concrètes dont le gouvernement peut se servir pour être à l'avant-garde en matière d'écologisation des activités», a indiqué la ministre McKenna.
«Cette équipe assurera une coordination à travers le gouvernement et fournira le leadership nécessaire pour permettre au gouvernement d'atteindre ses objectifs de réduction des émissions.»
http://www.lapresse.ca/environnement/politique-verte/201611/02/01-5037049-les-edifices-federaux-devront-etre-alimentes-a-lenergie-propre-dici-2025.php

02/11/16 : L'énergie éolienne promet de relancer l'économie des provinces de l'Ouest
Plus de 1 500 participants réunis à Calgary à l'occasion du plus grand congrès et salon professionnel sur l'éolien au Canada
CALGARY, le 1er nov. 2016 /CNW/ - La filière éolienne du Canada est prête à investir des milliards de dollars dans des projets en Alberta et en Saskatchewan, alors que les gouvernements des deux provinces se dotent de politiques visant à augmenter de façon notable la proportion de l'énergie non polluante dans leur réseau. C'est ce qu'ont convenu aujourd'hui les chefs de file de l'industrie au lancement du 32e Congrès annuel et salon professionnel de l'Association canadienne de l'énergie éolienne (CanWEA), à Calgary.
Plus de 1 500 professionnels de l'industrie éolienne du Canada et d'ailleurs sont attendus à CanWEA 2016, qui a lieu du 1er au 3 novembre au Centre BMO. Durant cet événement de deux jours et demi organisé par CanWEA et Hannover Fairs (Canada), un groupe dynamique de conférenciers experts se penchera sur un éventail de sujets, notamment les occasions d'expansion des affaires, les tendances du marché éolien, les pratiques exemplaires de l'industrie et les innovations technologiques. Au salon professionnel, plus de 120 exposants représentant les plus grandes entreprises de l'industrie mondiale feront connaître les plus récents produits et services éoliens.
Le maire de Calgary, M. Naheed Nenshi, a prononcé le mot de bienvenue pendant la première séance plénière mettant en vedette les débouchés de l'éolien dans l'Ouest du Canada. Le gouvernement de l'Alberta a récemment annoncé son appui à la mise en service de 5 000 MW d'énergie renouvelable dans le but d'atteindre son objectif de produire 30 pour cent de toute son électricité à partir d'énergies renouvelables d'ici 2030, un plan qui devrait attirer de nouveaux investissements totalisant au moins 10,5 milliards de dollars et créer au minimum 7 200 nouveaux emplois. La Saskatchewan, quant à elle, vise l'ajout d'au moins 1 600 MW d'énergie éolienne à son portefeuille énergétique au cours des 15 prochaines années.
On s'attend d'ailleurs à ce que les deux provinces lancent un processus d'achat d'énergie éolienne d'ici la fin de l'année. M. Guy Bruce, vice-président de la planification, de l'environnement et du développement durable de SaskPower, a informé les participants du Congrès des efforts déployés pour lancer le premier processus d'approvisionnement. Les délégués ont également pu entendre un groupe de dirigeants de l'industrie discuter de l'importance des objectifs à long terme pour le développement de l'énergie non polluante en Alberta et en Saskatchewan. En effet, ces objectifs ont attiré l'attention de nombreux investisseurs, désireux de connaître les détails de mise en oeuvre qui leur permettront d'aller de l'avant dans leur plan d'aider les deux provinces à mettre à profit leur immense potentiel éolien.
L'Alberta sera de retour à l'avant-plan jeudi : l'honorable Shannon Phillips, ministre de l'Environnement et des Parcs de l'Alberta et ministre responsable du bureau du Changement climatique, s'adressera aux délégués pendant la séance plénière du matin, après quoi M. Michael Law, vice-président du développement et de la durabilité des énergies renouvelables de l'Alberta Electricity System Operator, prendra la parole au dîner-causerie.
L'honorable Catherine McKenna, ministre de l'Environnement et du Changement climatique du Canada, s'adressera quant à elle aux délégués lors du dîner-causerie de mercredi.
Citations
« Comme l'Ouest recèle beaucoup de nouvelles possibilités de croissance, nous trouvions vraiment important de tenir le Congrès à Calgary, au coeur de l'action. L'énergie éolienne représente une occasion en or pour l'Alberta et la Saskatchewan : en tirant profit de leurs ressources de calibre mondial, elles seront toutes deux en bonne voie d'atteindre de façon rentable leurs audacieux objectifs en matière de changements climatiques. L'industrie est prête à montrer comment l'éolien peut aider ces provinces à assurer la transition vers une économie sobre en carbone. »- Robert Hornung, président, Association canadienne de l'énergie éolienne.
« Dans les prochaines années, un grand nombre d'installations de production de SaskPower devront être remplacées, sans compter que la demande en électricité devrait continuer de croître avec l'essor de la province. L'énergie éolienne est une solution abordable, qui peut aider SaskPower à atteindre son objectif de réduire de 40 pour cent, d'ici 2030, les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur de l'électricité par rapport aux niveaux de 2005. »- Guy Bruce, vice-président de la planification, de l'environnement et du développement durable, SaskPower
Contexte
  • Le Canada possède une puissance éolienne installée de plus de 11 200 MW, ce qui en fait le septième parc éolien en importance au monde. Le nombre d'installations construites au pays dans les cinq dernières années surpasse celui de toute autre source d'électricité, et la puissance installée augmente en moyenne de 23 pour cent par année. Pour en savoir plus, veuillez consulter la page sur les marchés éoliens du site de CanWEA.
  • La récente Étude pancanadienne sur l'intégration de l'énergie éolienne montre que les provinces canadiennes peuvent intégrer de façon fiable les grandes quantités d'énergie renouvelable pour atteindre leurs objectifs en matière de changements climatiques.
  • Site de CanWEA 2016 : www.congreseolien.ca. Pour télécharger l'application mobile, recherchez « CanWEA2016 » dans l'App Store ou sur Google Play.
À propos de l'Association canadienne de l'énergie éolienne (CanWEA)
CanWEA est la voix de l'industrie éolienne au Canada, faisant activement la promotion d'une croissance responsable et durable du secteur éolien. Association nationale sans but lucratif, CanWEA constitue la plus importante source de renseignements fiables sur l'énergie éolienne ainsi que sur ses avantages pour la société, l'économie et l'environnement. Suivez-nous surFacebook, Twitter et LinkedIn. Pour en savoir plus, visitez le www.canwea.ca/fr.
À propos du Congrès annuel et salon professionnel de CanWEA
Plus important salon sur l'éolien au Canada, le Congrès annuel et salon professionnel de CanWEA est organisé par Hannover Fairs Canada, Inc., une filiale de Deutsche Messe AG, en partenariat avec l'Association canadienne de l'énergie éolienne. CanWEA 2016 se déroulera du 1er au 3 novembre 2016 au Centre BMO de Calgary, en Alberta.
À propos de Hannover Fairs
Hannover Fairs élabore et gère les programmes de marketing lors des événements de Deutsche Messe à Hanovre (en Allemagne), aux États-Unis ainsi que dans les principaux marchés émergents comme la Chine, l'Inde et la Turquie. Collaborant étroitement avec ses clients, Hannover Fairs les aide à maintenir leur position concurrentielle avant, pendant et après les événements. Le programme de l'entreprise reflète la portée mondiale des activités de Deutsche Messe et comprend des salons interentreprises réputés à l'échelle internationale, comme CeBIT (technologies de l'information et de la communication), DOMOTEX (revêtement de sol), HANNOVERMESSE (technologie industrielle) et LIGNA HANNOVER (industries forestière et du bois).
SOURCE Association canadienne de l'énergie éolienne
http://www.lelezard.com/communique-11786692.html

