Stop à l'éolien industriel

Stop à l'éolien industriel
Un fléau d'une ampleur internationale s'abat, depuis quelques années, sur notre pays. Aidés par nos élus, les promoteurs éoliens se sont accaparés nos territoires et nos vies. Devant le massacre de notre patrimoine, un vent de colère s'élève partout sur l'hexagone. Il est grand temps de dire "STOP" à ce carnage.

mercredi 30 novembre 2016

Les fausses concessions d’ENGIE pour limiter l’impact du projet éolien Dieppe-Le Tréport sur la pêche artisanale

http://epaw.org/documents/eolien-offshore-treport.pdf
26 Quai Galliéni – 76200 DIEPPE / Téléphone : 02.32.90.15.88 – Télécopie : 02.32.90.15.91
E-mail : crpmem.hn@wanadoo.fr


Communiqué de Presse
Les fausses concessions d’ENGIE pour limiter l’impact du projet éolien Dieppe-Le Tréport sur la pêche artisanale
- le 25 novembre 2016 à Dieppe -

Le mercredi 19 octobre 2016 s’est tenue à la Préfecture de la Région Normandie la deuxième réunion plénière de l’Instance de Concertation et de Suivi (ICS) du projet de parc éolien off-shore Dieppe-Le Tréport. Les représentants de la pêche professionnelle de Haute-Normandie sont consternés d’être de nouveau face à l’obstination irresponsable du promoteur et sont désormais persuadés que cette instance n’a de « concertation » que le nom !

Dès l’ouverture de l’ICS, les représentants de l’Etat ont exposé à l’assemblée la position tranchée et sans appel du Ministère : « l’Etat s’engage à ce que la zone ne soit pas changée ».
Rappelons que cette zone de 91 km² avait été désignée au beau milieu de la meilleure zone de pêche de Manche-Est. Cela en dépit des résultats négatifs des deux débats publics, à l’encontre des bligations de la Directive Européenne relative à la planification de l’espace maritime (1) et
sans même avoir demandé, au préalable, l’avis des usagers historiques.

Prenant soin d’omettre ces éléments, le consortium privé a donc présenté un nouveau schéma d’implantation des éoliennes censé éliminer les impacts sur l’activité de pêche professionnelle. Prétendument basé sur les conclusions de l’étude que nous avons réalisée, celui-ci n’a pas fait l’objet de la moindre validation de notre part. 

Le consortium se dispense d’ailleurs de diffuser l’étude socio-économique en question.
Et pour cause : elle montre que 100 navires des Hauts de France et de Haute-Normandie ont
pêché dans le périmètre du projet en 2013 (auxquels viennent s’ajouter les navires bas normands
et étrangers). La majorité des navires fréquentant cette zone sont de petites unités chalutières de moins de 12 mètres de long, ralliées aux ports du Tréport et de Dieppe. Ces navires ne pourront pas se reporter vers d’autres zones de pêche plus au large.

Pourquoi nous restons opposés à ce projet ? 
Car, aujourd’hui, ne sont pas pris en compte :

- l’intérêt géographique de la zone : située à proximité de la côte, à l’abri en cas de
conditions météorologiques défavorables ; 

- l’intérêt énergétique : la zone étant aux abords des côtes, le coût énergétique
(consommation de gasoil) est moindre pour les navires ;

- l’intérêt écologique : on y trouve une grande diversité de fonds marins (ridens et
grands fonds) et la présence de mammifères et d’oiseaux marins à forts enjeux y est avérée (on
peut citer le grand dauphin, le marsouin commun, le phoque gris, le phoque veau marin, le
fulmar boréal ou encore la mouette trydactite). Ceux-ci cohabitent harmonieusement avec la
pêche puisqu’ils suivent les navires pour se nourrir des poissons s’échappant des filets ;

- l’intérêt halieutique : il s’agit d’une zone importante de migration pour de
nombreuses espèces (notamment pour le hareng, le maquereau et la seiche). On note également
le plus gros gisement classé d’amandes de mer de la Manche, ainsi qu’une forte concentration
de lançons (poisson à la base de la chaine alimentaire dans le milieu marin) ;

- l’intérêt économique : c’est aussi à cet endroit que sont pêchées des espèces à forte
valeur ajoutée comme la sole, le rouget barbet, la seiche et la coquille Saint-Jacques.

A cause des travaux (battage des pieux, enfouissement des câbles, perforations de 30
mètres dans les fonds marins pour l’installation des fondations etc.), les pêcheurs s’attendent
au minimum à 4 ans de pénurie de poisson ! Les emplois de marins-pêcheurs et la filière à
terre qui en dépend sont donc menacés !

