Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

mercredi 17 mai 2017

Les raisons de la colère (Aude)

Roquefère est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie. En 2014, 72 habitants.
Le village est situé à 330 m d'altitude au cœur du Cabardès. Il est encaissé dans un méandre de la vallée du Rieutort, affluent de l'Orbiel. Il est dominé par son château bâti sur un éperon rocheux et toujours habité de nos jours. Il comprend aussi deux hameaux perchés : Saint-Julien et Cubserviès, respectivement à 650 m et 730 m d'altitude, accessibles par une route étroite et sinueuse qui grimpe à flanc de montagne. Roquefère est distant de 25 km de Carcassonne, chef-lieu du département, et de 2 km de Mas-Cabardès, chef-lieu du canton.👉 https://fr.wikipedia.org/wiki/Roquef%C3%A8re


Communiqué de presse

Les raisons de la colère 

Aux confins de l’Aude et du Tarn, le hameau de Cubserviès est connu pour sa cascade et ses paysages magnifiques. Il le sera peut-être demain pour ses champs / ou chants d’éoliennes. 
Sous de pseudo-nobles motifs de production d’énergie propre, le hameau et ses environs se sont vus imposer 26 machines plus génératrices de nuisances de toutes sortes que d’électricité – pollution visuelle de jour et de nuit, des sols et de l’eau, nuisances sonores ... 
Face aux projets d’extension de ce « parc », les paisibles habitants du hameau se sont transformés en irréductibles Gaulois. Pour empêcher l’extension projetée ils ont, le samedi 13 mai, manifesté leur colère en bloquant la RD 1009 et en interpellant les responsables du Groupe RES, à l’initiative d’une réunion/journée « portes ouvertes » avec buffet campagnard à l’entrée du parc éolien du Sambres. 
A l’issue de cette journée et après de vifs débats, chacun campe sur ses positions. Les mécontents rangent leurs banderoles et le Groupe RES repart avec ses petits fours. 
Cette journée n’est qu’une étape dans le combat. Une forêt d’éoliennes ne remplacera jamais les paysages naturels et agricoles de ce petit coin de la Montagne Noire. 

Association Vent Mauvais 
Hameau de Cubservies 
11380 ROQUEFERE


Compte-rendu de la journée  
Le samedi 13 mai RES, exploitant du parc éolien du Sambres sur les communes de Roquefère, Mas-Cabardes et Labastide-Esparbaïrenque (26 machines de 130 mètres de haut), organisait une « réunion d’information » de 10 h à 16 heures pour répondre aux questions des riverains du parc et présenter le « potentiel éolien » de la zone pour de nouvelles implantations. La tente installée pour la circonstance n’a reçu la visite que des maires de Roquefère et du Mas-Cabardès, la population invitée n’ayant pas cédé aux sirènes du « buffet campagnard » proposé par RES. Les membres de l’association Vent mauvais (membre du Collectif TNE – Occitanie environnement) créée en novembre 2016 à l’initiative des habitants du hameau de Cubservies étaient les seuls présents sur le site, regroupés à distance. Dès 10 heures, la RD 1009 était coupée par le tracteur et la remorque d’un éleveur du Sambres à hauteur de l’entrée du parc éolien et la circulation déviée. Un tract expliquant l’action en cours était remis aux conducteurs des véhicules qui se présentaient. La symbolique était claire : couper la route aux éoliennes et les banderoles et pancartes affichaient le NON catégorique aux nouvelles implantations projetées par au moins trois promoteurs éoliens : RES, SAMEOLE et OPALE. Les riverains, dont plus d’une vingtaine s’étaient déplacés à l’appel de l’association Vent mauvais, ont rencontré les représentants de RES en début d’après-midi pour exprimer leur mécontentement des nuisances sonores et visuelles du parc éolien et de leurs conséquences sur leur cadre de vie et de travail, la valeur de leur patrimoine, ainsi que leur refus total de toute extension du parc. Il s’en est suivi une discussion animée et des échanges parfois vifs devant les réponses de RES que les riverains, qui ne comptent pas arrêter là leur action, ont jugé peu convaincantes.