Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

lundi 16 janvier 2017

Hauts-de-France : Halluin

01/03/17 : VALLÉE DE LA LYS - Un front franco-belge contre les éoliennes
Jusque-là, chacun bataillait dans son coin contre les éoliennes implantées sur le zoning industriel de Menin. Les riverains français et belges se sont rencontrés et réfléchissent à des actions communes.
➤ http://www.nordeclair.fr/40436/article/2017-03-01/un-front-franco-belge-contre-les-eoliennes

➤ http://www.lavoixdunord.fr/125599/article/2017-03-01/francais-et-belges-font-front-commun-contre-les-eoliennes

18/02/17 : HALLUIN ET MENIN - On reparle d’une troisième éolienne sur le zoning de Menin
Malgré les avis négatifs des riverains belges et français, des villes d’Halluin et de Menin, un accord a tout de même été donné pour l’implantation d’une troisième éolienne à Menin. Un recours au conseil d’État belge a été engagé par la ville de Menin.



22/01/17 : HALLUIN (59) - Le cri d’alarme d’une Halluinoise face aux nuisances des éoliennes belges

http://www.lavoixdunord.fr/107261/article/2017-01-22/le-cri-d-alarme-d-une-halluinoise-face-aux-nuisances-des-eoliennes-belges


La vie d’Oumelkhier Kherzane est devenue un supplice depuis l’implantation de deux éoliennes de l’autre côté de la frontière à Menin. Des problèmes de santé qui se sont accentués, au point de faire un AVC en 2015. Elle a écrit au maire pour qu’il réagisse. Enfin.


« Nous, on est prisonnier ». Oumelkhier Kherzane, 76 ans, habite rue de la Lys et vit un enfer depuis que de l’autre côté de la Lys, deux éoliennes ont été installées par les Belges sur le zoning industriel. « On doit subir ça, ce n’est vraiment pas juste », déplore celle qui ne trouve plus le sommeil depuis l’implantation des éoliennes fin 2012. « La nuit, ça résonne dans la tête, ce sont des « bzzzz » incessants, raconte celle dont le lit médicalisé a du être installé dans le salon depuis son AVC en 2015. Si j’arrive à dormir deux heures par nuit… »

Avec sa fille Djamina, elle a donc voulu alerter le maire Gustave Dassonville des conséquences des éoliennes sur sa santé. Un agent de la ville - trop ou pas assez zélé - a répondu que le maire ne pouvait rien faire et a donné les coordonnées de Mme Losfeld qui se bat depuis le début contre ces éoliennes avec deux ou trois autres personnes. « C’est quand même fort alors que le maire en avait fait l’une de ses priorités », réagit Valérie Losfeld.


Pas question en tout cas pour Mme Kherzane d’en rester là et a pris sa plus belle plume pour écrire au maire Gustave Dassonville. Une lettre poignante d’une femme qui n’en peut plus, « un cri d’alarme d’une citoyenne », installée depuis trente ans rue de la Lys. « Depuis l’implantation des éoliennes, ma santé s’est fragilisée, écrit-elle. L’activité permanente jour et nuit des éoliennes émettent des vibrations insupportables ».


Sa santé, déjà fragile, ne va pas aller en s’améliorant alors qu’elle a besoin de repos et de calme. « Ma santé, depuis, est perturbée, dit-elle encore. Cette grande fatigue affecte ma tension, provoquant nausées, vertiges, migraines, stress… ». Et de lier tous ces facteurs et les nuisances des deux éoliennes à son accident vasculaire cérébral survenu en 2015. Difficile de le prouver scientifiquement, certes, mais Djamina nous assure que pendant un mois, où sa maman est partie se reposer en Algérie, elle avait dormi normalement et avait retrouvé des forces.


Le poids et la force de ce témoignage ne font que confirmer ce que subissent tant d’autres Halluinois face aux nuisances des éoliennes installées de l’autre côté de la frontière. Jusque-là, il était pourtant difficile de mettre en lumière les risques qu’elles pouvaient faire porter sur la santé des habitants. « L’assurance d’une protection sur notre santé doit être réalisée au plus tôt », écrit-elle encore au maire avant de conclure : « vous êtes le seul recours à ce problème qui nous rend la vie pénible ».