Si l’on conçoit ce drame écologique, il n’est absolument pas garanti que la pêche puisse
être maintenue pendant les décennies que recouvre la période d’exploitation des éoliennes.
Qu’en sera-t-il de l’avenir des ports du Tréport et de Dieppe dans ces conditions ? Pourquoi ne
tenons-nous pas compte ni des résultats des deux débats publics, ni des conclusions de la
Commission de Régulation de l’Energie lors du 1er appel d’offres sur la zone ? Sommes-nous
prêts à spolier une zone, de pêche majeure, à détruire un site remarquable au nom d’un projet
industriel non concerté ? Conscients des risques, les mairies de Dieppe et du Tréport sont
également opposées au projet éolien. Les emplois promis par le promoteur ne compenseront
pas le volume d’emplois perdus dans la filière pêche sur le littoral.

Les représentants élus des pêcheurs professionnels sont formels, compte-tenu des
courants dans la zone, les manoeuvres avec un chalut à l’eau seront délicates, sinon dangereuses,
dans les couloirs de 1100 m de large. Les données d’accidentologie dans les parcs éoliens des
pays du nord de l’Europe sont d’ailleurs alarmantes. A l’instar des études d’impacts sur
l’environnement marin, elles doivent pouvoir être analysées en détail et dévoilées au grand jour.

Les pêcheurs professionnels tiennent à rappeler qu’ils ne sont pas opposés à tous les
projets éoliens, sacrifiant de fait certaines zones de pêches, comme le démontre l’avis favorable
rendu pour le projet éolien de Fécamp.

Il faut qu’une vraie discussion s’engage quant au choix d’une zone de moindre impact
écologique et halieutique. A la veille de l’enquête publique, nous espérons que les populations
et l’Etat prennent finalement en compte l’intégralité des études réalisées, et que ce dernier ne
signe pas l’arrêt de mort de nos pêcheurs, de nos ports !

(1) DIRECTIVE 2014/89/UE DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 23 juillet 2014 établissant un cadre pour la planification de l’espace maritime.




👍 http://www.soshorizon.fr/

Sur Les Ailes Des Oiseaux : L'Europe

Très beau reportage d'ARTE.

L'horreur commence à 34mn09s ........ mais à regarder en entier bien sûr !





Un tour du monde à vol d'oiseau : Film doc.(source Arte) : https://youtu.be/Fj9ywbuZ-JA

L'éolien dans la tourmente

2013

La solution éolienne pour les zones cycloniques


Des éoliennes "culbuto"





Protégeons nos barrages, "l’or bleu" de la France


http://www.marianne.net/agora-face-bruxelles-protegeons-nos-barrages-bleu-france-100247888.html

Marianne,16 novembre 2016
Par Nicolas Dupont-Aignan,


« Alors que la production électrique française était la moins polluante du monde, on a forcé EDF et les consommateurs à financer à outrance des nouvelles énergies dont notre pays n’avait pas besoin. »

La France a été une nouvelle fois mise en demeure par la commissaire européenne à la Concurrence de retirer la gestion de 50 barrages hydro-électriques à EDF et à GDF-Suez, au nom de « la libéralisation du marché électrique européen ». La Commission Européenne continue d’assurer la tyrannie des multinationales et des banques contre les consommateurs et l’intérêt général…