01/11/16 : Séance d'information sur un projet éolien perturbée à Uashat
Quelques membres de la communauté innue de Uashat-Maliotenam ont perturbé la séance d'information du projet éolien Apuiat. Les promoteurs organisaient mardi, une rencontre publique à la salle Naneu, à Uashat.
Une membre de la communauté a jeté au sol les panneaux d'information. Accompagnée d'autres personnes, elle a demandé que la présentation du projet éolien s'arrête et a affirmé ne pas avoir été consultée. Les promoteurs l'ont laissé faire et ont refusé de commenter l'incident.
Présentation du projet
Les neuf communautés innues et l'entreprise Boralex ont conclu un partenariat pour réaliser ce parc d'une cinquantaine d'éoliennes qui pourra produire jusqu'à 200 MW d'électricité.
Le coût du projet est estimé à 600 millions de dollars. Le parc d'éoliennes serait situé dans le secteur de Rivière-Pentecôte à Port-Cartier. Avant de commencer la construction, les promoteurs doivent conclure une entente avec Hydro-Québec pour l'achat de l'électricité, selon le directeur du développement à Boralex, Rafael Bourrellis.
"On est à l'étape de présenter les informations que ce soit des informations environnementales, techniques, ingénierie. Quand on aura présenté tout ça, on va pouvoir finaliser le projet." Rafael Bourrellis, directeur du développement à Boralex
Des discussions sont en cours avec quatre des neuf communautés autochtones de la Côte-Nord afin de déterminer leur participation financière dans ce projet. Selon le directeur du développement économique de la communauté innue d'Essipit, Marc Genest, il appartient aux communautés autochtones de tirer profit de cette occasion d'affaires.
"À partir du moment où on est en amont, dans le sens où on est dans le projet, on est promoteur du projet avec les partenaires. Donc on a la chance de pouvoir orienter la façon dont les retombées économiques qui vont se faire dans le milieu québécois et autochtone".Marc Genest, directeur du développement économique, communauté innue d'Essipit
D'autres séances d'information sont prévues à Rivière-Pentecôte, le 8 novembre, à Port-Cartier, le 9 novembre, et à Maliotenam, le 10 novembre.
http://ici.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2016/11/01/014-projet-eolien-uashat-seance-information-boralex-nation-innue-presentation-port-cartier.shtml