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http://www.20minutes.fr/lille/1995863-20170116-halluin-riverains-eoliennes-belges-souffrent-presque-silence




Les riverains des éoliennes belges souffrent (presque) en silence


Une habitante de la commune française attribue son accident vasculaire cérébral aux nuisances provoquées par les turbines…

Installées à Menin, en Belgique, les éoliennes sont pourtant très proches des habitations d'Halluin. - M.Libert / 20 Minutes


Des habitants de la ville française d’Halluin n’en peuvent plus des nuisances provoquées par deux éoliennes installées à Menin, en Belgique, juste de l’autre côté de la frontière. Suite à l’installation des engins, en 2013, de nombreuses actions ont été menées pour demander leur démantèlement et, notamment, une pétition déposée au Parlement européen. Mais depuis rien ne bouge.



Les nuisances, elles varient selon les personnes. Chez l’une, ce sont des problèmes de réception du téléphone ou de la télé. Chez un autre, ce sont des poussières métalliques qui se déposent dans son jardin. Beaucoup se plaignent du bruit que font les turbines.

La dernière plainte en date vient d’Oumelkhier Kherzane, une femme de 76 ans qui habite aussi à Halluin, dans la rue qui longe le canal de la Lys, frontière naturelle avec la Belgique à cet endroit. Début janvier, la vieille dame a écrit une lettre déchirante au maire de sa commune pour lui confesser son désarroi.

« Je ne dors presque plus »

« L’activité permanente, jour et nuit, des éoliennes qui émettent des vibrations, est insupportable (…) je ne dors presque plus ». La vieille dame est fatiguée, stressée, et cela joue sur sa tension à tel point qu’en 2015, elle est victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) qu’elle attribue en majeure partie aux éoliennes.


« Nous avons bien reçu la lettre de cette dame, mais nous ne pouvons rien faire pour elle, explique une source à la maire d’Halluin. Nous l’avons orientée vers le collectif qui traite ce dossier ».



Mais de collectif, il n’y a point. Juste une dame et son mari, habitant eux aussi rue de la Lys, qui se battent contre les turbines belges avec leurs petits moyens. « J’ai été abasourdie d’apprendre que la mairie se déchargeait en renvoyant cette dame vers moi, s’indigne Valérie Losfeld. Mais c’est peut-être l’occasion de relancer le dossier ».

Une troisième éolienne doit arriver

Son « dossier », c’est une pétition de 1.500 signatures envoyée, fin 2013, au Parlement européen. En 2015, la Commission des pétitions a émis une notice où elle concluait que l’implantation de ces éoliennes n’enfreignait pas les lois environnementales européennes.

A ce jour, aucune date n’a été fixée pour un passage en commission. Et les choses pourraient même s’envenimer, une source en mairie d’Halluin ayant assuré à 20 Minutes qu’ une troisième éolienne allait bientôt être installée. Nous avons aussi tenté de contacter, en vain, la mairie de Menin.

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Les éoliennes belges n'en finissent plus d'exaspérer certains habitants d'Halluin. Dernière interrogation qu'elles suscitent à Halluin: la dispersion de poussières métalliques. Dans cette commune frontalière, la colère est grande depuis la construction, en janvier, de deux éoliennes sur le territoire belge, mais à quelques mètres d'habitations françaises. «Elles sont installées à coté d'une entreprise de recyclage des métaux. Lorsqu'elles fonctionnent, les pales provoquent un appel d'air qui disperse des particules de fer aux alentours. On en retrouve un peu partout et l'eau devient rouge», se plaint l'Halluinois Georges Canoot.


Des règles différentes


Avec deux autres riverains, il a décidé de porter l'affaire devant la préfecture, mais aussi le gouverneur de la Flandre occidentale et la commission européenne. «Deux députés européens vont poser une question écrite, la semaine prochaine, pour pointer du doigt cette problématique», glisse l'attaché parlementaire de Tokia Saïfi. Actuellement, les règles concernant les éoliennes sont différentes entre la France et la Belgique.