Voici quelques jours, la France a été une nouvelle fois mise en demeure par la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, de retirer la gestion de 50 barrages hydro-électriques à EDF et à GDF-Suez (devenue depuis Engie) au profit de leurs concurrents afin de parfaire « la libéralisation du marché électrique européen ». 150 autres barrages devront subir le même sort d’ici 2023. 
Pire encore, la Commission Européenne veut interdire à des groupes français, dont EDF, de postuler à leur propre succession pour garantir la « concurrence libre et non faussée » ! Les multinationales auraient-elles peur de l’excellence du champion français ?
Ces ouvrages, construits avec les impôts et les factures des Français, sont amortis financièrement depuis des décennies. Ils produisent une énergie peu chère dans des conditions de sécurité optimales. Autrement dit, ils sont une proie de choix pour des financiers avides de profits sans risque !
Alors que la privatisation des autoroutes s’est révélée, d’après la Cours des Comptes elle-même, un pillage des contribuables et usagers français, la Commission Européenne continue d’assurer la tyrannie des multinationales et des banques contre les consommateurs et l’intérêt général.
Les barrages français fonctionnent parfaitement et sont bien gérés. Ils sont la meilleure source d’électricité renouvelable disponible, dont le coût et la production sont maîtrisés. Contrairement aux éoliennes et au solaire, la production hydro-électrique module son rendement selon les besoins réels du réseau national. Mieux encore, la retenue d’eau est le seul moyen actuel de stocker de l’électricité au jour le jour ! Quand le réseau a besoin de courant, on peut lâcher « l’or bleu » et intensifier la production ; quand le réseau dispose de trop d’électricité, les pompes renvoient de l’eau dans la retenue pour être utilisée plus tard.
Un barrage n’est pas un ouvrage comme un autre. Le lac artificiel qui est créé joue un rôle clé dans l’écosystème et l’économie locale. C’est une ressource rare et précieuse qu’il faut gérer de manière collective et raisonnable. C’est aussi un risque et un danger potentiel. Derrière la retenue d’eau paisible et la solidité du béton, ce sont des millions de litres d’eau qui, faute d’un entretien sérieux et d’une gestion désintéressée, peuvent dévaster une vallée. En 1963, la barrage italien de Bajont, mal conçu, a laissé échapper deux vagues qui ont emporté près de 2000 innocents.
Depuis maintenant 20 ans, la privatisation des marchés électriques européens est le symptôme de l’idéologie absurde et destructrice qui anime les technocrates de Bruxelles. La France a été sa cible principale et les dégâts sont terribles.
En 1996, quand l’Union Européenne décide de libéraliser la production et la distribution de l’électricité dans tous les états-membres, EDF-GDF était un fleuron national qui remplissait à merveille les missions que lui avaient confiées les gouvernements de l’Après-Guerre.
L’électricité française était l’une des moins chères et les plus propres du monde grâce à l’alliance de la production nucléaire et des barrages hydroélectriques. On ne le dit jamais, mais la France est le seul pays au monde à avoir respecté les engagements du protocole de Kyoto en baissant ses émissions de CO2 uniquement grâce à son modèle électrique. 
EDF disposait également d’un réseau de distribution fiable, d’une connaissance parfaite du terrain et assurait une qualité de service homogène sur tout le territoire. L’entreprise n’était pas parfaite et devait améliorer la rigueur de sa gestion opérationnelle, notamment certains abus catégoriels, mais son modèle était le bon.
Plutôt que de s’inspirer ou au moins, de respecter, ce modèle français, la Commission Européenne l’a cassé avec la complicité des dirigeants français, droite et gauche confondues.
Ainsi en 2002, je suis l’un des seuls députés français à mettre frontalement opposé au traité de Barcelone en 2002, qui a marqué une nouvelle étape du fanatisme de Bruxelles, à savoir la privatisation systématique des services publics en faveur des multinationales.
EDF a été l’une des premières cibles. On l’a privatisée pour la couper en morceaux, en séparant la production d’électricité (les centrales électriques), le réseau de transport électrique (les lignes Haute Tensions), la distribution de l’électricité (le réseau qui amène le courant chez le consommateur) et la distribution d’électricité.
Les nouveaux concurrents d’EDF, Poweo ou Direct Energie, n’ont jamais souhaité investir dans des nouveaux moyens de production. Alors l’Union Européenne a obligé EDF à vendre  à ses concurrents à prix coûtant 25% de l’électricité qu’elle produisait avec ses centrales nucléaires ! Ainsi, ce sont les impôts et les factures des Français investis dans les centrales nucléaires et les barrages hydroélectriques qui ont financé la fourniture au rabais de l’électricité que des entreprises privées pouvaient ensuite revendre avec leur marge ! Il ne s’agit ni plus ni moins d’un pillage organisé d'un bien public au bénéfice d’intérêts privés.
Ces pseudo-réformes n’ont pas rapporté un centime aux consommateurs. La multiplication des structures, la surenchère publicitaire pour attirer des nouveaux clients et bien sûr la recherche du profit ont engendré des coûts nouveaux sans jamais permettre d’économies. Bien au contraire, la libéralisation du marché électrique a supprimé les économies d’échelle du monopole historique.
Depuis 1996, le résultat est sans appel, la facture électrique des ménages français a augmenté de plus de 25% alors que l’augmentation annuelle n’était que de 5% sur la décennie précédente !
Considérablement affaiblie par le fanatisme de Bruxelles, EDF a également dû financer les subventions délirantes attribuées au développement des éoliennes et des panneaux solaires en France. Alors que la production électrique française était la moins polluante du monde, on a forcé EDF et les consommateurs à financer à outrance des nouvelles énergies dont notre pays n’avait pas besoin.
Au bout de 20 ans, le groupe EDF a été si fragilisé qu’on s’interroge aujourd’hui sur sa capacité financière pour investir dans le renouvellement et la création de nouvelles centrales ! Conscient du scandale à venir, le gouvernement socialiste a proposé une demi-mesure à la Commission Européenne : offrir à bas prix 25% de l’électricité produite par les barrages aux concurrents d’EDF et d’Engie ! Une nouvelle soumission qui en dit long sur ceux qui nous gouvernent.
L’incompétence de nos dirigeants et la corruption qui gangrène la Commission de Bruxelles ont fragilisé ce que des générations de Français avaient réussi à construire. Ils menacent aussi l’avenir car ce sont les profits assurés par les investissements réussis du passé qui peuvent financer les dépenses indispensables de l’avenir.
 Il n’y a rien à négocier avec les barrages français. Ils ont été payés par les Français, ils appartiendront aux Français. Point final.
Président de la République, je prendrai des mesures simples et fortes pour remettre le marché de l’électricité au service de l’intérêt général :
-        Sanctuariser les biens publics payés par les Français et utiliser les bénéfices qu’ils produisent pour les investissements d’avenir.
-        Consolider un nouveau champion français de l’électricité, par une association étroite entre EDF et Engie (ancien GDF Suez).
-        Supprimer les taxes qui pèsent sur le consommateur pour financer les énergies non rentables (160 euros par foyer en moyenne).
-        Utiliser l’excellence électrique français pour baisser notre dépendance au pétrole et au gaz (entre 40 et 60 milliards d’euros de facture par an), notamment par la voiture électrique.
-        Renégocier de fond en comble les traités européens pour cesser l’ingérence de la Commission Européenne dans les affaires des Nations ou rompre unilatéralement avec cette politique
-        Faire une Europe des projets qui permettent d’avancer dans le développement de nouvelles formes d’énergies (énergies maritimes, nucléaire propre,  biocarburant, panneau solaire à haut rendement, filière hydrogène etc)
http://www.marianne.net/agora-face-bruxelles-protegeons-nos-barrages-bleu-france-100247888.html