01/11/16 : Secteur Pentecôte à Port-Cartier
Début des consultations publiques pour un parc éolien
Les trois partenaires du projet de parc éolien du secteur Pentecôte à Port-Cartier sur la Côte-Nord souhaiteraient en débuter la construction à l’automne 2017.
Une série de consultations publiques s’est amorcée mardi, mais plusieurs étapes doivent être complétées avant de démarrer ce projet de plusieurs centaines de millions de dollars.
Le projet éolien Apuiat d’une puissance de 200 MW serait en mesure de fournir de l’électricité à 50 000 maisons. Il s’agit d’un investissement de 600 à 700 millions $ pour la construction de 48 à 57 éoliennes au nord du village de Pentecôte, sur le territoire de la ville de Port-Cartier.
Il s’agirait du premier parc éolien sur la Côte-Nord et d’un premier projet majeur regroupant les neuf communautés autochtones innues.
Les trois partenaires sont la nation innue avec 50 % du projet et les compagnies Boralex et RES qui se partagent l’autre 50 %.
Même si le potentiel éolien de la région est assez connu et que l’étude d’impact a été déposée au gouvernement du Québec, il y a encore beaucoup de travail à accomplir avant le début de la construction.
Le contrat d’achat d’électricité par Hydro-Québec est toujours en voie de négociation et tout le montage financier est à faire.
Quatre des neuf communautés de la nation innue n’adhèrent pas encore officiellement au projet. Les promoteurs ne veulent pas dévoiler lesquelles, mais pour le Conseil de la première Nation d’Essipit, les retombées économiques potentielles sont très intéressantes.
La construction du parc générerait entre 300 à 400 emplois et son opération créerait de 10 à 15 emplois permanents. De plus, 1 million $ par année serait versé aux communautés directement touchées, soit la ville de Port-Cartier et le Conseil de Bande de Uashat-Maliotenam.
http://www.tvanouvelles.ca/2016/11/01/debut-des-consultations-publiques-pour-un-parc-eolien