En 2011 : Eoliennes : trois nouveaux arrêtés précisent le cadre juridique

ARCHIVES


Après la publication de deux décrets jeudi organisant le classement ICPE des éoliennes, trois textes sont parus au JO ce week-end afin de préciser les dispositions générales liées au fonctionnement et à la cessation d'activité de ces installations.
La semaine dernière, deux décrets relatifs au classement ICPE des éoliennes, très attendus par la profession, étaient publiés au Journal officiel. Dans la foulée, samedi 27 août, trois arrêtés ont été publiés, venant préciser les dispositions générales relatives au fonctionnement et à la fin d'activité des éoliennes.
Classement ICPE : rappelL'exploitation d'un parc éolien regroupant un ou plusieurs aérogénérateurs est désormais soumise à :
• Autorisation lorsque l'installation comprend au moins un aérogénérateur d'une hauteur supérieure à 50 mètres ou lorsque cette installation comprend uniquement des aérogénérateurs dont le mât est compris entre 50 m et 12 m et pour une puissance installée supérieure à 20 MW,
• Déclaration lorsque l'installation comprend uniquement des aérogénérateurs d'une hauteur comprise entre 12 et 50 mètres et pour une puissance installée inférieure à 20 MW.
''Le dispositif juridique constitutif du nouveau cadre juridique applicable à la production d'énergie éolienne est, désormais, presque complet, analyse Arnaud Gossement sur son blog. Cependant, selon lui, ces arrêtés ''appellent sans doute d'autres textes - circulaires, instructions etc... - pour combler les zones d'ombre et imprécisions qui subsistent'' et qui ''ne contribuent pas à la sécurité juridique des projets''.


Prescriptions générales pour les éoliennes soumises à autorisation
L'arrêté du 26 août 2011 vient préciser les dispositions générales relatives aux fermes éoliennes soumises à autorisation.
Tout d'abord, il fixe des distances minimales d'implantation : 500 mètres de toute construction à usage d'habitation, de tout immeuble habité ou de toute zone destinée à l'habitation et 300 mètres d'une installation nucléaire de base ou d'une ICPE. Cette distance est mesurée à partir de la base du mât de chaque aérogénérateur. ''Afin de limiter l'impact sanitaire lié aux effets stroboscopiques, lorsqu'un aérogénérateur est implanté à moins de 250 mètres d'un bâtiment à usage de bureaux, l'exploitant réalise une étude démontrant que l'ombre projetée de l'aérogénérateur n'impacte pas plus de trente heures par an et une demi-heure par jour le bâtiment''. Une disposition qui interpelle Arnaud Gossement, qui s'interroge sur son fondement scientifique et sur son application aux immeubles de bureaux et non aux écoles, hôpitaux et bâtiments d'habitation.
L'installation doit également être implantée de telle sorte que les habitations ne sont pas exposées à un champ magnétique émanant des aérogénérateurs supérieur à 100 microteslas à 50-60 Hz.
Ensuite, ''l'installation est implantée de façon à ne pas perturber de manière significative le fonctionnement des radars et des aides à la navigation utilisés dans le cadre des missions de sécurité de la navigation aérienne et de sécurité météorologique des personnes et des biens''. Sont fixées des distances minimales d'éloignement (de 10 à 30 kilomètres selon le type de radar concerné). Une clause de revoyure de ces distances minimales est prévue prenant en compte les avancées technologiques ''dans un délai n'excédant pas dix-huit mois''. Cependant, l'exploitant peut demander une dérogation (''accord écrit'') auprès du ministère en charge de l'aviation civile, de l'établissement public chargé des missions de l'Etat en matière de sécurité météorologique des personnes et des biens ou de l'autorité portuaire en charge de l'exploitation du radar. Ce qui confère à ces différentes autorités un ''surprenant'' pouvoir de police des ICPE, estime Arnaud Gossement qui relève par ailleurs qu' ''aucun délai maximal n'est imparti aux autorités ainsi consultées pour émettre ledit accord écrit''. Ainsi, selon lui, ''de nombreuses questions restent sans réponse : que se passe-t-il en cas d'absence d'accord écrit ? Un accord tacite est-il alors possible ? Et que faire en cas de "désaccord écrit" ? Celui-ci est-il susceptible d'être contesté ?''.
L'arrêté fixe également des dispositions relatives à la sécurité de l'installation (essais d'arrêts, contrôle du matériel, entretien et maintenance, compétences du personnel, conditions d'accès au site et affichage des consignes de sécurité).
Enfin, sont définies des valeurs d'émissions sonores maximales et une obligation, au cours des trois premières années de fonctionnement de l'installation puis tous les dix ans, de mettre en place un suivi environnemental permettant notamment d'estimer la mortalité de l'avifaune et des chiroptères due à la présence des aérogénérateurs.
L'ensemble de ces dispositions s'applique aux installations pour lesquelles une demande d'autorisation est déposée à compter du 28 août 2011 ainsi qu'aux extensions ou modifications d'installations existantes régulièrement mises en service nécessitant le dépôt d'une nouvelle demande d'autorisation au-delà de cette même date.
Les installations ayant fait l'objet d'une mise en service industrielle avant le 13 juillet 2011, celles ayant obtenu un permis de construire avant cette même date ainsi que celles pour lesquelles l'arrêté d'ouverture d'enquête publique a été pris avant cette même date sont concernées par les dispositions relatives au bruit, aux consignes de sécurité et à l'exploitation (suivi environnemental, essais d'arrêts, contrôle...).
Par ailleurs, les dispositions relatives aux parcs éoliens soumis à déclaration sont renvoyées à la publication d'annexes au Bulletin officiel du ministère de l'Ecologie.

Démantèlement et garanties financières
Les opérations de démantèlement et de remise en état des installations éoliennes sont détaillées dans un troisième arrêté. Elles comprennent le démantèlement des installations de production d'électricité, y compris le système de raccordement au réseau, l'excavation des fondations et le remplacement par des terres de caractéristiques comparables aux terres en place à proximité de l'installation sur une profondeur minimale :
  • de 30 centimètres lorsque les terrains ne sont pas utilisés pour un usage agricole et que la présence de roche massive ne permet pas une excavation plus importante,
  • de 2 mètres dans les terrains à usage forestier,
  • de 1 mètre dans les autres cas.
Enfin, la remise en état consiste au décaissement des aires de grutage et des chemins d'accès sur une profondeur de 40 centimètres et le remplacement par des terres de caractéristiques comparables aux terres à proximité de l'installation, sauf si le propriétaire du terrain sur lequel est sise l'installation souhaite leur maintien en l'état.
Les déchets de démolition et de démantèlement sont valorisés ou éliminés dans les filières dûment autorisées à cet effet, sans autres précisions sur lesdites filières.
Le montant des garanties financières est fixé à 50.000 euros par aérogénérateur (coût unitaire forfaitaire correspondant au démantèlement, à la remise en état des terrains, à l'élimination ou à la valorisation des déchets générés). L'exploitant devra réactualiser chaque année le montant de la garantie financière.

https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=6061130258874216730&pli=1#editor/target=post;postID=4142428549782609534

et aussi

Décret n° 2011-985 du 23 août 2011 pris pour l’application de l’article L. 553-3 du code de l’environnement
Objet : définition des garanties financières nécessaires à la mise en service d’une installation d’éoliennes et des modalités de remise en état d’un site après exploitation.