01/11/16 : L’industrie éolienne québécoise prospecte l’Ouest canadien

Dix entreprises québécoises du secteur de l’éolien viennent d’entamer une mission commerciale de trois jours en Alberta.
Certaines de ces entreprises veulent consolider leur volet exportation, alors que d’autres cherchent à percer de nouveaux marchés.
Le marché albertain est particulièrement visé, du fait que le gouvernement de cette province de l’Ouest souhaite déployer environ 4100 mégawatts (MW) d’énergie renouvelable d’ici 2030, soit environ 300 MW par année.
La délégation est notamment accompagnée de Dave Lavoie, directeur du Créneau d’excellence en éolien (CEE). Le CEE aide au démarchage des entreprises en organisant des rendez-vous d’affaires privés à l’occasion du congrès annuel de l’Association canadienne de l’énergie éolienne (CanWEA), qui se tient jusqu’au 3 novembre à Calgary. Le congrès attire chaque année plus de 1500 délégués de 13 pays.
La mission commerciale est réalisée en partenariat avec Export Québec, grâce au soutien financier du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation.
Liste des entreprises participantes
Biofilia, Collineo, Horizon Vertical, Hovercam, Le Groupe Ohméga, Maintenance Logic Systems, Pesca Environnement, Suspendem, Vent de l’Est et Techéol.
http://www.tvanouvelles.ca/2016/11/01/lindustrie-eolienne-quebecoise-prospecte-louest-canadien

31/10/16 Gaétan Ruest défend un parc éolien communautaire pour la 3e fois
Le maire d'Amqui, Gaétan Ruest, s'attend à rencontrer prochainement le ministre des Ressources naturelles Pierre Arcand, pour discuter du projet-pilote de parc éolien communautaire de 9 mégawatts qu'il veut relancer.
Un texte de Brigitte Dubé
Au moment où la porte est fermée à tout nouveau développement éolien, Gaétan Ruest, va tenter de convaincre Hydro-Québec et son patron, le gouvernement du Québec, d'acheter cette électricité.
Il entend plaider que 9 mégawatts supplémentaires auront très peu d'incidence sur le réseau.
Pour lui, c'est aussi une question de survie et d'autonomie puisque les profits seront réinjectés entièrement sur place.
"On se fait dire souvent qu'on connaît rien qu'on n'est pas capables. On nous entretient dans cet esprit-là et ça fait qu'il y a bien des régions qui demeurent dépendantes. Tranquillement, elles disparaissent parce qu'on ne leur donne pas le moyen de s'affranchir et d'être autonomes."
Gaétan Ruest
Le projet compterait trois éoliennes de trois mégawatts chacune. Deux appartiendraient à la communauté, dont les citoyens qui auront bien voulu investir, et l'autre, à la municipalité.
Gaétan Ruest en est à sa troisième tentative pour la réalisation d'un parc éolien communautaire. La dernière fois, il dit avoir réussi à réunir 4 millions de dollars sous forme d'engagement dans la communauté. Cette fois, le coût approximatif du projet serait de 20 millions et nécessiterait une mise de fonds de 5 millions.
La compagnie Enercon étudie actuellement le potentiel de vent du site privilégié, situé dans le secteur du camping.
Le maire Ruest compte travailler avec la compagnie allemande pour son projet puisque, selon lui, une de ses vocations est d'accompagner l'établissement de petits projets locaux.
http://ici.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2016/10/31/013-gaetan-ruest-projet-pilote-parc-eolien.shtml

31/10/16 ACTUALITÉS : Chaudière-Appalaches
LITIGE RECOURS COLLECTIF
L'identité de 93 citoyens des MRC de l'Érable et d'Arthasbaska ayant participé à une recherche de la sociologue Marie-Ève Maillé pourrait être révélée.
L'étude de la sociologue déposée en 2012 fait état de la détérioration du climat social à la suite de la construction d'un parc éolien.L'entreprise, Éoliennes de l'Érable, exige d'obtenir l'identité de chacun des participants ainsi que leur position sur le projet afin de préparer sa défense dans le cadre d'un recours collectif intenté à son endroit.
L'entreprise qui a obtenue raison devant la justice affirme que cette demande est justifiée puisque la chercheure à témoignée en tant que témoin expert au nom des présumés victimes dans le cadre du recours. Toutefois, la chercheure refuse de délivrer l'information pourrait porter atteinte à la confidentialité des sources universitaires.
http://www.o973.com/actualites/chaudiere-appalaches/2016-10-31/38384/litige-recours-collectif

31/10/16 : Une chercheuse forcée par la justice de révéler l’identité de ses sources