mardi 29 novembre 2016

Implantation d’éoliennes sur votre territoire ? Transparence et vigilance





Article créé le 22/11/2016

En collaboration avec les différents acteurs de l’éolien, les services de l’Etat vous propose une notice d’information (dépliant) sur les baux fonciers signés, dans le cadre de l’implantation d’éoliennes.
Si les services de l’État s’attachent à répondre aux attentes nationales, ils veillent, localement, à maîtriser le développement de ces nouvelles énergies en considérant tous les enjeux.
Les préfets successifs mènent, depuis 2014, une démarche d’information et de sensibilisation en étroite concertation avec les différents acteurs concernés (associations de protection de l’environnement, chambre d’agriculture, élus locaux, syndicat départemental de la propriété privée rurale, représentants des syndicats éoliens, collectifs d’opposants, opérateurs, etc.)
Plusieurs rencontres ont ainsi permis à chacun de s’exprimer dans le cadre de réunions thématiques et d’élaborer ensemble un dépliant (format pdf - 982.3 ko - 15/11/2016) à l’attention des propriétaires fonciers. Ce document, non exhaustif, vise à sensibiliser les propriétaires terriens sur les principaux points de vigilance à observer en vue d’une implantation.


lundi 28 novembre 2016

Fuite d'huile sur une éolienne à Leuze-en-Hainaut (Belgique)

13 janvier 2012


Pollution à Leuze-en-Hainaut (Belgique) suite à une fuite d'huile sur une éolienne?


Des riverains de Leuze-Hainaut se plaignent à nouveau des éoliennes qui, selon eux, provoqueraient une pollution suite à une fuite d'huile.

Le 5 janvier 2012, une avarie d’apparence bénigne s’est produite dans le système de transmission de l’éolienne n°8 du parc Leuze-Europe (qui en comprend dix). Simple rupture d’un tuyau de circulation d’huile, a-t-on appris. Mais les conséquences pour l’environnement sont importantes, en effet :
La nacelle n’a rien retenu des centaines de litres d’huile (400 litres ?) servant à lubrifier la transmission.
Cette huile a dégouliné tout au long du mât (environ 100 mètres de hauteur) et s’est, en partie, perdue dans le sol. Or, le parc de Leuze-Europe est situé sur une nappe phréatique et est voisin de deux points de captage d’eau alimentaire.
L’analyse révèle que cette huile est un produit synthétique, non-biodégradable et composé de différents composants toxiques (métaux lourds, composants sulfurés,…)




Les boîtes de vitesses des éoliennes sont leur point faible, et les fuites d’huile ne sont pas rares. L’âge et l’usure n’arrangent rien.






👍 http://www.eoliennesatoutprix.be/




voir aussi : 
http://www.queduvent.ch/risques-et-menaces/sources-et-pollution/
et

« Un parc éolien ne vit pas d’amour, de vent et d’eau fraîche c’est un parc industriel »



http://www.20minutes.fr/bordeaux/1967143-20161123-eoliennes-mer-oleron-parc-eolien-vit-amour-vent-eau-fraiche-parc-industriel


Elsa Provenzano, Publié le 23.11.2016

Éoliennes en mer à Oléron

Plusieurs associations écologistes dénoncent l'implantation des éoliennes sur le secteur du Parc Naturel Marin de l'estuaire de la Gironde et des Pertuis, crée en 2015...

L’appel d’offres de l’Etat concernant un parc éolien en mer, au large d’Oléron en Charente-Maritime, vient d'être lancé ce mercredi par Ségolène Royal, ministre de l'environnement.

L’entreprise allemande WPD, un producteur d’électricité qui a déjà implanté 1.700 éoliennes dans le monde, est sur les rangs depuis quatre ans déjà et espère y investir deux milliards d’euros pour installer 60 à 80 éoliennes à l’horizon 2023.

Les oiseaux migrateurs et les tortues marines en danger ?

« Il y a un très fort lobbying de WPD offshore mais depuis 3 mois on est sorti du bois pour dire ce qu’on pense du projet », lâche Dominique Chevillon, vice président de la LPO (Ligue de protection des oiseaux) France. Il rappelle que l’entreprise communique beaucoup sur les créations d’emplois (400 à 600 attendues) mais souligne que l’emprise du projet est « énorme » avec 100 km2 et qu’elle est « au centre d’une zone de protection spéciale pour les oiseaux migrateurs, les chauves-souris et les tortues marines. »

Les cinq associations mobilisées (Lpo, nature environnement 17, Re Nature Environnement, Nature en Arvert et Demain les Mathes) sont favorables aux énergies renouvelables mais demandent sur ce dossier « un peu de cohérence de l’Etat qui ne peut accepter de détruire les milieux et espèces qu’il a souhaité protéger en créant le Parc Naturel Marin ». L’agence des aires marines protégées a émis un avis défavorable sur ce projet.


« Le parc sera situé à plus de 15 kilomètres des côtes car on sait que jusqu’à 8 kilomètres, c’est là qu’il y a la plus forte concentration d’oiseaux migrateurs, rétorque Antoine Monteillet, chef de projet chez WPD off shore en charge du parc d’Oléron. Le secteur choisi pour implanter le parc est aussi assez éloigné du plateau de Rochebonne et de l’estuaire de la Gironde, deux zones sensibles. » Sur l’emprise du projet il relativise son étendue en précisant qu’il s’agit d' « 1 % du parc ». Il reconnaît qu’il y a des inquiétudes de la part d’associations et il les juge « légitimes car la filière est nouvelle »

Des pertes de lubrifiants dommageables pour le milieu ?


« Un parc éolien ne vit pas d’amour et d’eau fraîche, c’est un parc industriel, ironise Dominique Chevillon. Il y a des nuisances lors de la construction et de l’exploitation. » Il évoque des « pertes de lubrifiants », dont les pâles ont besoin pour fonctionner, une oxydation de matières qui se retrouvent dissoutes dans l’eau et beaucoup de vibrations dommageables pour les mammifères marins. Et, le béton et les pieux utilisés pour fixer les éoliennes vont « définitivement détruire des fonds marins », selon lui.

Chez WPD off shore, on rappelle que les impacts réels sur l’environnement n’ont pas encore été évalués et que les populations et les mouvements des oiseaux migrateurs vont être étudiés. « On ne sait pas encore s’il y a une compatibilité avec l’éolien », estime prudemment Antoine Monteillet. Il avance néanmoins que « la chaîne de valeur est connue et maîtrisée », précisant que si le milieu marin est perturbé pendant la construction, il y a une certaine résilience par la suite. « On observe qu’au bout d’un moment elles (les bases des éoliennes) font office de récifs et qu’il y a même davantage de populations (de poissons) qu’avant », souligne le chef de projet.

La société affirme sa volonté d’aménager des couloirs de pêche et des secteurs navigables pour les pêcheurs du port de la Cotinière. « Il n’y a pas un seul parc éolien off shore en Europe qui n’a pas interdit toute pêche sur les surfaces de ces parcs », s’étrangle le vice président de la LPO France, relevant « une opération de privatisation de surfaces marines ».

Aucun parc éolien offshore n’est encore en activité en France même si des autorisations ont déjà été délivrées notamment pour des parcs à Fécamp et au Calvados. En Europe 3. 500 éoliennes en mer sont installées. La première l’a été en 1991 mais les vrais parcs commerciaux ont plutôt commencé à rentrer en activité en 2000.



voir aussi
- Charente-Maritime : "Le projet éolien au large d'Oléron est une ineptie" (09/02/16) :  http://www.sudouest.fr/2016/02/09/ce-projet-eolien-est-une-ineptie-2268251-1233.php
« Scandaleusement inutile et coûteux » (10/03/16) :
Oléron: Des éoliennes offshore à l'horizon 2023 (03/10/16) :
Île d'Oléron : 90 éoliennes au large de Chassiron en 2024 ? (05/03/16) :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/poitou-charentes/charente-maritime/ile-d-oleron-90-eoliennes-au-large-de-chassiron-en-2024-944460.html

et ...
Contamination par éoliennes : Les éoliennes en mer seront de 8 MW. Elles auront une boîte de vitesses beaucoup plus grosse, contenant beaucoup plus d’huile: 1.200 litres chacune. Et il y aura 62 de ces monstres polluants à seulement 11 km des côtes de l’île d’Yeu. Il faudra les vidanger, laver les mâts au détergent, ainsi que les pales recouvertes d’insectes, régulièrement. Huile et détergents seront emmenés par les courants vers les côtes.

Un aperçu du massacre en cours dans le département de l'Aisne

Éoliennes vues depuis Berlise





👍 http://www.stop-eolien02.fr/
👍 https://www.facebook.com/stopeolien02/?fref=ts

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En 3D, vue sur la Thiérache avec les éoliennes installées et celles en cours de construction.
Un vrai massacre !


dimanche 27 novembre 2016

ça bouge là-haut !

Impressionnant quand même !


2014 : Une éolienne détruite à l'explosif pour la première fois en France : articles de presse + vidéos + devis de démantèlement






Ardennes :  Une éolienne détruite à la dynamite

17 juin 2014 (article et vidéo)





C’est une première nationale. Ce mardi en fin de matinée, sur la commune d’Antheny dans l’arrondissement de Charleville-Mézières, la société Cardem Démolition a procédé au démantèlement d’une éolienne par basculement à l’explosif.