Une entreprise a obtenu une ordonnance de la cour afin de contraindre la chercheuse Marie-Ève Maillé à lui révéler les noms des participants à une étude qui fait état de la détérioration du climat social dans les communautés où son parc éolien a été construit.
Un texte de Ulysse Bergeron :
Cette première juridique inquiète la communauté scientifique canadienne, qui estime que la démarche de l'entreprise Éoliennes de l'Érable à l'endroit de cette professeure associée de l'UQAM pourrait porter atteinte à la confidentialité des sources universitaires, risquant du coup de freiner la participation des citoyens aux recherches canadiennes.
L'entreprise somme la chercheuse de lui révéler l'identité des 93 participants, interrogés dans le cadre de son doctorat déposé en 2012, en lui précisant s'ils sont « pour ou contre le projet » éolien.
Elle demande également à la chercheuse les enregistrements sonores réalisés sur le terrain ainsi que les noms et les adresses des personnes interrogées.
Cette requête s'inscrit en réaction au recours collectif qui oppose un groupe citoyen à Éoliennes de l'Érable depuis 2014.
Ces citoyens des MRC de l'Érable et d'Arthabaska soutiennent être gênés par la présence des cinquante éoliennes du parc éolien que gère l'entreprise.
En novembre 2015, ils ont demandé à la chercheuse Marie-Ève Maillé de témoigner à titre de témoin expert.
C'est alors qu'Éoliennes de l'Érable a fait sa requête, soutenant avoir « le droit d'obtenir toute l'information et la documentation pertinentes relativement à cette prétendue détérioration du climat social afin d'être en mesure de présenter sa défense à l'encontre du recours collectif intenté à son endroit ».
En janvier dernier, le juge Marc St-Pierre a donné raison à l'entreprise, mais la chercheuse refuse de communiquer les données.
Elle soutient que ces informations bénéficient « d'une immunité de divulgation » en raison de l'entente de confidentialité qui la lie aux participants, peut-on lire dans les documents déposés en cour.
Si le juge refuse de revoir son jugement, deux choix s'offriront à la chercheuse : faire fi des ententes de confidentialité des participants et communiquer ces informations à l'entreprise ou risquer d'être poursuivie pour outrage au tribunal.
Des poids lourds appuient la chercheuse
Le dossier préoccupe la communauté scientifique, car son impact pourrait s'étendre à la recherche dans son ensemble.
Dans une déposition datée du 2 août, le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion – principal conseiller du gouvernement du Québec en matière de recherches scientifiques - s'est porté à la défense de la chercheuse.
Elle doit « se conformer au devoir éthique de confidentialité et donc protéger les renseignements personnels » confiés par les participants.
Le projet de recherche « n'aurait jamais été financé » par un fonds québécois sans cet engagement, précise-t-il.
À la voix de Rémi Quirion s'ajoute celle de son homologue canadienne, Susann V. Zimmerman, directrice générale du Secrétariat sur la conduite responsable de la recherche. L'organisme fédéral a pour mission de superviser l'éthique scientifique et de la recherche à la grandeur du pays.
Dans une déclaration également datée du 2 août, Susann V. Zimmerman soutient qu'un chercheur doit assurer la confidentialité des informations qui lui sont confiées.
La confiance à l'égard des recherches peut être affectée par « un seul cas où l'intérêt des participants est ignoré », écrit-elle. Résultat : cela freinerait la « volonté de personnes à participer à des recherches canadiennes ».
Les scientifiques n'ont pas droit à une immunité pour autant, rappelle-t-elle. Ils sont tenus de passer outre l'entente de confidentialité si, par exemple, les informations détenues font état de mauvais traitements à l'égard de mineurs ou s'il y a risque d'homicide ou de suicide.
L'UQAM n'a pas appuyé sa propre chercheuse
Marie-Ève Maillé s'est adressée, en vain, à plusieurs instances de l'UQAM - ombudsman, comité d'éthique, services juridiques, vice-rectorats – afin d'obtenir de l'aide pour se défendre face à l'entreprise.
Pourtant, selon les énoncés du Secrétariat sur la conduite responsable de la recherche qui encadre la recherche au pays, « les établissements doivent aider les chercheurs à tenir leurs engagements de confidentialité » à l'égard des participants.
« Un établissement doit apporter un soutien financier à un chercheur pour que celui-ci puisse avoir accès à un conseil juridique indépendant de l'établissement pour que seulement les intérêts du chercheur et des participants à la recherche soient pris en considération », explique la directrice du Secrétariat Susann W. Zimmerman
L'enjeu n'est pas uniquement éthique; il est financier.
S'il y a un manquement par un établissement au sujet de n'importe laquelle de ces politiques, vous mettez à risque votre éligibilité aux fonds.
Susann W. Zimmerman
« Notre position, c'est qu'elle a agi seule, de manière unilatérale et volontairement dans sa décision d'être témoin expert », réplique la porte-parole de l'UQAM, Jenny Desrochers.
En mars dernier, dans sa dernière communication avec la chercheuse - dont Radio-Canada a obtenu copie - l'UQAM s'était d'ailleurs désengagée de toute responsabilité : « Vous êtes la titulaire des droits de propriété intellectuelle de votre thèse incluant notamment vos données de recherche. Ces données de recherche n'appartiennent pas à l'université », est-il écrit.
Depuis l'appel de Radio-Canada, des représentants de l'UQAM ont discuté avec le scientifique en chef du Québec qui conseille le gouvernement en matière de recherche scientifique.
« Nous sommes en train d'envisager de réviser notre position », concède maintenant Jenny Desrochers, sans toutefois confirmer si l'UQAM compte aider la chercheuse dans sa défense.
Confidentialité et intérêt public
Pour établir si l'intérêt public a préséance sur la confidentialité de participants d'une recherche, un juge appuie généralement sa décision sur le test de Wigmore. Ce test permet d'évaluer, en fonction de quatre critères, si l'on servirait mieux l'intérêt public en respectant la confidentialité ou en brisant l'entente de confidentialité.
Deux cas ont alimenté les réflexions au cours des 20 dernières années. Quoique similaires, ils opposaient des services policiers à des chercheurs et non une entreprise privée.
En Colombie-Britannique, en 1994, la Gendarmerie royale du Canada a tenté d'obtenir des informations d'un étudiant à la maîtrise en criminologie qui auraient permis d'identifier un participant ayant été présent lors d'un suicide assisté. Le juge a tranché en faveur de l'étudiant.
En 2012, des policiers du SPVM ont tenté d'obtenir des informations liées à une entrevue qu'a accordée Luka Rocco Magnotta en 2007 à deux chercheuses de l'Université d'Ottawa dans le cadre d'une recherche sociologique sur le travail d'escorte. La juge avait alors tranché en faveur des chercheuses.
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/10/31/001-source-identite-uqam-chercheuse-eolienne-entreprise-ordonnance-scientifiques-canadiens.shtml