L’équipement avait été fortement sinistrée après qu’un incendie s’était déclaré au niveau de sa nacelle le 9 janvier 2014.

L’opération de ce mardi a mobilisé 13 sapeurs-pompiers, 20 gendarmes, une trentaine de personnes de la société en charge du démantèlement ainsi que des experts d’ERDF, de GRTGaz et de la société propriétaire de l’éolienne.

http://www.lunion.fr/accueil/exclusif-video-une-eolienne-detruite-a-l-explosif-ia0b0n364440

En piteux état depuis l’incendie survenu dans sa nacelle en janvier, l’une des éoliennes du parc «Vent de Thiérache» a été démantelée par basculement à l’explosif.

9 janvier 2014


ANTHENY (08). Une éolienne prend feu





Depuis environ 19 heures ce soir, une éolienne est en feu près d’Antheny, entre Auvillers-les-Forges et Rumigny. Pour l’instant, les pompiers ne peuvent pas intervenir, était donné que le feu a pris au sommet de la structure, à plusieurs dizaines de mètres du sol. En attendant l’arrivée d’un responsable du parc éolien, ils mettent en place un périmètre de sécurité. Prudence si vous circulez dans le secteur, il est formellement recommandé de s’éloigner du sinistre. Le plus grand risque serait qu’une pale soit projetée alentour.

samedi 26 novembre 2016

L'éolien, l'énergie de la discorde

vidéo du 25/10/2014

http://www.inumaginfo.com/leolien-lenergie-de-la-discorde-integral23102014-721.html


"Une énergie pas si propre. Les procédures judiciaires se multiplient.
Les condamnations des élus s’additionnent...
La faute à ces grandes structures métalliques, les éoliennes. Certains lozériens s’alarment sur la prolifération de ces parcs qu’ils associent à une dégradation de leur territoire..."



vendredi 25 novembre 2016

Dimension comparée d'une éolienne industrielle


















Parc éolien et risques sismiques : Parc éolien en mer des îles d'Yeu et Noirmoutier

https://eolienmer-pyn.debatpublic.fr/parc-eolien-risques-sismiques












Débat public
Parc éolien en mer des îles d'Yeu et Noirmoutier
Du 02 mai 2015 au 07 août 2015


Question n°77




Parc éolien et risques sismiques

Ajouté par Anne-Marie GRIMAUD (Les Sables d'Olonne)le 
[Origine : Site internet]
La question des risques sismiques a été posée dans le cahier d'acteurs de COORLIT 85 (p.2) ; en effet, la Vendée est classée en zone de sismicité modérée (niveau 3 sur une échelle de 1 à 5) : en témoigne le dernier séisme enregistré le 28 juillet dernier, dont l'épicentre se situait au large des îles d'Yeu et de Noirmoutier, à proximité de la zone d'implantation du projet éolien en mer. L'évaluation du risque sismique a-t-elle été réalisée à l'égard du parc projeté ? Si oui, quelle méthodologie a été utilisée ? Quels sont les résultats et quelles mesures sont envisagées pour répondre à ce type d'aléa et garantir la continuité du fonctionnement du parc en cas de séisme ? Nous demandons la publication de ces éléments.
RÉPONSE DE LA MAÎTRISE D’OUVRAGE, LE 
Afin de déterminer les caractéristiques techniques des fondations en phase d’appel d’offres, le maître d’ouvrage a pris en compte les caractéristiques sismiques de la zone. Les études d’ingénierie en cours, destinées à confirmer le choix des fondations,  reprennent les mêmes paramètres :
  • * Secousse la plus récente enregistrée : magnitude de 3.1 à une profondeur de 8.0 km (25 Mai 2015)
  • * Plus importante secousse enregistrée dans la baie de Biscay : magnitude de 3.6 à une profondeur de 15 km (2006)
  • * Magnitude la plus fréquemment rencontrée : magnitude de 2.5 à une profondeur de 5-10 km
Compte tenu de ces éléments, et des autres caractéristiques de la zone (géophysique, géotechnique, houle et vent), le choix de la fondation en structure métallique (jacket) est celui qui est apparu comme le plus adapté, notamment pour assurer la continuité du fonctionnement des éoliennes en cas de séisme. Ce choix restera à confirmer dans la phase des études d’ingénierie en cours.
L’étude d’impact, qui sera soumise à l’enquête publique en 2017, comportera un volet sur le risque sismique.
https://eolienmer-pyn.debatpublic.fr/parc-eolien-risques-sismiques