31/10/16 : Rencontres publiques pour le projet éolien Apuiat
Les communautés innues et leurs partenaires Boralex et Systèmes d'énergie renouvelable Canada entameront mardi, sur la Côte-Nord, une série de séances d'information publiques pour présenter leur projet éolien Apuiat.
Des membres de l'équipe de projet s'arrêteront d'abord dans la communauté de Uashat, mardi, et ils poursuivront ensuite les rencontres, du 8 au 10 novembre, à Rivière-Pentecôte, Port-Cartier et Maliotenam.
Selon Ricky Fontaine, représentant des communautés innues membres de la Société Apuiat, la construction d'éoliennes traduit la volonté des Innus d'impliquer chacune des communautés dans un projet rassembleur et structurant.
Le projet éolien de 200 MW doit se réaliser sur les terres publiques de Port-Cartier, à environ 40 km de la ville et à 7 km du secteur Rivière-Pentecôte.
La Nation innue a conclu un partenariat avec l'entreprise Boralex pour la réalisation de ce projet au coût estimé de 600 millions de dollars. Les partenaires prévoient une mise en service d'ici trois ans.
Ce projet créerait 400 emplois durant la phase de construction et entre 10 et 15 emplois pendant la mise en service.
En décembre dernier, la nation innue avait conclu une entente avec le gouvernement du Québec pour développer un projet éolien qui est le dernier compris dans la stratégie éolienne 2006-2015 du gouvernement.

28/10/16 : Dur coup pour l’éolien en Gaspésie
L’industrie éolienne en Gaspésie s’inquiète de voir Hydro-Québec miser sur un autre projet de mégabarrage hydroélectrique après 2020.
Mercredi, le PDG d’Hydro-Québec, Éric Martel, affirmait que la société d’État souhaite lancer un nouveau mégaprojet hydroélectrique une fois que la construction de La Romaine sera terminée en 2020. En Gaspésie, cette annonce a été accueillie froidement puisque l’on estime qu’Hydro-Québec pourrait ainsi délaisser l’éolien.
«C’est 5000 emplois, dont 1200 en Gaspésie. S’il n’y a pas de nouveaux appels d’offres dans l’éolien, ça va freiner la croissance et c’est sûr qu’il y a une grosse partie de l’expertise qui va disparaître», explique Dave Lavoie, directeur du Créneau d’excellence en éolien à Gaspé. Ce dernier demeure optimiste, mais concède que les trois prochaines années seront critiques.
Le plus étonnant, croit M. Lavoie, c’est de miser sur les barrages alors que «l’éolien est appelé à devenir moins coûteux que l’hydroélectricité».
Difficile à justifier
Un nouveau mégabarrage est difficile à justifier, estime Pierre-Olivier Pineau, titulaire de la chaire de gestion du secteur de l’énergie à HEC Montréal. «C’est difficile de comprendre pourquoi Hydro-Québec continue à parler de nouveaux barrages dans les conditions actuelles, a-t-il expliqué. Ce matin, on apprenait qu’Hydro-Québec n’a pas été retenue pour des contrats de vente en Nouvelle-Angleterre. Ça montre qu’il reste des défis pour vendre notre hydroélectricité ailleurs.»
Un avis que partage Jean-Thomas Bernard, professeur d’économie à l’Université d’Ottawa. «Ça fait des années qu’on dit qu’il y aurait un marché pour de l’électricité renouvelable dans le nord-est américain. Ça n’a pas été le cas, alors pourquoi le serait-ce dans huit ou dix ans? On n’a pas d’indications à cet effet-là», dit-il.
Le maire de la municipalité de Gros-Mécatina en Basse-Côte-Nord où coule une rivière qui intéresse Hydro-Québec pour son prochain mégaprojet, Randy Jones, réagit avec prudence.
«On nous promet le prolongement de la Route et du développement depuis toujours. La priorité, c’est de finir la Route 138. J’ai appuyé Hydro-Québec une fois contre les Innus pour le barrage au lac Robertson. Cette fois, Blancs et Innus seront unis en Basse-Côte-Nord. Hydro-Québec devra faire les choses avec le milieu», a-t-il indiqué.

27/10/16 : Le Canada, nouveau champion des énergies renouvelables

Plus connu pour sa consommation d’hydrocarbures, le Canada s’est pourtant engagé ces dernières années dans le développement intensif de ses moyens de production renouvelables, et est devenu en l’espace d’une décennie un leader mondial en la matière. Selon un nouveau rapport de l’Office national de l’énergie (ONE) canadien publié mi-octobre, le pays du Premier ministre Justin Trudeau serait aujourd’hui le quatrième producteur d’énergies vertes au monde.
Le quatrième producteur d’énergie renouvelable au monde
Le bilan dressé dans le dernier rapport de l’ONE canadien, intitulé « Panorama de l’électricité renouvelable au Canada », est éloquent. Le pays aurait enregistré au cours de la dernière décennie une augmentation spectaculaire de ces capacités de production renouvelables, passant de 75.000 mégawatts en 2005 à près de 95.000 mégawatts l’an dernier, soit plus de 26 % d’augmentation.
La part des renouvelables autres que l’hydroélectricité au sein de la capacité totale du Canada est passée durant la même période de 2 à 11 %. La capacité des sources d’énergie éolienne, solaire et biomasse, a quant à elle été multipliée par six, passant de 2.360 mégawatts à 15.600 mégawatts. La capacité hydroélectrique, de son côté, a augmenté d’environ 9 % à plus de 79.000 mégawatts, alors qu’en parallèle, les centrales au charbon perdaient 6.230 mégawatts........
http://lenergeek.com/2016/10/27/le-canada-nouveau-champion-des-energies-renouvelables/

27/10/16 : Parc éolien : les travaux retardés à cause du renversement de la grue
L’imposante grue de 700 tonnes utilisée pour monter les éoliennes pour le compte du Parc éolien Pierre-De Saurel s’est renversée ce matin alors que son opérateur la déplaçait.
Personne n’a été blessé et il semble que seule la grue ait subi des dommages, a révélé le préfet de la MRC, Gilles Salvas, à 13h30. Les propriétaires de la grue étaient en route pour constater les dégâts et estimer combien de temps il faudra pour la remettre en opération en toute sécurité, a-t-il poursuivi.
« Ce n’est qu’ensuite qu’on saura quel retard cet incident occasionnera pour compléter l’installation du parc, prévue pour le premier décembre. Heureusement, nous étions en avance sur notre échéancier », a-t-il complété.
De fait, il reste trois des douze éoliennes à monter en cours du mois de novembre. Les neuf autres seraient fonctionnelles. .
http://www.les2riveslavoix.ca/actualites/2016/10/27/parc-eolien--les-travaux-retardes-a-cause-du-renversement-de-la-.html

25/10/16 : Les citoyens investissent dans l’éolien à Nivelles

Le projet de quatre mâts à Nivelles-Sud, qui pourrait être opérationnel d’ici un an, sera porté à hauteur de 15% par une participation citoyenne.
Doté de son permis depuis mars 2016, le projet éolien porté par la SA Ventis (pour l’installation de quatre mâts à Nivelles-Sud) est passé à l’étape du financement. ....

31/07/09 : L'aigle royal dans les pales d'un projet de parc éolien
(La Malbaie) Un couple d'aigles royaux nichant dans le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie pourrait servir des intérêts politiques, ceux de la MRC de Charlevoix-Est, qui s'oppose farouchement à un projet de parc éolien de la zec Lac-au-Sable, à Clermont.
«Nous savons qu'il existe un nid d'aigle royal, avec des aiglons, dans le parc des Hautes-Gorges et la loi est claire sur ce point, il ne peut y avoir une éolienne à moins de 20 kilomètres d'un nid de ce genre», fait valoir le préfet de la MRC de Charlevoix-Est, Jean-Luc Simard.
La directrice du parc, Claire Ducharme, confirme l'existence de l'oiseau de proie. «Ce n'est pas un secret, mais on ne les localise pas pour éviter de les déranger. Le couple est suivi depuis deux ans par les agents de la faune et par l'équipe de la Sépaq», dit-elle, soulignant qu'il avait construit son nid à quelque part dans la vallée.
Toujours selon elle, il s'agit là de l'un des 60 couples nicheurs connus au Québec.
Ce projet, qui prévoit 34 éoliennes, annoncé en mai 2008 à la suite des appels d'offres du gouvernement du Québec, n'a jamais reçu l'aval du milieu. «Nous faisons toujours valoir notre désapprobation auprès des promoteurs», ajoute le préfet Simard.
Ce dernier se réjouissait du commentaire fait par le ministre Sam Hamad, de passage dans Charlevoix ces derniers jours. «Dans notre stratégie énergétique, l'aspect social est important et nous allons respecter la position citoyenne», a répété M. Hamad, avec qui on a discuté du projet.
M. Simard rappelle aussi que les 650 membres de la zec, grande de 360 kilomètres carrés, s'opposent au projet et que le territoire côtoie celui d'un parc national.
Saint-Laurent Énergies a obtenu ce contrat de 34 éoliennes et de 74 mégawatts, à ériger d'ici 2015. Des négociations avec la MRC ont actuellement lieu pour déplacer le projet vers l'un des trois autres contrats obtenus par ce consortium. Le gouvernement ne s'y opposerait pas. Sur les 15 projets de cette vague, seul celui du consortium formé de Boralex et de Gaz Métro pour l'installation de 131 éoliennes sur la Côte-de-Beaupré est commencé.
Notons que c'est le ministère des Ressources naturelles et de la Faune qui peut décréter l'exclusion des éoliennes en pareilles circonstances.